Le pembrolizumab de Merck améliore de façon significative la

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Le pembrolizumab de Merck améliore de façon significative la survie des patients,
comparativement à la chimiothérapie, chez les patients atteints d’un cancer du
poumon non à petites cellules ayant é traités et dont les cellules tumorales
expriment le PD-L1, peu importe le pourcentage de cellules qui l’expriment
L’étude KEYNOTE-010, puble dans The Lancet, fut présentée à l’occasion du congrès 2015
de l’European Society for Medical Oncology (ESMO), tenue en Asie.
KIRKLAND, QC, le 19 cembre 2015 Merck (NYSE : MRK), connue sous le nom de MSD à
l’exrieur du Canada et des États-Unis, a annoncé aujourd’hui les sultats de l’étude pivot
KEYNOTE-010, première étude du genre visant à comparer le potentiel d’une immunothérapie à celui
de la chimiothérapie par l’évaluation prospective de l’expression du PD-L1 (ligand 1 de mort cellulaire
programmée) chez des patients atteints d'une forme avane de cancer du poumon non à petites
cellules (CPNPC). Dans cette étude de phase 2 et 3, le pembrolizumab, traitement anti-PD-1
(récepteur 1 de mort cellulaire programmée) de Merck, a amélioré de façon significative la survie
globale (SG), comparativement à la chimiotrapie, chez des patients dont au moins 1 % des cellules
tumorales exprimaient le PD-L1. Les résultats de l’étude ont été publiés dans The Lancet et seront
présens à l’occasion du congrès 2015 de l’European Society for Medical Oncology (ESMO), qui se
tiendra en Asie.
« Le cancer du poumon étant l’un des cancers les plus courants et les plus difficiles à traiter, il
était essentiel de comprendre comment le pembrolizumab peut aider les patients dans le cadre de
notre programme de développement du produit. Au cours de cette étude mee chez des patients
dont au moins 1 % des cellules tumorales exprimaient le PD-L1, le pembrolizumab a amélioré
notablement la survie globale de patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules
épidermoïde ou non épidermoïde ayant été traités, comparativement à la chimiotrapie »,
souligne le Dr Roger M. Perlmutter, président des Laboratoires de recherche de Merck.
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Données sur la survie globale tirées de l’étude KEYNOTE-010
L’étude KEYNOTE-010 de phase 2 et 3 a été mee auprès de 1 034 patients atteints d’une
forme avane de CPNPC et dont au moins 1 % des cellules tumorales exprimaient le PD-L1. Des
résultats semblables ont é obsers chez les patients qui recevaient la dose de pembrolizumab
approue par la FDA (2 mg/kg toutes les 3 semaines) (n = 345) ou une dose expérimentale de
pembrolizumab (10 mg/kg toutes les 3 semaines) (n = 346). Les deux groupes de patients qui recevaient
le pembrolizumab ont é comparés aux patients qui recevaient du docetaxel (n = 343). L’expression du
PD-L1 a été évaluée au moyen d'un test diagnostique compagnon, l'immunohistochimie de Dako (PD-L1
IHC 22C3 PharmDx), mis au point par Dako North America, Inc., entreprise d’Agilent Technologies. Les
données tirées de l’étude KEYNOTE-010 sont fondées sur la dernière analyse de l’étude. La durée
médiane du suivi était de 13,1 mois (plage interquartile, 8,6-17,7).
Dans l’ensemble de la population de l’étude (tous pourcentages d’expression du PD-L1
confondus), les deux doses de pembrolizumab à l’étude ont significativement amélioré la SG,
comparativement au docetaxel. Plus précisément, la dose de 2 mg/kg de pembrolizumab a entraîné
une amélioration de la SG de 29 % (RR = 0,71; p = 0,0008; IC à 95 %; 0,58-0,88), et la dose de
10 mg/kg, une amélioration de 39 % (RR = 0,61, p < 0,0001; IC à 95 %; 0,49-0,75),
comparativement au docetaxel. Les taux estimés de SG après un an étaient de 43,2 % et de 52,3 %,
respectivement, avec le pembrolizumab, contre 34,6 % avec le docetaxel. La SG médiane chez les
patients traités au pembrolizumab était de 10,4 mois (IC à 95 %; 9,4-11,9) et de 12,7 mois (IC à
95 %; 10,0-17,3), respectivement, comparativement à 8,5 mois chez les patients traités au docetaxel
(IC à 95 %; 7,5-9,8).
Chez les patients dont le pourcentage de cellules tumorales exprimant le PD-L1 était
supérieur (au moins 50 % des cellules), les deux doses de pembrolizumab ont été associées à une
SG supérieure, comparativement au docetaxel. Plus précisément, la dose de 2 mg/kg de
pembrolizumab a entraîné une amélioration de la SG de 46 % (RR = 0,54; p = 0,0002; IC à 95 %;
0,38-0,77), et la dose de 10 mg/kg, une amélioration de 50 % (RR = 0,50, p < 0,0001; IC à 95 %;
0,36-0,70), comparativement au docetaxel. La SG médiane chez les patients traités au
pembrolizumab était de 14,9 mois (IC à 95 %; 10,4-11,9) et de 17,3 mois (IC à 95 %; 11,8-17,3),
respectivement, comparativement à 8,2 mois chez les patients traités au docetaxel (IC à 95 %; 6,4-
10,7).
Autres résultats de l’étude KEYNOTE-010
Dans l’ensemble de la population de l’étude, la survie sans progression (SSP) associée aux
deux doses de pembrolizumab ne répondait pas aux critères permettant de conclure à une
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différence significative sur le plan statistique (RR = 0,88 [IC à 95 %; 0,74-1,05], p = 0,07 pour la dose
de 2 mg/kg; RR = 0,79 [IC à 95 %; 0,66-0,94], p = 0,004 pour la dose de 10 mg/kg). Chez les
patients traités au pembrolizumab (2 mg/kg et 10 mg/kg, respectivement), la SSP médiane était de
3,9 mois (IC à 95 %; 3,1-4,1) et de 4,0 mois (IC à 95 %; 2,7-4,3), comparativement à 4,0 mois chez
les patients traités au docetaxel (IC à 95 %; 3,1-4,2).
Chez les patients traités au pembrolizumab et dont le pourcentage de cellules tumorales
exprimant le PD-L1 était supérieur (au moins 50 % des cellules), la SSP était significativement plus
longue que celle des patients du groupe docetaxel (RR = 0,59 [IC à 95 %; 0,44-0,78; p = 0,0001]
pour la dose de 2 mg/kg; RR = 0,59 [IC à 95 %; 0,45-0,78, p < 0,0001] pour la dose de 10 mg/kg).
Chez les patients traités au pembrolizumab (2 mg/kg et 10 mg/kg, respectivement), la SSP médiane
était de 5,0 mois (IC à 95 %; 4,0-6,5) et de 5,2 mois (IC à 95 %; 4,1-8,1), comparativement à
4,1 mois chez les patients traités au docetaxel (IC à 95 %; 3,6-4,3).
De plus, l’innocuité du pembrolizumab était conforme à celle qui avait été observée dans le
cadre d’études précédentes mees chez des patients atteints d’une forme avancée de cancer du
poumon. Les effets indésirables de grades 3 à 5 liés au pembrolizumab (2 mg/kg et 10 mg/kg,
respectivement) comprenaient la diminution de l'appétit (n = 3; n = 1), la fatigue (n = 4; n = 6), les
nausées (n = 1; n = 2), les éruptions cutaes (n = 1; n = 1), la diarre (n = 2; n = 0), l’astnie
(n = 1; n = 2), la stomatite (n = 0; n = 1) et l’anémie (n = 3; n = 1). Les effets indésirables à médiation
immunitaire les plus courants du pembrolizumab (2 mg/kg et 10 mg/kg, respectivement)
comprenaient l’hypothyrdie (8 % [n = 28], 8 % [n = 28]), l’hyperthyrdie (4 % [n = 12], 6 % [n = 20])
et la pneumonite (5 % [n = 16], 4 % [n = 15]). Trois décès liés au traitement sont survenus chez les
patients recevant la dose de 2 mg/kg de pembrolizumab (pneumonite [n = 2], pneumonie [n = 1]), et
trois décès également chez des patients recevant la dose de 10 mg/kg (infarctus du myocarde
[n = 1], pneumonie [n = 1] et pneumonite [n = 1]).
À propos de l’étude KEYNOTE-010 et du programme de développement du pembrolizumab
KEYNOTE-010 est une étude pivot internationale de phases 2 et 3, avec partition aléatoire,
menée au su (ClinicalTrials.gov, NCT01905657) afin de déterminer l’efficacité de deux doses de
pembrolizumab (2 mg/kg ou 10 mg/kg toutes les trois semaines), comparativement au docetaxel
(75 mg/m2 toutes les trois semaines), chez 1 034 patients atteints d'un CPNPC épidermoïde ou non
épidermoïde dont la maladie a évolué après un traitement à action générale à base de platine et
dont les tumeurs exprimaient le PD-L1.
Les paramètres principaux étaient la SG et la SSP. La réponse tumorale était évaluée à la
semaine 9, puis toutes les 9 semaines par la suite, au moyen d'une évaluation centralisée
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indépendante effectuée par radiographie et à l'insu, conformément aux critères RECIST 1.1 et aux
critères de réponse liée au système immunitaire, selon l’évaluation faite par les chercheurs.
Le programme du pembrolizumab couvre actuellement l'étude de plus de 30 types de
tumeurs à travers plus de 160 études cliniques visant à évaluer plus de 80 traitements associant le
pembrolizumab à d'autres traitements contre le cancer. Dans le contexte du cancer du poumon, le
pembrolizumab est étudié dans divers schémas thérapeutiques, tant sous forme de monothérapie
qu’en association avec la chimiotrapie.
On procède actuellement au recrutement de patients présentant un mélanome, un cancer du
poumon non à petites cellules, un cancer de la tête et du cou, un cancer de la vessie, un cancer de
l'estomac, un cancer colorectal, un cancer de l’œsophage, un cancer du sein, un lymphome de
Hodgkin, un myélome multiple et d’autres tumeurs pour des études menées en vue de
l'homologation du pembrolizumab. D'autres études sur d'autres types de cancers sont à venir.
À propos de KEYTRUDA® (pembrolizumab) au Canada
Le pembrolizumab, connu sous le nom de marque KEYTRUDA®, est un anticorps monoclonal
humanisé qui agit en augmentant la capacité du système immunitaire à celer les cellules tumorales
et à lutter contre leur prolifération. KEYTRUDA bloque l’interaction entre le PD-1 et ses ligands, le
PD-L1 et le PD-L2. Ce faisant, il active des lymphocytes T qui peuvent agir autant sur les cellules
tumorales que sur les cellules saines.
Au Canada, KEYTRUDA a été approupour le traitement de patients atteints d’un mélanome
non résécable ou métastatique avec évolution de la maladie à la suite d’un traitement avec
l’ipilimumab et, en présence d’une mutation V600 du ne BRAF, à la suite d’un traitement avec un
inhibiteur du gène BRAF ou de la proine MEK. Aucune amélioration du taux de survie ou des
symptômes associés à la maladie n'a encore été mise en évidence. KEYTRUDA bénéficie d’une
autorisation de commercialisation avec conditions, en attendant les sultats d’études permettant
d’attester son néfice clinique.
À propos du cancer du poumon
Le cancer du poumon, qui se veloppe dans les tissus des poumons, habituellement dans
les cellules tapissant les conduits riens, est la principale cause de cès lié au cancer dans le
monde. Chaque année, un plus grand nombre de personnes meurent du cancer du poumon que du
cancer du côlon, du sein et de la prostate combinés. Les deux principaux types de cancer du poumon
sont le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) et le cancer du poumon à petites cellules
(CPPC). En effet, ils représentent 85 % de l'ensemble des cas de cancer du poumon. On estime à
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4 % le taux de survie relative après 5 ans pour les cas de cancer du poumon à un stade très avancé
ou métastatique (stade IV) combinés.
Le cancer du poumon est le type de cancer le plus souvent diagnostiqué au Canada
l’exception des cancers de la peau autres que le mélanome). Toujours au Canada, il s’agit de la
principale cause de décès lié au cancer, et ce, tant chez les hommes que chez les femmes. En 2015,
il a été estimé que 26 600 Canadiens recevraient un diagnostic de cancer du poumon; ce qui
correspond à 14 % de tous les nouveaux cas de cancer, et que 20 900 Canadiens céderaient du
cancer du poumon, ce qui représente 27 % de tous les s attribuables au cancer.
En 2015, il a été estimé que, chaque jour, en moyenne, 73 Canadiens recevraient un
diagnostic de cancer du poumon, et que 57 Canadiens deraient des suites de ce type de cancer.
Notre intérêt pour le cancer
Notre objectif est de traduire les percées scientifiques en médicaments novateurs pour le
traitement du cancer dans le but d’aider les personnes atteintes de cancer partout dans le monde.
Chez Merck Oncologie, aider à lutter contre le cancer est une passion, favoriser l’accès à nos
médicaments contre le cancer est un engagement et poursuivre la recherche en immuno-oncologie
est un idéal, et nous accélérons chaque étape du processus du laboratoire à la clinique pour offrir
un nouvel espoir aux personnes aux prises avec un cancer. Pour obtenir un complément
d’information sur nos essais cliniques en oncologie, visitez le site à l’adresse
www.merck.com/clinicaltrials.
À propos de Merck au Canada
La société Merck d’aujourd’hui est un chef de file dans le domaine des soins de santé qui
contribue au bien-être à l'échelle mondiale. Merck est connue sous le nom de MSD à l’extérieur du
Canada et des États-Unis. Grâce à nos médicaments, vaccins, traitements biologiques et produits de
san animale, nous collaborons avec nos clients et œuvrons à procurer des solutions de santé
novatrices dans plus de 140 pays. Nous montrons également notre termination à améliorer
l’accès aux soins de san grâce à des politiques, programmes et partenariats d’envergure. Pour de
plus amples renseignements à propos de nos activités au Canada, visitez le site www.merck.ca et
YouTube.
Déclarations prospectives de Merck & Co., Inc., Kenilworth, N.J., États-Unis
Ce communiqué de Merck & Co., Inc., Kenilworth, N.J., États-Unis (la « Société ») contient
des « déclarations prospectives » (forward looking statements), au sens des dispositions
libératoires de la Private Securities Litigation Reform Act de 1995 des États-Unis. Ces clarations
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