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Survol des marchés
Octobre 2003
Actions canadiennes
Les marchés des actions canadiennes ont encore
progressé en octobre, comme en témoignent la hausse
de 4,7 % de l’indice plafonné S&P/TSX et les gains
enregistrés par neuf des dix secteurs. Les matériaux de
base et les services financiers ont été les plus
performants, avec des rendements respectifs de 7,2 %
et de 6,9 %. Les actions aurifères ont fortement
aiguillonné le secteur des matériaux de base. La matière
première sous-jacente a conservé toute sa vigueur, les
perspectives concernant la devise américaine et la
stabilité mondiale s’étant encore détériorées. Le secteur
des services financiers s’est redressé à la suite
d’annonces de nouvelles prises de contrôle : la Banque
Toronto-Dominion a fait part de ses négociations visant
la fusion de sa division américaine de courtage avec une
concurrente. Les investisseurs ont encaissé leurs profits
dans les actions des technologies de l’information, car
les indicateurs technologiques canadiens ont dégagé
des prévisions plus sombres pendant le mois. Malgré un
épisode de volatilité, le secteur de la TI a tout de même
avancé de 3,3 %. Au cours du mois, les actions de la
santé ont essuyé les pires rendements trois semaines
sur quatre, reculant de 15,3 %. Le titre de Biovail Corp. a
littéralement plongé dans les semaines qui ont suivi la
diminution de ses objectifs de ventes. Une firme de
courtage américaine a aggravé la situation avec une
recommandation
de
vente
inattendue,
faisant
dégringoler davantage l’action et le secteur.
La Banque du Canada s’est conformée aux attentes du
marché, laissant les taux d’intérêt au même niveau, soit
à 2,75 %, après la réunion prévue. Ses commentaires
étaient clairement optimistes puisqu’elle anticipe une
croissance supérieure à la tendance pour le quatrième
trimestre et le maintien de cet élan en 2004. En ce qui
concerne la vigueur du dollar canadien, elle
n’envisagerait une réduction des taux que dans la
mesure où elle serait persuadée que l’appréciation de la
devise ferait dévier l’écart de production de la trajectoire
prévue.
Actions américaines
Les marchés des actions américaines ont repris leur
montée en octobre, après une brève pause le mois
précédent. Les données économiques ont encore donné
à penser qu’une vigoureuse reprise est en cours tandis
que les déclarations de bénéfices généralement positifs
pour le troisième trimestre ont réconforté les
investisseurs. Le marché boursier large des États-Unis,
représenté par l’indice S&P 500, a grimpé de 3,2 % (tous
les rendements sont exprimés en dollars canadiens).
L’indice Nasdaq, dominé par les titres technologiques, a
affiché un impressionnant rendement de 5,7 %, alors que
l’indice industriel Dow Jones des valeurs de premier ordre
a enregistré une hausse de 3,4 %. Les actions à petite
capitalisation ont surpassé celles des sociétés fortement
capitalisées, l’indice Russell 2000 ayant gagné 5,9 % au
cours du mois. Les actions de croissance du marché des
titres à faible capitalisation ont procuré un rendement de
6,1 % et ont battu les actions axées sur la valeur,
assorties d’un rendement de 5,6 %.
Pendant le troisième trimestre, l’économie américaine a
progressé de 7,2 %, soit un rythme plus rapide que prévu.
Cette croissance a été attribuée aux gains réalisés dans
les dépenses de consommation, les investissements
commerciaux, les exportations et la construction. Au cours
de la réunion d’octobre, la Réserve fédérale a décidé de
maintenir les taux d’intérêt à 1 %, déclarant qu’une
politique monétaire conciliante, combinée à une robuste
croissance sous-jacente de la productivité, soutient
fortement l’activité économique.
Actions internationales
Les marchés des actions européennes, représentés par
l’indice MSCI Europe, ont avancé de 4,2 % en octobre
(tous les rendements sont exprimés en dollars canadiens).
Tous les pays, à l’exception de la Suisse, ont terminé le
mois en territoire positif; l’Allemagne et la Norvège sont
venues en tête, avec des rendements dans les deux
chiffres. Les secteurs sensibles à l’économie ont encore
enregistré de solides rendements, les technologies de
l’information, les produits industriels et les services
financiers ayant conduit la marche. Pour leur part, les
secteurs défensifs comme les services publics et les biens
de consommation de base ont été à la traîne du marché
large. Les conditions économiques se sont encore
bonifiées pendant le mois, les sondages sur le climat
commercial et les perceptions de l’économie ayant
continué à s’améliorer. La BCE a maintenu les taux
d’intérêt à court terme à leur plus bas niveau depuis
cinquante ans, ce qui a procuré un puissant stimulant
monétaire à l’économie. Les actions de l’Asie, à
l’exclusion du Japon, ont encore démontré un vigoureux
élan en octobre, comme le prouve la hausse de 6,0 % (en
dollars canadiens) de l’indice MSCI libre Extrême-Orient
(tous les pays sauf le Japon). Les principaux gains ont été
enregistrés par la Chine (16,4 %), la Malaisie (10,4 %) et
la Corée (8,9 %).
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Survol des marchés (suite)
Octobre 2003
Même si Hong Kong s’est offert un moment de répit
pendant le mois, après sa solide surperformance du
troisième trimestre, la région a quand même affiché un
rendement de 3,9 %. Tous les secteurs ont connus des
résultats positifs au cours du mois, ceux de l’énergie, des
soins de santé et des biens de consommation de base
s’étant particulièrement distingués. Ceux-ci ont d’ailleurs
rattrapé la reprise, au troisième trimestre, des actions
sensibles à la conjoncture. Le rendement solide des
derniers mois est majoritairement attribuable aux achats
étrangers, les investisseurs ayant été attirés par la
faiblesse des évaluations et les bonnes perspectives de
croissance.
Le marché des actions japonaises, mesuré par l’indice
TOPIX, a progressé de 1,7 % (en dollars canadiens) en
octobre. Les signes convaincants d’un redressement
économique et la remontée des bénéfices des sociétés
ont incité les investisseurs d’outre-mer à acquérir des
valeurs nipponnes au cours du mois. Encouragés par le
renforcement du yen, les investisseurs ont cherché des
actions attrayantes liées à la demande nationale. Par
conséquent, les banques et les sociétés Internet se sont
bien comportées. À la fin d’octobre, la Banque du Japon a
publié ses prévisions économiques semestrielles. Elle
prédit que l’économie japonaise s’améliorera pendant la
seconde moitié de l’exercice 2003 et durant tout l’exercice
2004. Cependant, elle a également prévenu que les prix à
la consommation pourraient encore baisser, bien que
légèrement.
Les actions des marchés naissants, suivies par l’indice
MSCI libre Marchés émergents, ont poursuivi leur
vigoureuse ascension, fortes d’un gain de 6,0 % en
octobre, l’une des meilleures performances à l’échelle
planétaire. Les investisseurs ont tablé sur le fait que ces
pays exportateurs bénéficieraient d’un essor du
commerce mondial. Au Brésil, la Banque centrale a réduit
les taux d’intérêt de un point de pourcentage, les fixant à
19,0 % en octobre. La Banque a renforcé son
engagement à stimuler la croissance économique. En
Chine, le PIB a affiché une énergique augmentation
trimestrielle de 9,1 %, mesurée sur douze mois. Cette
remontée, alimentée par les investissements en capital
fixe et les exportations, a continué d’éperonner les
marchés régionaux. Tous les pays naissants ont affiché
des gains positifs au cours du mois. Le Venezuela et le
Pérou ont été les grands gagnants et le marché
des actions coréennes a également connu une poussée
subite. L’Argentine et le Mexique ont enregistré les moins
bons résultats durant le mois.
Titres à revenu fixe
En octobre, les obligations canadiennes ont fait l’objet
d’une modeste liquidation, dans une proportion de 1,1 %,
comme en témoigne l’indice du marché obligataire
canadien RBC MC. L’activité a été particulièrement
intense au milieu de la courbe, les rendements à cinq et
dix ans ayant augmenté de 30 et 29 points de base
respectivement. Les échéances à deux et à dix ans se
sont élargies de 21 points de base. Un écart s’est produit
entre les échéances à deux et à dix ans tandis qu’un
aplatissement a été clairement constaté entre les
échéances à dix et à trente ans de la courbe.
Le huard s’est encore raffermi face au dollar américain
pendant tout le mois d’octobre. Même si l’appréciation
rapide de la devise a entraîné un plus grand resserrement
des conditions monétaires au Canada que ne le suggérait
le taux au jour le jour, il n’y a pas eu de baisse importante
de l’activité économique jusqu’ici. En fait, le rapport
d’octobre sur la situation de l’emploi a été fort
impressionnant, le taux de chômage ayant reculé de 8,0
% à 7,6 %. La Banque du Canada envisage toujours de
maintenir les taux d’intérêt aux niveaux actuels. Elle
compte ainsi tenir l’inflation à l’écart de toute politique
relâchée visant à atténuer les effets d’une devise forte.
En termes de dollars US, le marché des titres américains
à rendement élevé, tel que mesuré par l’indice Merrill
Lynch High Yield Master II, a procuré des rendements de
2,1 % en octobre. La vigueur soutenue de la devise
canadienne a néanmoins occasionné une modeste perte
de 0,3 % en dollars canadiens. Les secteurs du transport
aérien, des produits chimiques et de la technologie se
sont le plus illustrés dans le marché des titres à
rendement élevé, alors que ceux du textile et de
l’alimentation et des produits pharmaceutiques de détail
sont demeurés à la traîne.
Compte tenu de l’appréciation survenue dans le secteur
des titres à rendement élevé, le rendement réel de l’indice
Merrill Lynch High Yield Master II a légèrement fléchi,
passant de 8,7 % à la fin de septembre à 8,4 % à la fin
d’octobre.
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