Th´eor`eme 2.8. Le complexe B0
∗(G)est une r´esolution libre du G-module Zvu comme G-module
trivial. En particulier Hn(G, A)peut ˆetre calcul´e en consid´erant le complexe
Cn(G, A) = (HomSet(G×n, A), δ)
o`u
(δf)(g1, . . . , gn+1) = g1·f(g2, . . . , gn+1)+
n
X
i=1
(−1)if(g1, . . . , gigi+1, . . . , gn+1)+(−1)n+1f(g1, . . . , gn)
Proposition 2.9. On a H1(G, A) = Der(G, A)/Ider(G, A)
2.4 Classification des extensions de groupes
D´efinition 2.10. Soit Gun groupe, Aun groupe ab´elien. Une extension du groupe Gpar A
est une suite exacte courte de groupes
E: 0 →A→E→G→1
Lemme 2.11. Toute extension de Gpar Ainduit une structure de Z[G]-module sur A.
D´efinition 2.12. Soit Aun Z[G]-module. On note E(G, A)l’ensemble des extensions de Gpar
Ainduisant la structure de G-module existante sur A. Deux extensions E,E0∈E(G, A)sont
dites ´equivalentes s’il existe un morphisme ϕ:E→E0qui fait commuter les diagrammes. On
note ∼cette relation d’´equivalence.
Remarque. Noter que si Aest un groupe ab´elien et si Eet E0sont deux extensions de Gpar
A´equivalentes alors la structure de G-module induite sur Apar Eest la mˆeme que celle induite
par E0.
Th´eor`eme 2.13. L’ensemble E(G, A)/∼est en bijection avec H2(G, A).
3 Cohomologie de Hochschild
Soit kun anneau commutatif et Aune k-alg`ebre. On ´etend la notion de R−S-bimodules, o`u
R, S sont des anneaux `a la notion de A−B-bimodules o`u Aet Bsont des k-alg`ebres. Plus
pr´ecis´ement un A−B-bimodule est un k-module Mmuni d’op´erations λ:A⊗kM→Met
ρ:M⊗kA→Mcompatibles avec la multiplication de Aet l’unit´e de A. Par abus de langage
on dira que Mest un A-bimodule si Mest un A−A-bimodule.
D´efinition 3.1. Soit Aune k-alg`ebre et Mun A-bimodule. L’homologie de Hochschild de A`a
coefficients dans Mest Hn(A;M) = TorA−bimod
n(A, M). La cohomologie de Hochschild de A`a
coefficients dans Mest Hn(A;M) = Extn
A−bimod(A, M ).
De la mˆeme mani`ere que pour la cohomologie des groupes, on construit un A-bimodule
simplicial donn´e par
B0
n(A) = A⊗kA⊗kn⊗kA
di(a0, . . . , an+1) = a0⊗. . . ai·ai+1 ⊗. . . ⊗an+1,0≤i≤n
sj(a0, . . . , an+1) = a0⊗. . . ai⊗1A⊗ai+1 ⊗. . . ⊗an+1,0≤i≤n
muni d’une augmentation donn´ee par la multiplication:
:B0(A) = A⊗kA→A
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