DOSSIER INSTITUT DE FORMATION DES AIDES SOIGNANTS Un lieu d’étude au cœur des HDN Couleurs HDN La rougeole est de retour L’institut de veille sanitaire dresse un bilan alarmant concernant la rougeole. Plus de 3000 cas ont été déclarés depuis le début de l’année dont 299 hospitalisations et 2 décès. Le constat est simple : la circulation du virus de la rougeole s’est intensifiée en ce début d’année 2010. Cette diffusion est la conséquence d’une couverture vaccinale encore trop faible en France. L’institut de veille sanitaire préconise le renforcement de la vaccination contre la rougeole des enfants en bas âge ainsi que le rattrapage vaccinal des enfants, adolescents et adultes jusqu’à l’âge de trente ans. Vaccin contre la grippe, c’est reparti La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière est lancée depuis le 23 septembre. Nouveauté cette année, la souche du virus H1N1 a été incorporée au vaccin saisonnier. Pourtant, le vaccin contre le virus de la grippe H1N1 fait toujours débat (158 cas d’effets indésirables ont été recensés entre mi-octobre 2009 et mi-février 2010). Après trois semaines de campagne, 1,5 million de vaccins ont été pris en charge. À titre de comparaison, la moyenne sur les quatre années précédentes (20062009) ne dépassait pas 1,24 million à ce stade de déroulement. Même si le ministère de la Santé estime « qu’il est encore prématuré de vouloir apprécier le taux d’adhésion pour la campagne 2010/2011 », ces résultats sont encourageants. Un revenant à la santé ! Une fois de plus, les plus vieux dictons s’avèrent les meilleurs « pluies en septembre, remaniement en novembre ». 2 Le dimanche 14 novembre 2010 à 20h15, Claude Gueant (secrétaire général de la prési- ON EN PARLE dence de la République française) est venu égrener sur le perron de l’Elysée, les noms et fonctions des différents membres du gouvernement Fillon 3. Après plusieurs mois d’attente, le grand jeu des chaises musicales a eu lieu dans le week-end. Plusieurs départs et quelques entrées dont celle de Xavier Bertrand. Entrée qui impacte directement le monde de la santé, car c’est lui qui se voit catapulter de la tête de l’UMP à celle du ministère de l’emploi, du travail et de la santé. Il succède à Roselyne Bachelot-Narquin, qui laissera de son passage à la santé, la gestion parfois controversée d’une grande crise comme la pandémie de la grippe H1N1 ou celle de la mise en place d’une loi nommée “loi : HPST (hôpital, patients, santé et territoires)” qui devrait dans l’avenir changer pas mal de choses. Il faut se souvenir que Xavier Bertrand connaît bien la fonction de ministre de la santé puisqu’il a occupé ce poste à la santé et aux solidarités de juin 2005 à mars 2007. Période durant laquelle il a dû gérer l’épidémie de chikungunya et la mise en application de l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Enfin, c’est Nora Berra, médecin, qui complète le duo avec la fonction de secrétaire d’État à la santé. Hôpital de Bourgoin-Jallieu : tous locataires Après 3 ans de chantier, c’est un hôpital entièrement privé qui ouvrira ses portes en mai 2011. Bâti sur le site de la Maladière, l’hôpital Pierre Oudot (374 lits) se dresse désormais aux côtés de la nouvelle clinique St Vincent de Paul et d’un centre psychothérapique. Ce projet de 150 millions d’euros est financé, conçu, construit et entretenu sur fonds privés. Pour utiliser son lieu de travail, l’établissement de santé Janvier approche… paiera un loyer auprès d’un consortium privé regroupant entre autres la Société Générale, Natixis et Bouygues. Le bail durera 35 ans. Étant donné le désengagement de l’état dans l’investissement public, ce type de réalisation appelé PPP (partenariats publics privé) semble être amené à se répandre. Interdiction de fumer dans les lieux publics : état des lieux Les mesures prises entre 2007 et 2008 qui interdisent de fumer dans les lieux publics n’ont pas eu d’effets réels sur le tabagisme. Depuis la loi Evin, l’INPES constate la première hausse véritablement significative du tabagisme, principalement dans la population féminine. La part de fumeurs quotidien parmi les 15-75 ans a augmenté de deux points entre 2005 et 2010, passant de 26.9% à 28.7%. Ces chiffres sont diffusés alors qu’une nouvelle campagne contre le tabagisme des jeu-nes est lancée. Une publicité, dont l’objectif est de dénoncer la manipulation opérée par l’industrie du tabac est diffusée sous la forme de manga. …et avec lui ses sempiternelles bonne résolutions… Le comité de rédaction ne déroge pas à la règle quoiqu’il tienne à ce que sa résolution aboutisse ! Après six ans de bons et loyaux services, le comité souhaite moderniser sa formule. Si la forme peut être revue, c’est surtout sur le fond que les membres du comité aimeraient travailler. L’objectif est de vous proposer, à vous lecteurs, des articles plus d’actualité, écrit en collaboration étroite avec les acteurs de l’établissement. La périodicité du journal ne nous aide pas mais nous sommes intimement persuadés qu’il est possible d’améliorer le contenu de nos rédactions. Le changement pourra être long avant d’être visible et il nous faudra du temps. Du temps pour continuer à vous proposer un numéro chaque trimestre tout en changeant notre manière de rédiger. Nous comptons bien évidemment sur votre aide car sans vous, sans votre expertise, il nous sera difficile d’avancer. En attendant, nous vous souhaitons à toutes et tous d’excellentes fêtes de fin d’année et nos meilleurs vœux pour la nouvelle année. Le comité de rédaction 2 La rougeole est de retour. Vaccin contre la grippe, c’est reparti. Un revenant à la santé. Hôpital de Bourgoin-Jallieu : tous locataires. Couleurs HDN Interdiction de fumer dans les lieux publics : état des lieux. Directeur de la publication : Daniel Bouquet Rédacteur en chef : Daniel Bouquet Comité de rédaction : Marine Allermoz, Emmanuel Arnaud, Cédric Blanc, Denis Cocard, Valérie Darnaud, Arthur Dépit, Rita Etienne, Pierre Gilles, Aurélie Michel. Ont collaboré à la rédaction de ce numéro :Damien Veyrier, l’APCH. 4 En direct des services Le service social en faveur du personnel. Violences conjugales : mobilisation des HDN. Nouvelles consultations… c’est enfin parti ! Sucrons le diabète ! Mes reins, j’y tiens j’en prends soin. Semaine mondiale de l’allaitement maternel. Illustration de couverture : Marine Allermoz Hôpitaux Drôme Nord Route de Tain — BP 1002 26102 Romans/Isère Cedex. Téléphone : 04-75-05-75-05 Maquette : www.alainroth.com Dessin : Docteur Pierre Impression et régie publicitaire Mallet Conseil 2, place Antonin Jutard 69003 Lyon Tel : 04 78 95 10 11 [email protected] www.mallet-conseil.fr Tirage : 2900 exemplaires Dépôt légal : à parution On en parle 6 9 10 11 Dossier Institut de formation des aides soignants : un lieu d’étude au cœur des HDN. Vivre son métier Matthieu Gogniat, contrôleur de gestion, un jeune qui compte. On bouge Merci, Bienvenue. nominations, Au revoir, Gipso. Qualité On respire Goûter intergénérationnel. Expositions photos du personnel. Les HDN dans la presse. Un arbre pour l’espoir 3 Couleurs HDN EN DIRECT DES SERVICES Service Social Service Social Le service social en faveur du personnel Violences conjugales : mobilisation des HDN Depuis septembre 2007, l’établissement a eu la volonté de mettre à disposition du personnel un mi-temps d’assistante sociale. Véronique Plantier intervient sur les deux sites et répond aux demandes des agents quelque soit leur statut ou la fonction qu’ils occupent. Le 25 novembre 2010 a eu lieu la journée internationale pour la lutte contre les violences à l’égard des femmes. e service social du personnel a pour mission d’accompagner les agents et leur famille pour des problèmes administratifs, financiers, juridiques, familiaux et psychologiques. Il est important de rappeler que l’assistante sociale travaille dans le respect absolu du secret professionnel. La plupart des entretiens ont lieu au service social de Romans ou de St Vallier, mais il arrive que par nécessité, elle se déplace au domicile (impossibilité de se déplacer ou nécessité d’une prise en charge globale dans son contexte familial). L’accompagnement social proposé s’inscrit alors dans le temps, avec la mise en place d’entretiens réguliers, qui permettent d’aborder chacune des problématiques rencontrées par l’agent et sa famille. Si besoin, la prise en charge s’effectue en partenariat avec les services sociaux du conseil général. Les travailleurs sociaux mutualisent ainsi leurs compétences. L’assistante sociale du personnel effectue aussi un travail de médiation auprès des différentes administrations, dans le but de soutenir l’agent dans une démarche difficile (accompagnement au tribunal, à la banque de France, à la maison de la justice et du droit). Saluons le travail effectué par Véronique Plantier qui au 1er janvier prend une retraite bien méritée et bienvenue à Claire Bouchet sa remplaçante. Damien Veyrier L ette journée s’est tenue en présence de Marie Thérèse Felder d’Amnesty International, René Monier de la ligue des droits de l’Homme, de Nacera Ligier de l’espace santé du CCAS et d’Odile Geslin, conseillère municipale à Romans, déléguée aux droits des femmes et au logement social. Les HDN via les urgences et la PASS (permanence d’accés aux soins de santé) sont très impliqués dans la prise en charge des victimes de violences. Les femmes accueillies bénéficient d’un bilan médical à l’issue duquel leur est délivré un certificat médical de coups et blessures. Si elles le souhaitent, elles peuvent rencontrer un assistant social pour évaluer leur situation. Cet accompagnement social permet un soutien psychologique et une orientation vers les partenaires spécifiques comme la maison de la justice et du droit. Pour les situations les plus critiques, l’éloignement du domicile est nécessaire. Le service social travaille alors en étroite collaboration avec le service d’accueil et d’orientation afin de trouver, en urgence, un hébergement. Les violences conjugales représentent 20 % des personnes reçues dans le cadre de la PASS. Il était important que les HDN s’associent à cette journée internationale. Une sensibilisation utile et nécessaire pour lutter contre un fléau qui tue une femme tous les quatre jours. Un seul numéro à retenir : le 3919 (appel anonyme et gratuit) C Damien Veyrier Travaux Nouvelles consultations… c’est enfin parti ! Les travaux de restructuration et de rénovation des consultations externes du rez-dechaussée du site de Romans vont débuter à partir de janvier 2011. es travaux se dérouleront en trois phases pour se terminer en juillet 2012. La première phase touchera le couloir situé sous l’UHTCD actuellement inoccupé et devrait durer environ cinq mois. La seconde phase, d’une durée de huit mois, portera sur la première partie du couloir des consulta- C 4 tions (salle du CA, consultations neurologie/ORL et facturation). La troisième et dernière phase, d’une durée de sept mois, se terminera par la zone des consultations de chirurgie-anesthésie et cardiologie. L’objectif de ces travaux est de créer un espace de travail partagé, favorable au bon déroulement des consultations. Ce projet est coordonné par Renée Mollot, cadre supérieur et Alexandre Bonnand, chargé de mission au DIM. Marine Allermoz Endocrinologie Sucrons le diabète ! Le 13 novembre 2010, journée mondiale du diabète, l’association française des diabétiques de Drôme-Ardèche a proposé un dépistage à toutes les personnes traversant le hall de l’établissement. our à tour, les membres présents ont interpellé les visiteurs. Céline Uhl, médecin diabétologue a reçu bénévolement les candidats pour un dépistage, par un interrogatoire orienté et un test de glycémie. 50 % des diabétiques ne se savent pas malades et la découverte se fait souvent au stade des complications. En Drôme-Ardèche, 10 000 patients sont diabétiques. T Pour en savoir plus : [email protected] Rita Etienne Nephrologie Mes reins, j’y tiens j’en prends soin Bénévoles, médecins, infirmières et cadre du service de dialyse du site de Romans se sont mobilisés pour organiser le 8 octobre 2010 une journée d’information et de dépistage de l’insuffisance rénale. e dépistage à l’initiative du patient est primordial. Lorsque les premiers symptômes des maladies rénales se manifestent, il est déjà trop tard : ce sont des maladies silencieuses. C’est alors la dialyse et/ou la greffe. La survenue de l’insuffisance rénale terminale pourrait être retardée, voire évitée grâce au dépistage. C’est ce constat qui a motivé voilà 6 ans la FNAIR à organiser la « semaine nationale du rein » relayée en Drôme par l’ADAIR (association Drôme-Ardèche des insuffisants rénaux). Sa mission : informer et prévenir le grand public. Pour l’occasion, le hall de l’hôpital a accueilli un parcours de dépistage anonyme : test de bandelette urinaire avec lecture informatisée, afin de L détecter d’éventuelles traces d’albumine et prises de tension. Au vu des résultats et des antécédents du patient, les néphrologues évaluent le risque d’une insuffisance rénale et conseillent aux patients de compléter les examens en allant voir leur médecin traitant. À Romans, l’édition 2010 a remporté un franc succès avec 150 dépistages. Pour en savoir plus : http://adair.asso.free.fr Cédric Blanc pôle femmes-enfants Semaine mondiale de l’allaitement maternel Mercredi 24 novembre, la journée d’animation et d’information sur l’allaitement maternel a rencontré un vif succès. ne trentaine de mamans, futures mamans, et mêmes quelques papas ont répondu présents à cette journée organisée par les services de maternité et de néonatologie des HDN, en partenariat avec la PMI. Ambiance chaleureuse et conviviale était à l’ordre du jour. Après une projection du film “allaitement maternel, la mise au sein”, le débat entre équipe pluridisciplinaire (sage-femme, auxiliaire de puériculture, infirmières, cadre de santé), mamans allaitantes et futures mamans fût animé et enrichissant. Divers sujets ont été abordés : la mise en place de l’allaitement, les petits soucis qui peuvent survenir suite à l’allaitement (crevasses, engor-gement…), les différentes positions pour allaiter, tirer son lait, le passage au biberon, le sevrage… Après-midi ludique avec un quizz sur les idées reçues sur l’allaitement : exemple “je fume, je ne peux pas allaiter ? Oui ? Non ?”. L’intervention d’une tabacologue des HDN a permis de lever les craintes de certaines mamans. L’allaitement maternel n’étant pas toujours facile à mettre en place, des informations claires et positives peuvent aider des femmes enceintes à prendre la décision qui leur convient le mieux. Valérie Darnaud U 5 Couleurs HDN DOSSIER E ncore méconnu du plus grand nombre, malgré ces 35 années de présence, l’IFAS est le dernier pool de formation présent aux HDN. Les grands principes liés aux fusions ou à la redistribution des budgets par établissement ont eu raison ces quinze dernières années de l’école d’aide-soignant de Romans et de l’école d’infirmière psychiatrique de Saint-Vallier. Son statut juridique est identique à celui des EHPAD. Le directeur des Hôpitaux Drôme Nord est d’ailleurs garant du contenu des formations. Depuis 2001, les besoins exprimés au niveau national ne cessent d’augmenter avec le départ en retraite des générations issues du baby-boom. De nombreuses études font apparaître un pic de ces besoins dès 2012 avec un niveau maximum en 2015. C’est le conseil régional qui attribue le nombre de place par établissement de formation. À l’heure actuelle l’IFAS dispose d’une capacité de 70 places par an, réparties en deux sessions de formation, largement pourvues chaque année. Quelques hommes y trouvent leur place comme Alexis Robin, 21 ans, actuellement élève à l’IFAS, qui a accepté de nous rencontrer. Un financement particulier Si les HDN hébergent cet organisme de formation, ce sont d’autres organismes qui en assurent le financement. La plus grosse partie provient d’une subvention annuelle de la région évaluée suite à la présentation d’un budget prévisionnel réalisée en collaboration entre l’institut et le service financier. À cela vient s’ajouter la participation d’organismes paritaires (OPCA, FONGECIF) dont le rôle est d’aider les salariés à s’engager dans de nouveaux projets professionnels. L’IFAS reçoit ainsi lors de chaque promotion un certain nombre de personnes désireuses Quelques chiffres 6 70 élèves promotion 2010 Coût global de la formation : 4 611,25 euros Frais d’inscription : 100 euros 95 % de réussite à l’examen. Institut de formation Un lieu d’étude au c Basé sur le site de Saint-Vallier depuis 1975, l’insti a pour vocation la formation des futurs “AS”. Vérita professionnels pour de nombreuses personnes et re pour les établissements de santé et structures méd d’évoluer ou de se reconvertir professionnellement. Les AP (agences de services et de paiement), issues depuis le 1er avril 2009 de la fusion entre le CNASEA et l’AUP (agence unique de paiement), apportent aussi leur contribution avec le financement de formation professionnelle à des personnes issues du service public. Enfin, les ASSEDIC par l’intermédiaire du Pôle emploi financent plusieurs cycles de formation pour des individus le plus souvent en situation précaire. Les HDN, quant à eux, financent chaque année cinq places en formation. Alexis, d’abord ASH dans l’établissement, en est un exemple. Une formation polyvalente Le recrutement se fait lors d’un concours pour les candidatures libres. Un concours qui, pour Alexis, reste nécessaire. Il permet d’apprécier les compétences de chacun. Et pour lui, cet exercice a demandé un gros travail de préparation. Il ne le regrette pas ! En fonction du niveau d’étude le concours est plus ou moins allégé. Les candidats ayant Bac + 2 ou 3 sont exemptés de l’épreuve écrite. La majorité des candidats qui se présentent ont le Bac et sont âgés en moyenne de 35 ans. On compte aussi chaque année, environ 10 à 15 candidats recrutés pour suivre la formation de façon partielle. Ils disposent déjà d’une base professionnelle et viennent se perfectionner dans le cadre d’une validation des acquis d’expérience. Les demandes d’inscriptions restent importantes, le secrétariat de l’IFAS enregistre trois à quatre appels par jour sans compter les mails et les demandes écrites. Et dans un contexte social où le chômage tient une place importante, la directrice de l’IFAS, Rita Etienne, assure que l’ensemble des élèves qui obtiennent leur diplôme se voient proposer un contrat de travail sous forme d’un CDD ou d’un CDI. Mais le diplôme n’est pas une fin en soi. Certains élèves font le choix de continuer leurs efforts d’apprentissage et se dirigent vers d’autres formations professionnelles. Alexis aimerait poursuivre ses études après l’obtention de son diplôme. Il souhaite devenir infirmier anesthésiste. Un objectif qui lui demandera encore beaucoup d’investissements personnels… mais ça ne l’effraie pas. L’institut est une première marche vers son avenir. Malheureusement, ce n’est pas le cas de tous les lauréats. Le suivi des anciens élèves fait apparaître une des aides soignants cœur des HDN perte importante à compter de la troisième année d’exercice. Plusieurs d’entre eux n’arrivent pas à enrichir et faire fructifier les compétences de bases qui leurs ont été données. Au cours des dix mois de sa formation, Alexis alterne cours théoriques (595 heures) et stages pratiques (840 heures). Un apprentissage qui permet découverte et perfectionZoom sur le métier nement. Même s’il avoue d’aide-soignant qu’il lui a été difficile de Souvent présents dans les couloirs des services les “AS” s’adapter au travail de sont sollicités comme premier interlocuteur par les familles groupe, Alexis a su amédes patients ou des hébergés. Mais la fonction d’aide-soiliorer sa communication gnant ne se limite pas à un simple rôle d’accueil, elle se envers les autres. compose de multiples actions clairement définies. L’aide-soignant exerce son activité sous la responsabilité de Le ruban pédagogique qui l’infirmier selon un cadre défini par les articles 3 et 5 du est en quelque sorte la décret n°2002-194 relatif aux actes professionnels et à colonne vertébrale de la l’exercice de la profession d’infirmier. formation est établi L’aide soignant réalise des soins liés aux fonctions d’entretien et de continuité de la vie. Ces soins visent à compenchaque année par la direcser partiellement ou totalement un manque ou une diminutrice, en collaboration tion de l’autonomie de la personne ou d’un groupe de peravec l’équipe pédagosonnes. Son rôle s’inscrit dans une approche globale du gique et sous le contrôle patient et prend en compte la dimension relationnelle des soins. du directeur des HDN. L’aide-soignant l’accompagne dans les activités de sa vie L’objectif est d’induire aux quotidienne, il contribue à son bien-être et à lui faire retrouélèves une capacité de ver, dans la mesure du possible, son autonomie. Travaillant réflexion pour leur perle plus souvent dans une équipe pluri-professionnelle, en milieu hospitalier ou extrahospitalier, l’aide-soignant particimettre de trouver et de pe, dans la mesure de ses compétences, et dans le cadre de réaliser les actions de sa formation, aux soins infirmiers préventifs, curatifs ou palsoins adaptées aux situaliatifs. Ces soins ont pour objet de promouvoir, protéger, tions auxquelles ils seront maintenir et restaurer la santé de la personne, dans le respect de ses droits et de sa dignité. confrontés. Tous les cinq ans, un nouveau projet pédagogique est élaboré de façon à coller au plus niveau nationale et européenne. Ils juste aux exigences et à l’évolution sont délivrés par l’ARS suite à une de la profession et suivre les recomdouble évaluation. mandations du référentiel national. La première épreuve à laquelle Alexis Les diplômes d’aide-soignant (niveau sera confronté est une évaluation de V) ont une valeur permanente au son savoir théorique par l’intermé- photographies © Alain Roth itut de formation des aides-soignants (IFAS) able pépinière, il offre des débouchés eprésente un vivier précieux dicales en Rhône-Alpes. 7 Couleurs HDN 8 DOSSIER diaire d’examens écrits et oraux. Puis dans un second temps, sur ses connaissances pratiques normalement intégrées au travers des différents ateliers et stages réalisés. L’ensemble de ses notes sera envoyé à un jury réuni dans les locaux de l’ARS pour un avis final d’obtention ou non du diplôme. À noter que depuis 2006, le pourcentage de réussite à l’examen est de l’ordre de 95 %. lieu de travail. Thierry, comme les autres formateurs n’ont pas le temps de s’ennuyer. À la préparation des cours, la correction des devoirs, le suivi des élèves, les cours eux-mêmes, de nombreuses activités annexes s’ajoutent à leur emploi du temps. Thierry organise, par exemple, chaque année la journée inter-Ifas qui réunit les instituts des HDN, du CHV et du CH Montélimar. Une équipe de formateur à l’écoute Et l’avenir ? Selon la loi, le ratio est de un formateur pour 19 élèves. À l’IFAS, l’équipe se compose de quatre « professeurs ». Thierry Boyer en fait parti. Tous infirmiers de métier, ils ont au minimum exercé pendant trois années. Certains d’entre eux viennent des HDN, mais ce point n’est pas une obligation lors de leur recrutement. Leur expérience et leur sens de la pédagogie restent la priorité. Thierry, d’abord infirmier dans un service de réanimation à Lyon est arrivé aux HDN dans le service des Jardins de Diane puis depuis deux ans à l’institut. À la fois professeurs et professionnels, les formateurs doivent savoir jongler entre les deux relations. Pour Thierry, les élèves qui arrivent à l’institut directement après leurs études ont du mal à sortir du lien élève/professeur contrairement à ceux qui ont déjà une expérience professionnelle. Le dynamisme est aussi une qualité requise car en plus de l’apport théorique composé de huit modules de compétences, les formateurs assurent le placement et le suivi des élèves durant leurs stages que ce soit en maisons de retraites, dans les centres hospitaliers, en services de soins à domicile ou encore en cliniques privées… En tout, plus de 150 terrains d’apprentissage sont proposés avec lesquels il n’est pas toujours facile de créer du lien. Thierry aimerait que la collaboration entre les terrains de stage et l’IFAS soit plus étroite. Une relation plus poussée qui pourrait faciliter la communication, mieux comprendre les attentes, régler certains problèmes ou plus simplement avoir un retour sur le travail fourni par les élèves. Le choix d’un lieu de stage n’est pas toujours évident pour les futurs professionnels. Et le 6e et dernier stage est primordial. Destiné à approfondir un projet professionnel, il peut devenir le futur Les demandes de personnes formées et opérationnelles ne cessent d’augmenter pour les établissements et structures de santé. C’est pourquoi, l’IFAS souhaite pouvoir déménager dans des locaux plus spacieux et adaptés à la formation. Mais dans le même temps, Rita Etienne explique que l’institut pourrait être confronté au redéploiement des activités de l’Éducation Nationale qui souhaiterait désormais prendre en charge les formations professionnelles. Un changement qui à moyen terme pourrait entraîner la disparition de l’IFAS si celle-ci ne développait pas ses compétences. Une évolution à suivre… Marine Allermoz et Emmanuel Arnaud Parole à la directrice Rita Étienne Diriger un institut de formation, c’est être à la croisée des chemins. Cela offre de grands privilèges comme celui de voir naître la vocation et l’envol de plusieurs élèves vers de brillantes carrières, hors d’atteinte au moment de leur inscription. Ce sont aussi de grandes joies avec l’annonce des résultats aux examens qui offre pour la plupart un nouveau départ et la garantie de trouver un emploi. Être directrice de l’IFAS, c’est utiliser les techniques de Sherlock Holmes : observer, repérer et écouter longuement les élèves et en débattre avec l’équipe pédagogique. L’objectif est d’amener tout ce petit monde vers les épreuves finales et la réussite du plus grand nombre. Être directrice c’est aussi appréhender les soucis du quotidien qui ne sont pas toujours en lien avec la formation. Je vois des élèves passer du rire aux larmes. Ce sont des émotions intenses et riches qui doivent être abordées avec sensibilité et parfois humour. Pour conclure, ma principale motivation reste la découverte des talents de chacun et chacune. Permettre à tous ces candidats de réaliser leur projet professionnel et peut être comme moi, s’épanouir chaque jour dans les missions qui leurs seront confiées. Couleurs HDN VIVRE SON MÉTIER Contrôleur de gestion Matthieu Gogniat, un jeune qui compte Vous imaginez peut-être le contrôleur de gestion, enfermé dans son bureau, petites lunettes et grosse calculette, scrutant les chiffres et obsédé par les budgets. Aux HDN, Matthieu Gogniat n’est pas comme çà.. C e jeune Romanais de 27 ans est employé a intégré un cursus en depuis mars 2009. Rattaché à la Direction IUT gestion des entredes finances, vous le trouverez à son prises pour finir sur un bureau au milieu des dossiers mais aussi master en contrôle, audit souvent à la rencontre des services. et conseil en entreprise. Pour lui, il est essentiel d’échanger avec Son expérience profesles personnels de terrain pour comprendre leurs sionnelle a débuté dans réalités et mieux cerner les activités. Loin d’une le monde industriel, ce analyse froidement comptable, c’est grâce à ce qui lui a permis d’aiguiqu’il collecte auprès de chacun qu’il enrichit sa ser sa qualité de précimission. Mais en quoi consiste concrètement son sion et sa recherche de travail ? Un hôpital est une vaste machine tentafiabilité. culaire dont les activités sont complexes et A l’aide de tableaux de bords très diverses. Soins, travaux, hôtellerie, transet du suivi d’indicateurs, port ou encore informatique, le travail de il doit faire parler les chiffres. Matthieu consiste d’abord à centraliser et synthétiser les informations émanant des serDans son métier, la vices. À l’aide de tableaux de bords et du suivi maîtrise de la techd’indicateurs, il doit faire parler les chiffres. nique comptable est Combien coûte un kilo de linge propre, une jourprimordiale. Pour aunée d’hospitalisation, quel est le taux d’occupatant, il ne se laisse tion d’un service ? C’est le type d’information pas piéger par les qu’il est amené à fournir. En partenariat avec évidences des chifManuella Vassy, il produit des statistiques menfres. Il sait garder un suelles (entrées, journées d’hospitalisation, valocertain recul par raprisation) et annuelles (compte de résultat analyport aux indicateurs tique, activités des services…). Elles sont analyet recomposer avec sées et comparées pour permettre le suivi de l’acà chacune de ses tivité et l’aide à la décision. Elles s’inscrivent actions. C’est pourensuite dans les objectifs financiers de l’établisquoi, il souhaite bien sement. Dans le contexte du développement de connaître les rouages de l’institution, ses modes la tarification à l’activité, le but final est d’améde fonctionnement, ses coutumes et ses usages. liorer l’activité et la rentabilité de l’hôpital. Le monde de l’hôpital n’est pas (encore ?) celui Aujourd’hui, son métier est centré sur l’analyse de l’entreprise et connaitre ses spécificités constide gestion et la nécessité de donner aux acteurs tue pour Matthieu la clé de la réussite. les outils pour mieux piloter leur service. Dans la vie privée, il est trésorier (comme par Mais son projet à terme, plus global, est de favohasard) d’une association qui assure la promoriser les échanges pluridisciplinaires de façon à tion de musiques actuelles. Il est aussi et surtout développer un dialogue de gestion nécessaire à batteur, compositeur dans un groupe pop rock. l’intérêt collectif. Là encore, il aime jouer collectif. D’ailleurs des projets, il n’en a jamais manqué. Arthur Dépit et Denis Cocard Par le passé, à la suite d’un Bac technologique, il Célibataire. Musicien. Aime cuisiner, les voyages et la plongée en apnée. 9 Couleurs HDN ON BOUGE ! Merci aux personnels qui ont quitté l’hôpital depuis juin 2010. Denise Beaugiraud, IDE, Hermitage Marie-Chantal Breynat, IDE, consultations Saint-Vallier Nadine Chambaud, AS, surveillance continue Christiane Dalicieux, AS, pédiatrie Adamo Della Fazia, IDE, psychiatrie, Wallon Yvette Dumas-Bal, AS, Orchidée Michelle Dumonteil, IBODE, bloc Marie-Jeanne Fournier, AS, Jardins de Diane Bruno Frenillot, ASHQ, Royans Françoise Grattesol, cadre de santé, qualité Marie-Jeanne Gudin, adjoint administratif, standard Jean-Noël Guimbaud, IDE, psychiatrie, Wallon Christian Leman, adjoint administratif, DRH Catherine Mandereau, IDE, maternité Michel Mazeyrat, AS, endoscopies Alain Peyrard, IDE, EHPAD Eliane Puzin, maître ouvrier principal, cuisine, Romans Marie-Claire Rebatet, adjoint administratif, médecine santé au travail Liliane Vairet, IDE, explorations fonctionnelles Marie-Calire Vallernaud, IDE Bienvenue Audrey Advocat, AS, Orchidée David Ample, AS, Jardins de Diane Muriel Beau, AS, médecine et spécialités Nathalie Berlendis, AS, neurologie Sophie Bernard Perrottey, psychologue, cancérologie Dr Evelyne Cavalerie, PH, médecine Saint-Vallier Florian Cayrayre, TSH, DSI GIPSO Anne-Lise Chanavat, AS, Jardins de Diane Armelle Collavet, AS, Jardins de Diane Catherine Descours, ASHQ, Jardins de Diane Philippe Duplay, ouvrier professionnel qualifié, service technique Sophie Falcher, ASHQ, Orchidée Antonio Fernandez, AS, Ambel et Veymont Emilie Ferretti, AS, gynécologie-obstétrique Vanessa Gallo, AS, Chambaran Charlene Ginot, ASHQ, Tourniol Mélanie Hodebourg, AS, Tourniol Lauriane Lafosse, AS, Ambel et Veymont Nadèle Larat, ASHQ, Chambaran Cédric Maillot, ASHQ, Royans Sandra Marasco, ASHQ, Orchidée Catherine Noirtin, AS, Jacquemart Dr Délia-Gianina Pencu, PH, neurologie Dr Dragos-Adrian Pencu, Praticien attaché, chirurgie orthopédique et traumatologique Céline Petitpas, AS, EHPAD Laurence Rissoan, AS, Lou Piroulé Caroline Saunier, ASHQ, Orchidée Dr Stéphanie Tasson, PH, SSR Dr Frédérique Teyssier-Jacquemard, PH, anesthésie Flan Veillet, ASHQ, Orchidée Corinne Ventre, AS, MPR Anthony Vergnon, IDE, psychiatrie 26L01 Elodie Vielle, IDE, sics Romans Catherine Roux, IDE, Janet Erratum Une erreur s’est glissée dans notre précédent numéro. Anthony Prost est praticien attaché au service des urgences, et non PH comme nous l’avions indiqué. Nous vous prions de nous excuser. QUALITÉ Planning 2010 L’étape 2-3 : gestion informatisée des prescriptions et du suivi administratif, Urgences. Juillet 2010 • Installation de terminaux « légers » dans les box des urgences en vue de l’informatisation des observations cliniques, du plan de travail infirmier et du CRPU. Septembre 2010 • Bilan d’exploitation : depuis l’utilisation courante d’ORBIS en novembre 2007 : 187 agendas, 239 103 rendez-vous, 1 389 textes types, 110 000 documents, 387 utilisateurs sur 282 terminaux. Octobre 2010 • Étude de l’informatisation du compte rendu d’accouchement avec ORBIS. • Étude de l’informatisation des comptesrendus échographie avec ORBIS en maternité-gynécologie. Novembre 2010 • Mise en place de la liaison ORBIS et DPPR (dossier patient régional partagé). Décembre 2010 • Démarrage en conditions réelles au service de nephro-endocrino-gériatrie aigu de la prescription informatisée, validation pharmaceutique et suivi d’administration avec ORBIS. Tests des mécanismes de réassort. • Démarrage en conditions réelles au service de pédiatrie de la gestion des commandes globales de pharmacie avec ORBIS. 1er trimestre 2011 • Mise en place de la dictée numérique et de la reconnaissance vocale intégrée à ORBIS. 1er semestre 2011 • Généralisation de la prescription et du suivi d’administration avec ORBIS sur les services de MCO et d’EHPAD. Retrouvez plus d’inforamtions sur l’intranet GIPSO : aide en ligne et conseils sur ORBIS, articles et rapports d’avancement sur le projet GIPSO. Certification V2010 ÉTAPE 3 — AUTOÉVALUATION Mai 2010 • Retour des grilles et saisie de l’autoévaluation définitive. Deuxième quinzaine de juin 2010 • Validation des grilles d’autoévaluation. 30 juin 2010 • Envoi des grilles d’autoévaluation à la HAS. Septembre à novembre 2010 • Préparation visite et poursuite des actions d’améliorations (programme, préparation matérielle). ÉTAPE 4 — VISITE Florian Cayrayre 10 Novembre 2010 • La visite de certification aura lieu du 13 au 21 nov. 2010 en présence de 5 experts de la HAS. ÉTAPE 5 — DÉCISION DE LA HAS ÉTAPE 6 — MESURES DE SUIVI Couleurs HDN ON RESPIRE ! Une chose est sûre, il n’y a pas d’âge pour apprécier les bonnes choses ! Pour la première fois, onze petits du jardin d’enfants de la Clé des champs et des pensionnaires de la résidence Clairefond ont dégusté un goûter sucré-salé à l’occasion de la semaine du goût. Une occasion idéale pour redonner le sourire à des personnes âgées ravies de voir courir autour d’eux des bouts d’choux pleins d’entrain. Crêpes à la crème de marron, chocolat mais aussi ravioles ont fait le bonheur des papilles des petits comme des grands. Un après-midi à renouveler rapidement. Marine Allermoz photographie© Christelle Moréon, gagnante du concours Goûter intergénérationnel rés, c’est finalement le coucher de soleil sur Zanzibar qui a eu la préférence. Félicitations à Christelle et merci à toutes les trois d’avoir accepté de participer à cette aventure. L’APCH Les HDN dans la presse Exposition photos du personnel Trois personnes ont répondu à l’appel de l’APCH de Romans qui a souhaité organiser une exposition de photographies. Amateurs, elles ont accepté que leur travail soit présenté aux yeux de tous, personnels et visiteurs. Du 20 octobre au 2 novembre, plus de cinquante photos ont été exposées dans le hall des consultations. Au cours d’une traversée ou de l’attente d’une consultation, chacun a pu découvrir le travail de Pauline, psychologue, Audrey, diététicienne et Christelle, sage-femme. Un voyage dans les steppes de Mongolie, une naissance à Zanzibar, une nuit de noël aux HDN ou la rencontre d’objets insolites… autant de photos qui ont permis de ne pas voir passer le temps. Un concours a été organisé. Chaque visiteur a pu voter pour sa photo préférée. Et si les votes ont été ser- En quelques mois, les HDN ont été sollicités à trois reprises par la presse écrite. Qu’elle soit locale comme le Romans Magazine ou spécialisée comme le magazine Hypnose ou le DH Magazine, la presse a souhaité faire des HDN le sujet principal de leurs écrits. Hypnose est revenu au cours d’un long dossier sur cette nouvelle pratique de lutte contre la douleur intégrée depuis maintenant deux ans au sein de notre établissement. L’article donne la parole à quelques membres du personnel qui ont suivi la formation. Ils ont pu, chacun à leur manière, exprimer leur ressenti face à l’hypnose et à ce que cette pratique a changé dans leur façon de travailler. Pour le DH magazine, l’approche a été différente. L’objectif du dossier était de faire une présentation plus globale des HDN tout en proposant des focus sur des points particuliers que l’établissement souhaitait mettre en avant (sortie prévue début 2011). Enfin, les journalistes de la ville de Romans ont passé une journée sur le site de Romans, rencontrant des membres du personnel. L’article est paru ce mois-ci. Marine Allermoz Un arbre pour l’espoir Pendant quinze jours, dans le hall d’entrée du bâtiment principal du site de Romans, un arbre est apparu. Né de l’imagination d’une animatrice et du talent d’artistes en herbe, il symbolise la vie et l’espoir… Ces racines puisent ses ressources dans la solidarité de toute une équipe dont le but est de vaincre une terrible maladie : la mucoviscidose. Donner son souffle à ceux qui en manquent… tel est le crédo des virades de l’espoir. Cette journée nationale de mobilisation contre la mucoviscidose était la dixième organisée à Mours et cet arbre en est le symbole. Un arbre de vie qui devrait renaître l’année prochaine. Marine Allermoz 11