Au 30 mai 2014
Contexte économique et Financier
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Dans de faibles volumes de transactions, les marchés sont montés en mai assez uniformément, d’environ 2%. La faible volatilité des cours
reflétait l’impression que les investisseurs avaient peu à se mettre sous la dent et se laissaient porter par la politique monétaire accommodante
des banques centrales, en particulier celle de la BCE. Cela a permis à l’euro de baisser légèrement face aux autres monnaies.
Aux Etats-Unis, la croissance du PIB au premier trimestre a calé, -1% en rythme annualisé, pénalisée par la succession de vagues de froid cet
hiver. Les exportations étaient à la baisse (-6%), ainsi que les stocks, mais la consommation des ménages restait bien orientée (+3.1%). La forte
baisse du chômage en avril, un net rebond d’activité attendu au 2ème trimestre et une croissance du PIB estimée par le consensus à 3.1% pour les
12 prochains mois maintiennent un bon climat de confiance. Ce point de vue a été confirmé par la présidente de la FED qui s’est montrée
optimiste sur l’économie même si la faible inflation justifie encore une politique monétaire de taux bas.
Dans les pays émergents, les révisions de perspectives d’activité restent plutôt orientées à la baisse, en particulier au Brésil et en Russie. Certains
marchés se portent cependant très bien, comme l’Inde dont l’indice Sensex est en hausse de 14% depuis le début de l’année. La formation d’un
nouveau gouvernement en Inde, les perspectives de relance en Chine, la recherche d’achats à bon compte (les PER de l’indice MSCI Emergents
sont à 10.8 contre 15 pour l’indice MSCI World), continuent d’attirer des flux de capitaux.
En Europe, la BCE et son président Draghi sont arc-boutés sur la relance de l’économie et la lutte contre le risque de déflation. Le marché a été
soutenu tout le mois de mai par l’attente de mesures annoncées pour juin. Pour ce qui est de l’activité dans la zone euro, le consensus des
économistes prévoit toujours une croissance de 1.3% du PIB pour les douze prochains mois, ce qui est faible mais suffisant pour attirer un flux
acheteur. On notera en guise de conclusion que les problèmes actuels de la BNP aux Etats-Unis, avec le risque d’une très forte amende pour le
moins inattendue, conforte notre idée que le secteur bancaire souffre terriblement de manque de visibilité. Dans ce contexte, même si nous
pouvons manquer des opportunités, nous préférons nous tenir à l’écart du secteur.
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Au 30/05/2014
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