PRODUITS 3
linéaires des ensont appelées polynômes trigonométriques. Les coefficients de Fourier d’une
application f∈ CM2π(R,C)sont les
cn(f)=(en|f) = 1
2πZ[−π,π]f(t) exp(−int)dt.
La série Pn∈Z|cn(f)|2est convergente. Si fest dans Ckalors cn(f) = o(|n|−k). Si fest continue
et C1par morceaux alors la série Pn∈Z|cn(f)|est convergente. On note
SN=
N
X
n=−N
cn(f)en(t)
la somme trigonométrique partielle.
Si une série trigonométrique Pncnenconverge uniformément vers une application falors f
est dans C2π(R,C)et cn(f) = cnpour tout n.
Théorème de Dirichlet : Soit f∈ CM2π(R,C)et t0∈R. On note f(t−
0)la limite de fen
t0par la gauche. On note f(t+
0)la limite de fen t0par la droite. On suppose que (f(t−h)−
f(t−
0))/h et (f(t+h)−f(t+
0))/h ont des limites finies quand htend vers 0. Alors SN(t0)tend
vers (f(t+
0) + f(t−
0))/2quand N→+∞.
Si fest continue et C1par morceaux alors sa série de Fourier converge normalement vers f.
6. CONTINUITÉ ET DÉRIVATION SOUS LE SIGNE SOMME
Soient Jet Ideux intervalles non-vides de R. Soit f:J×I→Rune application.
6.1. Continuité. On suppose que
•Pour tout x∈J, l’application t7→ f(x, t)est continue par morceaux sur I,
•Pour tout t∈I, l’application x7→ f(x, t)est continue sur J,
•Il existe une application ϕ:I→Rintégrable sur Itelle que pour tout t∈Iet tout
x∈Jon ait ||f(x, t)|| ≤ ϕ(t).
Alors pour tout x∈J, l’application t7→ f(x, t)est intégrable. Et l’application
g:x7→ ZIf(x, t)dt
est continue sur J.
6.2. Dérivabilité. On suppose que
•Pour tout x∈J, l’application t7→ f(x, t)est intégrable sur I,
•Pour tout t∈I, l’application x7→ f(x, t)est de classe C1sur J,
•Pour tout x, l’application dérivée t7→ ∂f
∂x (x, t)est continue par morceaux sur I,
•Il existe une application ϕ:I→Rintégrable sur Itelle que pour tout t∈Iet tout
x∈Jon ait ||∂f
∂x (x, t)|| ≤ ϕ(t).
Alors l’application g:x7→ RIf(x, t)dt est de classe C1sur Jet pour tout x∈Jon a
g0(x) = ZI
∂f
∂x(x, t)dt.