
NOTE DE CONJONCTURE DE FEDERAL FINANCE
FÉVRIER 2016
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Service Relations Clientèle
BAISSE EXCESSIVE DES ACTIONS 
MAIS MANQUE DE VISIBILITÉ 
Ce mois-ci, l’évolution des marchés actions a 
surpris par sa brutalité. La baisse des indices 
actions, au-delà des raisons liées à la Chine et 
au pétrole, peut également trouver son origine 
dans  l’amorce de normalisation de la politique 
monétaire de la FED, provoquant des sorties de 
capitaux des pays émergents.
Le prix du pétrole pourrait cependant se redresser 
en 2016. Les taux longs américains devraient 
alors retrouver des niveaux proches de 2,60% voir 
2,80 % d’ici fin 2016, soutenus par la remontée des taux directeurs en 
2016. En Zone euro, la hausse des taux souverains devrait être limitée 
par les nouvelles actions de la BCE en matière de politique monétaire 
non conventionnelle.
La baisse des marchés actions de début d’année semble excessive 
vis-à-vis de la réalité économique mondiale. L’aversion au risque, 
qui a fortement progressé en janvier, pourra refluer si les craintes 
concernant la croissance mondiale se réduisent et si le prix du baril 
de pétrole se redresse. Les foyers de risques sont nombreux, mais, 
sauf choc de marché supplémentaire qui pourrait alors devenir auto-
réalisateur,  les actions conservent un potentiel de hausse.
UNE CROISSANCE MONDIALE QUI RÉSISTE
Aux Etats-Unis, bien qu’affectée par la baisse 
des investissements pétroliers, la croissance 
bénéficie de la solidité de la consommation. 
Les ménages profitent d’un marché du travail 
favorable (création d’emplois, salaires) et leur 
confiance est en hausse. Côté entreprises, 
le secteur pétrolier et l’atonie du secteur 
industriel pèsent sur l’investissement. 
Les exportations diminuent tandis que la 
croissance de l’immobilier reste robuste.
Pour la Zone euro, les indices de confiance 
PMI sont rassurants et laissent envisager un 
rythme de croissance modéré. En Allemagne, 
le contexte économique mondial pénalise les industriels alors que la 
confiance des ménages est satisfaisante. En France, la croissance 
est faible (1% au quatrième trimestre 2015) mais certains indicateurs 
avancés sont encourageants (profits des entreprises, permis de 
construire, emplois intérimaires).
En Chine, les chiffres économiques reflètent un ralentissement 
progressif de la croissance (+6,8%). Le secteur industriel et l’immobilier 
pèsent sur l’activité alors que la consommation des ménages reste 
dynamique.
La BCE a annoncé vouloir intensifier son programme d’assouplissement 
monétaire le mois prochain tandis que la Fed reste prudente en ce qui 
concerne la remontée de ses taux directeurs. 
Aux Etats-Unis, les taux longs se sont détendus du fait de la baisse 
des anticipations d’inflation elles-mêmes liées à la baisse des prix du 
pétrole. 
En Zone euro, les taux allemands et français ont reflué en fin de mois 
(clôturant respectivement à 0,33% et 0,64%). Les marchés actions ont 
souffert de la baisse du pétrole et des craintes en provenance de Chine 
(ralentissement brutal de l’économie, dépréciation du Yuan).
La chute des marchés actions s’est poursuivie au niveau mondial 
sur fond de baisse du prix du pétrole et de sortie de capitaux des 
pays émergents (Chine). Les marchés semblent considérer le prix de 
l’or noir comme un indicateur avancé de la croissance mondiale et 
craindre les répercussions liées aux faillites de sociétés pétrolières 
américaines. Ce faible coût des matières premières alimente les 
craintes des investisseurs et pèse sur les anticipations d’inflation. 
Les Banques Centrales pourraient assouplir à nouveau leur politique 
monétaire et/ou ralentir le rythme de leur resserrement (FED).
UNE FORTE VOLATILITÉ SUR LES MARCHÉS
Les taux monétaires demeurent en territoire négatif et les taux longs 
souverains ont reculé en janvier.