Ex. 6 –a. Montrer que deux événements Aet Bsont indépendants si et seulement si Aet ¯
Ble
sont.
b. Prouver que deux variables de Bernoulli sont indépendantes si et seulement si leur covariance est
nulle.
Ex. 7 –Coefficient de corrélation linéaire –Soit Xet Ydeux variables aléatoires réelles discrètes d’écart-type
non nul. On appelle coefficient de corrélation linéaire de Xet de Yle réel
ρ(X, Y) = cov(X, Y)
σ(X)σ(Y)
a. Montrer qu’un coefficient de corrélation est toujours compris entre −1et 1et déterminer une
condition nécessaire et suffisante pour qu’il soit égal à 1en valeur absolue.
b. Dans cette question, Ωest fini de cardinal n≥2, muni de la tribu P(Ω)et de la probabilité
uniforme.
(i) Montrer que l’ensemble des variables aléatoires réelles définies sur (Ω, P(Ω), P)muni de
l’application Φ; (X, Y)7→E(XY)est un espace euclidien.
(ii) On note C=Vect{1}.Xétant une variable aléatoire, quel est le projeté orthogonal de Xsur
C? Quelle est la distance de XàC?
(iii) Montrer que ∀a∈R, E((X−a)2)≥V(X).
(iv) Xétant une variable aléatoire donnée, qui n’est pas une variable certaine, et Yune variable
aléatoire quelconque, déterminer le projeté orthogonal de Ysur Vect{1, X}et la distance de
Yà Vect{1, X}Quel résultat a-t-on redémontré dans ce cas particulier ?
Ex. 8 – Soit X1,...,Xn+mdes VAR de même loi et 2à2indépendantes. Soit U=X1+· · · +Xnet
V=Xn+1+· · · +Xn+m. Calculer ρ(U, V).
Ex. 9 – Une collection constituée ncartes Gagic the Mathering que l’on peut trouver dans des boîtes
de céréales (on suppose qu’elles y sont placées de manière indépendantes et uniformément). Un collec-
tionneur acharné décide d’acheter des boîtes de céréales jusqu’a rassembler les ncartes de la collection.
Soit Xnla variable aléatoire égale au nombre de paquets achetés.
a. Calculer E(Xn)et déterminer un équivalent lorsque n→+∞. On pourra introduire la variable
Ykégale au nombre de paquets achetés pour obtenir kmorceaux différents et Zk=Yk−Yk−1.
b. Déterminer V(Xn)et un équivalent lorsque n→+∞
Ex. 10 – Soit c∈N?. Une urne contient initialement des boules rouges et des boules blanches indis-
cernables au toucher. On effectue des tirages successifs d’une boule, que l’on remet dans l’urne avec c
boules supplémentaires de la même couleur que cette dernière.
a. On suppose initialement que l’urne contient bboules blanches et rboules rouges, où bet rsont
des entiers naturels non nuls.
(i) Quelle est la probabilité d’obtenir une boule blanche au premier tirage ?
(ii) Quelle est la probabilité d’obtenir une boule blanche au second tirage ?
(iii) Si la deuxième boule tirée est blanche, quelle est la probabilité que la première boule tirée
ait été blanche ?
b. Pour tout entiers naturels non nuls n,x,y, on note un(x, y)la probabilité d’obtenir une boule
blanche au n-ième tirage, lorsque l’urne contient initialement xboules blanches et yboules rouges.
(i) En utilisant un système complet d’événements associé au premier tirage, exprimer un+1en
fonction de un.
(ii) En déduire une expression simple de un(x, y).
c. On suppose que x=y=1et c=1. On note Xnla variable aléatoire égale au nombre de boules
rouges obtenues au cours des npremiers tirages.
(i) Donner la loi de X1puis celle de X2.
(ii) Montrer, par récurrence, que Xnsuit une loi uniforme dont on donnera l’espérance et la
variance.
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