4.1. Prédicats.
Définition 7. Un prédicat est un énoncé dont la valeur de vérité dépend de celles de variables.
On note un prédicat avec une majuscule. Les variable prennent leurs valeurs dans un do-
maine.
Exemple 5.
(1) n est un entier pair. Domaine : les entiers.
(2) n2+n est divisible par 2. Domaine : les entiers.
(3) x2−1=(x−1)(x+1). Domaine : les réels.
(4) x2−4=0. Domaine : les réels.
4.2. Le quantificateur universel.
Définition 8. Si P(x)est un prédicat de domaine D, on écrit à
∀x∈D,P(x)
ou même dans le manuel ∀xP(x)l’énoncé signifiant que pour tout élément x du domaine D,P(x)
est vraie.
Exemple 6. La proposition
∀x∈R,x2≥0
est vraie.
Plus précisément, pour montrer que ∀x∈D,P(x) est fausse, il faut (et il suffit) de montrer qu’il
existe un contre-exemple, i.e. une valeur de xdans D pour laquelle P(x) est faux. Par consé-
quent
∀x∈ ;,(x+1=x+2)
est vraie car il n’y a aucun contre-exemple possible dans l’ensemble vide, i.e. aucun élément
xpour lequel x+1=x+2 serait faux tout simplement parce qu’il n’y a aucun élément dans
l’ensemble vide.
∀n∈{1,2,3,4},P(n)≡P(1) ∧P(2)∧(3) ∧P(4)
4.3. Le quantificateur existentiel.
Définition 9. Si Pest un prédicat sur D, on écrit
∃x∈D|P(x)
ou même simplement ∃xP(x)pour dire qu’il se trouve un x élément du domaine Dtel que P(x)
est vraie.
Note : certains manuels écrivent ∃x∈D t.q. P(x) au lieu de ∃x∈D|P(x) la barre verticale
signifiant "tel que". Compte tenu de la définition du ∀, on a l’équivalence
∀x∈D,P(x)≡ ¬ (∃x∈D| ¬P(x))
i.e. P(x) est vraie pour tout xsi et seulement si il n’existe par de contre-exemple.
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