LES NOMBRES COMPLEXES
Table des mati`eres
1´
Ecriture alg´ebrique d’un nombre complexe 2
1.1 D´efinitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Propri´et´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Somme, produit et inverse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.4 ´
Equation dans C. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2 Repr´esentation g´eom´etrique d’un nombre complexe 4
2.1 D´efinitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.2 Somme et oppos´e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.3 Conjugu´e d’un nombre complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.3.1 D´efinitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.3.2 Propri´et´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.4 Op´erations ROC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.5 Module d’un nombre complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.5.1 D´efinition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.5.2 Propri´et´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3´
Ecriture trigonom´etrique d’un nombre complexe 7
3.1 D´efinition d’un argument d’un nombre complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2 Remarque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.3 Propri´et´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.4 D´efinition de l’´ecriture trigonom´etrique d’un nombre complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.5 Th´eor`eme : ´ecritures trigonom´etrique et alg´ebrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.6 Th´eor`eme : l’argument du produit est ´egal la somme des arguments. ROC ................... 8
3.7 Th´eor`eme : l’argument d’un quotient est ´egal la diff´erence des arguments. ROC ................ 8
3.8 Formule de Moivre. ROC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
4´
Ecriture exponentielle d’un nombre complexe 10
4.1 D´efinition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
4.2 Remarque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.3 Formules d’Euler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1
Les nombres complexes Lyc´ee Marie Curie de Tarbes
Dans ce chapitre le plan est rapport´e `a un rep`ere orthonormal (O;
e1,
e2)
1´
Ecriture alg´ebrique d’un nombre complexe
1.1 D´efinitions
L’ensemble des nombres de la forme a+i b , o`u aet bsont des eels et iest tel que i2=1 , est appel´e ensemble des
nombres complexes. On le note C.
Les propri´et´es des op´erations addition et multiplication dans Rse prolongent dans C.
L’´ecriture z=a+i b est la forme alg´ebrique du nombre complexe z.
aest la partie r´eelle de z,bsa partie imaginaire.
On note R´e(z) = a, Im(z) = b.
Rest une partie de C,Rcontient les nombres complexes dont la partie imaginaire best nulle.
Tout nombre complexe dont la partie r´eelle aest nulle est appel´e nombre imaginaire pur.
Exemple 1
z=3 + 2 i, R´e(z) = 3, Im(z) = 2
1.2 Propri´et´es
Deux nombres complexes sont ´egaux si et seulement si ils ont la mˆeme partie r´eelle et la mˆeme partie imaginaire.
0 est consid´er´e la fois comme un eel et un imaginaire pur.
1.3 Somme, produit et inverse
Soient z=a+i b et z=a+i bdeux nombres complexes.
z+z= (a+a) + i(b+b), z ×z= (aabb) + i(ab+ab),(z6= 0),1
z=a
a2+b2ib
a2+b2.
D´emonstration 1
z×z= (a+i b)(a+i b) = aa+i ab+i ab+i2bb=aabb+i(ab+ab)
1
z=1
a+i b =ai b
(a+i b)(ai b)=ai b
a2(ib)2=ai b
a2(1)b2=ai b
a2+b2
Exemple 2
La forme alg´ebrique de : 1
3 + i3est 1
3 + i3=3i3
9 + 3 =1
4i3
12 .
1.4 ´
Equation dans C
Th´eor`eme
Soit l’´equation a z2+b z +c= 0 . o`u a, b et csont des r´eels, anon nul, ∆ = b24ac est le discriminant.
Si ∆ = 0 l’´equation admet un unique solution : z=b
2a.
Si >0 l’´equation admet deux solutions r´eelles : z1=b
2aet z2=b+
2a.
Si <0 l’´equation admet deux solutions complexes : z1=bi
2aet z2=b+i
2a.
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Les nombres complexes Lyc´ee Marie Curie de Tarbes
D´emonstration 2
a z2+b z +c=az2+b
az+c
a=a"z+b
2a2
b2
4a2+c
a#=a"z+b
2a2
b2
4a2+4ac
4a2#
Donc a z2+b z +c=a"z+b
2a2
b24ac
4a2#=a"z+b
2a2
4a2#.
Si ∆ = 0 alors a z2+b z +c=a"z+b
2a2#
Et a´etant non nul on doit avoir z+b
2a2
= 0 ou z=b
2a
Si >0alors a z2+b z +c=a
z+b
2a2
2
4a2
=a
z+b
2a2
2a!2
Et a´etant non nul on doit avoir z+b
2a2
2a!2
= 0 ou z+b
2a+
2a! z+b
2a
2a!= 0
Ou encore zb
2a! zb+
2a!= 0
Si <0,alors ∆ = i2
Et a´etant non nul on doit avoir z+b
2a2
i
2a2
= 0 ou z+b
2a+i
2az+b
2ai
2a= 0
Ou encore zbi
2azb+i
2a= 0
Exemple 3
France juin 2007
On consid`ere l’´equation :
(E)z3(4 + i)z2+ (13 + 4i)z13i= 0
o`u zest un nombre complexe.
1. emontrer que le nombre complexe i est solution de cette ´equation.
2. eterminer les nombres eels a, b et ctels que, pour tout nombre complexe zon ait :
z3(4 + i)z2+ (13 + 4i)z13i= (zi)az2+bz +c.
3. En d´eduire les solutions de l’´equation (E).
Soit (E) l’´equation z3(4 + i)z2+ (13 + 4i)z13i = 0.
1. On a : i3(4 + i)i2+ (13 + 4i)i 13i = i + 4 + i 4 + 13i 13i = 0 donc iest solution de (E).
2. (zi)(az2+bz +c) = az3+ (bai)z2+ (cbi)zic.
Deux polyomes sont ´egaux si et seulement si les coefficients sont ´egaux. On obtient le syst`eme :
a= 1
bai = 4i
cbi = 13 + 4i
ic=13i
a= 1
c= 13
bi = 4i
13 bi = 13 + 4i
a= 1
b=4
c= 13
donc z3(4 + i)z2+ (13 + 4i)z13i = (zi)(z24z+ 13).
3. L’´equation (E) s’´ecrit (zi)(z24z+ 13) = 0.
Dans C, un produit de facteurs est nul si et seulement si l’un des facteurs est nul.
G´eom´etrie 1 Page 3 Francis Rignanese
Les nombres complexes Lyc´ee Marie Curie de Tarbes
(a) zi = 0 z= i
(b) z24z+ 13 = 0.
∆ = 36 = (6i)2<0. Il y a deux racines complexes conjugu´ees 46i
2= 2 3i et 2 + 3i.
L’ensemble des solutions est : S={i ; 2 3i ; 2 + 3i}
2 Repr´esentation g´eom´etrique d’un nombre complexe
2.1 D´efinitions
Soit M un point de coordonn´ees (x;y).
Le nombre complexe z=x+i y est appel affixe du point M.
Le point M est appel´e image du nombre complexe z.
On note M(z) le point d’affixe z.
Remarques
Le nombre complexe zest aussi l’affixe du vecteur
OM .
Le vecteur
OM est aussi l’image du nombre complexe z.
Le plan muni du rep`ere orthonormal direct (O;
e1,
e2) est appel plan com-
plexe.
x
y
O
e1
e2
M(z)
2.2 Somme et oppos´e
1. Soit M et P deux points d’affixe z=x+i y et z=x+i y.
Le point S d´efini par
OS =
OM +
OM a pour affixe z+z.
2. Le point T d´efini par
OT =
OM a pour affixe z.
3. l’affixe du vecteur
MMest zz.
O
e1
e2
M(z)M(z)
S(z+z)
T(z)
Exemple 4
La r´eunion 2007
A, B, C d´esignent les points d’affixes respectives a=23, b =33i et c= 2i.
On d´esigne par E le barycentre du syst`eme {(A ; 1) ; (C ; 3)}.
´
Etablir l’affixe du point E .
Par d´efinition
OE =1
4
OA + 3
OCzE=1
4×a+3
4×c=1
4×(23) + 3
4×2i=3
2+3
2i.
2.3 Conjugu´e d’un nombre complexe
2.3.1 D´efinitions
Le conjugu´e du nombre complexe z=x+i y est le nombre complexe z=xiy .
G´eom´etrie 1 Page 4 Francis Rignanese
Les nombres complexes Lyc´ee Marie Curie de Tarbes
2.3.2 Propri´et´es
z+z= 2 ×R´e(z), z z= 2 i×Im(z).
zest un nombre rel si et seulement si z=z.zest un imaginaire pur si et seulement si z=z.
Si z=x+i y alors zz=x2+y2.
2.4 Op´erations ROC
Th´eor`eme
Soient les nombres complexes z=x+i y et z=x+i y.
z+z=z+z, z z=zz, z ×z=z×z.
1
z=1
z
z
z=z
z
λtant un rel, (λ×z) = λ×z
– (zn) = (z)n,nentier naturel.
D´emonstration 3
On pose z=x+i y, z=x+i y.
z+z= (x+i y) + (x+i y) = (x+x) + i(y+y),et z+z= (xi y) + (xi y) = (x+x)i(y+y) = z+z
zz= (x+i y)(x+i y) = (xx) + i(yy),et zz= (xi y)(xi y) = (xx)i(yy) = zz
z×z= (xxyy) + i(xy+xy)et z×z= (xi y)(xi y) = (xxyy)i(xy+xy) = (z×z)
1
z=1
x+i y =x
x2+y2iy
x2+y2et 1
z=1
xi y =x+i y
x2+y2=x
x2+y2+iy
x2+y2=1
z
z
z=z×1
z=z×1
z=z×1
z=z
z
(λ×z) = λ×z=λ×z, λ ´etant r´eel : λ=λ.
Montrons par r´ecurrence la propri´et´e : Pn:(zn) = (z)n
Pour n= 0,(z0) = 10= 1 = 1 et (z)0= 1
On suppose la propri´et´e vraie au rang n, autrement dit :(zn) = (z)n.
Montrons qu’elle est vraie au rang suivant n+ 1.
(zn+1) = (zn×z) = (zn)×z= (z)n×z= (z)n+1
La propri´et´e est vraie au rang O, et si elle est vraie au rang nelle est aussi au rang n+ 1.
Elle est donc vraie pour tout nentier naturel.
Exemple 5
France juin 2006
On consid`ere le plan complexe Prapport´e `a un rep`ere orthonormal direct (O;
e1,
e2).
Mest un point du plan Pdistinct de O et des points d’affixes 1 et i. On admet de eme que Mest distinct de ces trois
points.
´
Etablir l’´egalit´e z1
zi=1
iz1
z+i=iz1
zi.
G´eom´etrie 1 Page 5 Francis Rignanese
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