Définition :
Soit P, Q des propositions. La proposition « P et Q » est la disjonction des 2 propriétés qui est vraie si
au moins l’une des propositions P ou Q est vraie, et fausse dans le cas contraire.
Proposition :
1°) « P ou Q » et « Q ou P » ont même vérité.
2°) « (P ou Q) ou R » et « P ou (Q ou R) » ont même vérité.
On écrit P ou Q ou R.
Proposition :
1°) non (P ou Q) a même vérité que « non P et non Q »
2°) non (P et Q) et (non P) ou (non Q) ont même vérité.
3_ Implication et équivalence
Définition :
L’implication de la proposition P vers la proposition Q est la proposition « P=>Q » qui est fausse si P
est vraie et Q est fausse, et vraie dans le cas contraire.
Proposition :
1°) (P=>Q) et « (non P) ou Q » ont même vérité.
2°) « P => Q est vraie » : Soit P est vrai alors Q est vrai.
Soit P est fausse, non P est vrai.
« P => Q » est fausse a même vérité que « P et non Q ».
Au lieu de « P=>Q », on dit « P implique Q », « Si P alors Q », « il suffit de P
pour Q », « P est une condition suffisante pour Q ».
Définition :
La contraposée de l’implication « P=>Q » est l’implication « non Q => non P ».
Proposition :
1°) Une implication et sa contraposée ont même vérité.
2°) Non (P=>Q) a même vérité que « P et (non Q) ».
Supposons P=>Q vraie :
-On veut montrer (Non Q=> non P) vraie.
-On se place sous l’hypothèse non Q (Q est fausse)
Soit (non P) est vraie, et c’est terminé.
Soit (non P) est fausse, donc P vraie. Or on a (P=>Q) vraie donc Q vraie. Il y a
contradiction !
Sous non Q vraie, j’ai forcément P vraie !
3°) P=>(Q et R) a même vérité que « (P=>R) et (Q=>R) ».
4°) P=>(Q ou R) a même vérité que « (P=> Q) ou (P=>R) ».
5°) « P ou Q » => R a même vérité que « (P=>R) et (Q=>R) ».
Définition :
L’équivalence des propositions P et Q est la proposition « P Q » qui est vraie si P et Q sont toutes
les 2 vraies, ou P et Q sont toutes les 2 fausses, et fausse dans le cas contraire.
(PQ) vraie signifie que P et Q ont même vérité.
Au lieu de « PQ », on dit « P et Q sont équivalentes », « P ssi Q ».
4_ Comment établir une démonstration
On dispose d’objets mathématiques (propriété, axiomes,…, supposés vrais).