Communiqué de presse
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Merck annonce les premiers résultats sur l’emploi du pembrolizumab en
association avec d’autres immunothérapies issues de trois études de recherche
présentées lors du congrès international de la Society for Melanoma Research
De plus, les données de suivi à plus long terme sur l’utilisation du pembrolizumab comme
agent unique indiquent que ce produit continue à se révéler supérieur à l’ipilimumab en ce qui
a trait au taux de réponse globale et à la survie sans progression
KIRKLAND, Québec, le 21 novembre 2015 Merck (NYSE : MRK), connue sous le nom de MSD à
l’extérieur du Canada et des États-Unis, a annoncé aujourdhui les résultats de trois études évaluant
l’utilisation du pembrolizumab, le traitement anti-PD-1 de la société, en association avec trois autres
immunothérapies epacadostat, talimogène laherparepvec (T-VEC) et ipilimumab chez les patients
atteints dun mélanome à un stade avancé. Ces résultats, qui ont été présentés aujourd’hui lors
d’exposés oraux distincts dans le cadre du congrès international 2015 de la Society for Melanoma
Research qui se tient à San Francisco, ont révélé une forte activité antitumorale et un profil d’innocuité,
ce qui concorde avec les données obtenues antérieurement avec le pembrolizumab pour les trois
traitements d’association étudiés.
« Nous avons démontré les bienfaits du pembrolizumab comme agent unique pour les cas
de mélanome avancé ou métastatique et nous cherchons maintenant d’autres associations pour les
patients atteints de cette maladie dévastatrice », a déclaré le Dr Roger Dansey, vice-président
principal et directeur du domaine thérapeutique, développement en oncologie au stade avancé,
Laboratoires de recherche de Merck. « Les données sur les associations présentées au congrès de
la Society for Melanoma Research, notamment l’association du pembrolizumab et de l’epacadostat,
peuvent nous rapprocher de notre objectif d’améliorer les résultats sans augmenter la toxicité de
façon considérable. »
En outre, les nouvelles données présentées à ce congrès et issues d’une étude de phase III
sur l’utilisation du pembrolizumab comme agent unique ont démontré que ce produit se révèle
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supérieur à l’ipilimumab en ce qui concerne le taux de réponse globale et la survie sans progression
chez les patients n’ayant jamais été traités avec l’ipilimumab. Ces récentes données indiquent
également une survie sans progression supérieure chez deux fois plus de patients dans le groupe
recevant le pembrolizumab que dans le groupe recevant l’ipilimumab. Comme on l’a déjà précisé,
létude a permis de confirmer le paramètre de la survie globale. Les résultats rapportés par les
patients dans le cadre de cette même étude ont également été présentés.
À ce jour, le programme de développement clinique du pembrolizumab comporte la
participation de patients présentant plus de 30 types de tumeurs dans plus de 160 études cliniques,
dont plus de 80 portent sur lassociation du pembrolizumab à dautres traitements contre le cancer.
Résultats préliminaires issus de létude KEYNOTE-037 (pembrolizumab + epacadostat)
L’étude KEYNOTE-037, en cours, est une étude de phase I/phase II évaluant l’efficaci du
pembrolizumab en association avec l’epacadostat (INCB024360) un inhibiteur sélectif de lIDO1
exrimental chez les patients atteints d’une forme avane de cancer. Merck et Incyte Corporation
collaborent à cette étude. Les dones de cette étude, recueillies dans la cohorte de patients atteints d’un
mélanome, ont é psentées le 21 novembre à 14 h 50 (HNP) par le Dr Omid Hamid, directeur, Melanoma
Center, The Angeles Clinic and Research Institute. Ces dones ont é psentées plutôt ce mois-ci au
congrès annuel de la Society for Immunotherapy of Cancer dans le cadre d’une présentation sur plusieurs
types de tumeurs. Les données psentées comprenaient des dones supplémentaires sur linnocuité.
Les données pliminaires de cette étude ont révé que chez 19 patients atteints dun mélanome à
un stade avancé, lassociation du pembrolizumab (deux doses étudiées 2 mg/kg ou 200 mg toutes les trois
semaines) avec l’epacadostat (quatre doses étudiées 25, 50, 100 ou 300 mg deux fois par jour), a entraîné
un taux de réponse globale de 53 % (n = 10/19), y compris trois réponses comptes et sept ponses
partielles. Le taux de maîtrise de la maladie était de 74 % (n = 14/19).
Les effets indésirables ls au traitement étaient conformes aux dones dé rappores sur
linnocuité du pembrolizumab comme agent unique. Au total, 15 % (n = 9/60) des patients inclus dans
lévaluation de l’innocui et atteints de divers types de tumeurs ont psen des effets indésirables ls au
traitement de grade 3, selon l’évaluation faite par les chercheurs, notamment une éruption cutanée (8 %),
larthralgie (2 %), une augmentation du taux dASAT (2 %), une inflammation de la muqueuse (2 %) et des
troubles du sysme nerveux (2 %). Trois patients ont abandonné le traitement (un cas d’arthralgie de
grade 3, un cas d’augmentation du taux dASAT de grade 3, et un cas de troubles du système nerveux de
grade 2). On n’a observé aucun effet indésirable de grade 4 ni aucun décès lié au traitement.
Tel qu’il a déjà été annoncé, compte tenu de ces résultats, ce traitement d’association fera l’objet
d’une étude de phase III.
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Résultats pliminaires issus de létude MASTERKEY-265 (pembrolizumab + T-VEC)
L’étude MASTERKEY-265, en cours, est une étude de phase 1b visant à évaluer l’innocuité,
l’efficacité et le profil de tolérance du pembrolizumab en association avec le talimogène laherparepvec
(T-VEC) une immunothérapie oncolytique à base du virus de lherpès simplex de type 1 (HSV-1)
chez les patients présentant un mélanome à un stade avancé, non cable, nayant jamais é trais.
Merck et Amgen collaborent à cette étude. Les données de cette étude ont été psenes le 21 novembre à
15 h 20 (HNP), par la Dre Georgina Long, professeure agrée, Melanoma Institute Australia, université de
Sydney.
Les données psentées ont été recueillies aups de 16 patients évaluables et étaient issues de la
première analyse de létude; les résultats ont démontré que le traitement associant le pembrolizumab
(200 mg toutes les deux semaines) et T-VEC (jusquà 4 mL de 106 UFP/mL, puis 108 UFP/mL toutes les
deux semaines) a entraî un taux de réponse globale non confir de 56,3 % (n = 9/16) (IC à 95 % : 19,8
à 70,1) y compris deux ponses complètes et sept ponses partielles. Le taux de maîtrise de la maladie
était de 68,8 % (n=11/16) (IC à 95 % : 11 à 58,7).
Les effets indésirables ls au traitement étaient conformes aux dones dé rapportées sur
linnocuité du pembrolizumab. Les 21 patients inscrits ont présen au moins un effet indésirable, dont la
plupart étaient de grades 1 et 2. Les effets insirables de tout grade les plus fréquemment observés
(survenus chez au moins 30 % des patients) étaient les suivants : fatigue (52 %), pyrexie (48 %), frissons
(43 %), éruption cutanée (38 %), phalées (33 %) et nausées (33 %). Les effets indésirables de grade 3
incluaient les suivants : phalées (5 %) et diarre (5 %). Les effets insirables de grade 3 liés au
traitement survenus chez 5 patients incluaient lamie, lhyperglymie, l’hypoglycémie,
lhypophosphamie, une céphae, une éruption maculaire et une éruption généralie. Aucune toxicité
limitant la posologie n’a é rapportée.
À la lumière de ces sultats, nous prévoyons proder à une phase III dans le cadre de cette étude.
Résultats pliminaires issus de létude KEYNOTE-029 (pembrolizumab + ipilimumab)
L’étude KEYNOTE-029, en cours, est une étude de phase I/phase II visant à évaluer linnocuité,
lefficacité et le profil de torance du pembrolizumab en association avec une faible dose d’ipilimumab chez
les patients psentant un mélanome à un stade avancé afin de terminer si des doses plus faibles
d’ipilimumab pourraient améliorer le profil de torance du traitement d’association. Les résultats
pliminaires de cette étude ont é psentés le 21 novembre à 14 h (HNP), par la Dre Georgina Long,
professeure agrée, Melanoma Institute Australia, université de Sydney.
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Les sultats pliminaires obtenus aups de 72 patients évaluables psentant un mélanome à un
stade avancé ont démont que lutilisation du pembrolizumab (2 mg/kg toutes les trois semaines) en
association avec une faible dose d’ipilimumab (1 mg/kg toutes les trois semaines, pour un total de quatre
doses) a permis datteindre un taux de réponse globale de 56 % (IC à 95 % : 43 à 67), y compris trois
réponses comptes et 37 réponses partielles. Le taux de maîtrise de la maladie était de 79 % (IC à 95 % :
68 à 88).
Des effets indésirables liés au traitement ont é observés chez 93 % (n = 67/72) des patients. Des
effets insirables ls au traitement de grades 3 et 4 ont été observés chez 36 % des patients (n = 26/72), y
compris une évation du taux de lipase (8 %), une élévation du taux d’amylase (6 %), une élévation du taux
d’ALAT (6 %), une élévation du taux d’ASAT (4 %), une éruption cutae (3 %) et la diarre (1 %). Les
effets insirables ls au traitement de grades 3 et 4 incluaient la thyroïdite, l’hypophysite, le diabète de
type 1, la pneumonite, la colite, l’hépatite, la pancatite, des réactions cutanées graves et des énements
rénaux. On na observé aucun décès lié au traitement.
Autres résultats de létude KEYNOTE-006
L’étude KEYNOTE-006 est une étude pivot internationale de phase III, avec répartition aatoire,
mee au su auprès de patients atteints d’un lanome non cable de stade III ou IV (stades avancés)
qui n’avaient jamais été traités avec l’ipilimumab et qui avaient reçu un traitement à action nérale tout au
plus. Les patients ont reçu du pembrolizumab à raison de 10 mg/kg toutes les deux semaines (n = 279), du
pembrolizumab à raison de 10 mg/kg toutes les trois semaines (n = 277) ou quatre cycles de traitement avec
lipilimumab à raison de 3 mg/kg toutes les trois semaines (n = 278). Les résultats d’aujourd’hui fournissent
des données sur les autres paramètres, soit le taux de survie globale et la survie sans progression, d’après
un suivi additionnel de 6 mois (durée médiane du suivi : 13,8 mois). Il s’agit également de la premre
psentation des résultats rappors par les patients. Les résultats ont é présens en deux ances
d’affiches par le Dr Jacob Schachter, Ella Lemelbaum Institute for melanoma, Sheba Medical Center, et la
Dre Teresa Petrella, Sunnybrook Health Sciences Centre, Université de Toronto.
Les résultats ont démont que les taux de survie sans progression obtenus avec le
pembrolizumab après 12 mois étaient deux fois plus élevés que ceux obtenus avec l’ipilimumab
37,7 % dans la cohorte de patients recevant le pembrolizumab toutes les deux semaines et de
36,3 % dans le groupe recevant le pembrolizumab tous les trois semaines, comparativement à
17,2 % dans le groupe recevant lipilimumab (risque relatif : 0,60 [IC à 95 % : 0,49 à 0,74;
p < 0,00001] et risque relatif : 0,59 [IC à 95 % : 0,48 à 0,73], respectivement). De plus, le taux de
réponse globale était de 36,2 % et 36,1 % chez les patients recevant le pembrolizumab aux
deux semaines ou aux trois semaines ([IC à 95 % : 30,6 à 42,1]; et [IC à 95 % : 30,4 à 42,1],
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respectivement), comparativement à 12,9 % pour l’ipilimumab (IC à 95 % : 9,2 à 17,5).
Aucun cas de décès lié au traitement na encore é signalé dans le groupe pembrolizumab et on na
noté aucun dés lié au traitement dans le groupe ipilimumab, sauf celui rapporté antérieurement. On a
signa moins d’effets insirables liés au traitement de grades 3 à 5 dans le groupe recevant le
pembrolizumab que dans le groupe recevant l’ipilimumab 15,1 % et 12,6 % des patients recevant le
pembrolizumab toutes les deux semaines et toutes les trois semaines ont psenté des effets indésirables
de grades 3 et 4, respectivement, comparativement à 19,9 % de ceux recevant lipilimumab. Les effets
indésirables à diation immunitaire ls au traitement étaient conformes aux données rappores sur
linnocuité du pembrolizumab et incluaient l’hypothyrdie, l’hyperthyroïdie, la colite, l’hépatite, l’hypophysite,
la pneumonite, le diabète de type 1, l’uvéite, la myosite et la néphrite.
Par ailleurs, lors du congrès de la Society for Melanoma Research, on a aussi présenté, toujours en
rapport avec cette étude, une analyse prédétermie de nouveaux résultats signalés par les patients en ce
qui concerne leur quali de vie liée à la santé (QVLS) pour certains aspects, comme leur fonction physique,
émotionnelle, cognitive et sociale, selon lEORTC (European Organization for Research and Treatment of
Cancer [EORTC] Core Quality of Life Questionnaire). L’étude a mont que la QVLS était maintenue à un
deg plus éle avec le pembrolizumab quavec l’ipilimumab la variation par rapport aux valeurs initiales à
la semaine 12 (difrence entre les traitements, selon la thode des moindres carrés) pour le
pembrolizumab était de -2,3 (IC à 95 % : -5,21 à 0,62) pour le groupe recevant le produit toutes les deux
semaines et de -2,6 (IC à 95 % : -5,44 à 0,23) pour le groupe recevant le produit toutes les trois semaines,
respectivement, comparativement à -9,9 (IC à 95 % : -13,01 à -6,72) pour le groupe recevant l’ipilimumab.
En outre, le pembrolizumab a é associé à un meilleur profil de symptômes. Les patients des
groupes recevant le pembrolizumab affichaient une augmentation moins importante par rapport aux valeurs
initiales pour ce qui est des sympmes suivants : fatigue, douleur, dyspnée, perte dappétit et diarrhée, ce
qui indique que me si ces symptômes se sont aggravés avec la prise du pembrolizumab, cette
exacerbation a é de moindre importance qu’avec lipilimumab. Le pembrolizumab a également permis de
réduire les nausées, les vomissements et insomnie, par rapport au début de l’étude, alors que ces
symptômes se sont aggravés avec la prise dipilimumab.
À propos du mélanome
Le mélanome, la forme la plus grave de cancer de la peau1, se caractérise par la croissance
incontrôlée des cellules qui produisent le pigment de la peau. L’incidence du mélanome a augmenté
au cours des quatre dernières décennies : environ 232 130 nouveaux cas ont été diagnostiqués dans
le monde entier en 2012.
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