Le Conseil d’état fait le point sur le contentieux administratif des marchés publics.
SOURCE : CE, 15 février 2013, société Novergie, n°364325
Pourquoi une QPC relative au référé précontractuel ?
En l’espèce, la société Novergie faisait valoir que les dispositions relatives à la procédure de cassation en
matière de référé précontractuel étaient contraires au droit à un recours juridictionnel effectif [1], ainsi qu’au
principe d’égalité devant la Justice [2].
En ce sens, elle relevait que le Conseil d’état, saisi d’un pourvoi contre une ordonnance de rejet d’un référé
précontractuel, devait rejeter ce pourvoi dès lors que le contrat avait entre temps été signé.
En deux mots, quelle a été la position du Conseil d’état dans cet arrêt ?
Dans cet arrêt, le Conseil d’état a cependant estimé que cette question n’était pas nouvelle, ne présentait pas
de caractère sérieux. La Haute juridiction administrative justifie cette position par le contexte procédural dans
lequel s’insère le référé précontractuel.
Selon le Conseil d’état, quelle est la fonction de la procédure de référé précontractuel ?
Selon le Conseil d’état, le référé précontractuel a été créé pour permettre au requérant intéressé de faire
sanctionner, avant toute signature du contrat, les manquements aux obligations de publicité et de mise en
concurrence auxquelles est soumise la passation des contrats publics concernés.
Du point de vue du droit au recours effectif, à quel problème sont régulièrement exposés les concurrents
évincés ?
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