Joseph Stiglitz a reçu un prix Nobel américain, connu pour ses travaux d’asymétrie
d’information. Le mécanisme de sélection imaginé par Stiglitz ne fonctionne qu’en l’absence de contraintes
budgétaire. La France a une sécurité sociale mis en place depuis 1945 qui est obligatoire, publique et
collective. Les actifs cotisent pour les malades, on mutualise le prix du risque. De plus, elle a un système
d'assurance privé en plus de la sécurité sociale, la mutuelle. Il se peut, dans un système privé que ceux ayant
de gros revenus ne s’assurent pas, comme aux États-Unis par exemple.
Document 3
Les investisseurs se fondent sur les opinions des autres, sur l’opinion majoritaire. 99% des gens sont
incompétents et se référencent sur les leaders d’opinion comme les grands investisseurs, journalistes
spécialisés ce qui provoque le fait que ces investisseurs fassent les mêmes choix que les autres. La création
de bulle spéculative correspond au fait que le prix de l’actif soit complètement surévalué (dépasse sa valeur
réelle). On vend les actifs surévalués ce qui fait chuter les indices boursiers. Les gens vendent alors
massivement leurs actifs, certains perdent beaucoup d’argent; on parle alors d’un resserrement du crédit,
Ainsi, les banques ne prêtent plus aux autres banques ainsi qu’aux agents économiques.
Document 4
On va diminuer les coûts de transaction de manière à faire des choix plus rationnels pour avoir une
meilleure allocation. Les acteurs économiques comme les entreprises sont à l’origine de ces dispositifs. On
peut avoir des systèmes de certification mis en œuvre par les consommateurs eux-mêmes. Les vendeurs
vont essayer de mettre en place des labels. Une grande partie est faites par l’État. Ce dernier indique les
informations sur les produits, les certifications obligatoires. (Il y a 3 origines: l'offre, la demande et l’État). Le
consommateur est rassuré par ces dispositifs ce qui permet donc de lutter contre l’antiséléction. Ainsi, la
demande va augmenter. Parfois, ces dispositifs peuvent avoir l’effet inverse.
B- Externalités et biens collectifs ne sont pas pris en charge par le marché
Document 5
Une externalité est une conséquence de l’activité économique (positive ou négative) qui ne donne
pas lieu à une compensation monétaire (exemple d’externalité positive: nouvelle ligne de métro près de
chez soi, le prix du bien immobilier augmente). Une externalité apparaît lorsque le coût pour la société n’est
pas pris en compte par le marché, lorsqu’il y a une divergence entre coût privé et coût social. Les agents ne
sont donc pas incités à tenir compte des externalités. En conséquence, on va surproduire le négative et sous
produire le positif.
Le marché ne conduit pas à la meilleure utilisation des ressources et à l’optimum social. Il ne les
guide pas spontanément car il encourage des productions néfastes. Le marché est guidé par le signal des
prix, on retrouve cette idée avec Adam Smith. Cependant, on se rend compte que ce n’est pas le cas car
certains coûts ne sont pas pris en compte par des externalités.