qu’est une photographie, une tomate, un filet …Le savoir ici est
perceptif .
Il s’agit d’un message littéral, par opposition au précedent qui lui
est symbolique.
Le message littéral pur n’existe pas. Même l’image naïve est
connotée naïve.
Dans toute image, on perçoit d’abord les connotation, et si on les
supprime par opération mentale, on a alors l’image dénotée.
La photographie s’en rapproche cependant plus que le dessin , qui
lui même dénoté est un message codé, obeïssant à des règles et
des codes de transpositions historiques. Le dessin ne reproduit pas
tout, il fait le tri entre le signifiant et l’insignifiant.
Dans la photographie, la scène est captée mécaniquement . Les
interventions de l’homme (cadrage, distance…) sont de l’ordre de
la connotation, du subjectif. Dans un sens, l’image dénotée
naturalise le message symbolique, elle innocente l’artifice
sémantique de la connotation. La nature semble produire
spontanement la scéne représentée.
Rhétorique de l’image : L’image connotée.
Elle livre aussitôt une série de signes discontinus :
1. L’idée d’un retour du marché ce qui indique la fraicheur des
produits et s’adresse à la ménagère dans son rôle nourricier. Son
signifiant est le filet ouvert.
2. Son signifié est l’italianité, son signifiant sont ces légumes là et
les teintes générales (jaune, vert, rouge). Ici, la comprehension