Pharmacie : médicaments une course sur circuit sécurisé

DOSSIER
PHARMACIE
Médicaments :
une course
sur circuit sécurisé
5 ans déjà !
risent leurs actions et promeu-
vent les métiers qu’ils exer-
cent. La FHF rappelle ainsi la
place centrale de l’hospitalisa-
tion publique dans le système
de soins et les raisons de la
confiance que lui portent les
français.
Lutte contre
le cancer
L’arrêté a été signé.
Les fabricants de cigarettes
sont désormais obligés
d’apposer sur les paquets
des photos dites chocs.
La ministre de la santé l’a
annoncé la semaine dernière,
d’ici un an les paquets de
cigarettes auront sur le recto
une image choc sur au moins
40% de leur surface. Cette
mesure a pour objectif de dis-
suader un peu plus les fu-
meurs en illustrant de façon
explicite les avertissements
sanitaires écrits, déjà présents
sur les emballages.
Bisphénol A
L’assemblée nationale a voté la
loi interdisant l’utilisation du
bisphénol A dans les biberons.
Selon l'Inserm, cette substan-
ce est classée, au contact des
biberons, comme substance
"préoccupante pour la fertilité
de l'espèce humaine" en rai-
son "d'effets toxiques pos-
sibles mais non démontrés sur
la reproduction". Ce composé
chimique est toutefois tou-
jours autorisé dans les autres
plastiques alimentaires.
Méningite C :
un nouvel enjeu
Le calendrier vaccinal 2010
rend désormais systématique
la vaccination contre les
infections à méningocoque C.
Chaque année, on compte en
France 30 personnes succom-
bant à cette infection. Jusqu’à
présent, seuls les proches des
personnes infectées ou les
habitants d’une zone de forte
incidence étaient ciblés par
cette vaccination. Dorénavant
le HCSP (haut conseil de la
santé publique) recommande
l’administration systématique
du vaccin à tous les nourris-
sons de 12 à 24 mois. Le
ARS, c’est parti !
C’est officiel depuis le 1er avril
2010, les agences régionales
de l’hospitalisation ou ARH ont
laissé la place aux ARS, agence
régionale de santé.
Au nombre de 26, les ARS
voient leurs compétences élar-
gies et sont désormais en
charge de la santé publique
(prévention, promotion de la
santé, veille et sécurité sani-
taire) mais aussi de l’offre de
soins. Cette dernière désigne
l’organisation de tous les pro-
fessionnels de santé qu’ils
soient privés ou publics.
Les organismes comme la
DRASS et la DDASS perdent
leur dénomination mais ne
disparaissent pas. Ils font
maintenant partie intégrante
des ARS. Cette nouvelle orga-
nisation devrait renforcer l’effi-
cacité des politiques de santé
et simplifier le système. Denis
Morin a été désigné directeur
général de l'ARS Rhône-Alpes.
Pour en savoir plus : www.ars.sante.fr
L’hôpital public,
on a toutes les
raisons pour le
choisir
La Fédération Hospitalière de
France a lancé une campagne
de promotion des hôpitaux
et des établissements médico-
sociaux publics, avec le slogan
“l’hôpital public, on a toutes
les raisons pour le choisir”.
Cette campagne basée sur la
diffusion de 11 000 affiches
dans tous les établissements
de santé publics comporte six
visuels qui illustrent l’action
des personnels hospitaliers.
ON EN PARLE
Couleurs HDN
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Ces affiches soulignent les rai-
sons de leur engagement, valo-
Petit journal
est devenu grand !
Mon 23enuméro est aujourd’hui
entre vos mains.Cinq ans ont passé
depuis ma création et il me semble
que vous êtes toujours au rendez-vous !
Pourtant j’ai connu jusqu’alors bien des déboires.
Ma naissance n’était pas désirée de tous.
Certains ne comprenaient ma raison d’être.
Mon comité de rédaction de départ a bien changé.
Malgré tout, quelques fidèles nourriciers demeurent,
rejoints par quelques nouvelles “nounous”.
Qu’à cela ne tienne,j’ai continué à grandir !
Comme tout un chacun,j’ai mes qualités et mes défauts.
À mon goût,j’ai trop de texte et pas assez de photos.
Ma maquette vieillit.Par contre,je suis curieux de tout.
J’aime communiquer.Je suis persévérant et cherche
à m’améliorer,en particulier pour le contenu de
mes textes.Bien sûr,j’ai connu quelques loupés,mais
vous me les avez pardonnés.Avant de souffler
mes bougies,je fais le vœu de poursuivre une longue
et heureuse carrière parmi vous.
Couleurs HDN
Directeur de la publication :
Daniel Bouquet
Rédacteur en chef :
Daniel Bouquet
Comité de rédaction :
Marine Allermoz, Cédric Blanc,
Denis Cocard, Valérie Darnaud,
Rita Etienne, Pierre Gilles,
Christelle Marion, Aurélie Michel.
Ont collaboré à la rédaction
de ce numéro : Guy Belery,
Mireille Guibertin, Martine Saget,
la pharmacie.
Hôpitaux Drôme Nord
Route de Tain - BP 1002
26102 Romans/Isère Cedex.
Téléphone : 04-75-05-75-05
Maquette : www.alainroth.com
Dessin : Docteur Pierre
Impression et régie publicitaire
Mallet Conseil 2, place Antonin Jutard
69003 Lyon Tel : 04 78 95 10 11
www.mallet-conseil.fr
Tirage : 2900 exemplaires
Dépôt légal : à parution 3
On en parle
Ars, c’est parti ! L’hôpital public, on a toutes les raisons pour le choisir.
Lutte contre le cancer. Bisphénol A
Méningite C : un nouvel enjeu. Loi HPST, suite…
En direct des services
Nouvelle coopération. Des soins de beauté pour adoucir les soins médicaux.
Travaux aboutis à Janet. Trois questions sur le projet de reconstruction
de l’EHPAD. Semaine nationale du don d’organe. C’est du propre !!
La formation aux transmissions ciblées : c’est reparti.
Dossier
Pharmacie : Médicaments : “une course sur circuit sécurisé”
Vivre son métier
Directeur d’hôpital, c’est aussi un métier.
Daniel Bouquet a pris le temps de nous en parler.
On bouge
Merci, Bienvenue, Au revoir. Gipso. Qualité
On respire
Guy Belery se mobilise pour Haïti.
Atelier de danse au Vercors.
Des patients de MPR en croisière.
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Illustration de couverture : Marine Allermoz
conseil va plus loin et préconi-
se l’extension de cette vacci-
nation jusqu’à 24 ans en
attendant l’impact optimal de
cette vaccination. L’objectif
étant de parvenir rapidement à
un taux élevé de couverture
vaccinale et permettre ainsi la
protection des nourrissons.
Loi HPST, suite…
Le titre 3 consacré à l’éducation
thérapeutique du patient vise
les maladies chroniques et les
cancers, la prévention de leurs
principaux facteurs de risque
(alcool, tabac), leurs complica-
tions et leurs rechutes.
Cette prévention passe par
l’interdiction de la vente d’al-
cool aux mineurs afin de pro-
téger leur santé. Les hospitali-
sations pour ivresse chez les
moins de 15 ans ont augmen-
té de près de 50% en quatre
ans. L’alcool au volant étant la
première cause de mortalité
sur les routes, la vente de
boissons alcoolisées sera
interdite dans les stations ser-
vices. Interdiction également
de la vente de « cigarettes
bonbons » qui favorisent l’ex-
périmentation du tabagisme
chez les préadolescents.
L’inscription dans la loi de
l’éducation thérapeutique des
patients facilitera et organisera
son extension et permettra
ainsi d’améliorer les condi-
tions de vie et la prise en char-
ge des personnes atteintes de
maladies chroniques.
EN DIRECT DES SERVICES
Couleurs HDN
Martine travaille en complémentarité avec l’équipe soi-
gnante. Au-delà des soins esthétiques c’est un véri-
table accompagnement qui est offert. Financée par la
Ligue contre le cancer, elle intervient aussi aux centres
hospitaliers de Crest et de Valence.
Marine Allermoz
Psychiatrie Saint-Vallier
Travaux aboutis
à Janet
Les chambres d’isolement n’étaient plus
aux normes et devenaient vieillissantes.
près une période de travaux, deux nouvelles
chambres fonctionnelles sont donc ouvertes
depuis début
juin. Elles sont
équipées individuelle-
ment d’un SAS d’entrée et
d’un espace salle de
bains, ce qui n’était pas le
cas auparavant. Elles per-
mettront d’améliorer
considérablement l’ac-
cueil des patients.
Aurélie Michel
Cuisine
Nouvelle
coopération
Été 2008 : un projet de rapprochement
entre la cuisine des HDN et celle du centre
hospitalier de Valence voit le jour.
ébut 2009, la société EC6 (leader en experti-
se hospitalière) mène une étude sur la faisa-
bilité à la demande des directions des deux
hôpitaux. Celle-ci préconise une production
des repas sur le site des HDN et la création d’une cui-
sine relais au CHV. Au total, 1.5 millions de repas
seront délivrés. À ce jour, le projet nécessite l’appro-
bation par les instances des deux établissements. Le
CHV souhaite aussi clarifier certains points notamment
celui du devenir de ses cuisiniers et de la forme juri-
dique de la coopération.
Christelle Marion
UMCCD
Des soins de beauté
pour adoucir les
soins médicaux
Depuis le mois d’avril, une socio-esthéticienne
intervient avec l’objectif de réconcilier les
patients avec la représentation de leur corps.
ne fois par semaine, pendant une demi-jour-
née, Martine Lavergne vient à la rencontre de
patients atteints de cancer. En attente de leur
traitement, elle leur propose des soins esthé-
tiques et de détente. Massage du visage, des mains ou
des pieds, masque, gommage, maquillage, manucure…
Un programme complet qui apporte apaisement et
détente pendant cette étape de vie difficile. Les
séances d’une durée de 20 à 60 minutes sont adap-
tées et personnalisées. Elles encouragent les patients
à recouvrer leur dignité.
U
A
D
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EHPAD Saint-Vallier
Trois questions
sur le projet
de reconstruction
de l’EHPAD
En quoi consiste le projet de Saint-Vallier?
En la réalisation d’un bâtiment neuf permettant de
recevoir 104 lits d’hébergement pour personnes âgées
dépendantes.
Que deviendront les services de Lou Piroulé,
l’Orchidé et des Lys ?
Les 100 lits présents aujourd’hui dans ces trois ser-
vices seront transférés dans cette nouvelle construc-
tion qui comportera deux unités d’alzheimer de 16 lits,
et deux unités de 36 lits. Quelques places d’accueil de
jour seront aussi prévues.
Quels sont les grandes échéances du projet ?
Le choix de l’équipe de Conception/Réalisation com-
prenant un architecte, des bureaux d’études et un
constructeur sera fait le 1er juillet. La période d’études
devrait durer 10 mois et les travaux pourraient débuter
courant juin 2011. La fin des travaux est envisagée
pour avril 2013.
Aurélie Michel
Direction des soins
Semaine nationale
du don d’organe
Dans le cadre de la semaine nationale du
don d’organe qui s’est déroulée du 19 au 25
juin, l’équipe de coordination de prélève-
ments et de greffes des HDN organisait une
journée d’information et d’échanges.
vec un stand d’information dans le hall et à
l’occasion de la diffusion d’un film pédago-
gique dans la salle du CA, les discussions
furent riches. Familles de donneurs, receveurs
et médecins de l’établissement ont échangé sur la
question avec beaucoup d’émotion et de réalité. Au
final une phrase à retenir : « je sais pour mes proches,
ils savent pour moi ».
Marine Allermoz
Blanchisserie centrale
C’est du propre !!
Le 20 avril, après 11 mois de travaux,
la blanchisserie centrale a été inaugurée.
e 6 avril, les 28 équivalents temps plein ont
pris possession de leurs nouveaux locaux. La
commune de Saint-Vallier et les HDN se sont
inscrits dans une politique éco citoyenne de
développement durable. La consommation d’eau est
passée d’environ 25 litres au kilo à seulement 6 litres.
Le linge est lavé à basse température et les rejets sont
traités.
L
A
5
Ce bâtiment, situé sur la zone fluviale du site Saint-
Vallier, est un symbole fort de l’aboutissement de la
fusion entre Romans et Saint-Vallier, avec une activité
commune aux deux sites.
Valérie Darnaud
Direction des soins
La formation
aux transmissions
ciblées : c’est reparti
Les transmissions ciblées sont une méthode
qui organise et structure les informations
écrites concernant le patient pour en assurer
une lecture rapide, efficace et surtout une
traçabilité des informations.
ela peut être un énoncé concis qui attire l'at-
tention du soignant sur le ou les problèmes du
jour que présente le patient, complétant ainsi
le diagramme de soins. Les objectifs des trans-
missions ciblées sont d’identifier les problèmes nou-
veaux ou événements au moment où ils se produisent,
d’améliorer la communication entre les soignants, d’as-
surer la continuité des soins dans une logique com-
mune, d’apporter un complément d'information au dia-
gramme de soins si nécessaire et de réajuster le pro-
jet de soins en fonction de l'évolution du patient. La
cible est une observation infirmière écrite qui met en
évidence une préoccupation de la personne soignée
(inquiétude, angoisse…), un comportement de la per-
sonne soignée (repli sur soi), un changement dans
l'état du patient (douleur, vomissements...), une réac-
tion aux thérapeutiques ou aux soins (éruption cuta-
née), un diagnostic infirmier, une référence à un autre
professionnel de santé, un événement inhabituel ou
inattendu ou significatif (chute).
Au final, une cible n'est pas un diagnostic médical, ni
un acte de soins. Les formateurs référents sont Fabrice
Daloiso, cadre en pédiatrie et Françoise Marques, cadre
en surveillance continue.
Christelle Marion
C
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