LEA 1re année, LA0002Y.
Université Toulouse II-Le Mirail.
Mme Isla, le 2007-10-30.
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É
ÉCONOMIE
CONOMIE
C
COURS
OURS
N
N°4
°4
Note : entre le cours précédent et celui-ci, j'ai toujours le même professeur
mais ai choisi un autre groupe, dans lequel il y a un peu de retard, donc on
reprend ici le cours quelque peu en arrière par rapport à la fin du n°3.
Quand le prix augmente, la demande diminue, ceci pour la plupart des biens.
Parfois, l'élsaticité est positive : quand le prix augmente, la demande augmente.
C'est le cas par exemple pour les produits de luxe, les bien de Giffen (biens
inférieurs) : pomme de terre, vin de table, etc.
Il y a aussi l'élsaticité de la demande par rapport au revenu. elle est égale au
taux de variation de la demande (en pourcentage) divisé par le taux du revenu
(en pourcentage). Celle-ci est surieure à 0 pour les bien normaux, supérieure à
1 pour les biens de luxe, comprise entre 0 et 1 pour les biens nécessaires, et
inférieure à 0 pour les bien de Giffen.
Concluons sur le marché parfait et la concurrence pure et parfaite. Pour un
prix donné, chaque producteur va décider de la quantité qu'il offre de telle sorte
qu'il maximise son profit. On peut avoir des techniques différentes de marché, et
des conditions de marché différentes, donc on pourrait avoir des rentabilités et
profits différents selon les marchés et les entreprises.
Or, si le marché fonctionne bien et que l'on s'approche du modèle de la
concurrence pure et parfaite, alors les facteurs de production devrait se déplacer
et aller vers là où c'est le plus rentable. Un des rôles essentiels du marché et de
faire en sorte que le facteurs de production se concentrent sur les secteurs les
plus rentables, et de délaisser les autres.
Le marché permet un optimalisation des ressources économiques / rares.
Cela marche dans tous les secteurs, même dans le domaine publique.
Par conséquent, les domaines de l'autorité publique, pour les théoriciens
néo-classiques, doivent se résumer à trois fonctions : la justice, la police et la
défense (fonctions dites régaliennes). On appelle cela l'Etat gendarme, par
opposition à l'Etat providence (qui s'occupait beaucoup plus de l'économie).
III – Régulation économique et services publics
A. Smith et son canisme de main invisible disaient que si chacun va vers
son propre intérêt, alors on va vers le bien être de tous, l'intérêt néral. Sauf
quand il y a des défauts de marché, des défaillances. On les rencontre dans 3
cas :
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les externalités ;
les différents types de biens ;
le monopole naturel.
III / a – Les externalités ou effets externes
Elles ont été formalisées par deux auteurs : A.C. Pigou (en 1932) et J. Meade
(1973).
Le concept d'externalité est utilisé pour désigner toute situation les
agents économiques ont des conséquences sur la satisfaction ou le bien être
d'autre agent, sans qu'il y ait de transaction volontaire, intentionnelle, entre eux.
Une externalité est donc un phénomène qui apporte un bénéfice ou un
préjudice à une plusieurs personnes qui ne sont pas parties prenante dans
l'activité économique qui conduit à ce phénomène.
On parle d'externalité positive (bénéfice) et d'externalité négative
(préjudice). Un exemple d'externalité négative est la pollution (de tout type).
Comme externalités positive, on à l'éducation (plus les gens sont éduqués, plus il
y aura de croissance de production...) ou bien le téléphone, à partir d'un certain
seuil (plus de gens ont le téléphone, plus ce moyen de communication est utile).
On peut avoir un allocation inefficiente (on est pas en optimum de Pareto),
dans ce cas, il faut corriger l'externalité. Mais dans d'autre cas, l'externalité peut
être efficiente (optimale au sens de Pareto), dans ce cas, il est pertinent de la
corriger.
Faisons la distinction entre externalités publiques et externalités privées. Un
externalités publique fait que quelqu'un subissant le préjudice ne diminue pas le
préjudice pour les autres (même chose pour le bénéfice). Pour les externalités
privées, au contraire, le préjudice / bénéfice de l'un est un préjudice / bénéfice
de moins pour les autres.
III / b – Les différents types de biens
Il y a quatre types de bien en économie :
les biens collectifs purs ou publics ;
les biens de club ;
les biens en commun (du patrimoine) ;
les biens privés.
Non exlcudable* Excludable
Non rival bien collectif pur bien de club
Rival bien en commun bien privé
* : signifie que l'on ne peut exclure personne, y compris les « passagers
clandestins ».
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III / b / 1 – Les biens collectifs purs ou biens publics
Ils ont été défini en 1954 car P. Samuelson. Les biens collectifs sont des biens
dont la consommation est collective : ils sont accessibles à tous et leur
consommation par un individu n'entraine pas une moindre disponibilité pour les
autres. En économie, on dit que ces biens ont des propriétés de non
excludabilité et de non rivalité.
Si on laisse faire le marché, les biens collectifs purs ne seront pas produits,
même s'ils sont utiles pour la collectivité. Ce type de biens est donc pris en
charge par l'autorité publique.
Sinon, il faut trouver le moyen de le privatiser. C'est par exemple arrivé à St.
Louis pour l'éclairage public les gens qui avait un lampadaire près de chez
eux (et en profitaient) devaient payer pour le garder.
III / b / 2 – Les biens de club
Ils ont été formalisés par Buchanan en 1965. Ils sot excludables et non rivaux
(servir un consommateur supplémentaire entraine un coût marginal nul). On
peut en effet exclure quelqu'un de la consommation du bien, mais la
consommation de l'un n'entrave pas celle des autres. C'est par exemple le cas
des chaînes de TV privées, des clubs sportifs...
Une caractéristiques de ces biens est que leur utilisation pour une
consommation dépend du nombre d'utilisateurs. Le problème de ce type de bien
et qu'il va falloir trouver une taille optimale du club ou de l'association, car il
peut y avoir des phénomènes de saturation.
Reprenons l'exemple du téléphone en France :
1974 1985
5 millions de lignes 23 millions
Taux dquipement des nages : 23% 90%
Ici, il a fallu une intervention de l'Etat pour arriver au seuil de 1985.
III / b / 3 – Les biens en commun
Les biens en commun, du patrimoine, sont aussi appelés « common pool
ressources ». Un exemple de ce type de bien sont les activités de ches, l'eau,
les parcs naturels...
Un auteur qui a travail sur ce type de bien est Ostrom. Ce sont des biens
excludables et rivaux. Ce sont des biens déjà produits, et le comportement de
passager clandestin peut aboutir à une surexploitation / surconsommation, on
parle de « tragédie des communaux ».
A ce problème les économistes apportent deux solutions : la privatisation de
la ressource, ou l'intervention publique contraignant les conditions d'usage (on
parle de cota). C'est cette dernière qui est par exemple utilisée pour la pêche en
Europe.
On parle d'externalité publique (le fait d'épuiser les ressources nuit à tout le
monde) et réciproque (cela nuit même aux exploitants).
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On tente de plus en plus de faire passer l'eau pour un bien commun.
En général, les biens n'appartiennent pas forcément à une catégorie bien
définie, ils sont partiellement excludables et partiellement rivaux. Pour rendre un
bien excludable, on fait soit appel à la technique (le cryptage de Canal+), soit au
droit (loi anti cueillette de champignon).
Le problème avec les biens collectifs est la question de la production
économique. Pour les biens de club, le problème est la taille de l'association.
Enfin, pour les biens en commun, c'est la question des mesures nécessaires pour
éviter les méfaits de la surexploitation.
III / b / 4 – Les biens publics mondiaux
C'est une dernières catégories, qui a émergée il y a 5 / 6 ans. Ce sont des
biens non marchands auxquels ne sont pas attachés de droit de propriété
incontestable. Mais ce sont des biens sans lesquels l'économie mondiale ne
pourrait pas fonctionner.
Parmi ces biens, on a l'eau, la stabilité financière mondiale, la sécurité
sanitaire (grippe aviaire, SIDA), la biodiversité, les ressources hallieutiques,
l'Antartique, l'espace, les corps célestes, les aires naturelles protégées...
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