o Augmentation du débit sanguin et de l’irrigation musculaire (vitesse de
transport du sang dans les muscles, donc de l’apport d’oxygène et d’évacuation
du gaz carbonique) ; augmentation de la ventilation pulmonaire et meilleure
utilisation de l’oxygène (transport et diffusion tissulaire)
o Augmentation de la vitesse de contraction musculaire (Lullies, en 1973, établit
qu'une augmentation de la température de 1°C correspond à un gain de vitesse
des réactions cellulaires de 13% !)
Sur la motricité corporelle
o Meilleure transmission de l’influx nerveux
o Augmentation de la sensibilité proprioceptive
o Economie d'énergie
Sur la performance
o Augmentation des capacités psychiques et cognitives (attention et
concentration, prise d’informations, sélections et choix des informations…)
o Augmentation des capacités organiques et articulo-musculaires.
o Augmentation des niveaux de force (toujours selon Lullies, les gains seraient
d'environ 2% pour 1°C).
Sur la prévention des dommages corporels
o L’augmentation de la température du corps, baisse de la viscosité de la synovie
(diminution des frottements articulaires et musculaires)
o Augmentation de l’élasticité musculaire (muscles plus souples, évite
élongations et déchirures)
o Adaptation des actions motrices (évite entorses et effets de cisaillement).
Comment s’échauffer?
La construction d’un échauffement par l’entraîneur ou l’athlète lui-même demande de se
poser les questions de base et de respecter les principes méthodologiques suivants :
1. Quel est l’objet de l’échauffement et de ce qui va le suivre ? (intention générale et
public concerné). Par conséquent quelle sera la durée de celui-ci ?
2. Quels sont les principes méthodologiques à suivre ?
3. Quelle doit-être sa structure ?
4. Quels contenus peut-on y mettre ? (exercices à valoriser)
5. Indicateurs d’échauffement
Les grands principes à respecter
Un échauffement sera efficace et prophylactique, à condition de respecter 4 règles :
1. Fabriquer réellement de la chaleur : la température du corps ne s’élève que si la
puissance musculaire fournie dépasse 50w. L’intensité doit donc être suffisamment
élevée. Attention : le niveau de sudation, très variable d’une personne à l’autre, n’est
en aucun cas un indice suffisant d’un bon échauffement. La fréquence cardiaque est
plus pertinente, et doit être maintenue entre 140 et 160 bpm (Bramford, en 1985,