PLANÈTE BALLANGER # 29 SE P T. 20 1 3 Le magazine d’information du personnel de l’Hôpital Robert Ballanger LE SAVIEZ-VOUS ? Un lactarium au CHIRB ZOOM SUR ... Les transports sanitaires à lire @ 8 LE SAVIEZ-VOUS ? Externalisation de la Blanchisserie à lire @ 16 SANTÉ L’essor de la cardiologie interventionnelle à lire @ 6 Edito Le Directeur Jean PINSON C’est la rentrée. La « saison 2013-2014 » a démarré également une forte augmentation de l’hôpital de jour sur les chapeaux de roue. D’ici à la l’été 2014 nous en médecine. Regroupées, les consultations seront ouvrirons les bâtiments SSR, hôpital de jour de pédopsychiatrie et nouvelle crèche (début 2014) et bien sûr le bâtiment Femme-Enfant (mi-2014). L’ouverture opérationnelle de ces nouveaux bâtiments se prépare déjà activement, sous l’égide de plusieurs comités de pilotage réunissant l’ensemble des professionnels concernés. L’organisation médicale pour la montée en charge des activités de SSR a été récemment définie avec la création d’un pôle « filières » (intégrant les activités de court séjour gériatrique et de neurologie, les activités de SSR locomoteur, neurologique, gériatrique et polyvalent). Nous commençons également à travailler sur le développement de la chirurgie ambulatoire, à l’instar de la très belle dynamique initiée par la chirurgie pédiatrique. Dans le nouveau bâtiment, la maternité aura plus de place pour accueillir plus de naissances, la pédiatrie pourra se développer et nous attendons plus lisibles et plus faciles d’accès pour les patients. Nous allons consolider nos relations avec nos tutelles dans le cadre du renouvellement du Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens (CPOM) qui sera négocié au printemps. Ce contrat déterminera notamment la place (importante !) de notre hôpital dans l’offre de soins de Seine-Saint-Denis. Il sera soigneusement préparé en amont par des discussions avec l’ensemble des pôles et des services. La livraison des nouveaux bâtiments conduira aussi bien sûr à une réflexion sur l’utilisation des surfaces libérées ainsi que l’aménagement général de l’hôpital et de ses abords. Enfin, condition indispensable au bien-être au travail, la sécurité des personnes (patients, visiteurs et personnels) fera l’objet d’un renforcement, dans le cadre d’un groupe de travail direction / CHSCT qui sera mis en place dans les jours qui viennent. Sommaire ENJEUX, MODERNISATION & DÉVELOPPEMENT DURABLE La participation du CHIRB au Baromètre du Développement Durable en établissement de santé ........... P. 3 ÉVALUATION & PERFORMANCE En route vers la Certification HAS 2014.............. P. 4 RESSOURCES HUMAINES Mobilité juillet 2013 ............................................. Portrait ................................................................ LE SAVIEZ-VOUS ? Un lactarium au CHIRB ...................................... SANTÉ Externalisation de la Blanchisserie ..................... L’essor de la cardiologie interventionnelle .......... P. 6 ZOOM SUR UN SERVICE / PÔLE / MÉTIER Les transports sanitaires du CHIRB ................... P. 8 PLAN D’ACTION & ORGANISATION Hôpital 2012 : ouverture de nouveaux services.. P. 10 P. 12 P. 14 Exposition photos - Hôpital 2012......................... P. 15 P. 16 P. 17 RÉTROSPECTIVE Concert « Jeunes Talents » en diabéto............... Le sain et le son ................................................. Fête de la musique en psychiatrie....................... P. 18 P. 19 P. 20 ENJEUX, MODERNISATION & DÉVELOPPEMENT DURABLE La participation du CHIRB au Baromètre du Développement Durable en établissement de santé 3 par C. CHAUMETTE, Secrétaire du Comité Développement Durable Comme depuis plusieurs années, le CHIRB a répondu à la campagne 2013 du Baromètre du Développement Durable en établissement de santé. L e Baromètre du Développement Durable en établissement de santé est une enquête annuelle qui a pour but de mesurer la prise en compte du Développement Durable et de recenser les actions écologiquement, socialement et économiquement responsables mises en œuvre. Cette étude est menée auprès des 6 000 structures sanitaires et médico-sociales adhérentes des fédérations hospitalières FHF, FEHAP, FHP et Unicancer. Il s’agit d’une démarche volontaire pour tous les établissements de santé français publics ou privés, lucratifs ou non : hôpitaux, cliniques, maisons de retraite, centres de lutte contre le cancer… Chaque établissement peut ainsi évaluer son engagement, ses démarches et se situer par rapport à l’ensemble du secteur. En participant à cette enquête, le CHIRB contribue donc au partage d’expériences avec tous ceux qui s’engagent et veulent s’engager dans le Développement Durable. Le questionnaire de ce Baromètre comporte 10 fiches, correspondant chacune à une thématique du Développement Durable et permettant une analyse des différents volets du DD. • Perception du DD par le directeur • Perception du DD dans notre établissement • Organisation et management • Communication et ressources humaines • Installations Classées au titre de la Protection de l’Environnement • Politiques d’achats • Construction et rénovation des bâtiments • Eau et énergie • Déchets • Transports Nous remercions toutes les personnes qui ont contribué, grâce à leurs renseignements, à répondre le plus précisément possible à cette enquête. Les résultats de cette 6ème édition du Baromètre DD ont été présentés à l’occasion des Rencontres du Développement Durable, lors des Salons de la Santé et de l’Autonomie qui se sont déroulés du 28 au 30 mai. D’une manière générale, les établissements ont un intérêt croissant pour cette enquête. A la vue du grand nombre de participants, les résultats ne sont plus, comme initialement, individualisés. Les directions sont de plus en plus convaincues de l’importance de cette démarche DD et engagées dans sa mise en œuvre. La prise en compte du DD ne semble plus une contrainte optionnelle liée à l’aspect réglementaire et à la Certification de la HAS, mais une « nécessité incontournable perçue comme un investissement ». Le périmètre d’intervention s’est considérablement élargi et les trois piliers du DD - environnemental, social et économique - sont bien représentés dans les priorités et les actions menées. De même, tous les domaines d’activités font aujourd’hui l’objet d’actions DD inscrites dans cette démarche organisée, professionnelle et collective. Parmi les pistes d’actions proposées, certaines sont en cours ou en projet au CHIRB : • Réalisation d’un bilan carbone • Formation et incitation des personnels (soignants) à intégrer le DD dans les gestes quotidiens • Formation des agents à l’éco-conduite L’analyse complète des résultats est disponible sur la GED. Le Comité Développement Durable invite chacun d’entre vous à continuer une démarche écocitoyenne à l’Hôpital : Le Développement Durable est l’affaire de tous. ÉVALUATION & PERFORMANCE En route vers la Certification HAS 2014 par M-N CORUBLE, Responsable Qualité L a dernière visite de certification de notre établissement a été réalisée en novembre 2010. Suite à cette visite, un rapport de suivi a été adressé à la Haute autorité de Santé (HAS) en mai 2012. Ce rapport, a conduit la HAS à prononcer la certification de notre établissement avec Recommandations (6). La prochaine visite de certification de notre établissement est programmée pour décembre 2014. La procédure de 2014 s’appuiera d’avantage sur la démarche qualité de chaque établissement. Ainsi, notre programme d’amélioration qualité et sécurité des soins devient la force motrice de la démarche. L’autoévaluation, considérée comme un outil managérial d’appréciation, nous permet de préparer nos plans d’actions au regard des attentes de la HAS. Celle-ci est complétée des résultats d’audits, de suivi d’indicateurs, d’analyse de la satisfaction patient... En outre la certification 2014 s’appuiera sur la méthodologie de visite dite du « patient traceur », qui sera expérimentée au cours du second semestre 2013 sur notre établissement. Les données recueillies conduiront également à la mise en place de plans d’action complémentaires. Calendrier de préparation de la visite de certification au CHI Robert Ballanger Méthodologie Résultats de l’autoévaluation 2013 : les points forts .. Réalisation de l’autoévaluation par pole sur l’ensemble des références en présence du service qualité, de personnels médicaux et paramédicaux de chaque pole, des responsables concernés pour les références du chapitre 1 sur le management, .. Regroupement des critères et observations afin d’obtenir la cotation globale établissement .. Affinage des résultats avec les résultats d’audit et d’indicateurs .. Mobilisation des équipes .. Harmonisation des cotations .. De nombreuses cotation A et B, notifiant l’atteinte d’un niveau de qualité satisfaisante, notamment concernant prise en charge des urgences, la politique d’évaluation des pratiques professionnelles, l’accueil du patient, la gestion budgétaire, l’hygiène des locaux, la gestion des déchets, la gestion de crise, la sécurité des biens et des personnes…. 5 Points d’amélioration Les références pour lesquelles des plans d’actions d’amélioration sont nécessaires sont les suivantes : Référence Intitulé Secteur(s) concerné(s) 3d Qualité de vie au travail Etablissement 7c Gestion de l’énergie Etablissement 8f Gestion des évènements indésirables Etablissement 11c Information du patient en cas de dommages liés aux soins Etablissement 12a Prise en charge de la douleur Etablissement 13a Prise en charge des patients en fin de vie Etablissement 15a Identification des patients à toutes les étapes de la prise en charge Etablissement 26a Organisation du bloc opératoire Etablissement 14b Accès du patient à son dossier MCO SSR 20a Prise en charge médicamenteuse du patient MCO SSR 22a Demande d’examens et transmission des résultats en imagerie médicale MCO SSR 22b Démarche qualité en service d’imagerie médicale MCO SSR 11a Information du patient sur son état de santé et les soins proposés MCO SSR 20b Prise en charge médicamenteuse de la personne âgée MCO SSR 23b Education thérapeutique du patient SSR 10e Respect des libertés individuelles et gestion des mesures de restriction de liberté PSY 14a Gestion du dossier patient PSY Pour chacune de ces références, le service qualité a réalisé des analyses de causes et proposé des plans d’action en cours de validation avec les pôles et responsables concernés. Répartition des cotations parmis les 160 références concernant le CHIRB (juin 2013) 29; 18% 41; 26% 4; 3% 15; 9% 71; 44% cotation A cotation B cotation C cotation D Références Non Adaptées ou Non Validées Conclusion Les efforts se poursuivent en adéquation avec la politique qualité gestion des risques et sécurité du patient du CH robert Ballanger. Au total, 12% des références HAS doivent obligatoirement faire l’objet d’actions d’amélioration. Cependant, la dynamique interne montre également la volonté de toujours améliorer nos pratiques pour la prise en charge des patients. C’est pourquoi des plans d’actions sont également en cours sur des références cotées A ou B. SANTÉ L’essor de la cardiologie interventionnelle par Dr J-M. MONTELY, Chef de service de Cardiologie C omme chaque année, la journée mondiale du cœur - célébrée le 29 septembre 2013 - a été l’occasion de sensibiliser chacun aux risques et à la prévention des maladies cardiaques. En effet, l’athérosclérose coronaire est la principale cause de maladies cardiaques et se développe avec l’âge, avec une vitesse et une sévérité dépendant des facteurs de risque cardio-vasculaires tels que le tabagisme, l’hypertension artérielle, le diabète, l’hypercholestérolémie et la sédentarité. Les grandes étapes de la cardiologie interventionnelle des coronaires Réalisée en raison de signes d’appel (angine de poitrine) ou de résultats anormaux d’examens complémentaires (par exemple Electrocardiogramme d’effort), ou en urgence pour les syndromes coronariens aigus, la coronarographie met en évidence des zones de rétrécissements appelées sténoses sur une ou plusieurs des branches principales des deux artères coronaires. Ces examens sont réalisés depuis le début des années 70, avec initialement un traitement chirurgical par pontage aorto-coronarien, avec un greffon veineux prélevé à la jambe ou en dérivant l’artère mammaire interne du patient pour apporter un flux sanguin normal au-delà des sténoses. La première angioplastie par dilatation au ballonnet a eu lieu en 1977. A partir de 1992, on a pu assister à la mise en place systématique d’une endoprothèse coronaire ou stent (treillis métallique qui étaye l’artère par l’intérieur pour réduire les complications aigues et les mauvais résultats à distance). Grâce à cette nouvelle technique, le risque de réapparition d’un rétrécissement serré (resténose) est passé d’à peu près 50 % lors des dilatations au ballonnet seul, à moins de 20 %. La cicatrisation est obtenue en un mois pendant lequel on doit administrer deux anti-aggregants plaquettaires (aspirine faible dose et clopidogrel) afin d’éviter la formation de caillots au contact du corps étranger que constitue le stent. Depuis 2002 ont dispose de stents actifs avec un polymère qui revêt le stent et délivre à la paroi artérielle une dose infime d’un produit antimitotique qui évite la constitution d’une resténose par cicatrisation excessive qui peut affecter jusqu’à 20 % des patients lorsqu’on intervient sur des artères de petit calibre (3 mm et moins) ou/et chez des patients diabétiques. Le risque de mauvais résultat à distance devient voisin de 5 à 10 % mais il faut administrer le double traitement anti-aggregant pendant un an et tenir compte du risque hémorragique, de l’âge et de la nécessité éventuelle d’actes chirurgicaux avant de choisir entre stent nu et stent actif. En 2012, un peu plus de la moitié des angioplasties ont utilisé un stent actif. L’angioplastie se fait sous anesthésie locale en salle de coronarographie et ne nécessite qu’une surveillance de 48 heures en cardiologie ; la chirurgie coronaire se fait par thoracotomie sous anesthésie générale, circulation extracorporelle, avec séjour de 8 jours en chirurgie cardiaque suivi d’ une convalescence de 3 à 4 semaines, en cardiologie puis en centre de réadaptation cardiaque. Les progrès de la cardiologie interventionnelle Les syndromes coronariens aigus sont une indication déterminante de l’angioplastie en urgence immédiate ou différée. Il s’agit d’une complication aigue de l’athérosclérose, avec une rupture de la plaque et la formation au contact d’un thrombus (caillot en terme commun) qui peut totalement obstruer l’artère et entrainer la mort du muscle cardiaque irrigué par celle-ci (infarctus du myocarde). Pour limiter au maximum la taille de l’infarctus et ses conséquences (risque de décès et d’insuffisance cardiaque), il faut rétablir le plus vite possible la circulation dans l’artère occluse. La coronarographie permet de visualiser une branche artérielle totalement obstruée. L’angioplastie consiste à passer au travers du thrombus et de la lésion un petit guide métallique puis d’avancer dessus des instruments ; jusqu’à récemment un ballonnet fragmentait le caillot et rétablissait le flux avant de traiter la sténose par mise en place d’un stent. 7 L’interne de garde de cardiologie, Guner EMIRALI entourée de Marie-Noelle VIOTTY, IDE de coronarographie et de sa fille Justine, IDE vacataire d’USIC pour une angioplastie de nuit en juin 2013 Une nouvelle technique a été validée par des essais cliniques : il s’agit de l’aspiration du caillot par un microcathéter amené au contact de l’occlusion suivie de la mise en place d’un stent. Le traitement des syndromes coronariens aigus doit être effectué le plus vite possible et de préférence dans les 6 heures suivant le début de la douleur, uniquement sur des critères cliniques : douleur thoracique intense et diffuse et modifications électro-cardiographiques typiques, sans attendre la confirmation biologique par l’élévation de la troponine (retardée de plusieurs heures), pour transférer directement le patient en salle de coronarographie. Ce type d’urgence peut survenir à n’importe quel moment de la journée, souvent la nuit ou au petit matin, et il faut donc disposer 24 h sur 24 d’une équipe spécialisée, intervenant en astreinte comportant un médecin et une infirmière de salle de cathétérisme, qui se déplacent à la demande du cardiologue de garde sur place, avec l’aide d’une seconde infirmière prise sur l’effectif de l’USIC. Plus de la moitié des syndromes coronariens aigus ont une présentation clinique moins dramatique, avec un diagnostic affirmé par les examens complémentaires successifs conduisant à une coronarographie-angioplastie réalisée dans les 48 à 72 heures de l’hospitalisation en USIC. La cardiologie interventionnelle à Ballanger Elle est exercée au CHIRB 24h/24 depuis 1999, avec une salle totalement refaite en février 2009. L’activité a été réglementée en 2009 par un décret qui a débouché en 2011 sur le renouvellement des autorisations d’activité en région ile de France pour 5 ans, avec la nécessité de se conformer annuellement à un volume minimal de 350 angioplasties. En 2012, ont été réalisées au CHRB 782 coronarographies, 371 angioplasties coronaires, dont 133 en urgence pour des syndromes coronariens aigus ; deux tiers des patients urgents ont été amenés directement en salle par un SMUR qui est intervenu soit au domicile, soit dans un service d’urgence d’un établissement voisin lorsque le malade s’y est présenté directement. Les autres patients ont été adressés après un passage au SAU du CHRB. Les progrès de la cardiologie interventionnelle ont permis de reculer les limites de l’angioplastie. Seuls les patients les plus graves et jugés techniquement inaccessibles sont confiés au chirurgien : en 2012, nous n’avons adressé que 31 patients pour revascularisation chirurgicale. ZOOM SUR UN SERVICE / PÔLE / MÉTIER Les transports sanitaires du CHIRB par C. GUÉRIN, Responsable du service Transports Sanitaires L e service des transports sanitaires du CHIRB existe depuis 1956. Il assure le transport des patients en cours d’hospitalisation en interne d’un bâtiment à l’autre et en externe pour des examens, consultations ou transferts de moins de 48 heures vers d’autres établissements. Il possède quatre Véhicules Sanitaires Légers, 4 ambulances et 1 TPMR (Transport de patients a Mobilité Réduite). L’équipe L’organisation Elle comprend sept ambulanciers diplômés d’état qui sont tenus au secret professionnel, comme toutes les équipes soignantes. Les membres qui la composent sont : Depuis 2011, nous avons réduit notre plage horaire, afin de travailler en binôme, ce qui nous a permis d’effectuer 145 transports supplémentaires en externe. Le nombre de demandes de transports externes grandissant nous permet d’absorber un maximum de transport et ainsi d’éviter de sous-traiter. M. TESSIER Julien, M. NEGOCE Irenée, M. DE CORDOVA Didier, M. HENRY Gérard, M. MARIEANTOINETTE Victor, Mme GUERIN Carole. Depuis le 21 janvier 2013, le CHIRB a effectué un marché, avec les Ambulances CHARLES. 9 Comparatif du nombre de transports réalisés par le CHIRB et le privé entre septembre 2010 et août 2012 3000 2592 2218 2500 2000 sept 2010/aout 2011 1500 oct 2011 / aout 2012 1000 500 0 523 239 668,5 303 Privé CHIRB EXT Ainsi, toutes les demandes de transports doivent impérativement être faxées au service des transports sanitaires au 7293. Si une demande de transport est à effectuer le jour même, il faudra coupler votre bon de transport d’un appel téléphonique afin de vérifier nos disponibilités. Les principales missions 33 Les transferts Nous effectuons les transferts vers l’aéroport CDG de patients sortants qui étaient en transit dans notre établissement afin de recevoir des soins ainsi que ceux des patients des secteurs psychiatriques en UMD (Unité pour Malades Difficiles) qui sont situés dans toute la France. Grâce à cela, l’hôpital a économisé 14 311.30€ de transport pour 4 allers-retours longue distance en 2012. 33 que le patient est pris en charge au CHIRB. Aussi, nous accompagnons les patients aux audiences du tribunal de Bobigny, lorsqu’ils sont sous contraintes et que l’entretien ne peut s’effectuer par vidéoconférence. De plus, nous effectuons les transports des patients de ces secteurs en fugue, qui sont sous la responsabilité du directeur et avons effectué des rapatriements sanitaires en collaboration avec les ambulanciers allemands qui nous attendaient à la frontière. Les Chiffres-clés 7092 transports aller-retour en 2012. 4826 patients transportés en interne d’un bâtiment à l’autre. 2266 patients transportés en externe pour des examens, consultations ou transferts de moins de 48 heures vers d’autres établissements. Les transports internes Nous intervenons sur divers malaises et chutes de visiteurs dans l’enceinte de l’établissement, à la demande du service Sécurité. D’autre part, en fonction de notre charge de travail, nous réalisons les courses du laboratoire quand le service parcours n’est pas disponible. 33 CHIRB INT Les transports externes Nous nous chargeons des transports de patients sans sécurité sociale, quand le bon de transport est accompagné du courrier de l’assistante sociale, précisant Contact Vous pouvez nous joindre au 7319 ou sur nos DECT au 4949 et 4959 du lundi au vendredi de 6h30 à 19h00. Si votre demande a lieu un week-end ou un jour férié, vous devez uniquement appeler la société d’Ambulance CHARLES (en précisant la position du patient VSL ou AMBULANCE). Dans le cas où le patient sort définitivement, vous devrez faire appel à l’accueil des admissions au 5195. PLAN D’ACTION & ORGANISATION HÔPITAL 2012 : ouverture de nouveaux ser vices Laetitia Flender, Directrice de la stratégie et des affaires médicales Jean-Pierre Nigen, Directeur des travaux et services techniques, Chef de projet Hôpital 2012 C omme chacun d’entre vous peut le constater de visu tous les jours, le chantier Hôpital 2012 avance à grands pas, nous souhaitons que « Planète Ballanger » contribue à suivre le fil rouge de l’ouverture des nouveaux bâtiments. Le calendrier prévisionnel est le suivant : e et Bâtiment SSR, crèch ychiatrie : -ps pédo hôpital de jour de 2013 Livraison fin décembre équipements : on ais livr / ce Mise en servi début 2014 c : février 2014 • Ouverture au publi • • Bâtiment fem me-enfant, consultations et hôpitaux d e jour : • • Livraison fin avril 2014 Mise en service/ livraison équipements : m i 2014 11 9 13 Focus sur le futur bâtiment SSR Le bâtiment est composé de 3 niveaux : 1. Sous-sol : Logistique et technique 2. Rez de chaussée : • Vestiaires et bureaux • Consultations y compris balnéothérapie • Hôpital de jour de SSR neurologique et locomoteur (20 places contre 5 actuellement) 3. 1er étage dédié à l’hospitalisation (85 lits contre 24 actuellement) : • 28 lits SSR neurologique • 28 lits SSR locomoteur et polyvalent • 29 lits SSR gériatrique Un comité de pilotage a été mis en place début juillet afin de préparer et suivre les différentes étapes pour anticiper la mise en service du nouveau bâtiment. L’ensemble des équipes est donc mobilisé tant les enjeux pour réussir l’ouverture de ce nouveau bâtiment sont nombreux et variés : • • • • • • • • • • Définition détaillée des organisations cibles (soignantes mais aussi logistiques et médico-techniques) Dimensionnement du scénario d’ouverture (ouverture de 42 lits puis montée en charge progressive en fonction du budget 2014 et des recrutements) Préparation des équipes (organisations de travail, recrutements de personnels médicaux et non médicaux) Processus de mise en place des équipements bio-médicaux, hôteliers et informatiques (de la définition du besoin à la mise en service) Préparation des systèmes d’information Communication interne, externe, patients sur cette nouvelle offre de soins Respect et suivi du planning Respect et suivi du budget global Déménagement Finalisation du projet : nous continuerons d’accompagner les équipes après l’ouverture du bâtiment pour travailler avec elles sur d’éventuels ajustements. RESSOURCES HUMAINES Mobilité juillet 2013 : Toute l’équipe du C.H.I.R.B. souhaite la bienvenue à Dr ALANSARI-NUEILATI Helene Dr BOUICHE Nasser Eddine ATTELY David BENYAHIA Sahra BOUIALA Mohamed CHEVRE Julie DOUMBIA Assitan EL BACHIR Karim ESAKU Hugo ESSOCéline MAGDZIAREK Charlotte MARETS Véronique MATHE Jean-Luc SOUMARE Hawa TILLAY Marie-Laurence TORRET-DROUVILLE Johanna Ils ont quitté le C.H.I.R.B. Dr PINESEmmanuelle Dr REZIG Kamel Dr SANTANGELO Giuseppe BENOIST D ANTHENAY Delphine CAVAILLES Aymeric GILCecile NOUVET Muriel NTJEBEPulcherie PIZARRO GARCIA Rosario POZAS FLORES Olga Ils ont pris leur retraite ABITABILE Jean-Jacques GONZALEZ Carmen Medin HOHMANN VITALE Françoise NGUYENThi Nga Après, parfois, une longue carrière au C.H.I.R.B., vous avez pris votre retraite bien méritée en 2013. Quelque soit votre métier, fonction ou grade vous avez contribué au développement de l’activité de l’établissement et nous vous en sommes reconnaissants et vous souhaitons une excellente retraite. 13 9 13 Ils ont pris leur retraite On me demande quelques mots pour le fameux « Planète Ballanger » pour le départ de Mme Fabreguettes… Mais c’est un numéro spécial qu’il faudrait ! Comment faire court pour la raconter un peu ?? Au moins rappeler qu’elle a démarré ici il y a + de 30 ans avec 4 ou 5 aventurier(ère)s et qu’elle laisse une PUI de plus de 40 personnes dans des locaux presque idéaux avec un circuit du médicament et des DMS à faire pâlir d’envie bon nombre de collègues et de directeurs. Alexandra (pour les intimes, et ils sont nombreux au CHIRB !) s’est impliquée sans compter dans la vie de notre hôpital : combien de journées finies à pas d’heure («Pierre est là, heureusement qu’il gère ! »), Dr Alexandra Fabreguettes souvent autour d’un verre (parler donne toujours soif !) pour discuter avec Chef de service de la Pharmacie les internes, nous expliquer son point de vue, ses attentes, ses déceptions aussi ! combien de repas sautés pour une réunion prioritaire, une IDE ou une aide soignante à voir et bien sûr, un médecin à écouter (son second métier fut bien Analyste-Conseillère PsychoStratégico-Hospitalo centrée ou alors psychologue avec option « remonte-moral » garantie !). Son engagement a été total, à l’intérieur et à l’extérieur de l’hôpital, et ses appuis, parfois devenus des amis, fidèles et nombreux. Elle a ainsi joué un rôle décisif pour la PUI et l’hôpital mais aussi auprès de très nombreuses personnes qui se reconnaîtront. Enfin ses recrutements ont souvent été très justes (et je ne parle pas de moi !) et elle laisse derrière elle un service solide prêt à continuer la belle aventure. Je termine en remerciant vivement tous ceux et celles, très nombreux, qui ont participé aux festivités pour son départ. Les fêtes furent belles grâce à vous tous et toutes et Alexandra en a été très touchée. V. Duperrin Entier, généreux, il a basé ses rapports professionnels sur l’amour et la fraternité. Il a transmis le gout du travail bien fait, la joie de vivre et le partage. Christian va manquer à l’ensemble de l’équipe restauration, ses coups de gueule resteront mémorables, il n’aura jamais « rechigné » à remplacer l’un ou l’autre pour la bonne marche du service dans « la culture commune du travail » comme il se plait à dire. Il part discrètement pour une longue nouvelle vie, pleine de projets. Christian JAVALOYES Responable-adjoint service Restauration « Monsieur Java », comme le nomme une bonne partie de l’équipe de restauration, « Christian », « Java », « le Monsieur aux cheveux blancs » pour les autres a su tisser depuis 2005 des relations franches, directes, parfois vives avec l’ensemble des services. Nous lui souhaitons une belle retraite bien méritée, entouré des siens et des copains. Profites-en longtemps « Java » ! Et maintenant comme disait Alphonse Allais : « ne remets pas à demain ce que tu peux faire aprèsdemain »... F. Beneteau RESSOURCES HUMAINES Portrait Laetitia MICAELLI-FLENDER, Directrice de la stratégie et des affaires médicales 1.Quelles formations avezvous suivies ? Après des études à l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble, j’ai réussi le concours d’entrée à l’Ecole Nationale de la Santé Publique en 1999. 2. Pouvez-vous nous présenter votre parcours professionnel ? J’ai démarré ma carrière à l’Assistance PubliqueHôpitaux de Paris en 2001 en tant que Directrice des ressources humaines à l’hôpital gérontologique Charles Richet à Villiers-le-Bel pour préparer la mise en place des 35 heures. J’ai ensuite rejoint en 2004 l’hôpital Beaujon à Clichy (92) d’abord sur la fonction ressources humaines pendant 4 ans puis sur la fonction finances et recherche. J’ai ensuite eu la chance de créer et mettre en place la première direction des finances et contrôle de gestion du Groupe hospitalier Saint-Louis Lariboisière F. Widal puisque ces hôpitaux ont fusionné début 2010. Cette expérience financière s’est enrichie de missions transverses sur le redécoupage des pôles, la contractualisation interne et la mise en place d’une gouvernance médico-administrative autour de la cancérologie. 3. Quelles missions exercez-vous au CHIRB ? Jean Pinson m’a proposé de rejoindre l’équipe du CHRIRB début mai pour coordonner les projets d’ouverture des nouveaux bâtiments : SSR et hôpital de jour de pédopsychiatrie début 2014, bâtiment femme-enfant et plateau de consultations et hôpitaux de jour mi-2014. Il vient également de me confier la responsabilité des affaires médicales. Je suis ravie de découvrir le dynamisme et les nombreux projets des équipes du CHIRB au service d’une population en pleine expansion démographique. Etant née dans le 93, contribuer à y ouvrir une nouvelle maternité en 2014 a beaucoup de sens pour moi. LE SAVIEZ-VOUS ? Un lactarium au CHIRB 15 par Dr C. GOISSEN, Pédiatre-responsable d’unité et Mme A. DOOGHE, Cadre de l’unité Le 17 juin 2013, le lactarium du CHIRB a ouvert après contrôle et validation de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament). Sa mission principale est d’assurer la pasteurisation du lait maternel destiné aux enfants prématurés. La pasteurisation a été rendue obligatoire à compter de juillet 2012. Ce procédé, qui consiste à chauffer le lait à 60° durant 30 minutes, permet aux prématurés les plus fragiles de bénéficier du lait de leur mère dès les premiers jours de vie tout en respectant les règles de sécurité sanitaire. La maternité du CHIRB est un centre périnatal de niveau IIB. A ce titre, le service de néonatologie, accueille chaque année des prématurés nés <32SA ou pesant moins de 1500 g. Ces enfants naissent pour certains au CHIRB, pour d’autres dans des centres périnataux de type 3 et sont transférés secondairement au CHIRB dès que leur état médical l’autorise. L’existence du lactarium, au sein même de l’établissement, permet d’instaurer ou de poursuivre l’alimentation de ces nouveau-nés par le lait de leur propre maman, en évitant la lourdeur, la complexité et le coût d’un partenariat avec un lactarium d’un autre établissement. L’ouverture de cette structure s’inscrit donc en droite ligne de la politique de promotion de l’allaitement maternel de l’établissement mise en œuvre par les équipes du pôle Femme-Enfant. A terme nous envisageons de proposer nos services à d’autres centres périnataux de type IIB ou III du 93 ne disposant pas de lactarium afin qu’une majorité d’enfants nés prématurés dans notre département puissent être allaités par leur maman dès la naissance. Alexandra POIREL et Nicole ADE MENSAH (Auxiliaires de puériculture) , Dr Céline Goissen, Anne Dooghe. LE SAVIEZ-VOUS ? Externalisation de la blanchisserie par B. HAMMAMA, Directrice des services économiques et des équipements Le service blanchisserie traite le linge nécessaire à l’hébergement des patients (draps alèzes, couvertures…) et les tenues professionnelles soit 11 articles différents. Il fournit l’ensemble du linge de l’hôpital et depuis octobre 2010, traite également le linge de l’hôpital Saint-Denis, depuis novembre 2008 le SSR Sainte Marie et jusque fin 2012 la maison de retraite de Saint Ouen. Cela représente 1073 tonnes pour l’année 2012 de linge. C e service est géré par Monsieur Sadgui, secondé par Monsieur Deverdun responsable clientèle et Monsieur Harouat, responsable production. Ils coordonnent ensemble la production avec une équipe de 18 agents dont deux agents mis à disposition par l’hôpital Saint- Denis. Cette blanchisserie est efficiente et l’implication des personnels a permis d’absorber le double d’activité à effectif quasi constant. Grâce à son activité extérieure le service blanchisserie a généré des recettes à l’hôpital pour l’année 2012, de 910 000 euros. Le service Blanchisserie est certifié ISO 9001 – V 2008. Le dernier audit a eu lieu les 11 et 12 avril 2013 et les résultats ont été très satisfaisants. Le service a mis à jour l’ensemble de ses procédures et a revisité l’ensemble de son process avec l’aide du service qualité afin de préparer cet audit. Cependant, les locaux et les installations techniques de la blanchisserie sont très vétustes. Les travaux, pour une nécessaire remise à niveau, s’élèveraient à 2 millions d’euros. Le coût de ces travaux ne peut être assumé seulement par le CHIRB, dans un contexte d’investissements du site déjà très important. C’est pourquoi nous avions initialement sollicité notre principal partenaire, le centre hospitalier de Saint-Denis, afin qu’il participe à l’investissement dans le cadre d’un groupement de coopération sanitaire. D’abord intéressé, le Centre hospitalier de SaintDenis s’est finalement désisté car il avait lui-même fait le choix d’externaliser sa propre blanchisserie, également pour des raisons financières. Les conditions de travail étant pénibles et les risques en termes d’hygiène importants, nous avons été contraints d’opter pour une externalisation de l’activité à compter de janvier 2014. Le CHIRB débutera une nouvelle collaboration sur le territoire du 93 en adhérant au Syndicat Inter Hospitalier Blanchisserie de l’Est Francilien SIHBEF, situé sur le site de l’établissement de santé Ville Evrard. Ce contexte d’externalisation est purement lié à la situation du CHIRB et ne remet pas en cause la qualité du travail et l’investissement du personnel de la blanchisserie que l’on se doit de saluer. 17 9 13 Actuellement, le personnel est reçu par la DRH afin d’étudier avec chaque agent les opportunités de repositionnement sur d’autres services de l’hôpital ou sur le site de Ville Evrad, qui propose l’opportunité de 11 postes en blanchisserie. Le SIHBEF nous proposera prioritairement sur une période de trois ans ses postes vacants. De même que la direction des services logistique de Ville Evrard s’engage à étudier prioritairement les candidats provenant du CHIRB, entre 3 et 4 postes correspondant à des départs programmés sur une période de deux ans. Bien sûr ces postes sont réservés tout d’abord aux agents de la blanchisserie mais sont ouverts à tout autre agent du CHIRB qui souhaiterait un rapprochement géographique. Toute personne intéressée doit se rapprocher de la DRH. Accueil des parents en salle de surveillance post-interventionnelle par S. RIFI, IDE Depuis mi-mars 2013, l’équipe de salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI), accueille un parent en post-opératoire auprès de son enfant. C’est l’aboutissement d’un projet débuté avec le parent accompagnant son enfant en per-opératoire en salle de transfert. Un prix de soutien nous a été attribué à la SFAR, à la suite d’un concours de l’ association Sparadrap sur l’accueil de l’enfant en SSPI. Cela nous a poussé à faire aboutir notre projet. Il s’agit d’un travail en partenariat avec les services de chirurgie pédiatrique et ambulatoire. Le parent accompagnant doit signer, dans le service d’hospitalisation, une charte dans laquelle lui sont signifiées les conditions d’accueil en SSPI. Dès son arrivée en salle de transfert, le parent et l’enfant sont vus par un membre du service qui vérifie la signature de la charte et explique au parent le moyen d’accès en SSPI. Il sera prévenu dans le service dès l’arrivée de son enfant en post-opératoire. L’agrandissement de la SSPI a permis cet accueil car un espace a été aménagé exclusivement pour que l’enfant ne soit pas en contact de l’adulte, avec une entrée pour le parent sans passer devant les autres patients. Toute l’équipe d’anesthésie s’est investie pour rendre l’endroit accueillant. Notre satisfaction est grande ainsi que celle des parents qui sont plus rassurés, sans angoisse de l’attente. Nous les considérons comme partenaires dans la prise en charge de l’enfant. L’équipe de SSPI remercie tous ceux qui ont contribué à l’aboutissement de ce projet. RÉSTROSPECTIVE Concert « Jeunes Talents » en diabéto mardi 4 juin 2013 par A. MASSOT, stagiaire en communication Le mardi 4 juin a eu lieu au service de diabétologie un concert de musique classique. Antonine Bacquet, soprano et Clément Latour, guitariste sont venus interpréter des morceaux de John Dowland, Manuel De Falla, FrançoisJérôme Gimenez et Benjamin Britten. La voix envoûtante d’Antonine Bacquet a su, accompagnée du talent de Clément Latour à la guitare, captiver l’attention des patients. Pendant près d’une heure, des chants anglais, espagnols et français ont résonné dans les couloirs de la diabétologie. Aux premières loges un patient de 74 ans a assisté à la totalité du concert et nous a fait part de son enthousiasme : « C’était bien, dans ma famille tout le monde fait de la musique et j’ai moi-même fait le conservatoire d’Aulnay. C’était extra comme concert ! Cela permet de s’évader et de sortir de son quotidien. La voix de la jeune fille portait énormément comme si celle-ci avait eu un micro. » Une autre patiente âgée de 92 ans a quant à elle retrouvé le sourire : « J’ai vraiment bien aimé le concert. Cela m’a redonné le sourire et m’a rendu heureuse. La chanteuse avait une jolie voix qui est très puissante, c’était extraordinaire. J’ai beaucoup aimé également le guitariste qui l’accompagnait ». Le sain et le son jeudi 20 juin 2013 19 par Dr S.Poupeney-Bouchoucha, Présidente du CLAN Le dynamisme des membres du CLAN a permis à notre hôpital de participer pour la première fois à la journée Nationale d’alimentation nutrition le 20 Juin 2013. Le principe était de communiquer auprès du plus large public sur l’équilibre alimentaire. Pour notre première journée nous avons choisi de cibler le personnel hospitalier qui vient déjeuner au restaurant . Tout d’abord, un menu « amélioré » a été proposé aux patients et par l’équipe du restaurant du personnel. Nous avons profité de cette occasion pour apporter aux personnels hospitaliers qui déjeunaient au restaurant, des informations sous forme de sets décorés sur les plateaux, jeux, recettes, photos….évoquant l’importance de l’équilibre alimentaire pour notre santé, tout à fait compatible avec le plaisir de manger ! Les échanges ont été nombreux et variés, il est ressorti de cette expérience un intérêt gratifiant du personnel pour ce sujet ainsi que l’envie et le besoin d’approfondir ses connaissances sur ce thème. L’esprit de fête a été insufflé par la présence de deux talentueuses musiciennes (Duo Svadistana violon et alto mail : duo. [email protected]) qui ont interprété un florilège de compositions baroques, classiques et contemporaines. M. Lecolleter et ses compagnons accordéonistes (Mme Mue et M. Michaels) ont ensuite égayé le repas d’airs de musette. L’enthousiasme des enfants de la crèche venus pour écouter la musique, a laissé un souvenir inoubliable de cette journée. Notre première participation à la journée nationale de l’alimentation a donc été une réussite, nous espérons renouveler l’expérience et élargir le public lors d’une prochaine journée d’action du CLAN accessible aux patients et aux visiteurs, et lors de la prochaine journée Nationale de l’alimentation. RÉSTROSPECTIVE Fête de la musique en psychiatrie vendredi 21 juin 2013 par A. CARRARO Cette année encore, la musique s’est invitée à la Cafétéria du Centre Social de Psychiatrie ! C’est sur un air d’accordéon qu’elle s’est transformée en une joyeuse guinguette autour des barbecues. Au rendez-vous, danses, démonstration de salsa, WII avec Just Dance et bien sur karaoké et ses « envolées de canards »… Une journée bien remplie pour tous soignants et soignés dans la joie et la bonne humeur. Les équipes soignantes du CATTP de Psy A de Psy B de Psy C, l’Hôpital de Jour de Psy C, l’équipe de la Cafétéria et notre accordéoniste Michel LE COLLETER et sa coéquipière Marie MUE. PLANÈTE BALLANGER Le Magazine du personnel de l’établissement Directeur de la publication : Jean PINSON Comité de rédaction et de coordination : Geneviève PONTOISE, Patrick COMYN, Maïka ELOTA Conception graphique et maquette : Maïka ELOTA et l’agence K DOUBLE B - www.kdoubleb.com