Remarque : Pour tous a et b appartenant à ℝ+* on a : ln (a) = ln (b) a = b et ln (a) < ln (b) a < b
Limites admises : On a : lim ln (x) = – ∞ et lim ln (x) = + ∞.
x 0+ x + ∞
De plus, n ℝ+*, on a : lim
= 0.
III) Propriétés
Relation fonctionnelle : Soient a > 0 et b > 0 deux réels. On a : ln (a b) = ln (a) + ln (b) .
De cette relation découlent plusieurs conséquences : ln
= ln (a) – ln (b) ; ln
= – ln (b)
n ℝ, ln (a n) = n ln (a).
x ℝ, x = x 1 = x ln (e) = ln (e x).
Exemples : ln (4.x 2) = ln (4) + ln (x 2) = ln (4) + 2 ln (x). ln
= ln (5) + 2 ln (x) – ln (3)
III) Dérivées et primitives
La fonction logarithme népérien est par définition dérivable sur ℝ+*, de dérivée x
.
Cas des fonctions composées :
Soit u une fonction dérivable et strictement positive sur un intervalle I, soit f la fonction définie sur I par
f(x) = ln (u(x)).
On a alors f dérivable sur I et x I : f '(x) =
.
Soit u une fonction dérivable et strictement positive sur un intervalle I, soit f la fonction définie sur I par
f(x) =
.
Les primitives de f sur I sont de la forme : Fk(x) = ln (u(x)) + k , où k est une constante réelle.
Exemple : Soit f une fonction telle que : x ℝ+*, f(x) = ln (3x + 2x 2).
Alors x ℝ, f '(x) =
.
Soit g une fonction définie et continue sur ℝ telle que : g(x) =
= 2
.
Les primitives de g sont de la forme : Gk(x) = 2 ln (x 2 + 1) + k , où k est une constante réelle.
IV) Logarithme décimal
Définition : On appelle fonction logarithme décimal, notée log, la fonction telle que pour tout x réel
strictement positif, on a : log (x) =
. On a alors log (1) = 0 et log (10) = 1.
Remarque : On conserve toutes les propriétés de la fonction ln, en particulier :
pour tout n ℤ, log (10 n) = n log (10) = n.
La fonction log est utilisée dans le cas de l'échelle logarithmique.