Ces résultats, y compris ceux des analyses prédéterminées du taux de réponse globale (TRG),
de la durée de la réponse, de l’innocuité et de la qualité de vie liée à la santé (QVLS), ont été présentés
aujourd’hui par le Dr Antoni Ribas, professeur d’hémato-oncologie et de chirurgie et directeur du Tumor
Immunology Program du Jonsson Comprehensive Cancer Center de l’Université de Californie, à Los
Angeles, dans le cadre d’une présentation orale effectuée pendant le congrès international 2014 de la
Society of Melanoma Research (SMR) tenu à Zurich, en Suisse.
« Ces résultats montrent que le pembrolizumab s’est avéré supérieur à la chimiothérapie, et
qu’il a permis à un plus grand nombre de patients atteints d’une forme avancée de mélanome
réfractaire à l’ipilimumab de bénéficier d’une survie sans progression », explique le Dr Eric Rubin, vice-
président du développement clinique en oncologie, Laboratoires de recherche Merck. « Les données
comparatives sur l’efficacité et l’innocuité tirées de l’étude pivot KEYNOTE-002 permettent de valider et
d’étendre les résultats de l’étude menée antérieurement dans cette population de patients difficiles à
traiter, et nous espérons présenter les données sur la survie globale dans un prochain congrès. »
Dans l’analyse prédéterminée de la SSP, aucune différence significative n’a été observée entre
les doses de pembrolizumab (RR de 0,91, intervalle de 0,71 à 1,16) (p < 0,44). Les résultats d’une
évaluation de la SSP effectuée par l’investigateur se sont avérés comparables à ceux de l’évaluation
centralisée. De plus, on a observé une amélioration de la SSP avec le pembrolizumab dans tous les
sous-groupes prédéterminés. L’analyse prédéterminée avait pour objectif d’évaluer la supériorité de
l’une ou l’autre des doses de pembrolizumab, par rapport à la chimiothérapie, sur le plan de la SSP
(évaluation réalisée après ≥ 270 cas de SSP à un seuil de signification de 0,25 %) (valeur unilatérale)
(RR estimé de 0,66). Le plan de l’étude comprenait deux co-paramètres principaux, la SSP et la survie
globale. Une évaluation de la survie globale doit être réalisée, en 2015, dans le cadre de l’analyse
prédéterminée finale.
Données supplémentaires sur l’efficacité et l’innocuité tirées de l’étude KEYNOTE-002
Les taux de réponse globale (confirmés) associés au pembrolizumab étaient cinq à six fois plus
élevés, comparativement à ceux observés avec la chimiothérapie. Le TRG était de 21 % avec le
pembrolizumab à 2 mg/kg (IC à 95 % : 15 à 28) et de 25 % avec le pembrolizumab à 10 mg/kg (IC à
95 % : 19 à 32), comparativement à 4 % avec la chimiothérapie (IC à 95 % : 2 à 9) (p < 0,0001 pour les
deux comparaisons). Au moment de l’analyse prédéterminée, la durée médiane de la réponse n’avait
pas été atteinte avec le pembrolizumab, et des réponses soutenues confirmées étaient observées chez
92 % des patients recevant la dose de 2 mg/kg (intervalle de ≥ 6 à ≥ 50) et chez 87 % de ceux recevant
la dose de 10 mg/kg (intervalle de ≥ 5 à ≥ 48). La durée médiane de la réponse était de 37 semaines
dans le groupe recevant la chimiothérapie, et 63 % des patients présentaient une réponse soutenue