dossier Psychiatrie : coup de flash sur un secteur mal connu Couleurs HDN L’émergence du cinquième risque Après le risque maladie, le risque accidents du travailmaladies professionnelles, le risque famille-maternité, et le risque vieillesse couverts par la sécurité sociale, un cinquième risque à l’étude : le risque dépendance. Une concertation est lancée pour créer un nouveau risque lié à la dépendance qu’il soit lié à l’âge ou à un handicap. Des projets de réformes sont en cours auprès des différents partenaires sociaux pour une application en 2009. Les drogues au volant : nouveau test salivaire Depuis cet été, un nouveau dispositif a été mis en place pour détecter la présence de stupéfiants chez les conducteurs : le test salivaire. Lancé par la ministre de l’intérieur, Michèle Alliot-Marie, ce test consiste à recueillir un peu de salive au moyen d’un bâtonnet. Le changement de couleur du bâtonnet indique la présence de substance illicite. Le conducteur est alors soumis à un test sanguin, effectué en milieu médical, afin de déterminer la nature exacte de la substance. Ce dispositif, facile et immédiat, remplace le test urinaire beaucoup plus complexe puisqu’il devait être réalisé en présence d’un médecin et dans un véhicule garé en bord de route. Conseil National de l’Urgence et de la permanence des soins En début d’année, la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, annonçait la mise en place d’une réflexion sur l’urgence et la permanence des soins. 2 Le 5 juin, le Professeur Pierre Coriat, président de la CME de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, remettait officiellement à la ministre son rapport. Accompagné de six médecins, issus des trois sec- ON EN PARLE teurs de l’hospitalisation (urgence, gynécologie-obstétrique, chirurgie), le professeur propose quatre objectifs principaux pour le futur conseil : accompagner la réforme de l’hôpital en ce qui concerne l’organisation territoriale des urgences, des soins urgents non programmés et de la permanence des soins ; favoriser l’amélioration de la qualité des soins urgents et non programmés délivrés ; identifier et faire reconnaître les spécificités et les contraintes des professionnels de santé impliqués dans la prise en charge des urgences et dans la permanence des soins ; anticiper l’évolution des urgences et de la permanence des soins. Ces propositions doivent rapidement être étudiées par la ministre de la santé. Rapport Vallancien : réflexion et propositions sur la gouvernance hospitalière Dans le cadre des réflexions menées sur la gouvernance à l’hôpital, Roselyne Bachelot, ministre de la santé, a confié au professeur Vallancien une mission sur les instances hospitalières. L’objectif de cette réflexion est d’analyser la place et le rôle du directoire, du conseil de surveillance et de la CME (commission médicale d’établissement), mais aussi de définir les futurs rôles du président de directoire et du chef d’établissement comme cela a été imaginé par la mission Larcher. Un rapport a été rendu le 10 juillet dernier. Il préconise, entre autres, la création d’un conseil de surveillance composé de douze membres, véritable organe d’orientation de la politique générale et garant de la situation financière. Le conseil nomme le président du directoire mais peut aussi le révoquer à tout moment. Le directoire devient “le poste de commandement de la communauté hospitalière”. Quant au Un air de rentrée Pour en savoir plus : http://www.sante-jeunessesports.gouv.fr, rubrique publicationsdocumentations - rapport. Ambroisie : attention danger Les sujets sensibles ne le savent que trop bien, avec le mois d’août apparaît l’urticante ambroisie. Particulièrement bien implantée dans notre région, l’ambroisie (son pollen) est la cause de nombreuses rhinites allergiques, conjonctivites, urticaires ou autres symptômes respiratoires. Pour la combattre, une seule méthode, la destruction des plants avant la floraison. Attention toutefois à porter un masque adapté lors d’un arrachage manuel, puisque que quelques grains de pollen par mètre cube d’air suffisent à faire apparaître les premiers symptômes. S’il n’existe aucun texte législatif ou réglementaire spécifique, des textes généraux issus du code de la santé publique, des collectivités territoriales et de l’environnement existent. Cet été, plusieurs campagnes d’éradication ont eu lieu aux HDN. Pour en savoir plus : http://www.ambroisie.info Couleurs HDN Directeur de la publication : Daniel Bouquet Rédacteur en chef : Daniel Bouquet Comité de rédaction : Marine Allermoz, Denis Cocard, Valérie Darnaud, Rita Etienne, Chantal Mejean, Aurélie Michel, Marie-Laure Pascal. Ont collaboré à la rédaction de ce numéro : Mireille Fillod, Maryse Friol, Martine Jolivet, René Parreault, Damien Veyrier, l’équipe GIPSO, l’équipe de coordination. Hôpitaux Drôme Nord Route de Tain, BP 1002, 26102 Romans/Isère Cedex. Tél. 04 75 05 75 05 Maquette : www.alainroth.com Impression : Agence Médicom 115 rue Masséna, 69 006 Lyon Tirage : 2 900 exemplaires Dépôt légal : à parution. Pour nous contacter : [email protected] L a chaleur de l’été, les pieds dans l’eau, l’odeur du monoï, le farniente, le sable qui colle, les sardines qui s’étalent sur la plage, les parties de rigolade, de jeux en famille, entre amis, la java à point d’heure, la découverte de nouvelles balades, de nouveaux sites, de nouvelles personnes, les apéros de midi, du soir, les moments d’ivresse : Y a du blanc, y a du rouge, du saucisson, et Gillou avec son p'tit accordéon… (hou, là on s’emporte…). Que ce soit à la maison, à la mer, à la montagne ou à l’étranger, nos trois semaines de vacances, enfin pour les plus chanceux, laissent place à : la reprise du boulot, la rentrée des classes, l’achat des fournitures scolaires, l’inscription à une activité, la course aux rendez-vous : dentiste, ophtalmo, médecin… Et on reprend un rythme… boulot métro dodo. Retrouvailles avec les copains, les collègues, les chefs… ben si. Certains seront contents, d’autres traîneront des pieds quand le réveil sonnera… en rêvant aux prochaines vacances ! D’ici là, nous vous souhaitons une reprise dans la joie et la bonne humeur, en espérant que le journal attirera encore de nombreux lecteurs et pourquoi pas de nouveaux “journalistes”… La rédaction Photographie de couverture : la rédaction personnel médical, le professeur préconise la mise en place de nouveaux statuts. 2 On en parle L’émergence du cinquième risque. Dépistage des drogues au volant : nouveau test salivaire. Conseil National de l’Urgence et de la permanence des soins. Rapport Vallancien : réflexion et propositions sur la gouvernance 4 hospitalière. Ambroisie : attention danger. En direct des services Plan cancer : la consultation d’annonce, c’est parti ! Courriel : la nouvelle messagerie des HDN. Succès de la journée interprofessionnelle du suicide chez la personne âgée. Greffe : un prélèvement de cornées redonne la vue à deux personnes ! La Médecine Physique et de Réadaptation fait peau neuve. Coup de jaune en cardiologie. 6 9 10 11 Dossier La psychiatrie aux HDN : Coup de flash sur un secteur mal connu. Vivre son métier L’ergothérapie, une aide à l’autonomie : Rémi Damon, sourire et efficacité. On bouge Départs, arrivées, Gipso (gestion informatisée des processus de soins). On respire L’histoire des hôpitaux : le Moyen-âge, (2ème partie). La signalétique, c’est parti ! L’Esperluette à Paris. Changement de propriétaire. 3 Couleurs HDN Plan cancer : la consultation d’annonce, c’est parti ! Dans le cadre du programme de lutte contre le cancer et pour donner suite aux différentes évolutions, la première consultation infirmière dans l’accompagnement du patient a été réalisée le 30 mai 2008 aux HDN. Le plan cancer comprend 70 mesures dont la “mesure 40” : tout patient atteint d’un cancer doit pouvoir bénéficier, au début de sa maladie et / ou en cas de récidive, d’un dispositif d’annonce organisé. Il bénéficie d’un temps médical d’annonce et de proposition du traitement, d’un temps soignant de soutien et de repérage de ses besoins, d’un accès à des compétences en soins de support. C’est dans ce contexte que les HDN ont obtenu le recrutement interne de 4 infirmières (2 ETP). Ce projet a permis la rencontre entre professionnels (psychologues, assistants sociaux, diététiciennes, équipe de soins palliatifs…) et une mise en commun de leurs compétences. Dominique Cheval, Marie José Godefroy, Saida El Maini et Christel Gay Une note d’information intitulée “Quand solliciter l’infirmière d’accompagnement ?” est diffusée dans les services. Depuis le 1er septembre, une socio esthéticienne intervient auprès des patients pour leur permettre de prendre soin d’eux et de se réconcilier avec leur image corporelle. D’autres projets à venir, tels qu’une supervision d’équipe et une formation à l’hypnose. Martine Jolivet Courriel : la nouvelle messagerie des HDN Début 2008, le service informatique met à la disposition des utilisateurs une nouvelle messagerie de type Webmail. 4 Priorité est donnée aux personnes ayant plusieurs points de consultation, naviguant entre plusieurs services et plusieurs sites. Cette messagerie permet EN DIRECT DES SERVICES de se connecter depuis n'importe quel poste possédant internet, y compris le domicile. C'est la solution la plus simple et la plus rapide pour lire et rédiger du courrier électronique. Cette méthode offre l'avantage de sécuriser les courriels et de mettre en ligne un annuaire des adresses électroniques à jour. Ce type de messagerie est soumis à un quota mail sur le serveur de messagerie. La taille est fixée par défaut à 500 Mo. Un courriel est adressé au propriétaire de la boîte aux lettres ainsi qu'au service informatique dès lors que cette limite est atteinte. Le propriétaire dispose de 7 jours pour intervenir. ne plus avoir le choix ? Comment lutter efficacement contre la solitude, la maladie, la dépression ? Des intervenants psychiatres et gériatres ont apporté des éléments de réponses en évoquant les préjugés relatifs à l’effet visible du vieillissement, les idées préconçues “a quoi bon… de toute façon ils vont mourir”. Ils ont insisté sur la nécessité de poser les bonnes questions à une personne en souffrance, de prononcer le mot suicide ou désir de mourir. Ces problématiques démontrent l’importance du travail en réseau et du partenariat dans l’analyse et la prise en charge des situations de souffrance. S’ajoutent les difficultés pour trouver des places en structures d’hébergement, ou du maintien à domicile des personnes âgées. Damien Veyrier Greffe : un prélèvement de cornées redonne la vue à deux personnes ! Plus de 4000 patients mal voyants bénéficient chaque année de greffes de cornée. Ce chiffre pourrait doubler si des greffons étaient prélevés en plus grand nombre. Au-delà de ce délai ou de la taille fatidique de 750 Mo, les courriels sont refusés et retournés à l'émetteur. Il est donc important de faire régulièrement le “ménage”, notamment avant toute absence prolongée. Les serveurs ne connaissent pas les vacances et les messages sont délivrés toute l'année. D’utilisation facile, ce logiciel sera accompagné d’une formation et d'un manuel d'utilisation. Maryse Friol Succès de la journée interprofessionnelle du suicide chez la personne âgée 19 juin, les HDN et le CCAS de Romans organisent une journée interprofessionnelle sur un thème tabou : le suicide des personnes âgées. En France, sur 11 000 décès annuel par suicide, 3 000 concernent des personnes âgées de plus de 65 ans. Réalité très peu abordée. On parle plus du suicide des adolescents que de celui des personnes âgées (pourtant 4 à 5 fois supérieur). Le suicide n’a rien à voir avec la question du choix ou du courage mais relève d’une seule cause : la souffrance. Qu’est-ce qui peut expliquer qu’une personne âgée a l’impression de Pour répondre à ce besoin de santé publique, les HDN se sont lancés dans les prélèvements de cornée sur personnes décédées, d’où la naissance d’une nouvelle unité sur le site de Romans : la CHPG (coordination hospitalière, prélèvements et greffes). Elle est composée d’un médecin coordinateur, Pierre Genevey, d’un cadre de santé, Françoise Marques et de deux infirmières à temps partiel, Nadine Panetier et Catherine Charignon. Ses missions ? Recenser les personnes décédées dans les 24h, rechercher les contre-indications médicales aux prélèvements, organiser les prélèvements de cornées et gérer la partie administrative, rencontrer les familles endeuillées afin de recueillir la position du défunt par rapport au don, assister le médecin lors des prélèvements, informer et sensibiliser le public et le personnel hospitalier au don d’organes et de tissus. L’équipe de coordination Saint Vallier Cardiologie La MPR fait peau neuve Coup de jaune en cardiologie Vendredi 27 juin, le nouveau bâtiment de la Médecine Physique et de Réadaptation accueillait le personnel des HDN venu découvrir les 6000 m2 de surface : 19 mois de travaux, 200 000 heures de travail, 200 salariés, 35 entreprises. Le service de cardiologie est rénové à l’issue de nombreux mois de travaux, et cela ne pouvait réussir qu’avec l’implication de tous. évrier 2008 : coup d’envoi du chantier. L’activité est maintenue sans relâche grâce aux efforts de chacun. AS et IDE dispensent la même qualité de soins malgré des conditions de travail difficiles. Les ASH font face au nettoyage incessant du chantier. Les brancardiers obligés de slalomer entre échelles d’électriciens et escabeaux de menuisiers veillent à ne pas frôler les murs fraîchement repeints. Les patients et leurs familles font preuve de gentillesse et de compréhension malgré les désagréments et le bruit. La dernière étape est le déménagement de l’intégralité du service pour occuper provisoirement le 3ème étage en juillet et août. L’ensemble des couloirs de circulation est remis à neuf, le jaune et blanc font place au marron. Résultat : c’est propre, chaleureux et lumineux. Une salle d’échocardiographie de stress et de consultation voit le jour. Le nouveau bureau médical occupe une place centrale proche de l’unité de soins intensifs entièrement restaurée. Le bureau du cadre et l’office du personnel occupent le carrefour névralgique du service pour une meilleure réactivité. F près avoir symboliquement coupé le ruban, le préfet, les maires des deux sites, la directrice de la DDASS, Dr Charle et M. Bouquet suivis par le personnel ont pu visiter les différents locaux, la balnéothérapie et les chambres des futurs patients. Les différents représentants ont insisté sur la nécessité de s’inscrire dans une perpétuelle évolution pour ne pas disparaître. Si le maire de Saint-Vallier a souligné la volonté d’inscrire ce site0 dans l’avenir, le maire de Romans quant à lui, a souhaité qu’il devienne un hôpital de référence dans la région Rhône-Alpes. Le préfet a marqué la nécessaire complémentarité pour répondre aux besoins de l’usager et met l’accent sur le courage des HDN pour faire bouger les choses. Sans oublier les remerciements du constructeur et du directeur des HDN pour la qualité du management et la contribution de tous. Dès le lendemain, le bâtiment était ouvert au public pour une dernière visite avant l’occupation totale du site prévue pour septembre, avec 59 lits (contre 29 précédemment) et 5 places en hôpital de jour. Marie Laure Pascal et Valérie Darnaud © Alain Roth © Alain Roth A Citons encore : l’installation d’une fontaine d’eau fraîche, la modernisation de l’office alimentaire et la création d’une chambre de garde. Tout cela dans le souci du meilleur service rendu aux usagers. Reste encore les chambres des malades à restaurer. Une prochaine tranche de travaux peut-être ? Dr Mireille Fillod 5 DOSSIER L es HDN sur le site de Saint Vallier nous accueillent au centre d’une architecture pavillonnaire différente de celle du centre hospitalier type. Espace vaste et verdoyant, il est situé à flanc de colline, avec vue sur le Rhône… un havre de paix. Une ville dans la ville avec son plan de circulation, indiquant des lieux inattendus dans un hôpital comme le centre social, la salle des fêtes et des pavillons portant le nom d’illustres psychiatres (Dabrowski, Janet ou Wallon). Le personnel se déplace en voiture pour se rendre d’un point à un autre. Il circule avec précaution car il peut rencontrer des personnes à la démarche chaloupée, à l’allure hésitante, au regard fuyant et parfois à la curiosité débridée, pouvant l’arrêter avec un “T’es qui toi ?” “Tu vas où ?” Quiconque peut voir des groupes de patients, en bleu de travail, affairés autour d’un véhicule qu’ils nettoient ou revenant d’un jardin qu’ils cultivent et entretiennent. Illustrations du domaine de la santé mentale. Elle fait l’objet d’un large éventail d’activités soignantes, relevant directement ou indirectement du “bien être”. Elle se réfère à la définition de la santé établie par l’OMS (organisation mondiale de la santé) : “…un état de complet bien-être physique, mental et social et qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité”. Au-delà du bien-être, la santé mentale englobe la promotion du bien être, la prévention des troubles mentaux, le traitement et la réadaptation des personnes. Focus sur l’accueil et l’élaboration du contrat de soins en psychiatrie Les services Dabrowski, Janet et celui du Vercors, accueillent des patients qui ont perdu la raison. Les 6 maladies mentales sont une altéra- La psychiatrie aux HDN Coup de flash su un secteur mal c Pas facile de parler de la psychiatrie, discipline qui renvoie à ses propres faiblesses et notre société à ses contradictio de mieux comprendre cette prise en charge particulière et © Alain Roth Couleurs HDN tion de la conscience des patients qui perturbe l’image qu’ils ont d’euxs-mêmes et leur relation au monde et aux autres. L’individu sort alors de la norme sociale et doit être protégé tout comme la société. Il entre en institution pour recevoir des soins selon trois modalités précises et réglementaires : l’hospitalisation libre, l’hospitalisation à la demande d’un tiers et l’hospitalisation d’office. Les pavillons abritant ces services sont organisés pour assurer cette protection. Ils sont équipés d’une clôture, et pour y accéder, il est nécessaire de se signaler car la sécurité de tous impose de tenir Le service Dabrowski à Saint-Vallier, rénové en 1998 leurs portes fermées à clefs. Chaque soignant possède son trousseau, continuité logique de sa main. Il ne porte pas l’uniforme blanc, mais une blouse ouverte sur les vêtements de ville car les règles d’hygiène ne sont pas la priorité. Lui, il est spécialiste de la relation et de l’éducation. On peut le voir partager une partie de ping-pong thérapeutique, de plusieurs sets, avec un patient au “moi surdimensionné” ! C’est son job. Il soigne. Le patient est donc pris en charge par une équipe de professionnels aux compétences pluridisciplinaires. L’écoute est essentielle pour condui- re l’entretien thérapeutique qui permet l’élaboration du contrat de soins, proposé au patient. ur connu e chacun d’entre nous ons. Nous allons essayer ceux qui l’assurent. Quelques chiffres 39 services sur quatre sites (Saint-Vallier, Romans, Tain-l’Hermitage, Saint-Rambertd’Albon) : 111 lits, 79 places, 9 psychiatres, 12 psychologues, 134 agents IDE. La durée moyenne d’un séjour est de 37 jours. Le contrat de soins est un cadre thérapeutique individualisé, réalisé en accord avec le patient et pour lui, par l’équipe médicale et paramédicale. De cette façon, il adhère aux soins et sa prise en charge s’en trouve améliorée. Le contrat est écrit pour éviter l’ambivalence. Il doit être clair, précis et sans interprétation possible. Il garantit la permanence et la continuité des soins. Plusieurs types de contrats de soins peuvent être rédigés. À titre d’exemple, dans le cadre de l’anorexie, il figure un objectif poids : prendre 2 kilos en une semaine. Le médecin appelé dès l’arrivée du patient pose un diagnostic qui peut évoluer et renseigne les documents réglementaires dans les délais requis. Il prescrit un traitement administré et évalué chaque jour avec un suivi du comportement du patient. Il autorise ou non les visites des proches. Si nécessaire, il décide l’isolement. Il permet les sorties hors du pavillon et la participation aux ateliers et animations… Les médecins et les infirmiers considèrent que les activités laborieuses et récréatives permettent aux malades mentaux de retrouver leur dignité et favorisent leur guérison. Quand le contrat de soin arrive à son terme, le patient passe à l’étape de réadaptation et ou de réinsertion. Il reste hébergé dans le service d’accueil et intègre l’unité de jour qui lui permettra de retrouver le 26 GO1, 26 GO2 ? Le pôle de psychiatrie est composé de trois secteurs qui correspondent chacun à trois zones géographiques..., base de référence de l’organisation. Un secteur correspond, selon l’OMS, à 70 000 habitants pour un secteur de psychiatrie adulte et 140 000 habitants pour celui de la pédopsychiatrie. Dans le département de la Drôme il y a six secteurs adultes et trois secteurs enfants. Aux HDN, nous avons deux secteurs adultes (26 G01 et 26 G02) et un secteur enfant (26 I01). Le G étant la dénomination pour psychiatrie générale et le I pour Infanto juvénile. chemin de la réinsertion sociale. Là, il lui sera proposé d’intégrer un appartement thérapeutique avec un suivi de proximité, réalisé par une équipe mobile de soignants. Les hôpitaux de jour des HDN Le secteur 26 G01 dispose de deux hôpitaux de jour : l’Esperluette à Tain-l’Hermitage et la Rose des Sables à Saint-Vallier (récemment associé avec le Floréal). Ces structures d’accueil sont de première intention. Véritables alternatives à l’hospitalisation temps plein, elles travaillent en étroite collaboration avec le CMP (centre médico psychologique) et l’unité Janet. Les suivis sont assurés par une équipe pluridisciplinaire composée de psychiatres, psychologues, infirmiers, psychomotriciens, assistantes sociales… Les prises en charge s’organisent autour d’activités thérapeutiques manuelles, socioculturelles, ludiques, sportives. L’objectif principal est d’apporter un soutien et un accompagnement aux patients pour les aider à se maintenir dans une stabilité psychologique satisfaisante pour eux et leur famille, en continuant à vivre dans leur milieu habituel. Il existe aussi des CATTP (centres d’accueil thérapeutique à temps partiel) proposant une alternative plus souple à l’hospitalisation dans des objectifs similaires. Dans ce cadre, les patients, en voie de guérison et en accord avec l’équipe de soins, retrouvent progressivement leur autonomie. De manière concrète, le patient accepte l’évolution du contrat ; par exemple en résidant chez lui le soir et en s’engageant à venir travailler au CATTP la journée. Il s’agit là d’une véritable réinsertion sociale. Autre visage : la psychiatrie de longue durée La prise en charge est différente, ce n’est plus la guérison qui est recherchée mais le maintien d’un minimum d’autonomie. Les unités Wallon et Lierres suivent des patients atteints de pathologies 7 Couleurs HDN DOSSIER lotos. Des camps thérapeutiques sont également organisés pour permettre à certains patients de sortir de l’institution. Le camps est un projet établi par l'équipe soignante qui associe les patients, un lieu (gîte), un thème : le but étant d’essayer de recréer un cadre familial (facilité par le petit groupe, 3 soignants, 5 patients). Du côté de la pédopsychiatrie différentes : psychose infantile, débilité, autisme, schizophrénie, alcoolisme chronique, trisomie, avec des symptômes de paranoïa, de perversité, de violence, de maniaco-sexuel et de fugueur. Les chambres, salles de bain, lingeries, cuisine et porte d'entrée de ces unités sont verrouillées. L'équipe soignante est composée d’infirmiers spécialisés, d’infirmiers et d'aides soignants. Tous les repas sont à visée thérapeutique et pris avec les patients. L’objectif visé est de maintenir son autonomie dans tous les gestes de la vie quotidienne comme l’hygiène et l’alimentation. Avec l’accord du médecin, la journée peut être fractionnée par des ateliers se trouvant dans l'enceinte de l'hôpital (mosaïque, peinture, poterie, menuiserie, sport, la cafétéria...). Ces ateliers sont gérés par des infirmiers psychiatriques. En fonction de l’état des patients, des projets de soins sont mis en place. Ils visent une réinsertion dans la société par le biais de foyer occupationnel ou de famille d’accueil. Pour les patients qui n’ont pas de projet à long terme, des sorties à la journée sont organisées pour ne pas les couper de la vie réelle. Ils visitent des musées, des parcs, effectuent des sorties à thème avec repas au restaurant. Ils participent à des activités intra-muros comme la confection d'un gâteau, les parties de pétanque, ou de ping-pong, les 8 ateliers dessin, les karaokés et Le service de pédopsychiatrie de Saint-Vallier comprend un hôpital de jour ayant pour mission d’accueillir sur prescription médicale des enfants présentant des difficultés psychiques et relationnelles. Ces prises en charge se font à la journée, ou en demi journée afin de maintenir autant que possible des temps de scolarisation. L’équipe pluridisciplinaire composée de médecins, psychologue, infirmiers, moniteurs éducateurs, psychomotricienne, professeur des écoles et assistante sociale, a élaboré un projet thérapeutique individualisé. Il s’appuie sur des médiations thérapeutiques, faisant appel à des supports ludiques comme la dînette, la peinture, la lecture d’histoires, les jeux de société… Depuis trois ans, une médiation thérapeutique originale est utilisée : le groupe cirque. Il a émergé d’une volonté d’équipe de créer un support innovant alliant créations, techniques artistiques et soins. Les objectifs sont les suivants : Mettre en scène le corps du sujet pour étayer ses notions de schéma cor- porel. Développer ses capacités d’écoute et de concentration. S’affirmer, trouver et retrouver confiance en lui et en l’adulte. Prendre du plaisir tout en développant le goût de l’effort. Se socialiser par le travail de groupe. Cet atelier se déroule tous les jeudis de 13h30 à 15h30, à la salle des fêtes de l’hôpital de Saint-Vallier. Il est animé par une intervenante extérieure, diplômée de la Fédération française des écoles de cirque. Le groupe composé de 5 enfants de 7 à 10 ans est encadré par deux soignants. C’est là que Manon, huit ans, se rend tous les jeudis depuis deux ans. À l’origine, c’était une petite fille frêle, terrorisée par l’autre, effacée, présentant des mouvements oculaires et gestuels dés que l’on s’adressait à elle. Très mal à l’aise avec son corps, elle parlait peu, à voix basse. Lors des premières séances, son inhibition et ses mouvements parasites la paralysaient et l’empêchaient de participer aux séances. Elle regardait et pleurait. Les soignants se mettaient à sa portée en effectuant les mêmes ateliers qu’elle : maquillage, jonglerie de foulards et d’assiette, chute et déguisement… Aujourd’hui, de ratages en réussites, Manon interpelle l’adulte par la voix, le regard. Elle lui fait confiance, persiste et refait les exercices jusqu’à réussir. Ses mouvements oculaires et gestuels tendent à s’estomper. Elle peut se mettre en avant du groupe, jouer réellement, prendre des initiatives et rire. Même si ses progrès demeurent fragiles, elle en est très fière. Manon existe. Cette année, lors de la fête de la musique, les enfants du groupe ont présenté l’aboutissement de leur travail devant un public surpris et enchanté. Tout ceci grâce à l’ASVER qui subventionne cet atelier depuis trois ans. Rita Etienne et les acteurs de la psychiatrie Couleurs HDN VIVRE SON MÉTIER L’ergothérapie, une aide à l’autonomie Rémi Damon, sourire et efficacité I ci et là, notre ergothérapeute ne se trouve jamais au même endroit. S’il court sur les stades, il court aussi dans les services dès décharges talonnières, d’adapter le mobiqu’il est bipé. Intervenant sur prescription lier, de régler la hauteur d’assise d’un faumédicale, il n’a pas de planning précis, figé teuil roulant… Rémi intervient quotidienneà l’avance, hormis les 2-3 visites à domicile ment auprès de tout type de patient, de programmées dans le mois. tout âge, en collaboration avec des Il vérifie si l’installation du patient au lit ou fauéquipes interdisciplinaires, dans tous les teuil est adaptée à son état. Son objectif est de services. En neurologie pour un travail tout mettre en œuvre pour éviter les complicabasé sur des exercices de préhension, de tions liées à une hospitalisation : prévenir les sensibilité. À l’EHPAD, pour adapter des risques d’escarres, les risques cutanés, articucouverts ergonomiques permettant aux laires… Il participe au retour à domicile du résidents de manger de façon autonome. Il patient. Il aide le patient à réaménager son intéintervient surtout en USSR dans le cadre rieur en fonction de son handicap et lui propose d’une rééducation, en vue de maintenir ou des solutions techniques. de récupérer la meilleure autonomie posIl conseille le patient et sa famille sur le type de sible en optimisant au maximum les capamatériel à mettre en place et sur sa bonne utilicités de la personne. Il exerce également sation par une mise en situation réelle. sur demande en orthopédie Il procède à une évaluation des séquelles et met en place Permettre l’autonomie où il est chargé de préparer les attelles thermo forun plan de rééducation en collaboration avec le d’une personne, quelque soit mables : attelles moulées sur le patient après une kinésithérapeute. Il traablation de plâtre. Un vaille essentiellement son handicap (moteur, travail très manuel, sur la finalité du geste. technique, en lien Allié indispensable pour intellectuel, cognitif ou mental) avec les matières prele patient, son indépenmières. dance et son confort En somme, Rémi intervient pour faciliter la vie du sont recherchés. patient ou du résident. C’est dans la bonne L’ergo est ciblé sur l’activité (du grec Ergon : trahumeur et avec le sourire qu’il se présente vail par l’activité). L’aspect manuel de la profescomme une aide médicale, sociale et humaine sion, c’est ce qui intéresse le plus Rémi. Il aide incontournable. des personnes à se réinsérer dans leur milieu Marie-Laure Pascal professionnel. À titre d’exemple, il rééduque un menuisier à l’utilisation de la scie. Sans être péjoratif, le métier d’ergothérapeute c’est un peu du bricolage quand il s’agit de mettre en place des © Alain Roth Il court, il court … Parfois en moto, le plus souvent en vélo, en roller, ou encore à pied, voilà le régime quotidien de notre ergothérapeute, sans doute l’avez-vous déjà aperçu sur le trajet de l’hôpital ? 26 ans, ergothérapeute aux HDN depuis 2 ans Formé à Lyon après avoir passé les concours de médecine puis de kiné-ergo. 3 ans d’études. Pratique du triathlon (natation, vélo et course à pied). Marathonien à ses heures perdues. 9 Couleurs HDN ON BOUGE ! GIPSO Merci ! aux personnels qui ont quitté l’hôpital depuis juin 2008. Marie-Claude Laby Laby Marie-Claude, cadre supérieur de santé, Romans Ne pouvant plus se satisfaire d’un circuit itinérant qui l’a conduite de bureau en bureau, mais toujours avec son ordinateur sous le bras, Mme Laby a pris sa retraite. Elle est partie découvrir les routes et sentiers de la Drôme avec son vélo et ses nouveaux équipements. S’arrêtera t-elle un instant pour penser à nous ? Ceux qui ont travaillé avec elle. 10 Badot Annie, AS, pédiatrie. Beal Sylvie, cadre de santé, crèche. Bedon Jacqueline, AS, Hermitage. Best Evelyne, IDE, endoscopie, Romans. Beton Alain, AS, Royans. Bonnier Bernadette, AS, gynécologie obstétrique. Boucher Josiane, AS, surveillance continue. Bourgeon Anne-Marie, puéricultrice, néonatologie. Brenier Claudine, adjoint administratif, DRHAM. Cartier Sophie, IDE, endoscopie, Romans. Castello Christelle, AS, Orchidée. Champey Claudine, AS, endoscopie, Romans. Chaussinand Bernadette, AS, surveillance continue. Clemençon Cosette, agent entretien, Lou Piroulé. Debree Carole, IDE, Vercors. Despesse Bosc Mallaury, AS, gynécologie obstétrique. Drevet Simone, AS, Lou Piroulé. Duclaux Fernande, cadre de santé, Janet. Francœur Micheline, adjoint des cadres, DRHAM. Gardes Marie-Yvonne, cadre de santé, Vercors. Gil Danielle, IDE, Mont du matin. Givet Eliane, IDE, consultations. Gray Edith, IBODE, bloc opératoire. Grizard Sylvette, AS, Jardins de Diane. Guerry Véronique, IDE, Tourniol. Jourdan Henri, praticien attaché, pédiatrie. Leger Delphine, IDE, SSR. Marcon Isabelle, AS, Jardins de Diane. Meunier Bertrand, AS, endocrinologie. Moutel Marie-Hélène, technicienne de laboratoire. Munia Christine, adjoint administratif, DAEL. Après de longues hésitations, elle a enfin pris sa décision, prendre le temps de vivre auprès des siens, prendre du temps pour elle, voilà l’idée que notre très jeune retraitée a eue en ce milieu d’année ! Son sourire radieux aura marqué toutes les personnes ayant travaillé avec elle. Très accueillante, toujours agréable et disponible, elle a su allier toutes ces qualités à son professionnalisme. Marielle Paravano Paravano Marielle, psychologue, SSR Chacun pourra puiser en lui son souvenir personnel de Marielle, tandis que je vous informe qu’elle a quitté les HDN début juillet, pleine de nouveaux projets et d’élan pour les réaliser. Ciao bella et bonne route ! Céline Mazoyer Rivoire Danielle, adjoint administratif, direction générale. Seignobos Aline, maître ouvrier, cuisine, Romans. Wesquy Françoise, cadre de santé, cellule hygiène. Sandrine Fraisse Gestion informatisée des processus de soins Concrétisation des efforts consentis par l’équipe informatique et les référents métiers, cinq services utilisent ORBIS quotidiennement. L’étape 1 : Bureautique médicale et agendas électroniques Depuis début juillet 2008 • Mise en place des agendas informatisés au secrétariat et aux consultations de cardiologie. • Démarrage de la production documentaire et remplacement du spot au service cardiologie. • Création d’un formulaire de saisi pour la prescription nominative informatisée au niveau des EHPAD. CALENDRIER septembre 2008 • Mise en route des agendas informatisés pour les consultations de pédiatrie. • Mise en route des agendas pour les consultations en diététique. automne 2008 • Démarrage de la production documentaire avec ORBIS dans le secteur des consultations ORL/neurologie. • Le démarrage côté consultations chirurgie reste assujetti à l’installation du réseau informatique sur ce secteur. • Mise en place de la prescription nominative informatisée au niveau des EHPAD. • Mise en route des groupes de travail autour du circuit du médicament. • Mise en place des agendas pour le secteur de rééducation au service de MPR à Saint-Vallier. Les étapes 2 et 3 : « Prescriptions connectées » et 3 « Dossier de soins » sont planifiées au printemps 2009 et 2010. Équipe GIPSO Bienvenue Azzouz Abdelhamid, praticien hospitalier, anesthésie. Barralon Philippe, IDE, neurologie. Duclaux Florian, TSH, DSI. Jolivet Viviane, adjoint administratif accueil et gestion des patients. Fraisse Sandrine, cadre de santé, Jacquemart. Jovillain David, IDE, Les Lierres. Pautrot Amaury, adjoint administratif, DSI. Philibert Michaël, cadre de santé, Hermitage. Michael Philibert Couleurs HDN ON RESPIRE ! L’histoire des hôpitaux (2ème partie) Le Moyen-âge, moment de la fondation L’échec de la domination ecclésiastique et la prééminence de la commune. Entre les XIV et XVe siècles, l’assimilation des hôpitaux aux biens ecclésiastiques a pour résultat de susciter convoitise et scandales. De plus, la nomination de recteurs incompétents (nom des directeurs de l’époque) par les évêques, soucieux de favoriser des proches plus affairés à détourner à leur profit les revenus de l’hôpital que de faire acte de bonne gestion, attise les mécontentements. Deux facteurs externes vont encore aggraver la situation. La peste noire de 1347 va décimer la population, tandis que la guerre de Cent Ans entraînera la destruction d’une partie du patrimoine hospitalier, notamment au sud du pays. Ces événements associés à la maladie et la pauvreté d’une large partie de la société vont inciter les municipalités à accroître leur influence dans l’administration hospitalière. Cela se traduit par une communalisation de la gestion hospitalière. Ainsi les autorités laïques, par souci de compétence et de paix civile, prennent en charge le temporel laissant à l’Eglise le soin des âmes. Parallèlement alors que depuis l’origine les soins se limitaient à des potions, tisanes et surtout des prières, le processus de médicalisation des hôpitaux marque dans ce domaine la fin du Moyen-âge. Les maisons se spécialisent encore plus, les diagnostics deviennent plus élaborés et les premières mesures prophylactiques voient le jour. On répartit les malades selon leurs maux, on en isole certains ; la notion de convalescence apparaît. Les bibliothèques des ordres monastiques s’enrichissent de traités d’apothicaire alors que progressivement, les hôpitaux s’attachent le concours de médecins et de chirurgiens. À suivre… René Parreault La signalétique… c’est parti ! Avec l’été, sont apparus sur le site de Romans, de nouveaux panneaux de signalisation extérieure. Installés à des lieux stratégiques, les visiteurs peuvent localiser facilement parkings, services médicaux et administratifs autrefois difficiles d’accès. Les directions des ressources humaines, des achats, équipements travaux et logistiques, l’UMCCD, l’IRM, le service social ou encore la résidence Clairefond sont désormais repérables dès l’entrée de l’établissement. Un travail identique est en cours sur le site de Saint-Vallier et devrait débuter au niveau du bâtiment principal et jusqu’au nouveau parking du service MPR (médecine physique et de réadaptation). Premier pas vers la mise en place d’une signalisation globale, ces installations marquent le début de la nouvelle signalétique qui devrait apparaître au cœur des services dès la fin de l’année. Marine Allermoz L’Esperluette à Paris Il y a tout juste un an, octobre 2007, six patients et deux infirmières de l’Esperluette se rendaient à Paris pour un séjour découverte. Couleur HDN n’avait pas eu l’occasion d’en parler jusqu’à ce jour. Il n’est jamais trop tard ! Aujourd’hui, c’est chose faite, en réponse au souhait de ces patients de témoigner de leur grande satisfaction lors de ce voyage. Durant trois jours de tourisme, mais aussi dans un cadre thérapeutique, ils ont arpenté les rues de Paris, emprunté le métro, les bus, le bateau mouche, pour visiter les monuments principaux. Notre-Dame reste leur monument préféré. Ils n’ont pas oublié le Paris By Night et ont dîné chez “le Père Eugène” avec animation musicale. Ils sont rentrés fatigués mais la tête remplie de bons souvenirs avec le plaisir d’avoir vécu une aventure de groupe hors des murs de l’hôpital. Ils tiennent à remercier la direction des HDN, l’ASVER, le personnel médical et soignant d’avoir permis la réalisation de ce séjour. Denis Cocard Changement de propriétaire Depuis le 1er septembre, Stéphanie Dorier a succédé à Sylvie Beal au poste de responsable du multiaccueil “La clé des Champs”. Les enfants ont donc fait leur rentrée avec un nouveau visage parmi eux : pas pour tout le monde car Stéphanie aura été une maman bénéficiaire pour Arthur et Elisa avant d’en avoir la responsabilité, assistée de Sylvie Charvat l’éducatrice. Stéphanie est aussi connue aux HDN pour ces 8 années passées au service de pédiatrie en tant qu’infirmière puéricultrice. Souhaitons lui une bonne rentrée et de mettre en place de nouveaux projets pour nos “bout’ choux” dans ce lieu qui restera toujours pour le personnel “la crèche de l’hôpital”. Aurélie Michel Stéphanie Dorier et Sylvie Charvat 11