P185 Évaluation du niveau éducationnel des diabetiques sous

SFD (ALFÉDIAM)
A82 © 2010. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Conclusion : Notre étude confirme que plusieurs plantes de la pharmacopée Cri
possèdent le potentiel de réduire la production hépatique de glucose et appuie
l’exploration clinique de leur utilité chez les autochtones de la Baie-James qui
souffrent du diabète de type 2.
P182 Intérêt de l’utilisation du BAPAD pour l’éducation
thérapeutique à l’activité physique chez les DT2…
et chez leur médecin
M Duclos1, S Nado2, L Ouchchane3
1Medecine du Sport et Explorations Fonctionnelles, Crnh, Clermont-Ferrand ;
2Service de Médecine du Sport et des Explorations Fonctionnelles, CHU G. Montpied,
Clermont-Ferrand ;
3Département de Mathématique et de Biostatistiques, CHU G. Montpied,
Clermont-Ferrand.
Introduction : Malgré les recommandations d’activité physique (AP), la prati-
que d’une AP régulière reste faible chez les DT2. Les objectifs de cette étude
sont de déterminer s’il existe des barrières à l’AP chez les DT2 ainsi qu’à la
prescription d’AP chez leurs médecins et s’il existe une relation entre la prise en
charge du médecin et le BAPAD de leurs patients DT2.
Matériels et Méthodes : Les médecins généralistes de la région Auvergne ont été
contactés et ceux ayant accepté de participer ont renseigné un questionnaire
(attitude thérapeutique vis-à-vis du DT2 et pratique d’AP). Les médecins et
leurs patients ont rempli le questionnaire BAPAD (« barrières à la pratique de
l’activité physique chez les diabétiques » pour les DT2 et « barrières à la pres-
cription d’activité physique chez les DT2 » pour les médecins) (Dubé et al.
2006).
Résultats : 51 médecins généralistes ont participé et ont inclus 372 DT2
(~7 DT2 par médecin ; HbA1c = 7,25 ± 1,26 %). L’analyse du BAPAD montre
qu’il existe peu de barrières à la pratique de l’AP chez les DT2 et à la prescrip-
tion de l’AP chez leurs médecins (scores respectifs au BAPAD (note max = 7) :
2,96 ± 1,30 et 2,25 ± 0,73). Les 3 principales barrières sont identiques chez les
DT2 et chez les médecins. Le BAPAD est significativement corrélé à l’HbA1c
(r = 0,21, p < 10-3) suggérant que le score du BAPAD est lié à un marqueur de
comorbidité. Les DT2 ayant un score BAPAD élevé ont un profil qui se déta-
che du reste des DT2. Il existe une interaction significative entre les craintes des
médecins et celles de leurs patients (r = 0,27p < 10-6 entre BAPAD médecins et
DT2).
Discussion : Les 3 principales barrières à l’AP chez les DT2 et à la prescription
d’AP chez les médecins sont l’état de santé des DT2 en excluant le diabète, les
conditions climatiques et un niveau de forme insuffisant. Ces barrières ne sont
pas justifiées compte tenu des données scientifiques sur les effets de l’AP.
Conclusion : Le questionnaire BAPAD est un bon outil de diagnostic éducatif.
Il peut permettre d’isoler les patients à risques plus élevés de sédentarité
(BAPAD = 4) et de les faire bénéficier en priorité d’un programme d’éducation
thérapeutique. Il peut aussi servir de levier pour favoriser l’AP des DT2 en
identifiant puis levant les freins à la prescription d’AP chez les médecins.
P183 Diabète et stratégies de coping : étude transversale concer-
nant 50 patients diabétiques
H Zouari1, R Damak2, J Masmoudi2, L Mnif2, A Jaoua2, N Zouari1
1Explorations Fonctionnelles et Endocrinologie Diabétologie, CHU H. Bourguiba, Sfax,
Tunisie ;
2Psychiatrie A, CHU H Chaker, Sfax, Tunisie.
But : Le diabète sucré est une affection chronique pouvant être à l’origine de
troubles émotionnels persistants, nécessitant un travail d’adaptation (coping).
L’objectif de notre étude a été d’évaluer les différentes stratégies de coping chez
une population de diabétique.
Patients et Méthodes : Nous avons mené une étude transversale auprès de
50 diabétiques.
Le recueil des informations s’est réalisé à l’aide de :
Fiche de renseignement comportant des données sociodémographiques (âge,
sexe, profession…) et des données concernant le diabète (ancienneté, hygiène de
vie, équilibre du diabète, complications…).
- Echelle d’évaluation des stratégies de coping : « Brief cope »
Résultats :
Notre population a été composée de 32 femmes et 18 hommes : sexe ratio = 1,7.
•þL’âge moyen a été de 50,4 ans (ET = 15,230).
•þL’ancienneté moyenne de diabète a été de 10,26 ans (ET = 9,295).
•þUn style de coping centré sur le problème ou coping actif a été corrélé avec un
diabète équilibré [69,6 % versus 30,4 % ; p = 0,044].
•þ< : balisearetirer>Un régime alimentaire équilibré a été retrouvé chez les dia-
bétiques adoptant un style de coping centré sur la planification [76 % versus
24 % ; p = 0,01].
Conclusion : Il ressort de cette étude qu’un travail psychothérapeutique associé
à une prise en charge pharmacologique et hygiéno-diététique est utile pour un
meilleur équilibre du diabète et une meilleure qualité de vie. Ce travail psycho-
thérapeutique suppose une approche cognitive favorisant un coping actif.
P184 Le Patient diabétique sous Pompe à insuline
en ambulatoire et le diabétologue libéral : Enquête
de pratique et de satisfaction auprès de 477 patients dans
7 centres français
R Leroy1, N Assad2, N Gervaise3, F Guillon-Metz4, MJ Haardt2, S Picard5,
MF Poncet6
1Cabinet Médical, Diabétologie, Lille ;
2Cabinet Médical, Diabétologie, Paris ;
3Cabinet Médical, Diabétologie, Tours ;
4Cabinet Médical, Diabétologie, Caen ;
5Cabinet Médical, Diabétologie, Dijon ;
6Cabinet Médical, Diabétologie, Albi.
Introduction : Dans le but d’évaluer la qualité de prise en charge par pompe à
insuline, 7 centres libéraux français ont interrogé leurs patients diabétiques.
Patients et Méthodes :
Un questionnaire anonyme a été rempli par 256 femmes et 221 hommes (60 %
professionnellement actifs) en moyenne : âgés de 47 ans, diabétiques depuis
20 ans (71 % type1) et sous pompe depuis 4 ans.
Résultats : Le diabétologue libéral s’est impliq : dans la proposition d’intro-
duction (79 %), la présentation (48 %), le choix (43 %) de la pompe. Il a choisi
une mise en place courte : < 3jours pour 46 % et 3 à 7 pour 39 %. Il est dans
41 % le premier contact en cas de problème.
Le prestataire est partenaire de l’éducation (64 %) et de la gestion des problèmes
(43 % en 1er contact) ; son passage est apprécié (74 %)
Le patient diabétique s’est impliqué dans le choix de la pompe (47 %) a été satis-
fait de la durée de mise en place (83 %) et s’est senti préparé (8 sur une échelle
de 1 à 10). Confronté à une situation d’urgence dans 58 % des cas, il a franchi la
difficulté dans 94 % sans hospitalisation, seul (20 %) ou à l’aide des astreintes
techniques et médicales. Il considère la pompe comme un plus en matière
d’équilibre (90 %) et de qualité de vie (90 %). Il consulte majoritairement (83 %)
son diabétologue avec la même fréquence qu’avant la pompe (tous les 4 à
6mois).
L’incidence annuelle déclarée d’hospitalisations pour problèmes a été de 6 %
(2,5 % pour hyperglycémie et 3,5 % pour hypoglycémie). La fréquence n’est pas
liée à la durée de la mise en place mais à l’ancienneté d’utilisation de la pompe.
Conclusion :
L’implication conjointe du patient diabétique et de son diabétologue libéral per-
met l’utilisation de la pompe à insuline en ambulatoire dans un climat de sécu-
rité et de bien être.
P185 Évaluation du niveau éducationnel des diabetiques sous
insuline
H Addi, F Louda, L Hallab, A Chadli, H Elghomari, A Farouqi
Endocrinologie- Diabetologie- et Maladies Métaboliques, CHU Ibn Rochd Casablanca,
Casablanca, Maroc.
But : A travers une évaluation des acquis des patients sous insuline, attirer
l’attention sur la fréquence des déficiences dans leurs techniques qui peuvent
compromettre l’équilibre glycémique, et insister sur la nécessité d’une évalua-
tion continue de ces acquis chez nos patients.
Patients et Méthodes : Étude prospective concernant 100 patients menée en
deux temps : Une description des caractères démographiques des patients dia-
bètiques sous insuline puis une évaluation de leurs connaissances en matière
d’insulinothérapie à l’aide d’un questionnaire évaluant les connaissance concer-
nant la conservation d’insuline, le respect des horaires d’injections, des sites, et
de la technique.
Résultats : resultats préliminaires : age moyen : 35,2 ans ; prédominence du dia-
bete de type1 (73,3 %) ; sex ratio H/F : 2/1 ; ancienneté du diabete : 13,5 ans,
HbA1C moyenne est le 8 %, tous les patients ont reçu une éducation thérapeuti-
que à l’initiation de l’insulinotherapie ; seuls 40 % ont été évalués, seulement un
tiers des patients réalise l’autosurveillance ; des erreurs de conservation d’insu-
line sont retrouvées dans 15 % ; les horaires d’injection sont respectés dans 70 %
des cas, le respect des sites d’injection : 49,5 %, et seuls 33 % en connaissent
l’intéret, la technique d’injection est correcte dans 36 % des cas, pour l’ensemble
des déficiences retrouvées le manque d’information est la principale cause dans
43 % des cas.
Discussion : L’éducation thérapeutique constitue un outil incontournable dans
la prise en charge des diabétiques. En matière d’insulinothérapie, elle permet au
patient d’acquérir les compétences d’autosoins. Elle doit être permanente et
adaptée à l’évolution de la maladie ; elle fait partie intégrante de la prise en
charge à long terme.
Conclusion : l’évaluation du niveau éducationnel du diabétique sous insuline
s’avère nécéssaire afin de consolider ses acquis et lui proposer une nouvelle
étape plus performante dans la prise en charge de sa maladie.
P186 Exénatide après bithérapie antidiabétique orale versus
exénatide en relais de l’insulinothérapie
R Ducloux, C Solmon, MF Safraou, FX Sallee, JJ Altman
Diabétologie-Endocrinologie-Nutrition, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris.
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