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AVRIL 2016
NOTE DE CONJONCTURE DE FEDERAL FINANCE
La forte aversion au risque qui prévalait sur les marchés en début
d’année s’est atténuée en mars et a permis la poursuite du rebond
des indices actions, tandis que les craintes d’un atterrissage brutal de
l’économie chinoise ont perdu en intensité. Sur le plan économique, les
dernières statistiques en provenance des USA et de la Zone euro ont été
encourageantes. Cependant, de nombreux risques subsistent, que ce
soit au Brésil (risque politique), en Grande-Bretagne (référendum sur le
Brexit), ou au Moyen-Orient.
LES DERNIERS CHIFFRES ÉCONOMIQUES
RASSURENT
Aux Etats-Unis, les derniers chiffres économiques continuent de refléter
une croissance modérée début 2016. Les créations d’emplois restent
fortes et l’indice de confiance ISM manufacturier
rassure. Ce dernier traduit une résistance du secteur
industriel face à la hausse du dollar et à la chute des
prix du pétrole de ces derniers mois.
En Zone euro, les indices de confiance PMI se sont
redressés en mars, effaçant une partie de leur baisse
de février. En Allemagne, la construction immobilière, la
consommation des ménages et le secteur automobile
restent dynamiques. L’atonie du commerce mondial
continue toutefois de peser sur les exportations.
En France, le climat moins doux en début d’année a
soutenu la consommation (électricité et habillement)
et la production industrielle. L’investissement des entreprises et la
construction immobilière ont quant à eux bénéficié de l’assouplissement
du cadre réglementaire (CICE, Pacte de compétitivité, Loi Pinel). L’inflation
en Zone euro reste négative à -0,1% en mars mais se redresse, hors prix
du pétrole, à +1%.
Du côté de l’Asie, les chiffres économiques chinois sont un peu mieux
orientés, grâce notamment aux efforts des Autorités pour éviter un
ralentissement trop marqué de l’économie.
LES MARCHÉS SE STABILISENT
La BCE a annoncé, le 10 mars, un ensemble de nouvelles mesures :
baisse des taux de dépôts (-0,40%), injections de liquidités et enveloppe
d’achats d’actifs portée à 80 milliards d’euros par mois.
Dans ce contexte, les taux du marché monétaire ont continué à baisser
(-0,24% pour l’Euribor 3 mois) et les taux longs à 10 ans français et
allemands se sont stabilisés.
L’indice CAC40 a oscillé au gré des nouvelles, sans réelle tendance,
pour clôturer à 4 385 points fin mars. La remontée des prix du pétrole
et l’assouplissement des politiques monétaires de la Fed et de la BCE
ont rassuré les marchés actions et soutenu le secteur des matières
premières. Le cours du baril de pétrole (Brent) est reparti à la hausse en
début de mois, puis s’est stabilisé autour de 40$ le baril. L’accent mis par
la BCE sur sa politique non conventionnelle et non sur ses taux, ainsi que
l’annonce par la FED de « seulement » deux hausses de taux en 2016, ont
entraîné une hausse de l’Euro face au Dollar, jusqu’à 1,14 €/$ en fin de
mois. Le Yen quant à lui s’est stabilisé à 112,5 Y/$.
LA FED DEVRAIT REMONTER SES
TAUX DIRECTEURS AU DEUXIÈME
SEMESTRE
Après un début d’année contrasté, les marchés
ont dernièrement repris leurs esprits, aidés par la
remontée du baril de pétrole et l’action des Banques
Centrales. Dans les mois qui viennent, l’incertitude
sera de mise, avec un sommet des pays producteurs
de pétrole, ainsi que le référendum anglais sur la
sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne.
Au deuxième semestre, la remontée sensible des
niveaux d’inflation (effet de base lié au pétrole) tout comme la hausse des
taux directeurs US, pourraient modifier le paysage financier.
Les taux longs américains à 10 ans devraient progresser d’ici la fin de
l’année (jusqu’à 2,50%), accompagnant la hausse des taux directeurs de
la FED. En Zone euro, la progression des taux longs allemands devrait
être plus limitée du fait de l’action de la BCE. La remontée de l’inflation,
fin 2016, pourrait cependant permettre aux taux allemands de repartir
légèrement à la hausse, jusqu’à près de 0,60%.
Le marché des actions américaines devrait être fragilisé dans les mois
à venir par la remontée des taux de la FED et la révision à la baisse des
résultats des entreprises. Par ricochet, il est probable que cela freine la
progression des indices actions de la Zone euro, qui disposent cependant
toujours d’un léger potentiel de hausse, hors crise majeure (Brexit, taux
américains, géopolitique).
CONTACTS
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Fabrice Dravet - Délégation de la Région Ouest - Rennes 02 99 85 98 65
Nathalie Trapy - Délégation de la Région Sud-Ouest/Centre - Pessac 05 57 26 65 72
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