NOTE DE CONJONCTURE DE FEDERAL FINANCE
OCTOBRE 2015
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Service Relations Clientèle
UN NIVEAU ÉLEVÉ D’INCERTITUDE
Les derniers indicateurs économiques confirment
la reprise progressive des pays développés et la
poursuite d’un ralentissement progressif déjà
entamé de la Chine. Les mesures de soutien
des autorités chinoises (automobile, immobilier)
devraient limiter les risques de ralentissement
brutal. En zone euro, la Banque Centrale pourrait
intensifier ses achats de titres pour tenter de
relancer les anticipations d’inflation.
L’incertitude pesant sur les marchés reste
cependant élevée. La prudence de la Fed, qui n’a
pas remonté ses taux directeurs début septembre,
a inquiété et réduit la lisibilité de sa politique
monétaire. Une hausse des taux directeurs US pour la fin de l’année est
cependant évoquée.
Les taux longs américains restent sur de faibles niveaux mais pourraient
se tendre légèrement d’ici la fin de l’année. La BCE a annoncé qu’elle
pourrait prolonger, si nécessaire, ses achats de titres en 2016.
Cette action limiterait la remontée des taux longs allemands.
Sous réserve que l’incertitude actuelle des marchés se dissipe
progressivement (remontée de l’inflation, clarification de la politique
monétaire de la Fed), les indices actions en zone euro conservent un
potentiel de rebond.
UNE CROISSANCE ÉCONOMIQUE
MONDIALE CONTRASTÉE
Aux Etats-Unis, la croissance au deuxième
trimestre a été revue à la hausse à +3,9%.
Les ménages bénéficient de la baisse des prix
des matières premières et l’indice de confiance
progresse. Côté entreprises, marqués par
les craintes de ralentissement de l’économie
mondiale durant l’été, les indices de confiance
sont moins bien orientés. La croissance en zone
euro reste modérée. En Allemagne, le climat
des affaires et les exportations soutiennent
l’économie. En France, les indices de confiance
des ménages et des entreprises sont récemment
mieux orientés. Au Japon, la situation économique reste mitigée
(baisse de la production industrielle et des exportations).
du crédit) et incité les investisseurs à se reporter vers les obligations
souveraines. Ce scandale a ravivé la volatilité des marchés actions et a
pesé sur les indices de la zone euro et le secteur automobile.
Côté pays émergents, les indices ont sur-performé sur la période et plus
particulièrement en Asie (mesures de relance des autorités et valorisations
faibles).
L’annonce de la Fed du report de la hausse de ses taux directeurs
a impacté le Dollar à la baisse et l’once d’or à la hausse. Les craintes
relatives à la croissance chinoise ont pesé sur les cours du pétrole (48$
le baril) et les métaux.
Entre les craintes d’atterrissage brutal de l’économie chinoise et l’attente
d’une clarification de la politique monétaire américaine, un niveau
d’incertitude élevé pèse sur les marchés. Le faible prix des matières
premières alimente les craintes de déflation et accentue cette incertitude.
Dans ce contexte, la Fed n’a pas souhaité modifier son taux directeur,
tandis que la BCE a annoncé une possible intensification de ses achats
de titres (Quantitative Easing). En Chine, la Banque Centrale a assoupli
sa politique monétaire et les autorités ont pris de nouvelles mesures
pour soutenir la croissance. Aux USA, la robustesse de la croissance
américaine doit encore être confirmée. Le contre-choc pétrolier, source
de pouvoir d’achat, devrait à terme bénéficier à l’économie mondiale.
DES MARCHÉS VOLATILES
Les taux monétaires se maintiennent en territoire négatif. Aux Etats-
Unis, les taux souverains à 10 ans se sont détendus sur le mois (2,10%).
Les taux de la zone euro suivent cette tendance de manière plus
marquée. En plus des craintes sur la Chine et la politique monétaire de
la Fed, l’affaire du groupe Volkswagen, sur les émissions polluantes de
ses véhicules diesel, a perturbé les actifs risqués (notamment le marché
crédit) et