Exercice 1. Soit f une fonction définie sur R vérifiant |f (x) f (y)| (x y)2 , Est-ce que f est continue, dérivable sur R ? x, y 2 R. Exercice 2. Soient I un intervalle réel, a 2 I et f une fonction définie sur I. (1) On suppose que f est dérivable en a. Montrer qu’alors limh!0 est finie. f (a+h) f (a h) 2h (2) La réciproque est-elle vraie ? Exercice 3. 1) Montrer que la fonction f : x 7! sin(x) sin(1/x) est prolongeable par continuité en 0. ⇢ xf (x) si x 6= 0 2) La fonction g : x 7! est-elle dérivable sur R ? Calculer g 0 (x) 0 si x = 0 en tout point x où g est dérivable. Exercice 4. Calculer les dérivées des fonctions suivantes : ✓ ◆ q exp(1/x) + 1 1 + sin x x 7! 1 + x2 sin2 (x), x 7! , x 7! ln , x 7! cos(xsin x ). exp(1/x) 1 1 sin x Exercice 5. Soit f : x 7! x + ex . (1) Montrer que f est une bijection de R sur R. On note g sa réciproque. (2) Montrer que g est deux fois dérivable. Calculer g(1), g 0 (1) et g 00 (1). Exercice 6. Soient x, y, z des réels tels que 0 < y < z. (1) Montrer qu’il existe c 2]y, z[ tel que z x (2) Résoudre l’équation 10 x x 7 x y x = x(z y)cx 1 . x 5 + 2 = 0. Exercice 7. Soit f une fonction dérivable sur R vérifiant f (0) = 0. (1) Montrer qu’il existe c 2]0, 1[ tel que f (c) = (1 c)f 0 (c). (2) Montrer qu’il existe c 2]0, ⇡/2[ tel que f (c) tan(c) = f 0 (c). Exercice p 8. (Examen Janvier 2009) Soit f la fonction définie sur [0, ⇡/2] par f (x) = sin(x) + x. (1) Montrer que f définit une bijection de [0, ⇡/2] sur un intervalle que l’on précisera. (2) Justifier que f 1 est continue sur cet intervalle, et que cette fonction est dérivable sur un intervalle que l’on déterminera. (3) Calculer (f 1 0 ) (1 + ⇡/2). 3 Exercice 9. Soit f la fonction définie par f (x) = x6 + (un ) en posant u0 = 0 et un+1 = f (un ) pour n 2 N. x 3 + 13 . On définit la suite (1) Montrer que la suite (un ) est croissante. Montrer que l’on a f (3/4) < 3/4 et en déduire que, pour tout n 2 N, un < 3/4. (2) Montrer que (un ) admet une limite l telle que l = f (l) et 0 l 3/4. 1 2 (3) Montrer que, pour tout n 2 N, on a 0 l l’encadrement 0 l un (2/3)n . un+1 2/3(l un ). En déduire (4) Comment peut-on choisir l’entier n pour que un soit une valeur approchée de l à 10 2 près ? (5) Soit le polynôme P = X 3 dans l’intervalle [0, 1]. 4X + 2. Montrer que l est la seule racine de P Correction 1. Soit x\neq y. | f (x) f (y) x y f (a y| ! 0 donc f est continue et dérivable et de dérivée nulle. || x x!y Correction 2. 1) h) f (a) ) ! f 0 (a) h f (a+h) f (a h) 2h = f (a+h) f (a)+f (a) f (a h) 2h = 12 ( f (a+h)h f (a) + h!0 2) La fonction valeur absolue en a = 0 vérifie que ce taux d’accroissement est nul mais n’est pas dérivable en 0. Correction 3. 1) sin(1/x) est borné et sin(x) tend vers 0 donc f a pour limite 0 en 0 on peut la prolonger par continuité. 2) f est dérivable sur R⇤ donc g aussi. En donc g est dérivable en 0 et g 0 (0) = 0. En a 6= 0 g 0 (a) = f (a) g(x) x = f (x) tend vers 0 si x tend vers 0 af 0 (a). Correction 4. On trouve : 2 p 1 (2x sin2 (x) 1+x2 sin2 x + 2x2 sin(x) cos(x)) exp(1/x) x21 (exp(1/x) 1) (exp(1/x)+1) exp(1/x) x21 (exp(1/x) 1)2 1 sin(x) cos(x)(1 sin(x)) (1+sin(x))( 1+sin(x) (1 sin(x))2 cos(x)) sin(xsin(x) )xsin(x) (cos(x) ln(x) + = = exp(1/x) x21 1)2 2 (exp(1/x) 2 cos(x) 1 sin(x)2 sin(x) x ) Correction 5. 1) f est continue et dérivable sur \mathbb{R} et sa dérivée vérifie f’(x)=1+e^x qui est strictement positive. Alors f est strictement croissante et est donc bijective. 2) De plus comme f’ ne s’annule pas alors g est dérivable et g 0 (1) = 1 1 1+e0 = 2 . f 0 (f 1 1 (1) = De plus g’ est dérivable (comme quotient et composée de fonctions dérivables) et g 00 (x) = eg(x) g 0 (x) (1+eg(x) )2 Et donc g 00 (1) = 1 2 4 = 1 8 . 3 Correction 6. 1) On pose f (t) = tx = ex ln(t) . Alors f est définie et dérivable sur \mathbb{R}_+^* et f 0 (t) = xtx 1 f vérifie les hypohtèses du théorème des accroissements finis et on a qu’il existe c \in ]y,z[ : f (z) y)xcx f (y) = (z 1 C’ets le résultat demandé. 2) D’après la question précédente, on trouve c\in ]7,10[ et d\in ]2,5[ telque que : 10x 7x 5x + 2x = 3xcx 1 3xdx 1 = 3x(cx 1 dx 1 ) Or si x-1 \neq 0, t\mapsto t^{x-1} est bijective sur \mathbb{R}^*_+ mais c et d appartiennent à des intervalles disjoints donc les seules valeurs possibles d’annulation sont pour x=0 ou x=1. Correction 7. 1) Posons g(x)=(1-x)f(x) alors g est dérivable sur \mathbb{R} et vérifie que g(0)=g(1)=0. Le théorème de Rolle assure l’existance de c\in ]0,1[ tel que : g 0 (c) = 0 , c)f 0 (c) = 0 f (c) + (1 qui est le résultat demandé. 2) Posons g(x)=\cos(x)f(x) alors g est dérivable sur \mathbb{R} et vérifie que g(0)=g(\frac{\pi}{2})=0. Le théorème de Rolle assure l’existance de c\in ]0,\frac{\pi}{2}[ tel que : g 0 (c) = 0 , sin(c)f (c) + cos(c)f 0 (c) = 0 , f 0 (c) = tan(c)f (c) qui est le résultat demandé. Correction 8. 1) f est dérivable sur ]0,\frac{\pi}{2}[ et f’(x)=1+\frac{\cos(x)}{2\sqrt{\sin(x)}} est strictement positif donc f est strictement croissante et est donc bijective sur [0,\frac{\pi}{2}] à valeurs dans [0,\frac{\pi}{2}+1]. 2) Le théorème de la bijection monotone assure que f^{-1} est continue, or f’ ne s’annule pas donc f^{-1} est dérivable comme f sur ]0,\frac{\pi}{2}]. 3) On voit que f 1 (1 + ⇡/2) = (f 1 0 ⇡ 2 et donc : ) (1 + ⇡/2) = 1 cos( ⇡ 2) 1+ p 2 sin( ⇡ 2) =1 4 Correction 9. 1) On montre par récurrence immédiate que u_n\in \mathbb{R}_+ pour tout n. Or f(\mathbb{R}_+)\subset \mathbb{R}_+ et f est croissante sur \mathbb{R}_+. Donc u est monotone. u_1=\frac{1}{3}>u_0=0 donc u est croissante. 9 De plus f ( 34 ) = 128 + 14 + 13 ⇡ 0, 654 < 34 . Donc [0,\frac{3}{4}] est stabilisé par f et u_n\in [0,\frac{3}{4}] pour tout n. 2) (u_n) est croissante majorée donc admet une limite l. Par passage à la limite l \in [0,\frac{3}{4}] et par passage à la limite dans l’équation u_{n+1}=f(u_n). Comme f est continue, on a f(l)=l. 3) Ecrivons que l-u{n+1}=f(l)-f(u_n) et donc par le théorème des accroissements finis l-u{n+1}=f(l)-f(u_n)=f’(c)(l-u_n). Or f 0 (x) = x2 /2+ 13 et 0 f 0 (x) d’où l’encadrement et par récurrence immédiate : 0 un l ( 23 )n (l 27 1 128 + 3 < 2 3 u0 ) < ( 23 )n 4) Oui on peut il suffit que ( 23 )n < 0, 01 donc n > 12. 5) On vérifie que la fonction associée à P est décroissante. elle vaut 2 en 0 et -1 en 1. Donc P a exactement un 0 dans [0,1]. On écrit f (l) = l , l3 /6 + l/3 + 1/3 = l , l3 de P dans [0,1]. Correction 1. Correction 1. Correction 1. Correction 1. Correction 1. Correction 1. 4l + 2 = 0 et l est l’unique racine