Exercices d oral (2)

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Oraux PSI 2016
ANALYSE
ALGÈBRE
PROBABILITÉS
BANQUE ANALYSE
EXERCICE 1 analyse
Énoncé exercice 1
1. On considère deux suites numériques (un)nNet (vn)nNtelles que un
+vn.
Démontrer que unet vnsont de même signe à partir d’un certain rang.
2. Déterminer le signe, au voisinage de l’infini, de : un=sh 1
ntan 1
n.
Corrigé exercice 1
1. Puisque un
+vn, on peut écrire, au voisinage de +,un=vn+o(vn).
o(vn) = εnvnavec lim
n+εn= 0.
lim
n+εn= 0 donc il existe entier Ntel que : nN,n>N⇒ |εn|61
2.
Et donc n>N,|o(vn)|=|εnvn|61
2|vn|c’est à dire n>N,1
2|vn|6o(vn)61
2|vn|.
On en déduit que n>N,1
2|vn|+vn6un61
2|vn|+vn. (*)
Soit nNtel que n>N.
Premier cas : Si vn>0
Alors d’après (*), un>1
2vnet donc un>0.
Deuxième cas cas : Si vn60
Alors d’après (*), un61
2vnet donc un60.
On en déduit qu’à partir du rang N,unet vnsont de même signe.
Autre méthode :
un
+vn (εn)/ unvn=εnvnavec lim
n+εn= 0
(εn)/ un= (1 + εn)vnavec lim
n+εn= 0 ()
lim
n+εn= 0 donc il existe un entier n0tel que : nN,n>n0=⇒ |εn|61
2.
Donc, nN,n>n0=⇒ −1
26εn61
2.
On en déduit que nN,n>n0=1 + εn>1
2>0. (**)
D’après (*) et (**), pour n>n0,unet vnsont de même signe.
2. Au voisinage de +, sh(1
n) = 1
n+1
6n3+o1
n3et tan 1
n=1
n+1
3n3+o1
n3. Donc un
+1
6n3.
On en déduit, d’après 1., qu’à partir d’un certain rang, unest négatif.
EXERCICE 2 analyse
Énoncé exercice 2
On pose f(x) = 1
(x+ 1)2(3 x).
1. Décomposer f(x)en éléments simples et en déduire la primitive Gde fdéfinie sur l’intervalle ]1; 3[ telle
que G(1) = 0.
2. Déterminer le développement en série entière en 0 de la fonction fet précisez le rayon de convergence.
3. Déduire de ce développement la valeur de G(3)(0).
Corrigé exercice 2
On pose f(x) = 1
(x+ 1)2(3 x).
1. En utilisant les méthodes habituelles de décomposition en éléments simples, on trouve :
f(x) = 1
16 ×1
x+ 1 +1
4×1
(x+ 1)2+1
16 ×1
3x.
Les primitives de fsur ]1; +3[ sont donc les fonctions Fdéfinies par :
F(x) = 1
16 ln x+ 1
3x1
4×1
(x+ 1) +Cavec CR.
De plus, F(1) = 0 C=1
8.
Donc, x]1; 3[,G(x) = 1
16 ln x+ 1
3x1
4×1
(x+ 1) +1
8.
2. D’après le cours, x7−1
x+ 1 et x7−1
(x+ 1)2sont développables en série entière à l’origine.
Le rayon de convergence de ces deux développements en série entière vaut 1. (1)
On a x]1,1[,1
1 + x=
+
P
n=0
(1)nxn.
Et, x]1,1[,1
(1 + x)2=
+
P
n=1
(1)n+1nxn1( obtenu par dérivation du développement précédent).
Enfin, 1
3x=1
31x
3.
Donc x7−1
3xest développable en série entière à l’origine.
Le rayon de son développement en série entière vaut 3. (2)
Et, on a x]3; 3[,1
3x=1
3
+
P
n=0
xn
3n
On en déduit que fest développable en série entière.
On note Rle rayon de convergence de ce développement en série entière.
D’après (1) et (2), R>1.
Or lim
x→−1|f(x)|= +donc R61.
Donc R= 1.
Et x]1; 1[,f(x) = 1
16
+
P
n=0
(1)nxn+1
4
+
P
n=0
(1)n(n+ 1)xn+1
16 ×1
3
+
X
n=0
xn
3n.
C’est-à-dire x]1; 1[,f(x) =
+
X
n=0 (1)n
16 +(1)n(n+ 1)
4+1
16 ×3n+1 xn.
3. D’après le cours, les coefficients d’un développement en série entière sont ceux de la série de Taylor associée.
Donc, si on pose nN,an=(1)n
16 +(1)n(n+ 1)
4+1
16 ×3n+1 , alors, nN,an=fn(0)
n!.
Ainsi, G(3)(0) = f(2)(0) = 2!a2= 2 ×1
16 +3
4+1
16 ×27=44
27 .
EXERCICE 3 analyse
Énoncé exercice 3
1. On pose g(x)=e2xet h(x) = 1
1 + x.
Calculer, pour tout entier naturel k, la dérivée d’ordre kdes fonctions get hsur leurs ensembles de
définitions respectifs.
2. On pose f(x) = e2x
1 + x.
En utilisant la formule de Leibniz, concernant la dérivée nème d’un produit de fonctions, déterminer, pour
tout entier naturel net pour xR\{−1}, la valeur de fn(x).
3. Démontrer, dans le cas général, la formule de Leibniz, utilisée dans la question précédente.
Corrigé exercice 3
1. gest de classe Csur Ret hest de classe Csur R\{−1}.
On prouve, par récurrence, que :
xR,g(k)(x)=2ke2xet xR\{−1},h(k)(x) = (1)kk!
(1 + x)k+1 .
2. get hsont de classe Csur R\{−1}donc, d’après la formule de Leibniz, fest de classe Csur R\{−1}
et xR\{−1}:
f(n)(x) =
n
X
k=0 n
kg(nk)(x)h(k)(x) =
n
X
k=0 n
k2nke2x(1)kk!
(1 + x)k+1 =n!e2x
n
X
k=0
(1)k2nk
(nk)!(1 + x)k+1 .
3. Notons (Pn)la propriété :
Si f:IRet g:IRsont nfois dérivables sur Ialors, fg est nfois dérivable sur Iet :
xI,(fg)(n)(x) =
n
X
k=0 n
kf(nk)g(k)(x).
Prouvons que (Pn)est vraie par récurrence sur n.
La propriété est vraie pour n= 0 et pour n= 1 (dérivée d’un produit).
Supposons la propriété vraie au rang n>0.
Soit f:IRet g:IRdeux fonctions n+ 1 fois dérivables sur I.
Les fonctions fet gsont, en particulier, nfois dérivables sur Iet donc par hypothèse de récurrence la
fonction fg l’est aussi avec xI,(fg)(n)(x) =
n
X
k=0 n
kf(nk)g(k)(x).
Pour tout k∈ {0, . . . , n}, les fonctions f(nk)et g(k)sont dérivables sur Idonc par opération sur les
fonctions dérivables, la fonction (fg)(n)est encore dérivable sur I.
Ainsi la fonction fg est (n+ 1) fois dérivable et :
xI,(fg)(n+1)(x) =
n
X
k=0 n
kf(n+1k)(x)g(k)(x) + f(nk)(x)g(k+1)(x).
En décomposant la somme en deux et en procédant à un décalage d’indice sur la deuxième somme, on
obtient : xI,(f g)(n+1)(x) =
n
X
k=0 n
kf(n+1k)(x)g(k)(x) +
n+1
X
k=1 n
k1f(n+1k)(x)g(k)(x).
C’est à dire
(fg)(n+1)(x) =
n
X
k=1 n
k+n
k1f(n+1k)(x)g(k)(x) + n
0f(n+1)(x)g(0)(x) + n
nf(0)(x)f(n+1)(x).
Or, en utilisant le triangle de Pascal, on a n
k+n
k1=n+ 1
k.
On remarque également que n
0=1=n+ 1
0et n
n=1=n+ 1
n+ 1.
On en déduit que (fg)(n+1)(x) =
n+1
X
k=0 n+ 1
kf(n+1k)(x)g(k)(x).
Donc (Pn+1)est vraie.
EXERCICE 4 analyse
Énoncé exercice 4
1. Énoncer le théorème des accroissements finis.
2. Soit f: [a;b]Ret soit x0]a, b[.
On suppose que fest continue sur [a;b]et que fest dérivable sur ]a;x0[et sur ]x0;b[
Démontrer que, si f0admet une limite en x0, alors fest dérivable en x0et f0(x0) = lim
xx0
f0(x).
3. Prouver que l’implication : ( fest dérivable en x0)=(f0admet une limite finie en x0) est fausse.
Indication : on pourra considérer la fonction gdéfinie par : g(x) = x2sin 1
xsi x6= 0 et g(0) = 0.
Corrigé exercice 4
1. Théorème des accroissements finis :
Soit f: [a, b]R.
On suppose que fest continue sur [a, b]et dérivable sur ]a, b[.
Alors c]a, b[tel que f(b)f(a) = f0(c)(ba).
2. On pose l= lim
xx0
f0(x).
Soit h6= 0 tel que x0+h[a, b].
En appliquant le théorème des accroissements finis, à la fonction f, entre x0et x0+h, on peut affirmer
qu’il existe chstrictement compris entre x0et x0+htel que f(x0+h)f(x0) = f0(ch)h.
Quand h0(avec h6= 0), on a, par encadrement, chx0.
Donc lim
h0
1
h(f(x0+h)f(x0)) = lim
h0f0(ch) = lim
xx0
f0(x) = l.
On en déduit que fest dérivable en x0et f0(x0) = l.
3. La fonction gproposée dans l’indication est évidemment dérivable sur ]−∞,0[ et ]0,+[.
gest également dérivable en 0 car 1
h(g(h)g(0)) = hsin 1
h.
Or lim
h0
h6=0
hsin 1
h= 0 car |hsin 1
h|6|h|.
Donc, gest dérivable en 0et g0(0) = 0.
Cependant, xR\{0},g0(x)=2xsin 1
xcos 1
x.
2xsin 1
x
x00(car |2xsin( 1
x)|62|x|). mais x7−cos 1
xn’admet pas de limite en 0.
Donc g0n’a pas de limite en 0.
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