
Puisque OM≤OM
1
+OM
2
 on a : |z
1
+z
2
| ≤ |z
1
| + |z
2
|, on retiendra le module d’une somme est inférieur ou égal à la 
somme des modules. 
 
On définit de la même manière la soustraction de z
1
 = (a
1
 ,b
1
) et z
2
 = (a
2
 ,b
2
) par z
1 
− z
2
  = (a
1
 − a
2
 , b
1
 − b
2
) 
 
Remarque : l’addition et la soustraction des nombres complexes sont associatives et commutations comme leurs homologues 
dans IR. 
 
Multiplication. 
On définit le produit des complexes z
1
 = (ρ
1
 ,θ
1
 ) et z
2
 = (ρ
2
 ,θ
2
 ) par le complexe z de module ρ
1
 × ρ
2
 et d’argument θ
1
 + θ
2
 . 
On note  (ρ
1
 ,θ
1
 )× (ρ
2
 ,θ
2
 ) = ( ρ
1
 × ρ
2
 , θ
1
 +θ
2
 ). 
D’après ce qui précède : 
la partie réelle de z est : ρ
1
 × ρ
2
 × cos (θ
1
 +θ
2
)   = ρ
1
 × ρ
2
 × [ cos (θ
1
) × cos(θ
2
) − sin (θ
1
) × sin(θ
2
) ] 
     = ρ
1
 × cos (θ
1
) × ρ
2
 ×cos(θ
2
) − ρ
1
 ×sin (θ
1
) × ρ
2
 ×sin(θ
2
) 
      = a
1
 × a
2
 − b
1
 × b
2
. 
 
la partie imaginaire de z est : ρ
1
 × ρ
2
 × sin (θ
1
 +θ
2
)  = a
1
 × b
2
 + b
1
 × a
2
. 
On note alors : (a
1
,b
1
) × (a
2
,b
2
)  =  (a
1
 × a
2
 − b
1
 × b
2 
, a
1
 × b
2
 + b
1
 × a
2
 ) 
 
Division.  
On définit le quotient des complexes z
1
 = (ρ
1
 ,θ
1
 ) et z
2
 = (ρ
2
 ,θ
2
 ) par le complexe z de module ρ
1
 ÷ ρ
2
 et d’argument θ
1
 − θ
2
 . 
On note  (ρ
1
 ,θ
1
 )× (ρ
2
 ,θ
2
 ) = ( ρ
1
 × ρ
2
 , θ
1
 − θ
2
 ). 
 
En particulier : 
−=
θ
ρ
,
11
z
 
 
 
3°) Différentes notations. 
 
Notation algébrique. 
D’après ce qui précède, quelque soit le complexe (a,b) on a : (a,b)  =  (a,0)+(0,b) 
Or les (a,0) a son image sur l’axe des abscisses, on peut le confondre avec le réel a et (0,b) a son image sur l’axe des ordonnée, 
on dit que c’est un imaginaire pur. Son argument est toujours 
π
k2
+
. 
On distingue en particulier (0,1) de module 1 et d’argument 
π
k2
+
en le nommant i .  
 
 
Puisque (a,0) correspond à a fois l’unité d’abscisse 1, on note (0,b) = b×i = ib , on peut écrire  z = a+ib où i est un nombre 
imaginaire tel que i² = (0,1)×(0,1) = (-1,0) = -1. 
Le complexe z = (a,b) peut donc se noter z = a+ib où i² = -1.  
C’est la notation algébrique de z. Son avantage est de simplifier la rédaction lors de sommes ou différences, en effet :  
  Si z = a+ib et z’ = c+id alors z+z’ = a+c + i( b+d ) et z−z’ = a−c + i( b−d ) 
Par contre elle n’est pas pratique lors des multiplications. 
 
Notation trigonométrique. 
On sait déjà que si z = (a,b) alors a = ρ×cos θ et b = ρ×sin  θ or z peut s’écrire z = a+ib donc il vient :  
  z =  ρ×( cos θ + i sin θ ) 
C’est la notation trigonométrique de z. Son avantage est de simplifier la rédaction lors de produits, en effet : 
  Si z = ρ
1
×( cos θ
1
 + i sin θ
1
) et z’ = ρ
2
×( cos θ
2
 + i sin θ
2
) alors zz’ = ρ
1
ρ
2
×( cos (θ
1
+θ
2
) + i sin (θ
1
+θ
2
) ) 
  Et surtout : z
n
  =  ρ
1n
×( cos nθ
1
 + i sin nθ
1
) 
 
Notation exponentielle. 
Lorsqu’on élève un complexe a la puissance n on remarque que le module est élèvé à la puissance n et l’argument est multiplié 
n fois, d’où la notation z = ρe
iθ
 où e
iθ
 = cos θ +i sin θ.