SANTÉ :
La Chirurgie ambulatoire
à Ballanger
à lire @ 8
PLANÈTE
BALLANGER
# 26
DEC. 2012
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RETROSPECTIVE :
Le CHIRB en fête
à lire @ 18
ZOOM SUR ...
L’AFGSU
à lire @10
Un nouveau réseau,
une nouvelle téléphonie...
PLAN D’ACTION &
ORGANISATION :
Le magazine d’information du personnel de l’Hôpital Robert Ballanger
L’année 2012 s’achève et voit se poursuivre à marche forcée le chantier du Pôle Femme-Enfant et celui
du bâtiment des Soins de suite. Ils seront terminés respectivement au dernier trimestre 2013 pour le bâtiment
des soins de suite et au premier semestre 2014 pour le Pôle Femme-Enfant. La relocalisation temporaire des
admissions dans le hall d’accueil est un des préalables à la réalisation du chantier Femme-Enfant. Parallèlement,
les fondations de l’hôpital de jour de pédo-psychiatrie et de la crèche ont été entreprises, la livraison de ceux-ci
interviendra au cours du 1er semestre.
Pour la suite, l’hôpital devra s’interroger sur le devenir des bâtiments ainsi libérés et un groupe de travail
piloté par Jean-Pierre NIGEN constitué de personnels médicaux et non médicaux se penchera sur le sujet au
début de 2013.
La réalisation de tous ces chantiers est nécessaire pour améliorer le confort du patient et permettre un parcours
de soins harmonieux mais ne doit pas nous faire perdre de vue le nécessaire retour à l’équilibre qu’impose le
nancement de ces opérations.
Ce dernier devra passer :
par des recettes complémentaires en lien avec l’activité et là encore l’Hôpital d’Aulnay a su cette année
démontrer sa capacité à voir son activité progresser mais également
par des efforts en terme de redéploiement et d’organisation du travail.
Au vu du résultat accompli, je sais pouvoir compter sur toute la communauté soignante et non soignante pour
y parvenir.
PLAN D’ACTION & ORGANISATION
Un nouveau réseau, une nouvelle téléphonie... ................. P. 3
ÉVALUATION & PERFORMANCE
En route vers la certication ................................................ P. 4
Evaluation des Pratiques Professionnelles ......................... P. 5
ENJEUX, MODERNISATION & DÉVELOPPEMENT DURABLE
Le Développement Durable au CHIRB ................................ P. 6
SANTÉ
La chirurgie ambulatoire à Ballanger........................................ P. 8
ZOOM SUR UN SERVICE...
L’AFGSU .............................................................................. P. 10
LE SAVIEZ-VOUS ?
Point sur les travaux en cette période de frimas ................. P.12
Le CHIRB tout en photos
C’est reparti pour un tour .................................................... P.13
La rentrée à l’IFSI
La Phocéenne vous remercie .............................................. P.14
RESSOURCES HUMAINES
Hommage au Dr Saint Leger
Entrées/Sorties, départs ...................................................... P. 15
RETROSPECTIVE
La sécurité du patient au CHIRB
Le Marché de Noël de Psychiatrie B ................................... P. 18
La danse country pour lutter contre le sida ......................... P. 19
Les lutins cherchent le Père Noël ........................................ P. 20
AGENDA
Journées Portes Ouvertes à l’IFSI
Voeux du Directeur
Soirée EPP ......................................................................... P. 20
Edito
Sommaire
Le Directeur intérimaire
Odon MARTIN MARTINIERE
Un nouveau réseau, une nouvelle téléphonie…
par D. CALAFAT
La bascule vers la nouvelle téléphonie a eu lieu
le mardi 18 décembre 2012 à 19h00 mais ce
projet comportait d’autres aspects : câblage, réseau.
D’où la nécessité d’en rappeler les grandes lignes.
Câblage
De nouvelles prises ont été posées dans lesquelles on
peut indifféremment brancher un téléphone, un micro-
ordinateur, une imprimante, un télécopieur, ou tout autre
dispositif fonctionnant en réseau.
Il a fallu créer 17 nouveaux répartiteurs informatiques
ce qui porte à 41 le nombre de ces locaux techniques.
Ceux-ci sont tous connectés par bres optiques à
deux locaux principaux appelés cœurs de réseau. La
réalisation de ce nouveau maillage a nécessité 30 km
de bres optiques, près de 100 km de câbles en
cuivre et la pose d’environ 2000 prises.
Réseau
Pour fonctionner un réseau doit être équipé de
composants électroniques dits commutateurs ou
switchs qui jouent le rôle d’aiguillages. Les deux cœurs
de réseau mentionnés ci-dessus ont été équipés de
systèmes extrêmement performants permettant des
débits à 10 Gb/s, soit 10 milliards d’impulsions par
seconde. Si l’un des cœurs est défaillant l’autre assure
le bon fonctionnement sans interruption du réseau. Ce
serait bien pratique chez l’être humain…
Dans les autres répartiteurs des commutateurs de
marque Cisco ont été installés. Ils permettent un débit
de 1 Gb/s, soit 1 milliard d’impulsions par seconde
entre les prises murales et les répartiteurs.
Le nouveau réseau aura ainsi un débit dix fois
supérieur à celui de l’ancien.
Téléphonie
Remplacer l’ensemble des téléphones de l’établissement
aurait été trop coûteux. Dans un premier temps, seuls
les téléphones numériques ont été changés. Les postes
analogiques (sans écran) seront remplacés au l du
temps.
Les nouveaux postes IP sont de deux modèles : Aastra
5380ip pour les plus évolués destinés principalement
aux secrétariats et Aastra 6731ip pour les plus simples,
mais performants quand même !
Dotés d’un afchage sur trois lignes, ces téléphones
disposent de nombreuses options de conguration qui
facilitent leur utilisation. La qualité audio est améliorée
aussi bien avec le combiné qu’avec le dispositif mains
libres.
Les bips ont disparu et sont remplacés par des
téléphones sans l Ascom D62 de technologie DECT.
Il sera possible à l’avenir d’étendre la dotation de
téléphones DECT en fonction des besoins et du budget
de l’établissement.
Une variante Ascom D81 intègre la fonction PTI
(Protection du Travailleur Isolé). Les fonctions d’alarmes
avancées incluent une alarme manuelle activée par un
bouton rouge intuitif et facilement repérable ainsi qu’une
alarme automatique sur détection d’immobilité et de
perte de verticalité. Une alarme par arrachement est
aussi disponible.
Ce projet doit apporter un nouveau soufe dans nos
moyens de communication. D’autres hôpitaux ont
fait des choix plus ambitieux mais aussi plus coûteux.
Notre réalisation est donc un juste compromis entre
modernité et bonne gestion nancière.
Coeur 1 et autocommutateur
Coeur 2
Plan d’action & organisation
3
En route vers la certification 2014 !
par M-N. CORUBLE
Depuis l’ordonnance de 1996 qui introduit la
certication au sein du système de santé
français, les modalités d’évaluation des établissements
santé ont changées. La démarche de certication
2014 propose encore une évolution. Si le manuel de
certication et donc les critères restent peu modiés
depuis notre certication de 2010, les modalités de
visite et d’investigation des experts de la Haute Autorité
de Santé replacent le patient au centre du dispositif.
La procédure de certication évolue vers une évaluation de
ce qui fait le cœur du travail des professionnels de santé,
à savoir la prise en charge du patient. Les méthodologies
de visite des experts visiteurs de la Haute Autorité de
Santé évoluent pour mieux apprécier les facteurs humains
et organisationnels qui ont un impact sur le patient.
Les objectifs de la Haute Autorité de santé sont les suivants :
Mieux évaluer la réalité des prises en charge et des
organisations
Impliquer davantage les professionnels de terrain
dans la certication
Intégrer de façon plus concrète le regard patient
S’adapter aux spécicités des établissements
Au sein du Centre Hospitalier Robert Ballanger, notre
dernière visite de certication s’est déroulée en novembre
2010. Grâce aux actions menées depuis cette dernière, les
décisions de la HAS ont été modiées. Si en 2010 nous
avons été certiés avec une réserve et 11 recommandations,
en 2012, nous sommes certiés avec 6 recommandations.
An de préparer notre visite 2014, le calendrier est le suivant :
Autoévaluation sur l’ensemble des critères, à
l’échelle de l’établissement : 1er semestre 2013.
Cette autoévaluation sera menée par le service qualité
de l’établissement qui remplira les cotations au cours
d’entretiens avec les différents experts selon les domaines,
ainsi que les cadres et médecins des différents pôles.
Mise en œuvre de la méthodologie d’investigation
des experts HAS, « Patient traceur » : 2ème semestre
2013. Des investigations selon la méthodologie du
patient traceur seront menées au sein des différents
pôles de l’établissement par le service qualité.
Mise en œuvre d’actions correctives et préventives
suite aux résultats d’autoévaluations : à partir du
second semestre 2013
Mise à jour des cotations d’autoévaluation 1er
semestre 2014.
Méthodologie
du patient traceur
L’objectif est d’évaluer au travers de l’expérience
de soins d’un patient les modalités de sa prise en
charge et donc les processus et les organisations qui
s’y rattachent. Cette méthode place le regard des
experts visiteurs au cœur des parcours de soins,
au contact des équipes au sein des unités de soins.
La visite débute dans l’unité où le patient est hospitalisé
au moment de la visite par la présentation du parcours
de soins du patient par l’équipe qui en assure la prise
en charge. Cet exposé repose notamment sur l’analyse
du dossier du patient, permet de comprendre les étapes
de ses soins et ainsi d’analyser un certain nombre
de « points critiques » qui intègrent les thématiques
prioritaires retenues au sein du manuel de certication
(exemple : continuité des soins, prise en charge
médicamenteuse, prise en charge de la douleur…). A partir
de ces données, auront lieu les échanges entre les experts
visiteurs et les équipes de soins. En outre, l’expert visiteur
peut être conduit à dialoguer avec plusieurs équipes (les
urgences, le bloc opératoire, l’unité de cardiologie…,
dés lors que ces services sont intervenus dans la prise
en charge du patient). L’intérêt de cette méthode est
aussi d’observer les interfaces et la collaboration
interdisciplinaire tout au long de la prise en charge.
Cette méthode prévoit que l’expert visiteur puisse
s’entretenir avec le patient, et éventuellement son
entourage, si celui-ci en est d’accord. Le patient peut
être questionné sur des sujets tels que le respect de
son intimité, la qualité des informations qui lui sont
données, sur la prise en charge de sa douleur, les
conseils de bonne observance de son traitement
ou les risques éventuels d’effets secondaires…
ÉValUation & PErForMancE
Evaluation des Pratiques Professionnelles
(EPP)
par M-N.CORUBLE
LEvaluation des Pratiques Professionnelles,
mentionnée à l’article L-4133-1-1 « a pour but
l’amélioration continue de la qualité des soins du service
rendu aux patients par les professionnels de santé.
Elle vise à promouvoir la qualité, la sécurité, l’efcacité
et l’efcience des soins et de la prévention, et plus
largement la santé publique dans le respect des règles
de déontologie ». L’EPP, avec le perfectionnement des
connaissances, fait partie intégrante du Dispositif de
Formation Continue depuis 2005.
Différentes méthodes d’évaluation des pratiques
professionnelles sont possibles :
Audit clinique et audit clinique ciblé
Revue de pertinence
Suivi d’indicateurs
Revue de morbidité mortalité (RMM)
Accréditation des spécialités à risques
Staff EPP
Réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP)
Réseau de santé
Registres, observatoires, base de données.
Au centre Hospitalier Robert Ballanger, le programme
d’Evaluation des Pratiques Professionnelles 2012-2014
est revu chaque année. Les objectifs sont :
1. Le suivi méthodologique des démarches et des
participants,
2. La mise en œuvre des EPP sous forme d’audits
cliniques, d’audits des pratiques, revue de pertinence…
en fonction des thématiques prioritaires xées.
Pour 2013, ces thématiques comprennent : La bonne
utilisation des médicaments, Prévention des risques
psychosociaux, Développement du bien être au travail,
Attractivité du personnel, Diagnostic précoce des
personnes à risque suicidaire élevé et Prise en charge
des personnes ayant réalisé une tentative de suicide,
Démarche palliative et accompagnement des personnes
en n de vie, Prévention et prise en charge des accidents
d’exposition au risque de transmission du VIH et des
hépatites, Education thérapeutique du patient, Prise en
charge en chirurgie ambulatoire
3. La mise en œuvre et le suivi des revues de morbi
mortalité dans les secteurs à risques : Urgences,
Chirurgie, Cardiologie, Réanimation, Anesthésie
4. La mise en œuvre et le suivi des RCP
5. La communication interne sur les modalités de
mise en œuvre des démarches EPP, les démarches en
cours, la politique et le programme qualité EPP
Toutes les démarches nouvellement mises en place sont
étudiées par la sous commission EPP (sous commission
de la CME).
AU CHIRB, chaque démarche d’Evaluation des Pratiques
Professionnelles est suivie d’année en année. Elles sont
toutes présentées au moins une fois lors des Soirées EPP.
Depuis 2009, huit soirées EPP ont été organisées,
permettant la présentation et le partage d’expérience
autour de 49 démarches – Hors RMM, RCP, Accréditation
de spécialités à risques.
Roue de Deming
La démarche d’Evaluation des Pratiques
Professionnelles consiste en l’analyse de
la pratique professionnelle en regard à des
recommandations et selon une méthode
élaborée ou validée par la Haute Autorité de
Santé, et inclut la mise en œuvre et le suivi
des actions d’amélioration.
ÉValUation & PErForMancE
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