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CHAPITRE 1  ●  Divisibilité dans ℤ, congruences
2. a. On sait que 10 ≡ 1 (9), donc, pour tout n supé-
rieur  ou  égal  à  2,  10n ≡ 1 (9).  On  en  déduit  que  
10
n
 – 1 ≡ 0 (9). Ainsi, il existe k entier relatif tel que 
10n – 1 = 9k. On en déduit que 
, et donc 
Rn = 6k est un entier.
10 1
9
10 1
10 1 10
0
1
n n k
k
n
–=–
–=
=
−
∑
,  donc   
    est  un 
entier qui s’écrit avec n chiffres 1.  On en déduit 
que Rn est un nombre qui s’écrit avec n chiffres 6 
(R2 = 66, R3 = 666…).
b. R2 = 6 ×11, donc R2 ≡ 6 (20). 
Pour k ⩾ 2, 10k = 100,  donc 10k ≡ 0 (20). 
Ainsi, pour tout n ⩾ 2,
 (20). 
On en déduit que, Rn ≡ 66 (20), et donc  Rn ≡ 6 (20).
Le reste dans la division de Rn par 20 est donc égal 
à 6 car  0 ⩽ 6 < 20.
c. Supposons  qu’il  existe un  entier  relatif  m  tel 
que Rn = m2 ; alors m2 + 4 ≡ 10 (20). On en déduit, 
d’après 1. c., que le chiffre des unités de m2 n’est 
pas égal à 6. Ceci est absurde puisque, quel que 
soit n ⩾ 2, Rn  a  pour  chiffre des unités 6. Aucun 
des Rn n’est donc un carré.
ÉPREUVE PRATIQUE
1. a. et b.
Fichiers associés : prbac_EP_cs1.xls (Excel), prbac_EP_
cs1.ods (OpenOffice) et prbac cs1.tns (TI-Nspire). 
Procédure Excel ou OpenOffice
En colonne 1, sur la ligne 2, on écrit n. Puis, dans 
les autres  colonnes, on  fait  afficher les  nombres 
entiers 1, 2… (correspondant au numéro de l’étape 
de l’algorithme) : pour cela, on saisit 1 en B2, puis 
2 en B3 ; on sélectionne alors les deux cellules et 
on recopie vers la droite.
En  A3,  on  écrit  1 ;  en  A4,  on  écrit  2 ;  puis  on 
sélectionne  les  deux  cellules  et  on  recopie  vers 
le bas.
En B3, on saisit   =SI(MOD(A3 ;2)=0 ;A3/2 ;3*A3+1) ; 
on recopie vers la droite et vers le bas.
Remarque :  pour  visualiser  rapidement  la  der-
nière  étape,  on  peut  imbriquer  deux  SI,  comme 
ci-dessous :
=SI(OU(A3=1 ; A3 = ″Fin″) ; ″Fin″ ; SI(MOD(A3 ;2)=0 ; 
A3/2 ;3*A3+1))
Ainsi, dès que l’on a 1 dans la cellule précédente, 
le tableur affiche Fin. On peut également lui faire 
afficher un vide avec ″″ .
Procédure TI-Nspire
Les pages 1 à 4 contiennent respectivement les sui-
tes de Syracuse des nombres de 1 à 25, de 26 à 50, 
de 51 à 75, de 76 à 100. 
La page 5 à 7 contiennent respectivement les sui-
tes de Syracuse des nombres de la forme 2p,  8k + 4 
et  8k + 5 (questions 2. a. et 2. b.). 
Dans la première page, on a placé les nombres de 
1 à 25 sur la première ligne. 
On a tapé la formule suivante en A2, qu’on a « reco-
piée » de B2 à Y120 : 
Pour obtenir la deuxième page, on a copié la pre-
mière page et on a remplacé 1 par 26 dans la cel-
lule A1. La page s’est alors mise à jour. 
On a opéré de même pour les pages 3 et 4.
c.  L(26) = 11 ; L(27) = 112 (attention, vu la numéro-
tation, il faut ajouter 1 au numéro de l’étape)
2. a. On conjecture que, pout tout p entier natu-
rel non nul, L(2p) = p + 1.
Posons  u
0
 = n  et  u
k
 = valeur obtenue après k appli-
cations de l’algorithme pour  k > 0. Si u0 = 2p avec 
p > 0, alors   u1 = 2p  – 1  et, pour tout k entier tel 
que 0 < k ⩽ p,  uk = 2p – k. Par ailleurs, si  k = p, on a  
uk = 1. La longueur L(2p) est donc égale à  p + 1.
b. On conjecture que, pout tout k entier naturel 
non nul,  L(8k + 4) = L(8k + 5)  et qu’à partir de la 
ligne 4, pour une même valeur de k, les suites de 
Syracuse de  8k + 4  et  8k + 5  sont identiques.
c. Considérons  deux  suites  de  Syracuse  (up)  et 
(vp). 
Prouvons d’abord que, si  u0 = 8k + 4 et v0 = 8k + 5 
avec  k ∈ ℕ*, alors  u3 = v3. 
On a u1 = 4k + 2 et u2 = 2k + 1, 
donc u3 = 3(2k + 1) + 1 = 6k + 4.
Par  ailleurs,  v1 = 3(8k + 5) + 1 = 24k + 16    donc 
v2 = 12k + 8  et  v3 = 6k + 4.
Ainsi, on a bien  u3 = v3, et par conséquent, à partir 
de l’indice 3, les deux suites de Syracuse sont éga-
les. Leur longueur est donc la même.
3. Appelons (uk) la suite des nombres de Syracuse 
et posons u0 = n. Si le reste dans la division eucli-
dienne de n par 4 est 
• 0 ou 2, alors n est divisible par 2, donc u1 = 
. 
On a bien u1 < n.
• 1, alors  n = 4p + 1  avec p entier naturel. Comme 
n est impair,  u1 = 3(4p + 1) + 1 = 12p + 4. 
On a alors u2 = 6p + 2, puis  u3 = 3p + 1. 
Comme    3 < 4    et    p > 0,  on  en  déduit  que 
u3 < n.