Correction
Partie 1 :
Partie 2 : Déclenchement du diabète type 2
Doc. 1 : Si une personne a un frère jumeau atteint du DT1, le risque de développer la maladie est 45 fois plus élevé
que s’il n’a aucun cas connu dans la famille.
Il y a donc une influence nette du génome. Cependant, si le risque pour ce sujet est élevé (plus de 90 %), il n’est pas
absolu : la possession de ce génome n’est donc pas suffisante, il faut envisager l’action de facteurs
environnementaux.
Doc. 2 : La recherche d’un gène impliqué dans le DT2 commence ici par la recherche d’une mutation (parfois un seul
nucléotide). Si cette mutation est plus fréquente chez les sujets DT2, elle a de fortes chances d’affecter un gène
impliqué dans le DT2. On peut alors rechercher des gènes contenant cette séquence ou des séquences proches
d’elle.
Doc. 3 et 4 : On constate que les indiens Pima vivant aux États-Unis sont beaucoup plus touchés par le diabète que
ceux vivant au Mexique. On remarque que les modes de vie ne sont pas les mêmes : beaucoup plus d’activité
physique pour les mexicains et moins d’obésité. Ces deux facteurs exercent sans doute une influence sur le
déclenchement du DT2.
On remarque que, à mode de vie sensiblement égal, les mexicains non Pima sont moins touchés par le DT2 que les
mexicains Pima (3 % contre 7 %). Les Pima possèdent donc certainement un génome favorisant le DT2. C’est la
conjonction de ce génome et de facteurs environnementaux favorisants qui donne une prévalence du DT2 très
importante dans la population Pima des États-Unis (près de 40 %).
Synthèse :
Le déclenchement du diabète de type 2 est lié à la mutation de certains gènes qui prédisposent alors à la maladie.
Mais la possession d’un tel génome n’est pas suffisante, le mode de vie exerçant une forte influence : une vie
sédentaire et une tendance à l’obésité favorisent le déclenchement d’un DT2.
Partie 3 : Traitement des diabètes
Doc. 1 : La pompe délivre un taux basal d’insuline reproduisant l’insulinémie normale. Cette insulinémie peut être
augmentée ou diminuée en fonction de l’activité physique, c’est-à-dire de la consommation en glucose des muscles.
Enfin, il est possible d’envoyer une forte dose d’insuline au moment des repas, pour stimuler l’entrée et le stockage du
glucose dans les différentes cellules. Cette pompe reproduit donc le fonctionnement du pancréas, le système de
commande étant remplacé par le patient qui doit déterminer les doses d’insuline à administrer.
Doc. 2 : Les sujets atteints d’un DT2 souffrent d’une baisse de l’efficacité de l’insuline. On voit que la metformine
permet à l’insuline d’augmenter le prélèvement de glucose par les cellules ; elle augmente donc son efficacité. Cet
effet est très utile dans le traitement du diabète de type 2.