Corrigé du bac blanc de décembre 2013 Ex 1 : Partie A 1) On calcule : ( ) (√ ) √ )( ) ( √ ( √ )( √ ) √ ( √ √ )√ √ √ √ est bien une solution de l’équation ( ) ) 2a) On développe : ( √ )( Donc ( √ ) √ {( ) √ ( ) √ ( √ ) ( √ ) √ √ Donc pour tout z ℂ, ( ) ; ( √ √ √ √ . . √ √ √ . On identifie ces coefficients avec ceux de ( ) : √ √ { √ √ ). √ )( b) On résout ( ) : soit c’est-à-dire , on calcule : = √ √ , soit (– 2)² – 4 × 1 × 2 = – 4, on choisit = 2i tel que ² = . Il y a donc deux solutions complexes conjuguées : . S={ √ et }. Partie B 2) K est le milieu de [JL] donc ( √ ( √ √ ) √ √ ; ) √ √ d’où √ √ √ . L a bien pour affixe √ . 3) Il semble que les points A, B, J et L appartiennent au cercle de | | | | centre O et de rayon √ . On calcule OA | | | ̅ | | | √ ; OJ | | √ √ ; OB | √ | √ et OL | | | √ | √ . Donc A, B, J et L appartiennent bien à ce cercle . √ 4a) ( √ ) ( )( √ ) . C a pour affixe b) On note M le point qui a pour image D par la transformation f. ( √ )( ( ) )( ) √ √ √ . √ ( ) ; √ ( ) . Le point cherché est donc le point J . | | | | | | | | | | 5) AB | ; BC | | | | | | | | | | | CD | et DA | . Donc AB = BC = CD = DA = 2, ABCD est un losange. Il reste à démontrer qu’il a un angle droit : () ; ( ) ce qui signifie : (⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) . Il y a bien un angle droite donc le quadrilatère ABCD est un carré . Ex 2 : Partie A 1) On retranscrit les données de l’énoncé : ( ) ; ̅( ) et ( ) On cherche ( ) que l’on note p. On utilise l’arbre pondéré ci-contre. ( ) donc Ainsi ( ) ; ; 2) ( ) . On trouve bien que ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) . . . ; ; Partie B 1a) Comme le choix des membres est indépendant, la probabilité que, sur les n membres choisis, aucun ( )) n’adhère à la section tennis est : ( ( ) ( ) . Donc la probabilité qu’au moins ( ) . Remarque : on aurait pu un membre adhère à la section tennis (l’événement contraire) est définir une variable aléatoire X associée au nombre de membres qui adhèrent à la section tennis sur les n ( choisis, cette variable aléatoire suit alors la loi binomiale P(X 1) = 1 – P(X = 0) = 1 – ( ) ( ) ( ). La probabilité cherchée est alors : ) ce qui donne le même résultat. b) Le tableur de la calculatrice, ou un algorithme (ou une résolution avec logarithmes...) donne n 13 . 2a) On assimile ce tirage simultané à un tirage successive sans remise. On obtient l’arbre ci-contre. La probabilité d’avoir deux jetons gagnants est : , celle de n’avoir qu’un jeton gagnant est : et celle de n’avoir aucun jeton gagnant est : 35 ( . –5 15 ) ( b) E(X) = ) . On peut espérer perdre un euro, en moyenne, chaque fois que l’on joue à ce jeu (à condition d’y jouer un grand nombre de fois). Ex 3 : Partie A 1) Initialisation : pour n = 0 on a bien > 1. Hérédité : on suppose que, pour un certain entier n, 1. On pose, pour x [1 ; +∞[, ( ) ( ( ) ) ( ) ( ( ) = 1. En particulier, comme ( 2a) b) On sait que ) 1, donc 0, 0 et donc Partie B 1) i u ) ( 0 et . La suite ( 1 0,8 ( ) 1 on peut choisir x = ) 1 cela prouve la propriété au rang n + 1. Conclusion : pour tout n ℕ, ( )( ). On dérive : 0. Donc f est strictement croissante sur [1 ; +∞[ ce qui implique ) que, pour tout x ]1 ; +∞[, f(x) f(1) = ( ( telle que 2 1,07692 )( et 1. ) . 0. Par règle des signes, ) est strictement décroissante . 3 0,975611 2) Il semble que cette suite converge vers 1. 3a) ( ( ) . Cela prouve que la suite ( ) b) 4a) Si cela impliquerait que – 1 = 1 ce qui est faux. =1; Donc, pour tout n ℕ, ≠1. . On a bien, pour tout n ℕ, b) c) La suite ( que : ( ) est géométrique de raison q = ) a pour limite 1 . . ( ) . et =1; ) est géométrique de raison q = avec – 1 q 1, donc ( . ) tend vers 0. Cela implique Ex 4 : Partie A Partie B 1a) Le coefficient directeur de la tangente à au point A est égal à f ’(a) = . b) Le coefficient directeur de la tangente à au point B est égal à g’(b) = . c) Comme la tangente est identique les coefficients directeurs précédents sont égaux : qui équivaut à : a = – b ou b = – a . 2) Equation de la tangente à au point A : y = f ’(a)(x – a) + f(a) ; y = (x – a) + ; y = x + (– a + ). Equation de la tangente à au point B : y = g’(– a)(x – (– a)) + g(– a) car b = – a ; y = ( )(x + a) +1 – ( ) ; y = x + (a + 1 – ). Les ordonnées à l’origine sont elles aussi égales : – a + = a + 1 – ; 0=2a –2 +1 ; 0 = 2(a – 1) + 1. Donc a est bien solution de l’équation 2(x – 1) + 1 = 0 . Partie C 1a) (x) = 2x – 2 + 1. Par croissances comparées lim xe x 0 , on sait aussi que lim e x 0 . x x Donc lim φx 1 . D’autre part lim 2x 1 et lim e donc lim φx . x x x x x b) On utilise (uv)’ = u’v + uv’, ainsi ’(x) = 2 + 2(x – 1) = (2 + 2x – 2) Une exponentielle est toujours positive donc ’(x) a le signe de x. x –∞ 0 +∞ – 0 + ’(x) 1 +∞ = 2x . (x) –1 2a) est continue sur ℝ comme produit de fonctions continues. – D’une part est strictement décroissante sur ]–∞ ; 0] et 0 est compris entre 1 et – 1 donc, d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation (x) = 0 admet une unique solution sur ]–∞ ; 0]. –D’autre part est strictement croissante sur [0 ; +∞[ et 0 est compris entre – 1 et +∞ donc, d’après le « CTVI », l’équation (x) = 0 admet une unique solution sur [0 ; +∞[. b) La calculatrice donne – 1,68 et 0,76 . Partie D 1) Pour démontrer que la droite (EF) est tangente à la courbe au point E, il suffit de démontrer que le coefficient directeur de la droite (EF) est égal à celui de la tangente en question, c’est-à-dire f ’(a) = . E(a ; ) et F(– a ; 1 – ) donc m = = . Or le nombre a étant celui défini dans la partie B, il est solution de l’équation (x) = 0 et il vérifie : 2(a – 1) + 1 = 0 ; 2a – 2 + 1 = 0 ; 1 – 2 = – 2a . On peut donc remplacer 1 – 2 par – 2a dans le calcul du coefficient directeur de (EF) : m = : c’est ce qu’il fallait démontrer. La droite (EF) est donc bien tangente à la courbe au point E. 2) Le coefficient directeur de la tangente à au point F (d’abscisse – a) est donc g’(– a) = ( ) lui aussi. La droite (EF) est donc aussi la tangente à au point F ce qui prouve bien l’existence de cette tangente commune.