
NOTE DE CONJONCTURE DE FEDERAL FINANCE
AVRIL 2016
FEDERAL FINANCE, SA à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 20 747 030 euros. Siren 318 502 747 RCS Brest. Société de courtage d’assurances immatriculée à l’ORIAS, n° 
07 001 802. Établissement de crédit agréé par l’Autorité de Contrôle Prudentiel. TVA : FR 53 318 502 747. FEDERAL FINANCE GESTION, SA à Directoire et Conseil de Surveillance au capital 
de 6 500 000 euros. Siren 378 135 610 RCS Brest. Agrément de l’Autorité des Marchés Financiers n° GP 04/006 du 22 mars 2004. TVA : FR 87 378 135 610. Siège social : 1, allée Louis 
Lichou 29480 LE RELECQ-KERHUON. Adresse postale : BP 97 - 29802 BREST CEDEX 9.
CONTACTS
Gilbert Floch’lay - Développement animation réseaux   02 29 61 26 26
Fabrice Dravet - Délégation de la Région Ouest - Rennes   02 99 85 98 65
Nathalie Trapy - Délégation de la Région Sud-Ouest/Centre - Pessac   05 57 26 65 72
Jean-Marc Battista - Délégation de la Région Grand-Sud - Marseille   04 96 20 07 03
Jean-Christophe Goursaud - Délégation de Paris   01 53 29 34 92
Estelle Merger-Levis - Développement international - Paris   01 41 97 81 11
Service Relations Clientèle
contact@federal-finance.fr
LA FED DEVRAIT REMONTER SES 
TAUX DIRECTEURS AU DEUXIÈME 
SEMESTRE
Après un début d’année contrasté, les marchés 
ont dernièrement repris leurs esprits, aidés par la 
remontée du baril de pétrole et l’action des Banques 
Centrales. Dans les mois qui viennent, l’incertitude 
sera de mise, avec un sommet des pays producteurs 
de pétrole, ainsi que le référendum anglais sur la 
sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne. 
Au deuxième semestre, la remontée sensible des 
niveaux d’inflation (effet de base lié au pétrole) tout comme la hausse des 
taux directeurs US, pourraient modifier le paysage financier.
Les taux longs américains à 10 ans devraient progresser d’ici la fin de 
l’année (jusqu’à 2,50%), accompagnant la hausse des taux directeurs de 
la FED. En Zone euro, la progression des taux longs allemands devrait 
être plus limitée du fait de l’action de la BCE. La remontée de l’inflation, 
fin 2016, pourrait cependant permettre aux taux allemands de repartir 
légèrement à la hausse, jusqu’à près de 0,60%.
Le marché des actions américaines devrait être fragilisé dans les mois 
à venir par la remontée des taux de la FED et la révision à la baisse des 
résultats des entreprises. Par ricochet, il est probable que cela freine la 
progression des indices actions de la Zone euro, qui disposent cependant 
toujours d’un léger potentiel de hausse, hors crise majeure (Brexit, taux 
américains, géopolitique). 
LES DERNIERS CHIFFRES ÉCONOMIQUES 
RASSURENT
Aux Etats-Unis, les derniers chiffres économiques continuent de refléter 
une croissance modérée début 2016. Les créations d’emplois restent 
fortes et l’indice de confiance ISM manufacturier 
rassure. Ce dernier traduit une résistance du secteur 
industriel face à la hausse du dollar et à la chute des 
prix du pétrole de ces derniers mois.
En Zone euro, les indices de confiance PMI se sont 
redressés en mars, effaçant une partie de leur baisse 
de février. En Allemagne, la construction immobilière, la 
consommation des ménages et le secteur automobile 
restent dynamiques. L’atonie du commerce mondial 
continue toutefois de peser sur les exportations.
En France, le climat moins doux en début d’année a 
soutenu la consommation (électricité et habillement) 
et la production industrielle. L’investissement des entreprises et la 
construction immobilière ont quant à eux bénéficié de l’assouplissement 
du cadre réglementaire (CICE, Pacte de compétitivité, Loi Pinel). L’inflation 
en Zone euro reste négative à -0,1% en mars mais se redresse, hors prix 
du pétrole, à +1%. 
Du côté de l’Asie, les chiffres économiques chinois sont un peu mieux 
orientés, grâce notamment aux efforts des Autorités pour éviter un 
ralentissement trop marqué de l’économie.
Dans ce contexte, les taux du marché monétaire ont continué à baisser 
(-0,24% pour l’Euribor 3 mois) et les taux longs à 10 ans français et 
allemands se sont stabilisés.
L’indice CAC40 a oscillé au gré des nouvelles, sans réelle tendance, 
pour clôturer à 4 385 points fin mars. La remontée des prix du pétrole 
et l’assouplissement des politiques monétaires de la Fed et de la BCE 
ont rassuré les marchés actions et soutenu le secteur des matières 
premières. Le cours du baril de pétrole (Brent) est reparti à la hausse en 
début de mois, puis s’est stabilisé autour de 40$ le baril. L’accent mis par 
la BCE sur sa politique non conventionnelle et non sur ses taux, ainsi que 
l’annonce par la FED de « seulement » deux hausses de taux en 2016, ont 
entraîné une hausse de l’Euro face au Dollar, jusqu’à 1,14 €/$ en fin de 
mois. Le Yen quant à lui s’est stabilisé à 112,5 Y/$.
La forte aversion au risque qui prévalait sur les marchés en début 
d’année s’est atténuée en mars et a permis la poursuite du rebond 
des indices actions, tandis que les craintes d’un atterrissage brutal de 
l’économie chinoise ont perdu en intensité. Sur le plan économique, les 
dernières statistiques en provenance des USA et de la Zone euro ont été 
encourageantes. Cependant, de nombreux risques subsistent, que ce 
soit au Brésil (risque politique), en Grande-Bretagne (référendum sur le 
Brexit), ou au Moyen-Orient.
LES MARCHÉS SE STABILISENT
La BCE a annoncé, le 10 mars, un ensemble de nouvelles mesures : 
baisse des taux de dépôts (-0,40%), injections de liquidités et enveloppe 
d’achats d’actifs portée à 80 milliards d’euros par mois.