pâtisseries, viennoiseries, bonbons et surtout, en sucres cachés dans les boissons : sodas,
limonades. Ces boissons sucrées contiennent jusqu’à 4 à 5 morceaux de sucre par verre et
représentent un des facteurs d’obésité chez les jeunes. Depuis 10 ans, le nombre d’enfants
obèses a été multiplié par 4.
L’alimentation est, en règle générale, trop salée. La consommation moyenne de sel en France
est de 12 à 15 g par jour, alors que 3 à 5 grammes suffiraient à couvrir les besoins de l’organisme dans
des conditions normales. Cet excès de sel est préjudiciable à la santé. Il est responsable
d’hypertension artérielle.
Dans certaines régions du Nord du Japon, où l’on consomme beaucoup de poissons conservés
dans le sel, la teneur en sel de l’alimentation atteint 20 g par jour, et la moitié de la population souffre
d’hypertension artérielle. A l’inverse, en Amazonie, où la teneur en sel de l’alimentation est inférieure à
5 g par jour, l’hypertension artérielle est pratiquement inconnue.
Il convient, à cet égard, de perdre l’habitude de resaler systématiquement les aliments ;
ne pas laisser de salière sur la table ! Dès le plus jeune âge, le fait de rajouter systématiquement
du sel aux « petits pots », sous prétexte de stimuler l’appétit du nourrisson, contribue à installer en lui
de mauvaises habitudes.
La consommation d’alcool est trop souvent excessive. Il en résulte une aggravation de
l’athérosclérose, du diabète, de l’obésité. L’alcool est, avec le tabac son complice, responsable
des 4/5 des cancers des voies aérodigestives supérieures et de l’œsophage. L’alcool demeure
le problème majeur de santé en France. L’alcoolisme est aussi une grande cause de carence en
vitamines du groupe B, et notamment en acide folique, se manifestant, chez le sujet âgé par un déficit
de la mémoire. L’alcool apporte des calories vides qui font grossir et n’apporte pas au muscle
l’énergie dont il a besoin ; c’est une cause de crampes musculaires.
« Avec le vin, on ne joue pas au plus fort, car il a fait le malheur de beaucoup de gens.
Le vin produit la bonne humeur, la joie des cœurs, mais bu avec excès il rend l’humeur
méchante. L’ivresse aggrave la fureur de l’homme sans bon sens, jusqu’à faire scandale ; elle
entame sa force et appelle les coups. »
(Le Livre de la Sagesse)
Par contre, certains aliments tiennent une place insuffisante dans l’alimentation des Français :
- Les besoins en eau sont insuffisamment respectés. Ils sont de 2 litres ½ par jour,
dont un litre doit être apporté sous forme de boisson.
- Nous ne consommons pas assez de sucres d’absorption lente : pain, pommes de
terre, légumes secs, pâtes, riz, céréales.
- La consommation de laitages (lait écrémé ou semi-écrémé, yaourts, fromages maigres
etc…) ne doit pas être oubliée du fait de leur apport en calcium.
- Nous ne consommons pas assez d’aliments riches en graisses dites
« polyinsaturées ». Celles-ci ne sont pas synthétisées par l’organisme, alors qu’elles sont
indispensables à son fonctionnement. Elles interviennent aussi dans la formation du « bon »
cholestérol H.D.L., qui intervient dans la protection des artères. Ces acides gras bénéfiques nous
sont apportés par les huiles (olives, maïs, tournesol) et par les produits de la mer (poisson,
fruits de mer).
- Enfin, notre alimentation fait souvent une place insuffisante aux fibres végétales, qui
nous sont apportées par les légumes cuits ou crus, le pain entier.
Les repas des Français sont souvent mal répartis.