n° 114 Hospitalisation sous contrainte en psychiatrie f i c h e

publicité
Edimark Santé,
c’est aussi :
n° 114
fiche
technique
G. Devers*
Sous la responsabilité de son auteur
EDIMARK SAS
Les Lettres...
La Lettre du Cancérologue
La Lettre du Cardiologue
La Lettre du Gynécologue
La Lettre de l’Hépatogastroentérologue
La Lettre de l’Infectiologue
La Lettre d’Oto-rhinolaryngologie et de chirurgie
cervico-faciale
La Lettre du Pharmacologue
La Lettre du Pneumologue
La Lettre du Psychiatre
La Lettre du Rhumatologue
La Lettre du Sénologue
Hospitalisation sous contrainte
en psychiatrie
L
e principe est le droit commun : une personne ne peut,
sans son consentement, bénéficier de soins psychiatriques
(CSP, art. L. 3211-1). Le patient dispose alors, comme les
autres, de tous les droits des patients. L’hospitalisation sous
contrainte est donc un régime d’exception.
Les Correspondances...
Correspondances
en Onco-Hématologie
Correspondances
en Onco-Théranostic
Correspondances en Onco-Urologie
Correspondances en Métabolismes
Hormones Diabète et Nutrition
“Hospitalisation sous contrainte”
et “soins sous contrainte”
Les Courriers...
Le Courrier des Addictions
Le Courrier de l’Algologie
Le Courrier de l’Éthique médicale
Le Courrier de la Transplantation
Les Images...
Images en Ophtalmologie
Images en Dermatologie
DaTeBe Éditions
E
H
C
Demande d’un tiers (art. L. 3212-1)
L’hospitalisation à la demande d’un tiers suppose la réunion
de 2 conditions :
• des troubles mentaux rendant impossible le consentement ;
• un état mental imposant des soins immédiats assortis soit
d’une surveillance médicale constante justifiant une hospitalisation complète, soit d’une surveillance médicale régulière.
La demande est accompagnée de 2 certificats médicaux − le
premier émanant d’un médecin extérieur à l’établissement −
circonstanciés, datant de moins de 15 jours, et attestant que
ces conditions sont réunies. La demande est présentée par un
membre de la famille du malade ou une personne justifiant de
l’existence de relations antérieures.
Attention. Le tiers ne peut pas appartenir au personnel soignant
exerçant dans l’établissement prenant en charge la personne
malade.
Péril imminent pour la santé de la personne
(art. L. 3212-1)
L’admission peut être prononcée sans la demande d’un tiers si
un certificat médical d’un médecin extérieur à l’établissement
d’accueil établit qu’il existe un péril imminent pour la santé
de la personne.
Atteinte grave à l’intégrité du malade
(art. L. 3121-3)
En cas d’urgence, lorsqu’il existe un risque grave d’atteinte
à l’intégrité du malade, l’admission peut être prononcée à la
demande d’un tiers au vu d’un seul certificat médical émanant,
le cas échéant, d’un médecin exerçant dans l’établissement.
*Avocat au barreau de Lyon, docteur en droit HDR.
F
I
C
H
E
À
D
É
T
www.edimark.fr
A
À découvrir sur notre site !
R
Éditeur de livres
Collection “Urgences”
Collection “Les objectifs FMC”
Collection “Institutions et sociétés
savantes”
Collection “La FMC tout en un”
Collection “Le pratique”
Collection “Santé au féminin”
Le régime de l’hospitalisation sous contrainte a été réformé par
la loi no 2011-803 du 5 juillet 2011. Le législateur est passé de
la notion d’“hospitalisation sous contrainte” − une limitation
de la liberté d’aller et venir − à celle de “soins sous contrainte”,
selon un régime, contraire à la déontologie professionnelle, qui
est peu défini par la loi. Un bilan sera nécessaire pour apprécier
la portée réelle de cette innovation.
Une personne admise sous le régime des soins psychiatriques
sous contrainte peut désormais être prise en charge :
• en hospitalisation complète dans un établissement ;
• sous une autre forme incluant des soins ambulatoires et des
soins à domicile.
Cette prise en charge est définie dans un programme de soins
établi par un psychiatre de l’établissement, après “avis” du
patient (art. L. 3211-2-1).
Le séjour sous contrainte s’ouvre par une période initiale d’observation et de soins sous la forme d’une hospitalisation complète de
3 jours (CSP, art. L. 3211-2-2). Dans les 24 heures, il est procédé
à un examen somatique complet de la personne et un psychiatre
établit un certificat médical confirmant ou non la nécessité
de maintenir la mesure de contrainte. Dans les 72 heures, un
nouveau certificat médical est établi. C’est alors qu’est défini le
programme de soin, qui doit être transmis au préfet.
Admission par le directeur d’hôpital
La Lettre du Neurologue • Vol. XVI - n° 4 - avril 2012 |
LN114-Fiche.indd 1
I
13/04/12 16:53
fiche technique n° 114
Nota bene. Ces 2 dernières hypothèses sont objectivement
très proches, et on peut penser que nécessité fera loi : s’il n’y
a pas de tiers, le “péril imminent” sera évoqué, et, s’il n’y a
pas de certificat extérieur, l’“atteinte grave”…
façon grave à l’ordre public, le directeur de l’établissement
d’accueil en donne aussitôt connaissance au préfet, qui peut
prendre une mesure d’admission sur la base d’un certificat
médical de l’établissement d’accueil.
Admission par le préfet
Sortie à l’essai
Hospitalisation par le préfet (art. L. 3213-1)
Les sorties à l’essai ont été supprimées. Durant le temps de
l’hospitalisation, le patient ne peut bénéficier que de sorties
accompagnées, en permanence, par un membre de l’équipe
de soin ou par la personne de confiance. Cette sortie doit
être de moins de 12 heures et justifiée par une démarche à
effectuer. Les anciennes sorties à l’essai relèvent désormais
des “soins ambulatoires sous contrainte”, ordonnés par le
préfet.
Le préfet prononce l’admission en soins psychiatriques des
personnes dont les troubles mentaux :
• nécessitent des soins ;
• compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte,
de façon grave, à l’ordre public.
Le préfet doit viser un certificat médical circonstancié d’un
psychiatre extérieur à l’établissement d’accueil.
Danger imminent (art. L. 3213-2)
Lorsqu’un avis médical atteste qu’une personne révèle par son
comportement des troubles mentaux manifestes et présente
un danger imminent pour la sûreté des personnes, le maire et,
à Paris, les commissaires de police arrêtent les mesures provisoires nécessaires, à charge d’en référer dans les 24 heures au
préfet, qui confirmera ou non l’admission dans les 48 heures.
Nota bene. Le texte mentionne un “avis” médical et non
un “certificat”, pour tenir compte des difficultés matérielles
rencontrées dans ce type de situation.
Passage des soins ambulatoires sous contrainte
à l’hospitalisation sous contrainte (art L. 3213-6)
Lorsque l’état mental d’une personne bénéficiant d’un
programme de “soins sous contrainte” nécessite des soins
et compromet la sûreté des personnes ou porte atteinte de
bonnez-vous…
bonnez-vous
…
aabonnez-vous…
DOSSIER :
NEURODERMATOLOGIE
le courrier du spécialiste
le courrier du spécialiste
ÉDITORIAL
Nouveaux critères 2011
Coordination
de la sclérose en plaques :
le nombre ne fait pas
Stéphane Barbarot, Muriel Hello la qualité !
FICHE
ÉDITORIAL
Nouveaux critères ENMG
d’Awaji pour le diagnostic
de SLA :
raisons et critiques
Antécédents d’hospitalisation
sous contrainte
Neurologie périphérique :
surtout, ne pas perdre la main…
à l’époque de Twitter
NEURO-ANATOMIE
CAS CLINIQUES
MISES AU POINT
Le syndrome du défilé
thoracobrachial aujourd’hui
Pour les patients connaissant des antécédents d’hospitalisation
sous contrainte, la loi a instauré un mécanisme complexe pour
autoriser la sortie, avec notamment l’avis d’une commission
interne à l’établissement.
Les syndromes scapulopéroniers
Partie 1
MISES AU POINT
Dépression post-AVC :
Société éditrice : EDIMARK SAS
CPPAP : 0312 T 81397 – ISSN : 1276-9339
Toute l’actualité
de votre spécialité sur
PÉRIODIQUE DE FORMATION
EN LANGUE FRANÇAISE
Mensuel
Prix du numéro : 20 €
apport des études de neuro-imagerie
www.edimark.tv
N° 1
Janvier 2012
Anatomie du cortex
cérébral : lobe frontal
www.edimark.fr
AVC du sujet jeune
Les polyradiculonévrites inflammatoires
démyélinisantes chroniques
Société éditrice : EDIMARK SAS
CPPAP : 0312 T 81397 – ISSN : 1276-9339
Toute l’actualité
de votre spécialité sur
PÉRIODIQUE DE FORMATION
EN LANGUE FRANÇAISE
Mensuel
Prix du numéro : 20 €
www.edimark.tv
www.edimark.fr
N° 10
Décembre 2011
Partie 2
Intervention du juge des libertés
et de la détention
Toutes les mesures de contraintes, et notamment le renouvellement, sont soumises, à espaces réguliers, au contrôle du juge
des libertés et de la détention. Les patients peuvent aussi le
saisir à tout moment. Pour faciliter ces contrôles, le juge des
libertés et de la détention peut venir statuer dans une salle
aménagée de l’établissement.
■
Toxidermies
médicamenteuses
Partie 3
le courrier du spécialiste
Le coup d’œil
ÉDITORIAL
Le bonheur
est dans la presse !
le courrier du spécialiste
S
OFFRE
FICHE
CIALE AB
2012
Signes cutanés de
la neurofibromatose
de type 1
L’épilepsie-absence
Place de la ponction
lombaire dans la SEP
PÉ
-30%
JNLF
TÊTE D’AFFICHE
Voir page 111
EMENT
DU CONCEPT À LA CLINIQUE
NN
Nouvelles rubriques !
O
ATLAS
C. Damour-Terrasson
FORMAT
POSTER
Maladies métaboliques
MISES AU POINT
Troubles cognitifs et infection par le VIH
MISES
AU POINT
Histoire naturelle et traitement des sténoses
Stratégie
carotidiennes asymptomatiques
en diagnostique
des maladies mitochondriales
Société éditrice : EDIMARK SAS
le courrier du spécialiste
CPPAP : 0312 T 81397 – ISSN : 1276-9339
&
PÉRIODIQUE DE FORMATION
EN LANGUE FRANÇAISE
Mensuel
Prix du numéro : 20 €
Toute l’actualité
de votre spécialité sur
www.edimark.tv
www.edimark.fr
N° 3
Mars 2012
Traitement de la dépression unipolaire :
Dossier neuro-dermatologie
une synthèse des recommandations actuelles
Société éditrice : EDIMARK SAS
PÉRIODIQUE DE FORMATION
EN LANGUE FRANÇAISE
Mensuel
Prix du numéro : 20 €
Toute l’actualité
de votre spécialité sur
www.edimark.tv
www.edimark.fr
Coordination scientifique :
E
N° 2
Février 2012
R
CPPAP : 0312 T 81397 – ISSN : 1276-9339
H
S. Barbarot et M. Hello (service de dermatologie, Nantes)
Société éditrice : EDIMARK SAS
CPPAP : 0312 T 81397 – ISSN : 1276-9339
PÉRIODIQUE DE FORMATION
EN LANGUE FRANÇAISE
N° 4
Avril 2012
Toute l’actualité
de votre spécialité sur
www.edimark.tv
www.edimark.fr
abonnez-vous
en ligne
www.edimark.fr
Bulletin d’abonnement
en page
147
F
I
C
H
E
À
D
É
T
A
C
Mensuel
Prix du numéro : 20 €
II | La Lettre du Neurologue • Vol. XVI - n° 4 - avril 2012
LN114-Fiche.indd 2
13/04/12 16:54
Téléchargement