Algèbre et Arithmétique 3 Correction des exercices 2 et 5 de la

L2 Mathématiques 2011–2012
Algèbre et Arithmétique 3
Correction des exercices 2 et 5 de la feuille de TD 5
Exercice 2
Si nest pair, un peu d’attention montre que σs’écrit comme le produit de transpositions
σ= (1, n 1)(2, n 2) . . . (n
21,n
2+ 2)(n
2,n
2+ 1) =
n
2
Y
i=1
(i, n + 1 i)
et que ces transpositions ont des supports disjoints. La signature de
σ
est donc 1si
n
2
est pair et
1sinon, soit 1si nest congru à 0modulo 4et 1si nest congru à 2modulo 4.
Si nest impair, on voit que σs’écrit comme le produit de transpositions
σ= (1, n 1)(2, n 2) . . . (n3
2,n+ 5
2)(n1
2,n+ 3
2) =
n1
2
Y
i=1
(i, n + 1 i)
et que ces transpositions ont des supports disjoints (notons que dans ce cas σa un point fixe, à
savoir
n+1
2
. La signature de
σ
est donc 1si
n1
2
est pair et
1sinon, soit 1si
n
est congru à 1
modulo 4et 1si nest congru à 3modulo 4.
Exercice 5
(beaucoup d’arguments ne sont qu’esquissés, cf. le cours ou vos enseignants pour plus de
détails si besoin)
1
On montre que
Z
[
i2
]est un sous-anneau de
C
par la méthode standard, en utilisant les
identités
0 = 0 + i.0.2,1 = 1 + i.0.2
(a1+i.b1.2) + (a2+i.b2.2) = (a1+a2) + i.(b1+b2).2
(a1+i.b1.2) = (a1) + i.(b1).2)
(a1+i.b1.2).(a2+i.b2.2) = (a1.a22b1.b2) + i.(a2.b1+a1.b2).2
2
Soit
zZ
[
i2
]
×
. De la même façon que pour
Z
[
i
], on en déduit en prenant la norme que
N
(
z
) = 1. Si on écrit
z
=
a
+
i b 2
avec (
a, b
)
Z2
, on obtient
a2
+ 2
b2
= 1. On a donc 2
b26
1,
soit
b26
0soit
b
= 0 et finalement
a∈ {
1
,
1
}
. Réciproquement 1et
1sont bien inversibles
dans Z[i2]. Donc Z[i2]×={1,1}={zZ[i2], N(z)=1}.
3
En procédant de façon similaire à
Z
[
i
], on se ramène à démontrer la chose suivante : dans un
rectangle de côtés 1et
2
, tout point est à distance d’un des sommets du rectangle strictement
inférieure à 1(pour
Z
[
i
]c’est le carré de côté 1qui intervenait). Ceci est vrai car, en notant
O
le centre du rectangle et
A
,
B
,
C
et
D
ses sommets, on constate facilement que tout point du
rectangle est à distance de l’un des sommets inférieure à
OA =OB =OC =OD =3
2
or 3
22
=3
4<1.
4
Des exemples de tels nombres premiers sont 2 = 0 + 2
.
1,3 = 1 + 2
.
1,11 = 3
2
+ 2
.
1,
17 = 32+ 2.22. . .
Si p=a2+ 2 b2, on peut noter que pne divise pas b(démonstration analogue à celle donnée
en cours pour
1). Donc en réduisant modulo
p
et en notant
α
et
β
les images de
a
et
b
dans
Fp
,
on obtient 0 = α2+ 2 β2soit 2 = α
β2
.
5
On vérifie (cf. cours) que l’application en question (notons là
ϕ
) est un morphisme surjectif
de Z[i2] sur Fp) et que
Ker(ϕ) = {p.z1+ (c+i2)z2,(z1, z2)Z[i2]2}
Comme
Z
[
i2
]admet une division euclidienne, tous ses idéaux sont principaux. Soit
z0
un
générateur du noyau de
ϕ
. Il divise donc
p
et
c
+
i2
. Comme il divise
p
, sa norme divise
p2
.
Si sa norme est
p2
, on a
z0
=
α p
α
est un inversible de
Z
[
i2
]et on en déduit que
p
divise
c
+
i2
d’où
p
divise
c
, contradiction. Si sa norme est 1, il est inversible, donc
Ker
(
ϕ
) =
Z
[
i2
]
et
ϕ
est nulle, contradiction. Nécessairement
z0
est de norme
p
, et si on écrit
z0
=
a
+
i b 2
, cela
se traduit par a2+ 2 b2=p.
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