NOTE DE CONJONCTURE DE FEDERAL FINANCE
MAI 2015
FEDERAL FINANCE, SA à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 20 747 030 euros. Siren 318 502 747 RCS Brest. Société de courtage d’assurances immatriculée
à l’ORIAS, n° 07 001 802. Établissement de crédit agréé par l’Autorité de Contrôle Prudentiel. TVA : FR 53 318 502 747. FEDERAL FINANCE GESTION, SA à Directoire et
Conseil de Surveillance au capital de 6 500 000 euros. Siren 378 135 610 RCS Brest. Agrément de l’Autorité des Marchés Financiers n° GP 04/006 du 22 mars 2004. TVA : FR
87 378 135 610. Siège social : 1, allée Louis Lichou 29480 LE RELECQ-KERHUON. Adresse postale : BP 97 - 29802 BREST CEDEX 9.
CONTACTS
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Fabrice Dravet Bureau de la Région Ouest - Rennes 02 99 85 98 65
Nathalie Trapy Bureau de la Région Sud-Ouest/Centre - Pessac 05 57 26 65 72
Jean-Marc Battista Bureau de la Région Sud-Est - Marseille 04 96 20 07 03
Service Relations Clientèle
La situation économique mondiale reste contrastée : chiffres économiques
américains mitigés, ralentissement de la croissance chinoise, récession
du Brésil et de la Russie... En Zone euro, le démarrage du programme de
Quantitative Easing lancé par la BCE en zone Euro est porteur d’espoirs. Le
crédit bancaire regagne en activité même si les indicateurs de confiance
sont en demi-teinte. Les taux obligataires ont subi de vives remontées.
L’Allemagne, pays réputé le plus sûr de l’Europe pour le remboursement de
sa dette, a vu ses taux d’emprunt à 10 ans exploser à la hausse depuis fin
avril. La situation de la Grèce, qui doit faire face à de nombreuses échéances
de remboursements de dettes, n’est cependant toujours pas éclaircie.
L’ÉCONOMIE MONDIALE
Aux Etats-Unis, la croissance du PIB a ralenti au premier trimestre (+0,2%)
du fait d’éléments temporaires (météo difficile et
grèves portuaires). La consommation, modérée
jusqu’alors, devrait, dans les prochains mois,
être mieux orientée. Les ménages disposeront
de leur épargne de début d’année ainsi que de
salaires en progression.
En Zone euro, après un bon premier trimestre,
la dynamique de reprise économique s’est
légèrement infléchie comme l’indiquent les
indices des directeurs d’achats (PMI) récemment
publiés. En Allemagne, la hausse des revenus
a soutenu la consommation des ménages.
L’inflation européenne repasse en territoire
positif au mois d’avril du fait de la hausse
récente des prix du pétrole.
LES MARCHÉS
Malgré l’assouplissement quantitatif de la BCE, les taux souverains 10
ans se sont tendus significativement en avril et début mai suite à une
adjudication obligataire allemande difficile (taux négatifs peu attractifs). Par
ailleurs, les tensions politiques entre la Grèce et ses créanciers ont affecté
les taux obligataires des pays périphériques. Coté actions, en début avril, la
poursuite des achats de titres de la BCE et le ton accommodant de la FED
ont profité aux principaux indices. Ils ont ensuite réduit leurs gains, suite à
la publication de la croissance du PIB américain, à la crise grecque et à la
hausse du prix du baril de pétrole (67 $).
LES PERSPECTIVES
Au-delà du ralentissement du premier trimestre, la croissance économique
mondiale devrait se renforcer progressivement. Aux USA, la FED va
probablement procéder, après l’été, à la hausse
de ses taux directeurs. Dans ce contexte, les
rendements des obligations américaines sont
attendus en hausse et entraîneraient dans leurs
sillages les taux obligataires européens. Nous
estimons que la progression de ces derniers sera
cependant freinée par le programme d’achats de
titres de la BCE.
Les actions bénéficieraient de la recherche par
les investisseurs de rendements plus élevés que
sur les placements « taux d’intérêt » ainsi que de
la révision des bénéfices des sociétés (baisse de
l’euro). Après la forte hausse de début d’année, le
potentiel de hausse des marchés actions, d’ici la
fin de l’année, semble cependant plus limité. Leur
volatilité devrait être amplifiée par le resserrement
de la politique monétaire américaine.