5 ans déjà ! DOSSIER PHARMACIE Médicaments : une course sur circuit sécurisé Couleurs HDN ARS, c’est parti ! C’est officiel depuis le 1er avril 2010, les agences régionales de l’hospitalisation ou ARH ont laissé la place aux ARS, agence régionale de santé. Au nombre de 26, les ARS voient leurs compétences élargies et sont désormais en charge de la santé publique (prévention, promotion de la santé, veille et sécurité sanitaire) mais aussi de l’offre de soins. Cette dernière désigne l’organisation de tous les professionnels de santé qu’ils soient privés ou publics. Les organismes comme la DRASS et la DDASS perdent leur dénomination mais ne disparaissent pas. Ils font maintenant partie intégrante des ARS. Cette nouvelle organisation devrait renforcer l’efficacité des politiques de santé et simplifier le système. Denis Morin a été désigné directeur général de l'ARS Rhône-Alpes. Pour en savoir plus : www.ars.sante.fr L’hôpital public, on a toutes les raisons pour le choisir La Fédération Hospitalière de France a lancé une campagne de promotion des hôpitaux et des établissements médicosociaux publics, avec le slogan “l’hôpital public, on a toutes les raisons pour le choisir”. Cette campagne basée sur la diffusion de 11 000 affiches dans tous les établissements de santé publics comporte six visuels qui illustrent l’action des personnels hospitaliers. ON EN PARLE risent leurs actions et promeuvent les métiers qu’ils exercent. La FHF rappelle ainsi la place centrale de l’hospitalisation publique dans le système de soins et les raisons de la confiance que lui portent les français. Lutte contre le cancer L’arrêté a été signé. Les fabricants de cigarettes sont désormais obligés d’apposer sur les paquets des photos dites chocs. La ministre de la santé l’a annoncé la semaine dernière, d’ici un an les paquets de cigarettes auront sur le recto une image choc sur au moins 40% de leur surface. Cette mesure a pour objectif de dissuader un peu plus les fumeurs en illustrant de façon explicite les avertissements sanitaires écrits, déjà présents sur les emballages. Bisphénol A L’assemblée nationale a voté la loi interdisant l’utilisation du bisphénol A dans les biberons. Selon l'Inserm, cette substance est classée, au contact des biberons, comme substance "préoccupante pour la fertilité de l'espèce humaine" en raison "d'effets toxiques possibles mais non démontrés sur la reproduction". Ce composé chimique est toutefois toujours autorisé dans les autres plastiques alimentaires. Méningite C : un nouvel enjeu Le calendrier vaccinal 2010 rend désormais systématique la vaccination contre les infections à méningocoque C. 2 Ces affiches soulignent les raisons de leur engagement, valo- Chaque année, on compte en France 30 personnes succombant à cette infection. Jusqu’à présent, seuls les proches des personnes infectées ou les habitants d’une zone de forte incidence étaient ciblés par cette vaccination. Dorénavant le HCSP (haut conseil de la santé publique) recommande l’administration systématique du vaccin à tous les nourrissons de 12 à 24 mois. Le conseil va plus loin et préconise l’extension de cette vaccination jusqu’à 24 ans en attendant l’impact optimal de cette vaccination. L’objectif étant de parvenir rapidement à un taux élevé de couverture vaccinale et permettre ainsi la protection des nourrissons. Loi HPST, suite… Le titre 3 consacré à l’éducation thérapeutique du patient vise les maladies chroniques et les cancers, la prévention de leurs principaux facteurs de risque (alcool, tabac), leurs complications et leurs rechutes. Cette prévention passe par l’interdiction de la vente d’alcool aux mineurs afin de protéger leur santé. Les hospitalisations pour ivresse chez les moins de 15 ans ont augmenté de près de 50% en quatre ans. L’alcool au volant étant la première cause de mortalité sur les routes, la vente de boissons alcoolisées sera interdite dans les stations services. Interdiction également de la vente de « cigarettes bonbons » qui favorisent l’expérimentation du tabagisme chez les préadolescents. L’inscription dans la loi de l’éducation thérapeutique des patients facilitera et organisera son extension et permettra ainsi d’améliorer les conditions de vie et la prise en charge des personnes atteintes de maladies chroniques. Petit journal est devenu grand ! Mon 23e numéro est aujourd’hui entre vos mains. Cinq ans ont passé depuis ma création et il me semble que vous êtes toujours au rendez-vous ! Pourtant j’ai connu jusqu’alors bien des déboires. Ma naissance n’était pas désirée de tous. Certains ne comprenaient ma raison d’être. Mon comité de rédaction de départ a bien changé. Malgré tout, quelques fidèles nourriciers demeurent, rejoints par quelques nouvelles “nounous”. Qu’à cela ne tienne, j’ai continué à grandir ! Comme tout un chacun, j’ai mes qualités et mes défauts. À mon goût, j’ai trop de texte et pas assez de photos. Ma maquette vieillit. Par contre, je suis curieux de tout. J’aime communiquer. Je suis persévérant et cherche à m’améliorer, en particulier pour le contenu de mes textes. Bien sûr, j’ai connu quelques loupés, mais vous me les avez pardonnés.Avant de souffler mes bougies, je fais le vœu de poursuivre une longue et heureuse carrière parmi vous. Illustration de couverture : Marine Allermoz Couleurs HDN Directeur de la publication : Daniel Bouquet Rédacteur en chef : Daniel Bouquet Comité de rédaction : Marine Allermoz, Cédric Blanc, Denis Cocard, Valérie Darnaud, Rita Etienne, Pierre Gilles, Christelle Marion, Aurélie Michel. Ont collaboré à la rédaction de ce numéro : Guy Belery, Mireille Guibertin, Martine Saget, la pharmacie. Hôpitaux Drôme Nord Route de Tain - BP 1002 26102 Romans/Isère Cedex. Téléphone : 04-75-05-75-05 Maquette : www.alainroth.com Dessin : Docteur Pierre Impression et régie publicitaire Mallet Conseil 2, place Antonin Jutard 69003 Lyon Tel : 04 78 95 10 11 [email protected] www.mallet-conseil.fr Tirage : 2900 exemplaires Dépôt légal : à parution 2 On en parle 4 En direct des services 6 9 10 11 Ars, c’est parti ! L’hôpital public, on a toutes les raisons pour le choisir. Lutte contre le cancer. Bisphénol A Méningite C : un nouvel enjeu. Loi HPST, suite… Nouvelle coopération. Des soins de beauté pour adoucir les soins médicaux. Travaux aboutis à Janet. Trois questions sur le projet de reconstruction de l’EHPAD. Semaine nationale du don d’organe. C’est du propre !! La formation aux transmissions ciblées : c’est reparti. Dossier Pharmacie : Médicaments : “une course sur circuit sécurisé” Vivre son métier Directeur d’hôpital, c’est aussi un métier. Daniel Bouquet a pris le temps de nous en parler. On bouge Merci, Bienvenue, Au revoir. Gipso. Qualité On respire Guy Belery se mobilise pour Haïti. Atelier de danse au Vercors. Des patients de MPR en croisière. 3 Couleurs HDN EN DIRECT DES SERVICES Martine travaille en complémentarité avec l’équipe soignante. Au-delà des soins esthétiques c’est un véritable accompagnement qui est offert. Financée par la Ligue contre le cancer, elle intervient aussi aux centres hospitaliers de Crest et de Valence. Marine Allermoz Psychiatrie Saint-Vallier Travaux aboutis à Janet Cuisine Nouvelle coopération Les chambres d’isolement n’étaient plus aux normes et devenaient vieillissantes. Été 2008 : un projet de rapprochement entre la cuisine des HDN et celle du centre hospitalier de Valence voit le jour. ébut 2009, la société EC6 (leader en expertise hospitalière) mène une étude sur la faisabilité à la demande des directions des deux hôpitaux. Celle-ci préconise une production des repas sur le site des HDN et la création d’une cuisine relais au CHV. Au total, 1.5 millions de repas seront délivrés. À ce jour, le projet nécessite l’approbation par les instances des deux établissements. Le CHV souhaite aussi clarifier certains points notamment celui du devenir de ses cuisiniers et de la forme juridique de la coopération. D Christelle Marion UMCCD Des soins de beauté pour adoucir les soins médicaux 4 près une période de travaux, deux nouvelles chambres fonctionnelles sont donc ouvertes depuis début juin. Elles sont équipées individuellement d’un SAS d’entrée et d’un espace salle de bains, ce qui n’était pas le cas auparavant. Elles permettront d’améliorer considérablement l’accueil des patients. Aurélie Michel A EHPAD Saint-Vallier Trois questions sur le projet de reconstruction de l’EHPAD Depuis le mois d’avril, une socio-esthéticienne intervient avec l’objectif de réconcilier les patients avec la représentation de leur corps. En quoi consiste le projet de Saint-Vallier? U Que deviendront les services de Lou Piroulé, l’Orchidé et des Lys ? ne fois par semaine, pendant une demi-journée, Martine Lavergne vient à la rencontre de patients atteints de cancer. En attente de leur traitement, elle leur propose des soins esthétiques et de détente. Massage du visage, des mains ou des pieds, masque, gommage, maquillage, manucure… Un programme complet qui apporte apaisement et détente pendant cette étape de vie difficile. Les séances d’une durée de 20 à 60 minutes sont adaptées et personnalisées. Elles encouragent les patients à recouvrer leur dignité. En la réalisation d’un bâtiment neuf permettant de recevoir 104 lits d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Les 100 lits présents aujourd’hui dans ces trois services seront transférés dans cette nouvelle construction qui comportera deux unités d’alzheimer de 16 lits, et deux unités de 36 lits. Quelques places d’accueil de jour seront aussi prévues. Quels sont les grandes échéances du projet ? Le choix de l’équipe de Conception/Réalisation comprenant un architecte, des bureaux d’études et un constructeur sera fait le 1er juillet. La période d’études devrait durer 10 mois et les travaux pourraient débuter courant juin 2011. La fin des travaux est envisagée pour avril 2013. Aurélie Michel Direction des soins Semaine nationale du don d’organe Dans le cadre de la semaine nationale du don d’organe qui s’est déroulée du 19 au 25 juin, l’équipe de coordination de prélèvements et de greffes des HDN organisait une journée d’information et d’échanges. Ce bâtiment, situé sur la zone fluviale du site SaintVallier, est un symbole fort de l’aboutissement de la fusion entre Romans et Saint-Vallier, avec une activité commune aux deux sites. Valérie Darnaud vec un stand d’information dans le hall et à l’occasion de la diffusion d’un film pédagogique dans la salle du CA, les discussions furent riches. Familles de donneurs, receveurs et médecins de l’établissement ont échangé sur la question avec beaucoup d’émotion et de réalité. Au final une phrase à retenir : « je sais pour mes proches, ils savent pour moi ». Direction des soins A Marine Allermoz La formation aux transmissions ciblées : c’est reparti Les transmissions ciblées sont une méthode qui organise et structure les informations écrites concernant le patient pour en assurer une lecture rapide, efficace et surtout une traçabilité des informations. ela peut être un énoncé concis qui attire l'attention du soignant sur le ou les problèmes du jour que présente le patient, complétant ainsi le diagramme de soins. Les objectifs des transmissions ciblées sont d’identifier les problèmes nouveaux ou événements au moment où ils se produisent, d’améliorer la communication entre les soignants, d’assurer la continuité des soins dans une logique commune, d’apporter un complément d'information au diagramme de soins si nécessaire et de réajuster le projet de soins en fonction de l'évolution du patient. La cible est une observation infirmière écrite qui met en évidence une préoccupation de la personne soignée (inquiétude, angoisse…), un comportement de la personne soignée (repli sur soi), un changement dans l'état du patient (douleur, vomissements...), une réaction aux thérapeutiques ou aux soins (éruption cutanée), un diagnostic infirmier, une référence à un autre professionnel de santé, un événement inhabituel ou inattendu ou significatif (chute). Au final, une cible n'est pas un diagnostic médical, ni un acte de soins. Les formateurs référents sont Fabrice Daloiso, cadre en pédiatrie et Françoise Marques, cadre en surveillance continue. Christelle Marion C Blanchisserie centrale C’est du propre !! Le 20 avril, après 11 mois de travaux, la blanchisserie centrale a été inaugurée. e 6 avril, les 28 équivalents temps plein ont pris possession de leurs nouveaux locaux. La commune de Saint-Vallier et les HDN se sont inscrits dans une politique éco citoyenne de développement durable. La consommation d’eau est passée d’environ 25 litres au kilo à seulement 6 litres. Le linge est lavé à basse température et les rejets sont traités. L 5 Couleurs HDN DOSSIER L e top départ est enfin donné! Comprimés dans plusieurs épaisseurs de cartons, soigneusement rangés dans un camion, nous partons pour accomplir notre mission. Direction les HDN, site de Romans. Après plusieurs heures de route, nous arrivons enfin. Il faut déjà décliner notre identité, notre provenance, notre destination, notre date de naissance, notre date de péremption, notre numéro de lot… difficile de passer incognito. Déjà étiquetés de long en large, tatoués des pieds à la tête, on nous en rajoute ! Même si nous sommes impatients de participer à la course pour soigner, impossible de s’élancer comme ça. Pas question d’en faire à notre tête et de prendre un chemin de traverse. Mais qui sommes-nous vraiment ? On nous appelle les médicaments ! Suivez-nous et découvrons ensemble les différents circuits des HDN. Pharmacie Médicaments “une course sur circui Rencontre avec des pilules “voyageuses” pour explo comprendre le fonctionnement de la pharmacie, des pharmaceutiques et des médicaments aux HDN. Pourquoi des circuits ? De la zone de réception à la chambre du patient, tout est organisé et contrôlé pour nous montrer le droit chemin. C’est ce que l’on appelle les circuits des produits pharmaceutiques de l’établissement. La qualité de nos instructions de route doit être irréprochable et le hasard n’a pas sa place. C’est la pharmaco-vigilance ou comment éviter un effet indésirable ou inattendu susceptible d'être dû à un médicament. Ces circuits sont soumis à une réglementation de plus en plus stricte (CBUM, HAS, ACHAM...). Tous les hôpitaux auront bientôt l’obligation de rendre publics les dysfonctionnements. Aux HDN, la direction qualité et gestion des risques assure le traitement des évènements indésirables liés à la médication. Les exigences du ministère en matière de traçabilité nominative étant de plus en plus fortes, l’informatisation partielle des circuits ne suffit plus. C’est pourquoi un logiciel unique gérant à la fois le parcours patient et les circuits des produits pharmaceutiques est en cours de déploiement aux HDN. 6 A peine arrivés en zone de récep- Une prescription a été faite, il faut quitter les rayons tion, nous sommes déjà sous haute surveillance ! On nous donne un code unique dont il faudra se rappeler si nous voulons continuer notre chemin. Préparateurs et agents de la pharmacie saisissent méticuleusement toutes les informations de traçabilité réglementaire nous concernant. Nous n’avons pas tous le même permis et le même droit de circuler : stupéfiants, spécifiques comme les antibiotiques, collyres, essais cliniques, chimiothérapies, à conserver au frigo ou dans des congélateurs, inflammables, oxygène, produits de base nécessaire à une préparation… près de 1800 spécialités différentes sont référencées aux HDN. Nous partageons un espace qui devient vite exigu, d’autres produits pharmaceutiques prennent aussi beaucoup de place ! Parmi eux, les dispositifs médicaux plus couramment appelés “matériel”. Près de 3200 références de fluides médicaux, de compresses, de bistouris, de prothèses, de kits opératoires sont recensées... Certaines sont implantables et rejoindront le bloc opératoire. D’autres doivent être stérilisées. Pour quelques produits, l’entrée dans la zone de réception est interdite, un dépôt extérieur de liquides inflammables leur est réservé. Les médicaments dérivés du sang (MDS) représentent également une famille importante. D'autres attendront ts, uit sécurisé” plorer et mieux es circuits des produits tout au long des interminables rayonnages du stock. Il faut pouvoir nous retrouver rapidement et facilement au moment de la cueillette (joli terme pour la préparation des caisses et des piluliers !). Les pharmaciens définissent les nombreuses précautions à prendre pour notre stockage, garantissant notre stabilité. Toutes nos propriétés doivent être garanties en attendant que nous soyons envoyés dans un service auprès du patient pour accomplir notre mission. Les pharmaciens travaillent en étroite collaboration avec les préparateurs dés la réception. Etre préparateur, c'est tracer, vérifier, et encore vérifier, pour alerter. Une fois sortis de nos cartons, nous nous présentons sous différentes formes galéniques : flacons, ampoules, tubes, suspensions buvables, sous blisters individuels, en boîtes de comprimés, en gélules en vrac… Autant de diversité qui engendre la nécessité d'être préparé avant de rejoindre notre patient. Aux HDN, préparer les médicaments c'est constituer les caisses sécurisées qui rejoindront les services de court séjour. d’être préparés et reprendront la route dans des caisses fermées à clé. Impossible de s'échapper ! Mais où vont-ils ? Direction Saint-Vallier ! Bien qu'il existe une annexe, depuis le regroupement des deux pharmacies, les activités pharmaceutiques sont majoritairement réalisées sur le site de Romans. Au final, ce Quelques chiffres pour 2009 sont près de 14 préparateurs, 3 secrétaires, 3 réceptions + aide 1600 colis, 80 pharmacie, palettes et 5 pharmaciens et 1 cadre de santé. 23 000 kilos 161 660 médicaments traités en délivrance globale. par mois qui 59 000 matériels en délivrance globale. auront transité 65 708 médicaments traités en délivrance nominatiyons de la pharmacie ve. par la zone de 4000 matériels traités en délivrance nominative. réception. Les 1542 médicaments rétrocédés. agents de la pharmacie 2928 préparations stériles anti cancéreux. ont de quoi réceptionner, 38 169 doses conditionnées (préparation des pilutrier, étiqueter, déplacer, et liers en EHPAD). ranger ! Très peu de proC'est aussi préparer les piluliers et duits sont stockés directement dans parfois déconditionner pour reconles services. ditionner, voire sur-conditionner ! Un seul but : permettre l'administration Avant de s’élancer, par l'infirmière dans les meilleures il faut nous préparer ! conditions. Un peu plus loin, nous découvrons les bureaux des préparateurs et des La nécessité secrétaires où sont traitées les du reconditionnement incessantes relations avec les des médicaments dépôts et les fournisseurs. Traçabilité oblige, documents offiL'activité de reconditionnement est ciels et déclarations nous accompaparticulièrement importante. De gnent, sans oublier les nombreuses plus en plus, nous sommes livrés en étiquettes à imprimer et à disposer vrac, c'est-à-dire dans un grand tube d'une centaine de comprimés. C'est le mode de fonctionnement anglo-saxon. Nous arrivons nus dans de grands contenants. Dès que nous sommes sortis de la boîte, il est obligatoire de nous donner à chacun un nouvel habit (une cupule) et d'y broder notre carte d'identité figurant sur l'emballage d'origine (codes, numéro de lot et date de péremption). Je vous l’avais dit, à la pharmacie et dans les services, on ne sort jamais incognito ! Ce nouvel habit ne doit pas, non plus, être trop encombrant pour que nous puissions tenir dans une case de pilulier. Cette activité non robotisée est faite à la main pour garantir une qualité irréprochable. A l’avenir, le changement des modes de livraison vers le modèle anglo-saxon, sans conditionnement individuel, obligeront les hôpitaux à robotiser de plus en plus.. Une préparatrice nous confectionne un nouvel habit : c'est le reconditionnement des médicaments ! Le circuit des préparations de chimiothérapies Activité en constante augmentation depuis 2 ans, avec 2700 préparations par an, ce circuit est complètement informatisé depuis 2008 pour contribuer à fournir une traçabilité sans failles. Les préparations de chimiothérapies nécessitent une chaîne de préparation sous atmosphère contrôlée. Transportés dans un local appelé URCC (unité de reconstitution centralisée des cytostatiques), nous sommes manipulés à travers un isolateur qui permet 7 Couleurs HDN DOSSIER nativement. Ils sont sollicités aussi pour l'ajustement des traitements quand la préparation ne correspond plus à la dernière prescription. L’infirmière peut assurer ce rôle, en dernier recours. L’infirmière vérifie à nouveau la conformité de la prescription, applique les règles d’administration et assiste le patient pour prendre les traitements. Ca y est le drapeau à damier s’agite, notre course est terminée. Cédric Blanc Fabrication des préparations stériles anticancéreux dans un local appelé URCC (unité de reconstitution centralisée des cytostatiques) aux deux préparateurs spécialisés de nous assembler selon un protocole strict dans une poche. Une fois prête, la poche rejoint immédiatement le patient pour être administré par les infirmières. Ici nous agissons en équipe, et c'est l'union qui fait notre force ! Certains d'entre nous, ne verront jamais un service d’hospitalisation. C'est le patient lui-même qui viendra nous chercher à la pharmacie ! C'est le circuit des rétrocessions, activité importante aux HDN, avec plus de 1600 patients par an. Les patients retirent, à un guichet dédié, des médicaments uniquement délivrés par les hôpitaux et prescrits par un praticien hospitalier exerçant dans un établissement de santé privé ou public habilité. Un guichet confidentiel est également réservé au personnel des HDN. Prêts pour la prescription ! Nous attendons impatiemment de quitter les étagères de la pharmacie pour continuer la prochaine étape : la prescription. Nous sommes appelés au service de la prise en charge thérapeutique du patient ! Dés qu'un prescripteur nous a défini une mission : patient, jour et heure, dosage, fréquence, en une prise ou en plusieurs prises, avec une voie d'administration bien précise (perfusion, orale…), nous quit8 tons les rayonnages du stock de la pharmacie. Notre ordre de mission s'appelle une ordonnance hospitalière. C’est un document papier signé de la main du prescripteur. Pour les EHPAD, une fois la prescription faîte, les préparateurs nous accompagnent plus longtemps : c’est la dispensation nominative. Après analyse pharmaceutique faite par les pharmaciens, les préparateurs constituent les piluliers nomi- Aux services d’EHPAD, les préparateurs assistés d’un pharmacien constituent des piluliers nominatifs. La nécessité des circuits complètement informatisés L'utilisation de l'informatique courant 2010, amènera un confort pour les prescripteurs car ils n'auront plus à réécrire l'ordonnance tous les sept jours, et pourront apporter facilement des modifications. Cela permettra aussi de contribuer à fluidifier la sortie du patient, puisque le traitement en cours sera repris automatiquement sur les comptes-rendus et les ordonnances de sortie. Les services d’endocrinologie, de néphrologie et de gériatrie aiguë seront sites pilotes pour l’informatisation complète du circuit du médicament, de la prescription par le médecin à l’administration sous contrôle de l’infirmière. Pour le Docteur Uhl et son équipe médicale, ce n'est pas uniquement « essuyer les plâtres » mais c'est bénéficier d'un accompagnement sur le terrain pour lancer la machine. C’est une suite logique du démarrage de l'informatisation du dossier patient, maintenant utilisé en routine. Pour l'infirmière, la lisibilité des prescriptions sera améliorée. En MCO, c’est elle qui prépare les piluliers après avoir effectué les commandes globalisées à la pharmacie sur la base des ordonnances. Le travail du préparateur est de constituer des caisses sécurisées afin d’alimenter les armoires, rangées par les infirmières en attendant la préparation quotidienne des piluliers. L'informatisation favorisera également les échanges avec le pharmacien même si pour le Docteur Uhl, le dialogue pharmacien médecin se passe bien. Le pharmacien peut donc proposer des équivalents qui correspondent aux marchés de la pharmacie et aux références en stock. Elles ont, bien sûr, les mêmes effets thérapeutiques, mais avec une dénomination différente. Il s’agit aussi de trouver l’équilibre entre intérêt thérapeutique et prix des produits équivalents. Mais l'informatique ne suffit pas, et l'évolution vers la dispensation nominative reste l'idéal à terme pour décharger les infirmières et sécuriser la prise du médicament. Couleurs HDN VIVRE SON MÉTIER Directeur d’hôpital C’est aussi un métier Daniel Bouquet a pris le temps de nous en parler. A près une maîtrise d’histoire contemporaitemps de rencontrer les personnels dans les serne et des études de sciences politiques, il vices, les frustrations sont nombreuses. a suivi l’école de Rennes avant de parfaiMais il s’attache à rester disponible pour recevoir re son apprentissage en Mayenne. tous ceux qui le demandent. Son premier poste ? Directeur adjoint des L’hôpital a changé. L’organisation dans un esprit services économiques à Saint-Vallier pend’entreprise a pris le pas, surtout depuis la T2A, dant 6 ans (eh oui déjà !). Cet amoureux avec plus de pression et de recherche de la perdes voyages est ensuite parti deux ans en Egypte formance. pour ouvrir un établissement de 800 lits. Mais l’objectif du directeur reste toujours de donIl y a pris conscience que les pratiques profesner aux soignants les moyens de soigner ! sionnelles varient beaucoup suivant où on se Entretenir des rapports de confiance avec le corps trouve, et qu’il est essentiel de savoir se remettre médical est un enjeu essentiel. “Si on donne aux en cause. médecins les moyens de soigner Par exemple, il est plus efficace d’expliquer ce les malades correctement, la qu’il ne faut pas faire que de se focaliser sur ce relation de confiance s’établit qu’il faut faire. Après un passage en Ardèche, puis naturellement. Le plus dur reste au CHU de Lyon, il décide en 2003 de finir sa carde convaincre que l’intérêt de rière là où elle a commencé. l’hôpital n’est pas la somme des Directeur d’hôpital, ça peut être chef d’établisseintérêts de chaque service. ment ou directeur adjoint, et c’est important de L’hôpital est une aventure colpasser de l’un à l’autre pour garder les pieds sur lective et dans un monde saniterre et ne pas se laisser griser. taire de plus en plus concurrenL’attrait du métier, c’est le pouvoir qu’on exerce, tiel, les HDN doivent se battre la capacité à peser sur les événements. pour garder leur place, sinon Un directeur est un manager. gare au déclin. Il initie le travail des autres, suit l’avancement 61 ans Un directeur est un manager. des dossiers, déMarié, un fils. lègue et arbitre. Musique : A fait du Il initie le travail des autres, suit l’avancement Diriger un hôpital chant à Saint-Vallier est un travail avec les docteurs des dossiers, délègue et arbitre. d’équipe au quotidien Si chacun de nous Daudin et Forray. Voyage : la Grèce, entre directeurs, mais ne se sent pas son pays de aussi avec les médecins et avec tous les autres concerné, on n’y arrivera pas”. prédilection. professionnels. Au sujet de son départ à la retraite, il n’a pas Aime cuisiner. Être directeur, c’est être disponible. On est direcfixé de date. “Je partirai le jour où je n’aurai Pratique la teur 24h/24h et on porte en permanence la resplus de plaisir à venir travailler le matin”. photographie. ponsabilité juridique de l’établissement. C’est Dans une phase charnière être à l’écoute, et parfois savoir dire non. C’est de rapprochement avec aussi savoir reconnaître ses erreurs et ses doutes. Valence et de mise en “Le pire danger est de croire que parce qu’on est place des ARS, il a envie d’aller jusqu’au bout. chef, on sait tout”. Cela ne l’empêche pas Que fait finalement un directeur de ses journées ? d’avoir de beaux projets Pas de journée type. Seule constante, le courrier pour la retraite. Entre le matin, avant de dispatcher le travail. Le reste musique, sport et voyade la journée est consacré à des rendez-vous, ge, gageons qu’il n’aura réunions, et de nombreux appels téléphoniques. toujours pas le temps de Si bien qu’il nous avoue qu’une fois chez lui, il ne répondre au téléphone. décroche plus le téléphone ! Sans compter les Valérie Darnaud, nombreux déplacements à l’extérieur (ARS et Aurélie Michel ministère…) pour défendre les dossiers de l’hôpital. Entre monter des projets qui n’aboutissent pas toujours et ne pas avoir suffisamment le 9 Couleurs HDN ON BOUGE ! Merci aux personnels qui ont quitté l’hôpital depuis mars 2010. Catherine Brunel, AS, EHPAD Saint-Vallier Marie-Thérèse Chartron, assistant socio éducatif, CMP Romans Michel Delwarde, praticien hospitalier, chef de service psychiatrie. “Nous nous sommes rencontrés un matin de 1979 ! Lui, jeune praticien hospitalier, venait découvrir l’hôpital de St Vallier et moi, jeune directeur, je lui servais de guide... C’est comme ça que naissent les amitiés ! La notre a déjà duré plus de trente ans, et ça n’est pas un départ à la retraite (trop précoce !) qui va l’interrompre... Bonne retraite Michel, merci pour tout, et n’oublies pas les amis des HDN quand l’envie te viendra de déboucher une bouteille d’Hermitage !!!” Daniel Bouquet Marinette Fleury, infirmière, Hermitage Denise Jacquignon, AS, MPR Nadège Lebray, infirmière, Wallon Lyès Abdi, PH, endocrinologie Véronique Marques, maître ouvrier, blanchisserie Isabelle Mensah, PH, SSR et GCS Roselyne Moulin, moniteur éducateur, pédopsychiatrie Romans Simone Obradovic, AS, gynécologie obstétrique Angel Olaru, PH, neurologie Reine Mey Rolland Muquet, AS, Chambaran Christiane Roussel, infirmière, gynécologie obstétrique Françoise Savoye, AS, cardiologie Au revoir Eliane Blanc, adjoint administratif principal DRH nous a quittés… Elle travaillait dans notre hôpital depuis 1980. Ses fonctions à la DRH font qu’elle était connue de tous ; sa gentillesse et sa disponibilité font que tous l’appréciaient… “couleurs HDN” présente ses plus sincères condoléances à sa famille et notamment à Cédric… Bienvenue Léna Audebrand, infirmière, médecine et spécialités Pierre-Eric Bouderand, ouvrier professionnel qualifié, service technique Romans Alexandre Briche, infirmier, psychiatrie Saint-Vallier Virgine Chalvy, AS, Les Lierres Emily Chapus-Dorly, TSH, cuisine Julien Cornut, infirmier, Dabrowski Antoinette Dreptin, AS, Gériatrie court séjour Géraldine Duchene, AS, Mont du Matin Lydie Hannachi, AS, CMP Romans Alexandra Herdt, infirmière, médecine d’urgence Saint-Vallier Caroline Jouve, psychologue, hémodialyse Pauline Le Bail, psychologue Audrey Llense, diététicienne, service diététique Anne-Sophie Marie, AS, gériatrie court séjour Anne Mestral, AS, neurologie Hélène Monnier, infirmière, CMP Tain Muriel Morice, infirmière, Wallon Anthony Prost, PH, Urgences Laetitia Paccard, infirmière, pédopsychiatrie Saint-Vallier Dang Phan, infirmière, hémodialyse Stéphanie Revol, AS, gériatrie Anthony Prost court séjour Adelaide Rey, AS, gynécologie obstétrique Eva Richard, AS, médecine et spécialités Catherine Rolland, adjoint administratif, DRH Anthony Rousselet, ouvrier professionnel qualifié, services techniques, Romans William Subtil, infirmier, IFAS Mélanie Tatier, sage-femme, gynécologie obstétrique Nadia Tetaz, AS, bloc opératoire Fatma Yilma, AS, MPR GIPSO Planning 2010 L’étape 2-3 : gestion informatisée des prescriptions et du suivi administratif, Urgences. Premier semestre 2010 • Analyse de performances des serveurs et du réseau informatique pour garantir de la haute disponibilité. • Utilisation quotidienne d'ORBIS-MEDICAMENT pour commander les médicaments et matériel en pédiatrie puis sur tous les services. • Automatisation des rapports et mise en place d'indicateurs de performance du système d'information décisionnel GIPSO. • Installation de terminaux aux urgences et mise en place du dossier de spécialité ORBIS-URGENCE. • Lancement groupe utilisateur national. Deuxième semestre 2010 • Tests de mobilité et informatisation progressive des prescriptions, suivi des administrations et validation pharmaceutique en MCO, avec comme service pilote Endocrino, Nephro et UGA. • Mise en place de l'accès nomade à ORBIS depuis n'importe quel PC ou Terminal avec carte CPS aux Urgences. • Sécurisation des mouvements et identités patients avec un EAI. • Informatisation des prescriptions et validation pharmaceutique pour les EHPAD. • Étude terminaux au bloc opératoire et mise en place progressive ORBIS-BLOC. • Mise en place du dossier de périnatalité spécifique, lien avec échographe. • Etude Gestion avancée des rendezvous. QUALITÉ Certification V2010 ÉTAPE 3 - AUTOÉVALUATION Mai 2010 • Retour des grilles et saisie de l'autoévaluation définitive. Deuxième quinzaine de juin 2010 • Validation des grilles d'autoévaluation. 30 juin 2010 • Envoi des grilles d'autoévaluation à la HAS. Septembre à novembre 2010 • Préparation visite et poursuite des actions d'améliorations (programme, préparation matérielle). ÉTAPE 4 - VISITE Première quinzaine de décembre 2010 ÉTAPE 5 - DÉCISION DE LA HAS ÉTAPE 6 - MESURES DE SUIVI 10 Éliane Blanc Couleurs HDN ON RESPIRE ! poule pour manger. Un moment de repos partagé avec la population. Au final, une mission riche en émotions avec le sentiment d’avoir accompli un travail nécessaire. Mais tant de choses reste encore à faire au-delà de l’intervention des bénévoles. Marine Allermoz, Denis Cocard Danse au Vercors Guy Belery se mobilise pour Haïti Après 10 heures d’avion et 9 heures de route, Guy Belery cadre du service des Urgences de Saint-Vallier arrive au camp de base de la commune de Jacmel en Haïti pour dix jours. L’objectif est de relever l’équipe d’assistance et de secours de l’association AAIP (Aides Actions Internationales Pompiers). Trente jours se sont écoulés depuis le terrible tremblement de terre. La vie commence à reprendre ses droits. Les cadavres ne jonchent plus les rues. Le camp de secours se situe sur l’ancien stade de la commune. Dès l’arrivée, l’équipe composée de 8 personnes dont un médecin prend la mesure de la situation. Les réfugiés sont nombreux, plus de 8500, les maux divers. Chacun se met rapidement et naturellement au travail en regardant comment font les anciens. La chaleur est étouffante sous les tentes. Les consultations s’enchaînent. Guy se charge des sutures, des pansements… Il y a les problèmes de peau, de déshydratation surtout chez les enfants, de plaies surinfectées, de brûlures…La violence est omniprésente par le manque cruel de nourriture. Les journées sont éprouvantes avec une moyenne de 200 consultations par jour. L’équipe s’entend et fonctionne bien. Le soir tout le monde est fatigué. Il faut encore tuer soi-même la Chaque semaine depuis début novembre, une nouvelle activité thérapeutique a été mise en place. Il s’agit d’un atelier de danses traditionnelles des îles grecques et d’Asie mineure ouvert aux patients des trois structures : Temps plein, CMP, Hôpital de jour. Il est animé par quatre infirmières et une psychologue. Quatre fois dans l’année, tout un après-midi, un chorégraphe d’origine grecque, Jean-Alex Benetto vient faire une animation particulière, un spectacle interactif, qui constitue un temps de supervision pour les soignants et un moment totalement festif pour tous… L’atelier utilise la danse comme médiation thérapeutique. Il associe les intérêts de la musicothérapie à l’approche corporelle. Il apporte un exercice physique, mais permet aussi un travail sur la coordination, le déplacement dans l’espace, la distance à l’autre, et la stimulation des capacités cognitives (concentration, mémoire). Il a également un impact important sur l’humeur. Chacun retrouve de la joie et du dynamisme. Un moment de détente et de plaisir. Ces danses traditionnelles dont on retrouve les traces dans l’antiquité grecque sont des danses en cercle fondées sur une très forte symbolique d’ouverture au monde et de permanence du lien. Valérie Darnaud Des patients de MPR en croisière Le service de MPR est un lieu de soin de réadaptation intégrant une dimension d’insertion, de réinsertion de la personne handicapée. Il adhère au réseau “Comète” dont la finalité est la réinsertion professionnelle des personnes en situation de handicap. Les patients hospitalisés en MPR du site de Saint-Vallier bénéficient du réseau socioprofessionnel du Docteur Charles. Dans ce cadre, le docteur Moutet, responsable du centre de MPR de Pen Bron, organisait en juin une croisière de deux jours en vue de favoriser l’insertion sociale et professionnelle de la personne handicapée. Comme en 2005 et 2006, une invitation est parvenue au service de MPR. Anne Ravel, cadre kiné, a été séduite par l’idée et a présenté un projet de participation. Le projet a été validé et accompagné par la direction qui a financé les frais de déplacement. Quatre personnes en rééducation se sont rendues à Pen Bron pour participer à la croisière et découvrir la voile les 20 et 21 juin. L’équipe soignante est convaincue que sortir du cadre et vivre en équipe dans “l’esprit réadaptation avec une vision sociale” stimule la motivation des patients. Anastasia Cuerva, kinésithérapeute, Sophie Coste, ergothérapeute, MarieChristine Reat, infirmière et Adjaratu Mancosu, aide soignante sont les professionnelles chargées d’accompagner les patients dont les handicaps sont la tétraplégie, l’hémiplégie, l’amputation de la cuisse et le port d’une prothèse de genou. Gageons que leur séjour sportif à dimension humaine leur aura permis de se confronter aux problématiques du handicap dans les transports et la vie au quotidien. Rita Etienne