II.7
On obtient sans problème Φ(1) = 0,Φ(X) = 1 −X, Φ(X2),Φ(X3) = 6X2+ 2X2(1 −X) = 9X2−3X3.D’où la matrice
dans la base canonique (1, X, X2, X3)de R3.
II.8
Cette matrice est triangulaire supérieure. Les valeurs propres sont les éléments diagonaux 0,−1,−2,−3.Elles sont toutes
simples dans le polynôme caractéristique X(X+ 1)(X+ 2)(X+ 3) qui est scindé. Donc Φest diagonalisable et les sous-espaces
propres sont de dimension 1.
II.9
1. Pour λ= 0,P0= 1 est vecteur propre d’après la matrice de l’application.
2. Pour λ=−1, on trouve P1=X−1.
3. Poyr λ=−2, on cherche le polynôme propre sous la forme a0+a1X+a2X2+a3X3.On obtient à l’aide de la matrice :
P2=X2−4X+ 2
4. Pour λ= 3, on obtient de même à l’aide de la matrice :
P3=X3−9X2+ 18X−6.
II.10
a) fest prduit de fonctions de classe C1donc de classe C1.On trouve :
f0(t) = e−tΦ(t)
b) Évident d’après la question précédente.
c) On applique le théorème d’intégration par parties. fet Qsont de classe C1,
f(0)Q(0) = 0 = lim
t→+∞f(t)Q(t).
On trouve donc :
hΦ(P), Qi=−Z+∞
0
f(t)Q0(t)dt =−Z+∞
0
tP 0(t)Q0(t)dt
On est certain que cette dernière intégrale converge par le théorème d’intégration par parties.
d) Cette dernière expression est symétrique en Pet Q, donc en inversant les rôles de Pet Q, on obtient :
hΦ(P), Qi=hP, Φ(Q)i.
On traduit cette propriété en disant que Φest symétrique.
II.11
hΦ(Pi), Pji=h−iPi, Pji=−ihPi, Pji.
hPi,Φ(Pj)i=hPi,−jPji=−jhPi, Pji.
D’où par soustraction :
(i−j)hPi, Pji= 0.
Comme i−j6= 0, on obtient :
hPi, Pji= 0.
II.12
On sait déjà que (P0, P2, P2, P3)est un base de vecteurs propres de Φ, puisque celui-ci est diagonalisable et que les sous-
espaceS propres sont de dimension 1. D’après la question précédente, ils sont deux à 2 orthogonaux.
On aurait pu aussi dire que (P0, P2, P2, P3)est une famille orthogonale de vecteurs non nuls, donc est libre. C’est une base de
R3[X]qui est de dimension 4.
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