FONDS D’ACTIONS
GLOBALES JF – T1 2016
REVUE DE L’ÉCONOMIE ET DES MARCHÉS
Les marchés mondiaux ont commencé l’année craintifs que l’économie chinoise doive faire
face immédiatement à un atterrissage brutal qui aurait pour conséquence d’induire une
dépréciation significative de sa devise et des sorties de capitaux importants. La plupart des
marchés d’actions se sont effondrés globalement, sauf ceux qui présentaient des actifs
défensifs jugés « sécuritaires ». En raison de l’appel au calme de plusieurs banques centrales
et de la diminution des inquiétudes concernant la Chine, un renversement s’est amorcé la
deuxième moitié du trimestre, induit par un rebond des prix des matières premières.
Les économies développées rencontrent les attentes et la reprise économique dans la zone
euro se poursuit avec un rythme modéré. Toutefois, la persistance d’une inflation faible et le
peu d’investissements de la part des entreprises sont les inquiétudes principales qui
empêchent l’Europe de reprendre le chemin d’une croissance soutenue. La perspective d’une
sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne n’aide pas la croissance. Le Japon continue de
bénéficier d’une reprise des profits des entreprises, lesquels sont soutenus par la faiblesse du
yen japonais. Cependant, les « Abenomics » n’ont pas réussi à dynamiser et soutenir la
croissance tel que prévu. La croissance de la production industrielle et des exportations est
fragile et continue d’être fortement corrélée au commerce mondial.
Le ralentissement de l’économie en Chine devient plus apparente dans plusieurs secteurs et
le processus de transition de la deuxième plus importante économie du monde en une
économie soutenue par la demande interne s’est avéré difficile. Nous ne sommes pas
concernés outre mesure par la santé financière du pays lui-même mais nous demeurons
prudents quant au rythme de sa croissance.
L’économie américaine demeure figée dans un mode de croissance lente et stable. La
Réserve fédérale a pris une pause de son objectif de « normalisation » des taux d’intérêt,
mais le marché anticipe toujours une ou deux augmentations en 2016. La croissance des
bénéfices semble avoir ralenti et il sera certes intéressant de connaître la réaction des
marchés après la publication des résultats en avril et en mai.
REVUE DU PORTEFEUILLE
Le Fonds a baissé de -6,2% mais a surperformé l’indice MSCI Monde Net (-7,1%). Le
portefeuille a bénéficié d’une bonne sélection de titres dans la santé et la technologie. Nous
avons évité la faiblesse courante dans le secteur des biotechnologies et des pharmaceutiques
grâce à une approche différenciée et avons eu une solide performance relative de
compagnies telles que UnitedHealth Group (+2.4%) et DaVita (-2.0%). UnitedHealth
bénéficiera de taux de remboursement améliorés provenant de Medicare Advantage, alors
que les investisseurs escomptent la croissance qui proviendra des acquisitions récentes.
Dans le secteur de la technologie, les titres dits de « valeur » ont progressé aux dépens des
titres de « croissance », et nos actions d’Oracle Corp. (+4,7 %) et d’IBM (+3,5 %) en ont
profité. Ces deux compagnies sont stables, ont des flux de revenus récurrents et profiteront
de la transition vers l’infonuagique qui devient plus intégrée et acceptée. Fiserv (+4,4 %) a
aussi fortement progressé puisque son modèle d’affaires, centré enmajeurepartiesur
l’économie domestique, l’a isolé de la volatilité mondiale.
Côté négatif, une nouvelle perspective de taux d’intérêt plus faibles sur les marchés a réduit
ces gains alors que les secteurs traditionnellement défensifs et orientés vers les dividendes
tels que les services publics et les télécommunications ont généré des performances
supérieures. Nos pondérations excédentaires dans les compagnies d’assurance vie et les
banques en ont également souffert. Nous continuons de penser que les compagnies d’utilités
et de télécommunications ne sont pas attrayantes sur une base fondamentale et que des
évaluations faibles, de même que l’amélioration des conditions règlementaires favorisent les
sociétés financières de grande qualité.
STRATÉGIE D’INVESTISSEMENT
Nous continuons de nous concentrer sur
des chefs de file mondiaux parmi les
industries moins cycliques, avec des
modèles d’affaires soutenables qui ont
l’habilité de défendre leurs positions de
chefs de file.
Certains pays moins développés font face
à des défis politiques et économiques,
mais la croissance de leur s populations à
elle seule leur donne un avantage. Nous
croyons qu’une certaine exposition aux
marchésàcroissanceplusrapidede
l’Asie,del’Amériquedusud,del’Afrique
et de l’Europe de l’Est seront bénéfiques à
long terme. Nous privilégions des
investissements indirects pour accéder à
ces marchés à croissance plus rapide,
avec l’achet de chefs de file mondiaux
ayant diverses sources de revenus tirées
des tendances de consommation.
Nous continuons de mettre l’accent sur
descompagniesdegrandequalitéavec
de solides modèles d’affaires, un
rendement élevé sur le capital et une
excellente direction centrée sur la création
de valeur à long terme.
L’ÉQUIPE D’INVESTISSEMENT
Jarislowsky Fraser utilise une
approche d’équipe qui au centre d’
une culture de collaboration quant à la
prise de décision. Le Comité de
stratégie d’investissement (CSI), le
corps central de surveillance du risque
et des investissements, contrôle le
processus entier de l’investissement
afin de s’assurer que les décisions
d’investissement sont fidèles à la
philosophie et au processus de la
firme.
1Les groupes industriels tels que définis par Jarislowsky Fraser. 2Avant le 1ejanvier 2016, le cible du fonds a été l’indice MSCI Monde.
Les rendements sont bruts des honoraires de gestion et sont en dollars canadiens. Les rendements des indices et les valeurs actuelles nettes (VAN) en dollar canadiens ont été
calculés en utilisant les taux de change à la fermeture à Londres à 16 h. Les paramètres complets de la politique d’investissement sont disponibles sur demande.
Les Fonds communs JF ne sont disponibles que pour les investisseurs canadiens. La performance des années antérieures n’est pas un indice de la performance à venir. Les
rendements futurs ne sont pas garantis. Le rendement sur l’investissement et la valeur du principal de l’investissement dans le fonds fluctuera de telle sorte que les unités d’un,
lorsque vendues, pourraient valoir plus ou moins que leur coût original. Ce document est préparé par Jarislowsky, Fraser Limitée (JFL) et est présenté pour des fins d’information
seulement, il n’est pas conçu pour donner un conseil légal, fiscal ou d’investissement sur mesure. Toutes les opinions et évaluations dans ce rapport constituent un jugement de
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Source: TD Securities, S&P, Bloomberg, MSCI Inc. et FTSE TMX Global Debt Capital Markets Inc.