Séminaire Choquet. Initiation à l’analyse J EAN -P IERRE C ARPENTIER Semi-normes et ensembles convexes dans un espace vectoriel sur un corps valué ultramétrique Séminaire Choquet. Initiation à l’analyse, tome 4 (1964-1965), exp. no 7, p. 1-68 <http://www.numdam.org/item?id=SC_1964-1965__4__A6_0> © Séminaire Choquet. Initiation à l’analyse (Secrétariat mathématique, Paris), 1964-1965, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire Choquet. Initiation à l’analyse » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ s 1) 7-01 Séminaire CMOQUET, Initiation à l’Analyse, 4~ année~ 1964/65, n° 7e, 24 p. 28 janvier 1965 SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES DANS UN ESPACE VECTORIEL SUR UN CORPS VALUÉ ULTRAMÉTRIQUE par Jean-Pierre CARPENTIER Premièrepartie Semi-normes dans un Cette des résultats première partie développe dans la suite à l’étude des pliqués Après un premier paragraphe rème d’Ingleton, analogue de espace vectoriel sur au convexes généralités, on les semi-normes sens de MONNA trouvera au qui seront ap- ’ [6J (*). 2 le théo- paragraphe théorème de Hahn-Banach. Ce théorème est l’instrument au 1,’ étude de la "séparation" des convexes. La partie essentielle e.st paragraphe 3, qui donne un théorème de représentation des semi-normeso Ce théorème est rapproché des théorèmes analogues déjà,connus, et il fournira, dans la de MONNA pour le deuxième partie, des résultats I.1. Notations et sur la structure des définitions. ultramétriques. ultramétrique si 1.1.1. Ecarts d sera On démontre facilement, si d~X ~ Y) ~ d(y , z) - triangle convexes. est isocèle d est implique et, Soit (E, d) ultramétrique, d(x , z) = s’il n’est pas un ensemble muni d’un écart d; que ; y) , d(y , .~)) équilatéral, la base est le ("tout plus court - . - Tout point d’une boule peut - Toute boule, fermée ou en ouverte, être pris comme centre ;3 est à la fois ouverte et fermée pour la topolo- ’ gie9 - Si deux .. boules ont une intersection non vide, l’une est incluse dans Une valeur absolue un corps valué, sur un seront dites corps K , une ultramétriques semi-norme dans si les écarts (*) Les chiffres entre crochets renvoient à la la troisième partie. un l’autre. espace vectoriel associés, le bibliographie placée sur sont. Ainsi: à la fin de J.-r. CARPENTIER .(Il , v) est Nous noterons ultramétrique corps le plus (E , p) Si vn si K applique v R+ dans et que v(x) =x l souvent . ultramétrique, p n’étant pas (K, v) est nécessairement ultramétrique. (E ~ p) est un semi-norme ultramétrique si p applique E dans R+ tel que est un espace vectoriel semi-norme identiquement nulle, espace vectoriel Il est immédiat que, si K : propre maximum de Bi 1 = sont ’,.8S A des entiers de anneau x E [x( = A, et le corps p(x) ~ 1 l~ E , sous-À-modules de T_’ k 1} , K ,, x E K. Si 2 = L x ~( A est ~x~ K , x ~t x E p(x) E , de un sous-anneau 1~, est l’idéal ci est dit corps résiduel de = et x E 1. ~ , B~ K . Si et BQ .. I.1.2. - Soit K un corps value commutatif, non nécessairement ultramétrique, la valeur absolue triviale n’etant pas exclue. Soit On == immédiatement : - 1 e - J c - Si fini, À (v)g Ài (v) et 03B1n e À iv) on OE OE a Ù Q $ OE -» p et que il tend J’ (v) ; vers OE . non nul, lorsque À (v)... sup À(v) , pris dans R . On voit que: )0 £f , et 03C6v= + «. : ce cas se produit si et ultramétrique, ou -à(v.) )0 , M) , et 03C6v M; mais alors u vM est posons - ou À(v) = v .v - = = - équivalente tend vers l’in- n. à = v et gnu = = seulement si une est valeur absolue 1 . D’après un théorème connu, on sait que: i est isomorphe à un (K , v) ou w = sous-corps valué de C , absolue ordinaire. Soient maintenant v (E , p) un espace semi-normé sur (K , V) , avec la valeur SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES Connue - ou - ou ci-dessus, B(p) = )0-*( , et p e st ultrametrique, B(p) = )C , M) , et ~, P _ 1: . p ~ 0, Si on voit facilement est fini et vaut 1 . p~’~ est M , seml-nonne dans une v H) sur (K , E , 0 P un espace vectoriel semi-normé la propriété de Hahn-Banach il existe une vérifiant forme linéaire f sur f + (K , K et K complet, p comme complet). tait pas té , de Hahn-Banach, Nous dirons que tout dans k prolongeant f,y -E de et et telle que k e Tr , il est facile de le voir D’autre car (K, si part, alors f = p 0 , E ,y p) la a (K , v ,y serait ce E , p) prendre propriété de la propriété a encore (K , v , E , p) et il suffit de a v , (mais = 0 , R+ , (H , v , ~ , kp) PROPOSITION ï. - ùi ce F F R+ et que (K , v , E , p) vérifie Hahn-Banach, il en E , kp) : on peut construire un contre-exemple avec est finie et complet. Par contre, la propriété est vraie si Il est faux que, si = pour tout sous-espace vectoriel si, sur soit de même de c~v corps. On dit que sur ce F toute forme linéaire (K , v) un corps value, (d , p (K, v, E, p) vérifie de Hahn-Banach. - Soient riété 1.1.3. f - n’ é- K proprié- 0 . Hahn-Banach forte si, pour de Hahn-Banach. propriété la faux si vérifie la de Hahn-Banach forte, on a 03C8p . Si, outre, p ~ 0 , en on a 03C8p = 03C6v . (K , Les mêmes conclusions sont valables si té de Ha,lxn-Banach et si Si E , p) a seulement la proprié- est dense dans v(K) n’est pas dense dans R+ , sur (K , v) tel que (K , v , norme ~..-p v(K) v , il existe E , p) (E , p) espace vectoriel semipropriété de Hahn-Banach, et y ait la c~v . . Démonstration. - Soient Soient F fi r.t f (x la droite + y) = x engendrée 1 . On a par x + et y y , et e f E , et supposons la forme linéaire p(X sur 0 . + F véri- J.-P. CARPENTIER E , p) a la propriété E , prolongeant f , telle que Si sur On en tire p‘~ (x et 1 = f(x y) = f(x + y) ~ p‘~ (x) + y) = 1(x) + p~(y) , inégalité + + f , définie forte, il existe de Hahn-Banach v , , f (y) , et, puisque E A(v) , p(x + y) = est évidente si qui 0 . Donc, p~ 0, Si 9 on déjà sait donc , on a ~v - ~~rp . E , ~~) - vérifie Hahn-Banach et v(K) dense, construisons À E v (K) - { 0~ , et ~ ‘ p(x + y) : f ’ Si (K , v , y comme ci-dessusSoient alors Posons g = 03BBf ,9 a|g(z)| p ( _ ) . pour z E F9 donc il existe g , forme linéaire sur E prolongeant g ,9 vérifiant pour z E :r |g(z)|l p(z) . Posons f _ prolonge f + 03B 03B1 p03B1 + y) , or p(x rifiant 03BB f = 1 03BB g : on enti re puisque v(K) valuation est triviale ’ Si Hahn-Panach, maintenant p choisir k dans la semi-norme la semi-norme R. partie, construisons p = ~p ~1 dans et, K x pourtant 03C6v 1 , . R~ - (0~ dans Alors et vé- z E On achève de même. o v(K) et E . v(K) - { 0} pour tout quelconque 3 Pour démontrer la dernière ?,vec 1 03BB p(z) étant A et, 5 est dense dans valuation discrète vérifie vérifie | f(z)| et (x) est F K, + = encore pour que définie par n ~ Z) p 0153 u un ~0) =: 1 , ultramétrique, 03C6v 2 "p x2)) p ~ 1 ; si comme on = 1 . Unissons = + p la 1 , = x~) défini par et étant à K contre-exemple. avec + le voir. peut co , alors et l’on E = K peut x K et notons de q SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES On q(z) ~ p(~~) ~ 2 ~k q(~) , a a la ~f{z) a la _i(~) ‘ Piz) ’ plus petit que z~ pour p(z) . f Soit q(z) 0 :d forme li- une p(z) pour K , vérifiant |f(z)|1 loin (K , v , E , q) que F ; plus déduitf { z ) ~ ,~ q(z) . E telle que f à f il 3e existe donc prolongeant propriété entraîne ce z donc qui (K,v,E,p) E , pour ~1 ‘ ~f (z) ~ ~ p(z) , + et k , comme on peut le propriété de dans z p(z) donc ~ plus grand élément de néaire définie sur un sous-espace est le F .le er on K x On . verra = = ~ calculer. (PROPOSITION 2). - Si (Ls , v) est ultramétrique, (K , v , r , p) propriété de Hahn-Banach forte, entraîne :i p est ultramétrique. COROLLAIRE vérifie la - Exemple s . o - (K, v) Si ultramétrique, est vérifie pas Eahn-Banach ne v (_Ï) et = car ù 1 E dense dans K = x K , . , _ - Dans R R ,9 x B v :r . = l v(x) (R , 1 ,, 1.2. Le x2) = 2|x1| +2|x2| ( j ) désignant 9 E , p) v , ne , une semi-norme sur la valeur absolue usuelle) ; comme munie de R et = 2 cp vérifie pas Hahn-Banach. théorème d’Ingleton. (K, v) Dorénavallt, est 9 un D’autre part, le préciser. DEFINITION. - le cas v , J , .p) , en ;e y est dit complet p-boules fermées d’un corps (~~ , v) , non p-sphérique, vides a une complets,voir Ï 3~ , ou ultrametriques maximalement à partir non à £. sans complet, vide. la de a le. pro- complet, équivalente qui ce au cas intersection cette définition est tion habituelle des corps maximalement ou tenu de et K ramenant considérerons plus que des semi-normes (~ , p) si toute chaîne de si y ’ est fini, 03C8p = 03C6v, (Il , est nous ne ultramétrique:: compte corps value été dit, il est facile de voir que, (Dans est défini- quoi on p,y E achèvera facilement la démonstration de l’ Remarques o - 3i (E, p) - Si E est complet p-sphérique, (E,y p) est complet. quasi-compact pour la topologie définie par est localement complet p-sphérique. es1 J. -P. CARPENTIER Dans la définition 1, - fermees : et an + oo ;9 p limiter à des suites tend an chaîne de boules une vers en p décroissantes fermées, soient décroissant, quand on , B a -- ?03B1n n p = inf tend définition, p, f vers (E , p) Si complet p-sph0rique est et R+ , (E , kp) ke ou ’ prendre - de boules . peut aussi supprimer la précision boules fermées dans la des boules ouvertes, avec des suites, ou des chaînes. On - se est alors, si car suite telle que une peut on B03B1 = B (x03B1,p) si est aussi com- kp-sphérique. plet (PROP03ITION 3). - (1) (2) Les deux propriétés suivantes sont (E p) e st complet p-sphérique. (E , p) a la propriété de l’ intersection équivalentes :t 9 binaire pour les boules mées : Si famille de boules une __. vérifie B _Ci. Démonstration. (1) __> ~ 03B1 , G E (B ) , (z) . Car, (B )03B1~A a, B03B1 B03B2 ~ Ø , A , est si on n chaîne et une une famill e de boules fermées telle que B03B1 ~.B03B2 , c B03B2 Pa , ou B03B1 ~ Ø . H et par suite >(1 ) . Evident. - Nous allons démontrer maintenant Pour de pour tout si, sion V ~ ? ~ et pour x Dour f , est ou dans {F , q) une propo sition plus générale (F , p) dira ques espace vectoriel semi-normé sur que le théorème propriété {K , v) ’ application linéaire de v dans E tel le que il existe f ,y application linéaire de F dans ü , p {f {x) ) q(x) pour x dans ° e {E , p) {E , p) est a la p-sphérique. propriété d’extension. complet d’ extenpour tout p {f (x) ) ~ q{x) E prolongeant sont équivalen- F . d’ Ingleton (PROPOSITION 4) . - Les propriétés suivantes tes : {1) (2) vérifie la f et vérifiant THEOREME cela, on SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES ,-,(.’B (i) 2) Four i,,>,i propriétés m,iv*n:;;i; i,,=rt ,J;,ilval:ixtes : fi) . - _ __ _ ___ _ , . , . , -----~ L~ ’i’l ’,} t >’,i,’ ~’,B- J.Ut’B-.lB." 1.1 1, ( - " . st : ;> :;iç> 1 et . t t B (, ’. l B, ( . .( 1 f’ . ’te’ de Hahn-Fenach. Le corollaire n’est ,i’à"Ji’,-. traduction du (E , ç.) = (i) -=- ( ..v) . Cn en dans le cas particulier ie ." = ’J >, i" h q 1>:,1 , ’1’ ,.... àe o’- xj, l ;; ,i.-: r t.. i,-=;=,, >t n+- {x0} le ramené à r:n est la droite ,1"’B sera alors : particulier, pour tout x e V . Soit donc la famille des boules de . S~ x : et x~ donc: x~ ou x1 ~ Bx2 ,ou z pour f(x si Alors, = x..e . ?uc~) = lemme, f B dans Posons, pour _. = si 0 , et, soit ~ y.. prolonge B / 0 ~ f ; H de Bx . plus~ la démonstration. ~ . est linéaire et si - (E , p) , il existe soit la suite des centres des boules Bn .) Bx ~ Ø , r L vides, dont l’intersection une semi-norme qui consiste "à placer" x0 = xn ~ l’unie par : > non (~~)~N ;/ ~ . x ~ ~ : ~~2 / / . f(x) ~ Ay~ , p(f(z)) (1 ) . Si, -*> ~ar s , ~1 : ’ x + qui achève (2) + (E , p) , ; sor~t -~ . ce On va "":Ir"" Pour tout - -. (z» . Mcyennant une opplication propriété quand .. démontrer li engendrée theorème, ii, _. x + 03BBx0 vide, on (4 , i ) B . fermées suite de boule3 une E _ E introduit dans dans Bn (En fait, il suffit. avec E et x ~ 03BB ~ x K Soit . de prendre K , . J.-P. CARPENTIER q e st semi-norme ; une Cependint l’application linéaire de tout entier si cela on suite, F dans E, qui f , ayant la propriété eât l’ ~ identité, ne p(f(z)) ~ q(z) , se car aurait aurait f(x0) on en E et Bn E ~ ~ nE~ = {|p(x)| |( PROPOSITION 6. - Si Mp stationnaire tend Vers ment si E. est complet 0 non ° l’hypothèse. E} vérifie : "Toute suite décroissante est complet p-sphérique si et seule- x E (E , p ) ",, contrairement à Brl . la ’.%i> précédente, Démonstration. Np comme - ’ -- - au plus, est - la condition -- particulrer quand 0 , . de boules fermées est : 0, en _ point d’accumulation de de’ ou la proposition stationnaire, est vérifiée, une suite de diamètre tenda;nt vers il e st immédiat. en particudiscrète", et il manière générale, la Remarques. - La_ condition de la proposition 6 n’ est pas nécessaire ; lier, dans vn équivalente corp s9 elle e st existe des corps maximalement condition ne par à valuation dense. De 03C1 ~ 0 que si ’ (K ’ v) est à valuation dis- le, cas de (en Zr valua.tion triviale), il est facile .de voir qu’elle est équivalente ~à "dans 1 ~ [03C1 , 1] toute suite décroissante est stationnaire", donc à " N crète. Alors si la complets peut être vérifiée à. "être à valuation p est N = {03C1n ( r_ E N} ~ {0} , ~ où 0 c p 1 . p n [03C1 , bien ordonné pour l’ordre SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES La proposition suivante va nous permettre de construire des exemples d’espaces complets sphériques où la condition n’est pas vérifiée* PROPOSITION 7. - (K , v) , sur ~°°~’°~ , , des q(x) p.(x.) si y si x ~ ~" où si = donc y xi i~j, projection canonique (xi)iEI et y~ Par z , suite, outre, si y =- tout i , on en déduit que on a y. u (yi)i~I ~ F, B appartient iEI avec a E Pour i V i , ~r~J (B) . est fixe, (Ei , p1), de de centre xi = 0 entraine p p ’ et si y= q(y - et z p , t) et Ei vérifie p.(x. - yi) pour p Alors si B~ est chaine de boules de une F a , Réciproquement, F ~ f! une car Î~ = - à B a z) p~ (x~ n~ (y) = Soit E.. sur p . On vérifie y ~ En F q(x - et yi vérifie z de et de rayon B , . n~ (B) . z E 201420142014 i . Si pour tout B, et E la ni " Alors, = est dans p ~ + de centre F = q(xi - yi) yi ’ , , sup i~I Démonstration. - Soit boule fermée de car ensemble un ~ tels que sup = une famille d’ espaces vectoriels semi-normés I . Soit F le sous-ensemble de h E. iel . co , et soit, sur F , la semi-norme : (Ei , pi)i~I Soit indexée par si complet (E etp~ de) , rayon On a ==> complet est de centre xi i~j. chaîne de boules de pi-sphérique (F , q) si une z , (F , q) définies par p; x~ = Ca.. soit donc : q-sphérique . complet q-sphérique, et rayon (E1 , pi) , une chaîne de boule; considérons les boules de {xi) iEI où x~ _ z et J.-P. CARPENTIER D’après ia proposition 3 , a=G îi st B03B1 / yJ , donc (B03B1) } :. . "F ’ . î e . -sphérique. complet ppi-sphérique. est On peut aussi démontrer Remarques. - l’équivalence /o: = propriété par la passant en d ’ extension o Si ~ R+ 1.- _ est donné, vérifie F diat que X (E p ) x soit C q est , et Q où , x il Ex = 1% et px complet sphérique si = xv . Îi Il est immé- l ’ est,. représentation des semi-normes. 1 .3 . Le but essentiel de due à MONNA dans le ce cas est de paragraphe généraliser la et à FLEISHER dans le séparable, 8 proposition cas ci-dessous, général ((1 ], [4) et j~ j) ~ Si est (E , p) une est un espace normé sur est l’ ensemble ordonné des on 0 qu’vn.e parties fermées f i ltre ~ , ~ ei i~I (E , p~ est (E , p) I et J E un des 03A3 I ez 03A6, quand cette complémentaires complet p(e_ j et si des tend existe estx p(ei) part3es finies de vers ,Si (K , v) espace normé tel qua 0 Np est à valuation discrète et ait au plus 0 {en particulier sl Np Nv ), il existe dans F une xi 1E1 ; tout x E E s’ écrit de manière unique 03A3 ie I = comme "base . pl~~ (e. ) ’ i ieI I o le existe . THÉORÈME (PROPOSITION 8) a -tion de condition nécessaire pour que suivant le filtre F si est et si _ Il est immédiat vers w noter; limite existe. tend (K , z+) le corps valué (E , p) , famille de vecteurs de où point complet, si d’accumula- orthogonale" xi E K , et de SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES Nous ne démontrerons pas résultat maintenant puisque nous obtiendrons comme un résultat un peu plus général, qui peut d’aildémontrer par une méthode analogue à celle de FLEISHER. corollaire de la leurs aussi se ce 10 proposition On déduit immédiatement de la 8 le corollaire proposition suivant [10] : COROLLAIRE (PROPOSITION 9). - Si (K , v) est complet à valuation discrète, si (E , p) est un espace normé complet sur (K, v) tel que Np Nv ’ il existe un des applications d’un ensemble _ I isomorphisme de (E , p) avec l’ espace filtre des le I~ vers tendant complémentaires des parties fi0 , suivant dans J = s nies de muni de la I , norme Voici maintenant le théorème . (PROPOSITION 10). - Soit (K, v) THEOREME malement Soit un y M un sous-A-module de Alors il existe 1° un t et, pour tout vérifiant espace vectoriel ensemble une Tf. 2° Pour vérifiant E T B.. de vecteurs de projection n. de E semi-normes sur non la droite nulles de engendrée projection orthogonale, c’est-à-dire que, pour t’ ~, alors t e Ker n., . p(x) ’ Si et tout x dans E ~ p(x) sup est une E , t , par teT vide et fini pour et il existe tout x dans = 201420142014 non A s S ? est corps value ultramétrique, maxi=(x j| x E K, 1) . semi-normé sur (K, v) , et un dont l’anneau de s entiers e st complet, (F p) Soient généralô une partition " 2014 x~0. de T en deux ensembles T. et Tp éventuellement vide telle que Démonstration. - La première étape consiste à se ramener au cas où (F y q) est espace nonne. Supposons donc le théorème c.’.1 quand un nonne. (E ~ p) un espace est ’ J , _p . CARPENTIER (E , p) Soient est semi-normé, espace N et =(x une c~ (E ) - ~ , ~ (L~) _ Posons (F, q) . ce . F gnons par ~ t , dans F, la sur un t dans est un N espace vectoriel dé- sur chaque classe d’équivalence. une module au M . ensemble de représentants des éléments de T . DésiT , l’application de la droite engendrée par t droite engendrée par t dans E ; p est injection canoniengendrée par t, dns F pour que de la droite T p(x) = 0) . E, respectivement les boules unités ferr7I, hI est un A-module de F et partie T et des projections 03C0t réa- lisant les conclusions du théorème relativement Prenons alors pour E/N sont Si Il existe donc dans B0 ~ M ~ E1 x E sur 3 mées et ouvertes de )1 F = sait que est l’application canonique de E norme sur F ~ puisque p est constant norme : finit un 9 sous-espace vectoriel de E . On un .. Posons alors p , et vérifions que les conclusions du théorème ~rt ~ sont réalisées :i p (t) _, q(;~(t) ) q(t) ~ 0 pour t E T ... ~rt est une projection, car TTt applique E sur la droite engendrée par t, et t ’~-~ ,~ __ ,~, i~ p(x) . 03C6)(x)) q(03C6(x)) 03C0t 3i t / t’ , alors t f- t’ , puisque T est une famille de représentants de T. = - - C ~ - 0 ° = ° o = - ~ , Alors y ° .Si alors Par suite;, x si Q / et P B M mêmes = ~ (H) est dans r , ~(c~(x) ) - tE?’q(~r~(~ sont en on a " or_ a bijection. Ce.qui achève relations montrent que, (résultant (x) ) ) , du fait que le ?? . 03C6-1(B1) , puisque r ~~ , = (B0) , sont des sous-groupes ‘ le BQ . , ’ . contenant SEMI-NORMES ET ENSEMBlES CONVEXES Enfin si de T T : admet la partition et on a T~ et T1 en (E , p) Nous pouvons done supposer maintenant que Nous dirons qu’une partie On fini, a (a) a est propriétés immédiates a la propriété (rr), 0 = 0 pour tout pour tout (b) une tous nuls sauf et suivantes un nom- s de K , p étant tous nuls sauf On sorte Quels X parties de ... , 0, ~C~ E - (Tr) , T une a la propriété (~7), e ~ , ... , en E Xi en} , propriété (n) l’axiome de maximale une propriété équivalente d’orthogonalité (cf. [4] et [5]). peut donner de différent de x vérifiant là E partie d’abord déterminer Tl ’ puis Tl queso ient { eZ , et une norme indépendante : si un nombre fini, et c’est manifeste. Donc l’ensemble des vérifiant allons nous partie x - s partie Remarque. - e E K propriété (n) propriété (rr) est U-inductif, et, d’après ainsi que Une x ; L’union d’une chaîne de pour toute prime E que on x . fie aussi la fiant la espace normé. un elle est linéairement famille d’éléments unP p(À x x) Àx A~ est lapropriété (r) , si : E - Si X (03BBx)x~X = partition correspondante on a les deux donc de X famille Pour toute bre soit la ~T~ , s si . Zorn, il existe, la contenant. C’est T de l’énoncé. à la propriété (rr), qui r l ~ ~ ... , 1n on a véri- parties véri- E K ~ et ex- J.-P. CARPENTIER En (n) effet, (0) (n) . - ==> Sinon, soit nuls sauf Soit tel est évident. famille une ( ~x) xE~ ; xp) que si tous les soit maximum nombre fini. On voit alors que un l’égalité qui d’où (0) ==> (0), On voit que y nuls, sont Àx ona x) , qui parmi les sont . démontre (rr), donc entraîne immédiatement que X est topologiquement sur le corps résiduel libre . k (PROPOSITION Il). est un espace M/BO est un sous-espace vectoriel de tion canonique de sembliste) Bl vérifie B1,B0 , sur (n), sous-ensemble X ~ B, - FO (différence est linéairement si et seulement si Démonstration. - Soient 3 =x. l l’application canonique de est évidemment un A x est le B1 --~ F~ est nulle sur J x B1 et à en- indépendante et la produit de A x B0 , A x Bl - dans et T = désignera qui définit obtenue A x Bi ~"’ factorise de manière unique :s se le produit k x est immédiate. applique Bl k produit, considérons L’application et par suite Ce x 1) , groupe. Pour définir le vérification des axiomes Comme K,~xjl x E A~~ . sur A x A un est Si 03C3 k ... sur où vectoriel K . de A x M dans I~ , étant manifestement k applique x un sous-groupe, est un espace vectoriel. Soit alors tels que 2XEX X ~ hX " B1 - Bp a(x) = vérifiant 0 . Par suite (n). Soit hx x) XEX E 1 , puisque k avec sous- SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES Or x) (rr) , donc, pour tout x , 1 , donc ( ~ 1 pour tout x , et linéairement indépendante. vérifie X on a est Réciproquement, ° sauf ~ linéairement Soit Xx = comme 0 x E Àx ne sont pas Bl 7~x sont nuls un B x~G tel nuls, soit maximum.Alors ) x : X C et où tous les si tous les B1 _ pour tout indépendante (et où Considérons, nombre fini. un que o(x) supposons On a ’ 1 , et, = A L ’T XEX ( ~% 0, XO et par suite , ~ L’égalité p ~, ~ ~ x) = x). sup est d’autre part évidente quand A~ _ 0 . pour tout x,y donc Nous choisirons pour = a (M) sur Tl Tl k : F qui achève ce famille de une la démonstration du lemme. I-i représentants dans (n). Soit vérifie donc la propriété les ensembles vérifiant par (n), vérifie X et contenant le sous-espace vectoriel de E Posons T~ . engendré T2 T : par T - = T d’une base de T maximal parmi et Tl ’ est donc désignons une base de F . Définissons maintenant les projections engendrée par t , défini par Soit d’abord r,.rt (t ) - dans la droite si x E F s’écrit = l Àt" ~t (x) _ Àt x t , où teT famille finie, on a t . Par Àt " E K , avec y appliquant 0 t,y tous les Àt" si F t’ ~ nuls sauf t~ une suite, pour tout x dans F . K étant supposé complet de dimension 1 ~ le sont aussi, en particuvectoriels sphérique, tous les espaces Il s’ensuit t . la droite lier qu’il existe une application rtt de engendrée par On a E dans la droite donc pour tout x dans engendrée E . Il par ne t , prolongeant reste t plus qu’à vérifier et vérifiant les conclusions du théorème: J . -P . CARPENTIER 1° Nous venons de dans les E , nt, (t) _ propriétés 2° (avec Puisque At et un Si Àx qu’il existe t : est nt une ou x une T u ~xs vérifie p(x) ; est Àt non nul). Donc l’inégalité supposée 9 (rr), dès que 0 , donc x ~ 0 . + L Àt t donné, envisageons t) sinon finie) entraînant : famille nombre fini de y deux x vérifie cette inégalité : cas : t~T - pour tout projection ayant t tel que t a, pour tout on Montrons que > p(x) telle que pour tout tous nuls sauf (puisque seul absurde, p(x) construire nt t’ ~ t , pour voulues. Nous allons montrer . 0 pour tout t, et alors, si À = 0 ~y on a est SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES et l’on - a l’égalité, ou t) , sup p(( 1 7tt t) alors t) =~ sup et d’après l’égalité ultramétrique... T u comme t , ~x~ est partie partie vérifiant . (n)a un; maximale vérifiant est absurde :a il existe Montrons que seul Sinon, pour un E T l’hypothèse p(x) que p(x) = tel y des Àt nuls nombre un fini, correspondant à p( ~ - ~ J~t t) > p (x) , tET il s’ ensuivrait que et pour tout > et par suite p (rrt (x) ) - p (x) réalise t tous nuls sauf toujours T ceci contredit la définition de donc nombre fini de tout et il y aurait t (~r) , des donc, quand on aurait t tels que comme x ,~ 0 . ci-de.ssus,9 que " vérifierait 3° (n) ;3 donc il n’existe Bi = ~x1 simplement ; x E qu’un 1 ,9 E, la même relation entraîne tandis que si V t E T , à l’un des Enfin montrons que’ nombre fini de V t E T~ t E T tels que résulte de r 1 , on a p(x) 1 , puisque p(x) est égal J.-P. CARPENTIER ~ (avec toujours tous nuls sauf fini), nombre un et comme 1 1 on a pour car t T2 ; p {x) ~ 1 ô soient t = T~ . 1 qu’un t, , tn ... ; t E pour nombre fini de t 1 et Tl p{nt{x3~ _ 1 , tels que Tl E éléments de ces , t p t. , pour tout et que, pour E tel que E il n’existe E puisque, t pour Soit maintenant t i y n Si - (x) , x - ~ y = Nous allons ye " 1 1=1 p (ti) _ puisque on a en dans la deuxième 1, tl OE M entraîne M ,y et x E Hi ,, ~1" tl~ avec ~rt , (x) = comme 1 ce qui achève démonstration. la déduire le corollaire suivant (d’autres corollaires seront donnés, partie, en utilisant i~i ) . module un > (PROPOSITION 1~) . - Soient (K , v) un corps value complet, à discrète, et (E , p) un espace vectoriel norme sur (Kv)) tel qv,e COROLLAIRE tion suite strictement une valua- toute y base x logie de vers 0 p alors il existe dans de vecteurs x = 03A3 x, e. p) . tend N tende orthogonale, c’est-à-dire une famille ~ E s’ écrive de manière unique tout complet décroissante de où xi e 2014 i K , avec 0 outre 2014201420142014201420142014201420142014 si et seulement sis vers en " Z x1 e1 p(x) = au sens p(x, e.) . De sup iEI existe" est ~ suivant le filtre de Fréchet de (somme i i E telle que de la topo- est E plus, 2014 20142014201420142014 équivalent à " p(x, e.) ~ ~ I ". . Démonstration. - Nous allons reprendre partiellement la démonstration de la pro- position de E 10. sur Ayant choisi T , nous vectoriel l’espace plet p-sphérique. allons choisir la T famille des projections mt de la manière suivante : soit engendrées fermé engendré par t par T , d’après la proposition 6, Soit alors une les droites ;~ e "pro j ection orthogonale" de E F sur F est F : SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES x si x E F , et p(cp(x)) ‘ p(x) pour tout x E E . Définissant ~t comme précédemment, on pose : 03C0t 03C0t 03BF co :i 03C0t est une projection de E sur ?-a droite engendrée par t, prolongeant ~t et vérifiant p (rrt (x) ) ~ p (x) pour tout x e E . Ce qui a été dit précédemment reste vrai, et il en résulte que c~(x) _ = 0 e T , F = E injective, donc est cp ~> b t p(x) = ==-> et 0 ===> x = 0; est total. T Le corollaire résulte alors du lemme suivant :e (PROPOSITION 13). - Soit (E , p) espace vectoriel norme un (K, v) sur y complet et- ultramétrique. Si T est un système total, vérifiant (~r) de E, T est une base orthogonale. Réciproquement, une base orthogonale est un système total vérifiant (rr) . De plus pourque E , admettant une base orthogonale, corps value . soit complet, il faut et il de Fréchet de entraine " T suffit que ’s 201420142014201420142014 201420142014201420142014201420142014 ~ tET Démonstration. - Soit t) " p(03B t htt tend engendré E étant libre, on peut définir dans F la projection t~t r étant le symbole de Kronecker. On a, pour x E F, ~ x = 03A3 03C9t(x) te T . part, définie nombre étant complet et K D’autre en un sur E On e entrons que pour E ,y F a encore on a = E F tel que ~t(~) ~ Il en et (1 ) et 0 . Pour résulte 9 p(x - y) t dans e . E , on (2) entraient vérifiant T x = l Soit > E " l’ensemble des ’ T , ~ ,~ donc i que, si T , 0 T’ fini,’ t de y T somme où continuité p(x) Soit o t ,y (n), peut prolonger par que :t pour ~ par continuité tET y et fini, T par r~t (t’ ) _ ~ t par &#x26;t tous les termes sont nuls sauf suivant le filtre 2014201420142014 le sous-espace vectoriel de F 0 vers existe". t fixe, T pour x E il existe tels que - E. J.-P. CARPENTIER représentation La mais, si p(x) T de 0 , = tel que est x on a unique, i’ car 3 (_L - ~ p si x = ~ ~. p(x) ~ 0 , tandis que si. p (x) 9 ~+(x) t , -= t . À. Enfin, T’ il existe fini, dcnc tE T’ et l’on l’égalité. encore a Il est évident pendant propo sition déjà On sait " traîne qu’une base orthogonale est système maximal vérifiant (n) 16.) un y t 03A3 Àt t) complet, " existe". Supposons que" que, si E système un (n). (Ce- total vérifiant n’est pas nécessairement totals voir est tend t) tend suivant S 0 vers vers 0 Cauchy de " en- suivant S " L . entraîne " 03A3 t At médiat que est qui t Soient pour tout t i on t complet T’t 0 > fixé, est un t~ ‘?-’ suite de suite de n , xt m ’rr.(x~)) ~ e . ’’ voit que une une vecteur tel que N Cauchy qui entraîne aussi vers T’ n ~f soit pour suivant F , m N 12 est On mais tout x e E , démontrée, existe) ; t)~ e . donc 1 aux notations p(x) = ~’~ , et à identifier de la semi-norme nulle, et le toujours. près, avec la famille peut évidemment énoncer une proposition analogue revient à appliquer la proposition ci-dessus à marque est valable pour d’ autres pas On a, tel que . t existe. T comme ~- Remarques.. =~x ~ fini, >~ T~ ~y donc que plus, y dans ~t , puisque 03A3 03C0t(xn) £ 0 converge p(xn - x~) ~. e . entraîne > T~j Fixons , tend E . Il est im- t . (c’est possible, entraîne proposition i~~ et t e Ts démontre que De fixé,9 K,vers comme x et soit existe", " teT produit propositions E à x paragraphe) et E semi- est norme, où où N de la semi-norme du pour "âupt’ . Cette nous ne re- la ferons SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES La _ condition, portant triviale, à ~i luation n Np équivalente, quand (K, v) est N, sur y (p , 1) est bien ordonné. Les n’est pas à va- propositions ~ et 9 conséquences immédiates de la proposition 12. Les conditions données ne sont pas.nécessaires 3 nous allons établir l’existence de bases orthogonales dans d’autres cas (voir cependant les remarques à la fin du paragraphe). Les propositions 14 et 15 sont dues à MONNA ([4] , [5]), mais nous avons remplacé dans 15 l’hypothèse "séparable" par "admet un système total dénombrable" qui est seule utile, et n’est équivalente à la première que si K est séparable. sont des PROPOSITION 14. - norme sur (K , v) Soient (K , v) n telle que si x = 201420142014201420142014201420142014 Il en résulte maximalement finie ;9 alors de dimension avec i=l Ai ~ ei~- , 201420142014~i~ (E, p) est y = p (x - ~ ~ r~ (x) ) _ complet p-sphérique. 0, et l’on a x . suite, pourra, en déduire ce sauf la dernière résulte, elle 9 E E ,y ce assertion, résulte de proposition 7, avec une . qui démontre la de la dernier résultat pour de la propo- T t e Tt T que " t ~ La dernière assertion système le e x 1 = teT " E . La E :t 2014201420142014 Démonstration. - On prend pour e , e~ , y 10, qui, étant libre, est finio Pour tout engendre base de Kon ait sition donc une ~ ~. que (E, p) un espace complet, il existe semi-norme. On proposition 13. (On E. = Ke.. peut aussi voir di- est maximalement complet, et E de dimension finie, toute suite emboitée de A modules non vide de E, a une intersection non vide : on raisonne par récurrence sur la dimension de E , et on projette sur un hyperplan.) rectement que, si K y Remarque. F Si supplémentaire (E, p) de N est seulement dans en de Le résultat suivant est une une base J + ~ ... , E , N on semi-normé, trouve une telles que généralisation :s x E base en appliquant e~ , .... E s’écrive ,, x le résultat à ej F de = 1-1 ~ ~1 e~ - et et J.-P. CARPENTIER 15. - Si (K, v) est maximalement complet, et si (E, p) est un normé sur (K, v) admettant un système total dénombrable, alors famille de vecteurs_de E , ( e.. i ) 1EN , telleque tout x de E PROPOSITION espace vectoriel il existe une s’ écrive x on = 1 unique, avec de manière x. e., p (x) = sup p la même condition nécessaire et suffisante pour que a proposition {xi e1). ’ En soit complet qu’à E la 12. Démonstration. - Puisque E admet 201420142014201420142014201420142014 système un dénombrable, total on a .E = . où est E sous-espace vectoriel de dimension’ finie de un Nous allons construire Soit donc i la n - Tn-1 est des T ,base 1 , base de T1 E. , peut prendre_ pour on est par suite T s de Tn une ~ base {~r), puisque cette et par suite un les résultats des Exemple. une base T 03A9p, étant orthogonale la clôture Q. sur a On algébrique ne pour 1 ....n - 2 . = démonstration de (n) de et L’existence de la suite = UT;9 T T est On est un un ensemble système total peut alors appliquer le théorème. Qluiest peut cependant ’ ’ construite propriété est U-inductive. système vérifiant {~r) maximal. propositions 10 et 13, ce qui démontre U ~ En n En+1 ~ E . T . ensemble maximal vérifiant ~ E , dans de manière que orthogonale. - vérifiant , avec E ; un est donc démontrée par récurrence. Soit T , E, i 1 pour $ revenant à la avec (rr) ensemble vérifiant un proposition 10, contenant orthogonale deE orthogonale de Supposons base 9 1 , . CI., = Alors outre,’ séparable, appliquer la donc admet proposition 12. Remarque. - Nous allons voir, qu’en quelque sorte, les résultats obtenus positions 6 pas toujours, même Pour . et 12 sont les meilleurs cela, si (K , v) remarquons d’abord que si S C il existe des espaces vectoriels normés { 0~ ’ Pour tout on aux pro- même temps, qu’il n’existe est à valuation discrète, de base orthogonale. possible, et, R est (E, p) définit en (Es , p s) donné, vérifiant tels que comme Np étant Nv S ~ S , S . = K muni de la norme . p~ = pour sv ;$ on considère dans lequel p (x ) tend Es 0) ~ vers 0 q(x) E S ’F des suivant le filtre de Fréchet et que F S = rm de 3 - (0) . Pour ~ . ~~ a~’- ~ Il est évident que , le sous-ensemble N. . B SEMI-NORMES ET ENSEMBlES CONVEXES PROPOSITION! 16w - étant maximalement complet) K on a l’équivalence des pro- suivantes priétés (1) Dans S, toute suite strictement décroissante tend vers 0 J (2) Tout (E , p) complet, tel que Np = S , est complet p-sphérique ; (3 ) Tout (E , p) , tel que N 3 admet une base orthogonale. = (2) (3) (1) (1) ====> Pour achever, ===> LEMME est la est la nous proposition 6. proposition 12. utiliserons le lemme suivant : (PROPOSITION 17). et telle que (E, p) Si S = N orthogonale, n’estpas conplet p-sphérique. démonstration * - Soit 2014’~~"*~~~~**~~2014- on peut ~ ne p est la base ~ supposery croit strictement (1) n’étant pas sans tendre un espace norme, admettant vérifie pas la condition orthogonale. une base (1 ) ci-dessus, E Comme vérifiée, que I :~ I~ et 0 , en remplaçant s’il vers que dé- le faut les pa.r des vecteurs colinéaires. la boule fermée de centre De B P (en+1 ) . Il est évident que est emboitée. Supposons x n=1 s’écrira P ten+1 ~ ~ p(n- égalité qui ne et de rayon et que la ?uite des boules pour x f tend pas montre que on déduite e st vraie pour tout vers tl 0 k , par n projection sur Bn = Ø : n’ est pas pour k ~ n , étant arbitraire. On vo it que suivant le filtre ,de Fréchet de E Kek , T , ce Bn B , p(Ai e1) et qui est absurde, complet p-sphérique. Revenons à la démonstration de la proposition 16 ::~ non (Math. (I ) ==> non (2} , puisque l’espace construit ci-dessus tel que Nq = S J.-P. CARPENTIER admet manifestement une base plication canonique de E Pour montrer que S et s non E orthogonale formée des images de Il E00 . 1 e E , l’ap- par dans . (1 ) ==> (3) , non (E, p) il suffit de construire tel y E n’admet- lemme, complet p-sphérique ; d’après orthogonale. (Ce problème est lié à celui de la recherche d’un sur-espace vectoriel complot sphérique d’un espace donné. Ce dernier peut être traité par des méthodes analogues à celles utilisées par KAPLANSKY pour les corps, mais qui n’ont pas été développées à ma connaissance et qu’il serait trop long d’exposer ici. Il suffirait alors d’appliquer les résultats obtenus à (F, q) Np que = que soit le tra pas de base ci-dessus. ) construit norme par X p(x) = sup ~x ~} x e E , p(x) e = On (x ) . pS y y F ~ E a p(x) = q(x) et s F on a ~- X ~ E . Soient alors x E pour H un F . Si espace vecto- H -- X , et r la restriction de p à H ;3 on a maximale vérifiant S = S = S , donc Nr . Montrons que (H , r) est complet r-sphérique, Nr ~ démonstration. Supposons le contraire, soit une suite de boules qui achèvera, fermées emboîtées B de H , telle que = ~ . Bn étant de centre xn et n riel . ~ de rayon s. Bn soit r , = Hr Bn n et, sphérique, il existe il existe n constant On en H ~ H sur comme x0 E d’après n=i F~ . tel que 0 ~ Bn Én ce + V.r, + X , H + proposition 7, (E , p) y dans H , y Par o suite, on a aussi est n=J,Bn~ 0 ~ Bn + complet + p- y = jB ; y , et p donc est qui entraîne déduit que, pour tout B + la Pour tout Kx0 ~ H , K et qui est dans ce y dans absurde, H , H + y) e S et que étant maximal. Remarquons enfin que la condition (1 ) ~ donc les autres, ne peut être vérifiée que quand K est a valuation discrète, pour un S tel que l~v S ~ S . De la pro(compléposition 17 et de l’exemple suivant la proposition 15, on tire que p . tion de la clôture algébrique de Q ) n’est pas maximalement complet. (Math. Semin. , 1 ) Séminaire Initiation à l’Analyse, 4e année, 1964/65, n° 7b, 33 p. 11 SEMI-NORMES ET février 1965 CONVEXES DANS UN ESPACF VECTORIEL VALUE ULTRAMÉTRIQUE SUR UN CORPS par Jean-Pierre CARPENTIER Deuxième partie Ensembles Cette deuxième notion de convexes partie est consacrée convexe dans un dans un espace vectoriel propriétés algébriques des convexes. La sur un corps value ultramétrique a été est d’exposer, de généraliser,parfois de aux espace vectoriel introduite par MONNA [6] (*) . Notre but rectifier les résultats donnés par MONNA, et d’en apporter quelques autres. le § II.1 une définition équivalente à celle de MONNA. Nous § II .2, le problème des jauges des convexes, et les résultats obtenus sont appliqués, dans le § II .J , à l’étude de la structure des convexes. Dans le § II.4 sont définies les notions d’enveloppe convexe, de segment, de sépa~ ration de deux points par un hyperplan, tandis que le § II.5 donne des théorèmes algébriques de séparation des convexes. Une troisième partie abordera l’étude des convexes dans un espace vectoriel topologique. Nous donnons dans étudions, dans le première partie : ultramétrique. Notations. - Ce sont celles de la (K, v) désigne - A ~ ~ x ~( { xi - - ~ x E un corps valué v (x) ~ 1 s v(x) 1 ~ K, = est le corps résiduel de E ~ ~i’ désignent - II.1 nous espace sont ceux l’espace des entiers. K9 l’indice de K sur est A, et k = A/~ card k . K... convexes. limitons dans ce qui suit à définir et à K. On définirait et étudierait étudier les convexes dans un peine les convexes dans affine, mais ce serait alourdir inutilement l’exposé puisque ces convexes de l’espace vectoriel obtenu en choisissant une origine arbitraire dans espace vectoriel un son anneau est l’idéal propre maximum de des espaces vectoriels Définitions des Nous est sur sans affine. (*) Les chiffres entre crochets renvoient à la bibliographie placée à la fin de la troisième partie. De plus, les références aux propositions 1 à 17 renvoient à la première partie. J.-P. CARPENTIER C ~ ~’ pour tout entier est convexe si, n , ,Bz , Ann ... , ~ A vérifiant 201420142014201420142014 2_ i=1 et n x~ xz n 1 , on 03BBi i = 201420142014 i=1 03BBii xii E E ... C~ C . Exemples. Toute sous-variété affilie est Toute boule d’ une semi-norme convexe. ultramétrique e st si convexe : n pour x1 , ... , 4 xnn E B1 (resp. 1! ) et f linéaire 03BB1 , ¿ Àn ~ ... , vérifiant 03A3 A 03BBi J. = 1 , on a : En x de particulier, si E, vérifiant est une r forme E , l’ensemble des éléments sur i f (x) ~ ‘ r ), (resp. est convexe. PROPOSITION 18 . (a) (b) L’intersection d’une famille de convexes est convexe. La. réunion d’une famille filtrante croissante de convexes est convexe. La démonstration est évidente. Soient E F et des espaces vectoriels sur K , et de E dans F . PROPOSITION 19. (a) (b) Si E Si F Démonstration. est convexe, est convexe, f(Cl) est convexe. est convexe. f une application affine SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES n n étant CI 03A3 et convexe E hi xi on a E C~ 03A3 03BBi yi = f(C1) ;p f (C, ) est con- vexe. qui est élément de f(x.) puisque pour tout et que i , est Cz con- vexe. (PROPOSITION COROLLAIRE C On aC et +~ x applique sont le 20). - Si C ~ E est convexe, K , alors x E conv exe s . (a) de la proposition précédente à une translation ou à une homo- thétie.. PROPOSITION 21. (a) Si Ci est dans Ei . (b) Si C~ et C2 convexe dans alors vectoriel l’espace fiC, est convexe tel sont C~ + C2 dans E , convexes est convexe dans E ° Démonstration. (a) t!~ En effet C1 19. (b) Ci (x , y) + est C~ x + ---~ y . 0n PROPOSITION 22. - Si c’est un l’image C ~ E Démonstration. - Si C est x. un de C1 et 0 x applique les l’application proposition 19. C~ par et la C C , e on est convexe propositions de E x E 18 et dans E :t si et seulement si E . est C , puisque convexe C, E , donc et et si 1 - A~ - À2 sous-A-module de est élément de et y applique (a) sous-A-module de donc élément de = n iE I E pour C est A et x1 ,, a 7~1 , 7~z E A , y on a : Àl + A2 + (1 - ~1 - ~~) - 1 . n E C et 03BB1 , ..., 03BBn ~ A , ° ... , fortiori convexe. J . -P . CARPENTIER (PROPOSITION COROLLAIRE 1 E A-module de Démonstration. - Soit donc un donc x 2 3 ) . - ,Si , dans x un C C dans x x l~I = C Si alors . E = un vide, il convexe non C - C ;$ sous-A-module, etC = x + - x’ + î~_ î‘I’, x - x’ + 0 est x’ = existe un sous- M’ ,, x+M=x’ on a x’ = x + 0, +M" ~, . toutes celles définies unique :s n’est pas contenant un convexe + rZ - NI - et , Remarques. - La translation convenant par est dont il est le translaté. N, unique, conviennent. . , On voit que les sur convexes présentent se des sortes de comme COROLLAIRE 2 A ~3 avec soit (PROPOSITION 24). - Pour que de C , et x~ , x3 .éléments x. = i=1 1 1 , f ait on convexe, il faut et il Réciproquement, si car xl x2 par soient y 1 Y2 , E E x0 et est élément et E (Voir aussi 9 A , ?-I - C - II.4.) propriété. cette a est un sous-A-module de M xO. a on est z Remarque. - A. priété exprimée celle que nous élément de [6] C , et cas proposition archimédien que dans le est un corps value et si 03B1 Si E est un espace vectoriel E R+ sur (co Àn vérifiant Z À. = i=1 1 et cas > (K,v) , est convexe, si : Pour tout K . convexe C de E9 M . la pro- Cependant, l’intérêt de donnée est d’être la traduction immédiate d’une définition K E i appartient à A~ y2 22. donne Si ... ,’ + définition d’un avons I.1.1), À1 y~ comme valable tant dans le où x2 - ’ par le corollaire 1 de la F. MONNA = y2 et ‘ suite, Àl ’ E ~~ , AZ C . 2014 est convexe, il C éléments 7~1 ~ ~2 _~ À3 élément de x. la définition. Démonstration. - En effet, si E , 3~ . i=1 1 1 proposition précise Cette affines" k . l’anneau suffit que, pour tout de "sous-espaces n, et ul tramétrique . 0), a = posons, pour 03BB1 , cpv (voir 1ère partie, C , ... , N (~ hi~ ) ~ 1 , ... ,03BBn ~ on a et K:> SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES C’est effet manifestement notre définition dans le en il est manifeste que cette notion part, ne change pas si on équivalente positifs, or si cas K sur l Ai ~ _ 1 , difficulté à la définition sans est K un A discret, corps ultramétrique. D’autre topologie de K : elle que de la v et l 1 = enfin que, si Remarquons la valeur absolue remplace qui ramène ce dépend ne une par valeur absolue réels et sont les connue. K , = et les sont convexes seulement les variétés affines. La suivante décrit les proposition et par suite K , l’importance au ceux boule est qui est une un contenant convexe (ouverte boule espace vectoriel comme 1 dont. nous sur verrons Enfin, ou une boule, Liaison entre Voir C ~,~ . c’est une ’ K , ~ , sont convexes C 0 , est d’après comme A-module, un union de boules est différent C convexe;9 c’est-:t II.2 si, et seulement si, est convexe K . fermée) ou si K K la remarque sui- convexes. entier. c’est K ou fermées, ou vant la définition des C de partie fermée, ou ’/J, ou Les boules ouvertes Si de Il.4. PROPOSITION 25. - Une ouverte convexes des espaces vectoriels de dimension ou semi-normes et donc C = A.C concentriques, = U xA x6C sauf si il est translaté d’un tel K . convexes : Jauges des convexes. ~ , . DEFINITION. - Si de E ,9 il existe est contenu dans B I~: tel PROPOSITION 26. - Si 0 et engendre On a vu cette que pour tout est convexe, À C est absorbant B vérifiant ) A ~1 absorbant est si, pour tout x:. ~. N ,, on ait x E ~.A . équivalent à C contient E . précédemment triques étaient C E , que les boules ouvertes convexes. Les résultats proposition. Remarquons qui fermées des semi-normes ultramé- ou suivent vont donner des que les. boules ouvertes ou réciproques fermées de rayon non sont absorbantes. THEOREME (PROPOSITION 27). il existe au moins une Pour tout semi-norme C convexe ultramétrique p contenant telle 0 et de nul absorbant, J.-P. CARPENTIER et l’ensemble ment minimum (J) fiant des semi-normes vérifiant (J) possède un élément maximum et un élé(pour l’ordre déduit de celui de R ). Toutes les semi-normes véri- équivalentes. sont , DEFINITION. - , étant C un convexe absorbant, C de appelle jauge on toute semi- ultramétrique vérifiant (J). (En particulier, il y aura une jauge maximum jauge minimum d’après le théorème, pour un convexe absorbant donné.) et norme une Pour étudier Remarque. - opérant absorbant, en dérant comme C un convexe d’abord partie ~x 1 p(x) ~ , ) C ~ 1 p(x) sup{|03BB||1 x ~ 03BBC} sont des semi-normes engendré par tive], on a ~ - valeurs (0 prises p(~-) ~ 1, on a Çf on aura vu et si x E et x ÀC et Alors si a x E 7~C est pl AC~ pour À une sont donnés y y E ~C , on a et y E XC , donc e K C est consi- p(x) ~ jB) . . > et donc 1 que K est dense, de K* sur dans le groupe y en surjecremarquant que Or, p1 (x) > E multiplicatif groupe étant ce a o avec p~ (x) _ on a définissent une "coupure" sur l’ensemble des (cf. proposition 22). Il suffit donc toujours semi-norme. x + est à valuation K donc Ces deux résultats s’obtiennent ~~ j[ en - 1) [l’application p par où (J). on a C , qui vérifient (J). etj.)~ )~ de vérifier que au cas C ~ puis .. p2(x) _ x E ~ BC} . est à valuation discrète à valeurs K p vérifiant si x = Remarquons alors que si la valuation de tandis que si 0 p démontré quand sera ramènera semi-norme 1) , Puisque Le théorème une 1} , C c Puisque on se l’espace vectoriel qu’il engendre. de Démonstration. - Soit donc Par suite : quelconque, translation pour obtenir une XC , Pl (y) par exemple pour À E K tel que donc : discrète, pour 03BB tel que f = pl (x) , on SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES Si est à valuation K et facilement alors Comme la valuation est C x e car car si x e C . De dense, ~C , pour tout x dense, à la limite x E entraîne y pl (x) ~1 ~Î p.(x) 1 ~ un XC , E = 1 quelxl tel on pi (x) , on a )~J obtient :a . 1 tel que À > donc et x e ÀC ,y donc aussi a fortiori même, ~ ‘ x ~ i~~ ~ > 1 . car si car si ~ x ~ ~C~ toutes les sont x E C, on a jauges, c’est que 1 , x E 1 .C ’= C . Enfin p1 donc et équivalentes. Le théorème est donc démontré. En outre :s COROLLAIRE 1 bant possède (PROPOSITION 28). - une COROLLAIRE 2 (PROPOSITION 29). - P2 = est è. valuation dense, Si K est à valuation discrète, pour on a {x | p1 (x) 1} C ={x | p2 (x) 1 } et K absor- jauge unique. ex_F1:?ant C , C un convexe Si où p1 = où En outre il existe des Démonstration. - Puisque p2 = e st la jauge maximum de C , p2 est la jauge jauges on a minimum de p., telles que C ! tout con- J.~p. CARPENTIER tés du corollaire. Si enfin Dans le Remarque. k avec (p , 1 ~ E k p pour et 1 , d’une valuation cas sont des jauges différentes de des (J) tenu des relations facilement, compte Ce jauges. et p~ et p1 kp , p = sont pas les seules p , vérifiant On peut voir que, dans le il existe des jauges p , C où cas telles a it NP que P~i~~)> , Nv . Np contenant = est (On peut pas K d’espace d’autres points x K, une voir d’hyperplan.) de codimension contient pas ne Il existe ainsi dans N N: si kpl général. en = C =(~ ~ w} ~1 P(n ~ w) _ ~w~ : j auge de C , différente de pll et p2 et telle que qu’il en est ainsi pour tous les convexes non vides ne .égali- obtient les toutes les fonctions discrète, ne p~ , on immédiatement on a finie, d’accumulation que 0 ... Si p maximum est une seni-norme et si pl de C sont des pl Si N = ;vv ,de , On une de C . p est lajauge maximum sa boule unité ouverte. de sa À E K , x E ï.C~ , ~ ~ ~1 boule de centre 0 : c’est ~ en E x ~ AC~ . K , effet un en résulte E semble des valeurs absolues de Pour préciser davantage K, K , d’où la relation en A-module de K ( X second la coupure dont (J) quand K à jauge p9 p et et aussi la deux ensembles : ces ensembles est de manière E immédiate. sont K , inférieurement, on a dans l’en- parlé). est à valuation 1 AEK, allons devoir faire intervenir la structure de K fermée, Le second de x E p , la équivalente p , boule unité ~C~ et le !’satL?ré" (le supérieurement, premier disjoints Il unité fermée de de utilisé dans la démonstration la partition de a ~À ~Î régularisée une jauges jauge minimum est la boule C sorte de est xe dense, ~C~ nous avec plus précision. DÈFINITIONS. Un convexe de K ~x ~1 Un convexe à-dire {x| de m-ouvert estdit 1 1x- K est dit |x - x0| r} J si c’est vide, r) pour xo E K et m-fermé si c’est vide, pour xo E K et r K ou une r E K boule ouverte R+ convenables). ou une boule fermée (c’estconvenables)... SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES Il est alors évident que les transformés de définir les qui permet m-ouverts (respectivement (resp. m-fermés) m-ouverts en m-ouverts paramétrage affine par transport du paramétrage. Alors : par les sont K . Ce bijections affines de m-fermés d’une droite à l’aide d’un les ou m-fermés) les de structure : le résultat obtenu ne dépend pas DEFINITIONS. Un F de convexe intersection est dit (resp. m-fermé) m-ouvert toute droite avec passant par ce point autour d’un point si son m-ouverte (resp. m-fermée) est dans cette droite. Un Remarques. fermé si r ~ ouvert, 1 ~x- En effet E, de dimension ni m-ferme. Il et " K , supérieure en est D ou D fermé) n une C ~ f~ . D - dans dans D. Or " C étant x,. si, (D n C) - m-ouvert (resp. m-fermé) Démonstration. 0 , Alors, pour Xo e. D - x0 . C soit D ou D Ce K , avec x m-ouvert et mm- un convexe la valuation de peut n’être ni dense, de m- est K " n (resp. m-fermé) autour de 0. m-ouvert (resp. m-fermé), qui C) - x0 sera m-ouvert (resp. mC est m-ouvert (resp. m-fermé) m-ouvert est n C ~3 (D si, D qui achève Un convexe m-ouvert, Pour tout être à la fois suite, les propriétés et seulement donc s’écrit : E E , peut r~ est n n (D (D - x0) n (G de autour m-fermé) (D 0, (resp, sur PROPO3ITION 31. - contenant quelconque : Soit alors avec E, Par m-ouvert autour d’un droite intersection son m-ouvert (resp. m-fermé) autour d’un point, "m-ouvert" (resp. " nm-fermé autour d’un pointu) sont point’’ (resp. de convexe et deux, ou ainsi, quand (resp. m-fermé). si cette droite. alors :i on a Démonstration. - Supposons que .Soit sur de Ø Nv . m-ouvert fermé") (resp. m-fermée) Un convexey même différent PROPOSITION 30. - Un est (resp. m-fermé) m--ouvert m-ouverte m-fermé. Ainsi dans ouvert et Dans est dit L de convexe toute droite est dans ~X )i | |[ >1 r, x0) C car x0 E Cg est m-ouvert la démonstration. contenant 0 , L , ~ ~ ~( ~x E C]; i r) pour un r on a n x E C . est absorbant. est E une R . boule ouverte J . -P . CARPENTIER PROPOSITION 32. tout est à valuation K Si discrète, tout m-fermé ;3 est convexe m-ouvert. absorbant est convexe Démonstration. - En effet, toute boule de K est une boule fermée, donc tout est m-fermé. Toute boule de K non réduite à un point est m-ouverte. Si convexe C absorbant, (X[ est C K . ouvert dans X est E K , Xx E C) est m-ouvert autour de non réduit à donc 0 , { 0~ , donc est K à valua- p telle que est m-ouverte Les résultats qui suivent sont par suite triviaux pour Remarque. - m- m-ouvert. tion discrète. (PROPOSITION 33) (a) (b) ce Pour toute Si les semi-nùrme, boulés m-ouvèrt contient un convexe soitx j| convexe . p (x) 1~ ouvertes sont m-ouvertes. il existe 0, une semi-norme . Démonstration. (a) 0 . ’autour de p(x) = 0 , Si et c’est donc si Or, si rons une LEMME (a) la démonstration de la caractérisation des ) A )~ > I( (J), 1 si et seulement et que A l’aide de > B K j~j l~p (x) ~ 1 9 m-ouvert. 27. Nous allons montrer que, proposition C = donné, p? (~~) l) . Ce résultat est et est à valusaion dense, nous déjà utilise- m-ouvert si, et seulement tel que, pour 3~ E si, pour tout avec K 1 + da.ns E (x) ,on x e si, 1 x pour C . E (b) En particulier ouvert R+ , m-ouverts. (PROPOSITION 34). convexe absorbant est existe E (x) ~LX E y est B est à valuation discrète. Si K r p (x) ~ 0 , K: 0 , où r~ K ~ si boule ouverte de C il ait 1 p(x) m-ouvert et contient connu C , B = cet ensemble est une (b) Reprenons C si 0 Il suffit de montrer que toute boule ouverte de centre et 7~x E C si, on avec C est à valuation pour tout so it dans lemme, ce Àx K x dans J , convexe il existe absorbant est À dans K m- tel que ’ C . voit que, si p (Ax) _ ~ ~ ~( démontre le théorème. remontrons maintenant le lemme. > x e C 1 , ce 1 , il existerait ÀEK, et, compte tenu de et p2 (x) _ qui est absurde SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES (a) est C Si est si y est te à r(x) boule ouverte de rayon une Réciproquement, C absorbant et convexe m-ouvert. C est convexe Pour x E F. ,~ a e(x) = r(x) - Xx K, E E C~ est (à moins que Si la valua tion est dense et que cet ensemble est E il l’ existence tel que ( = r est absurde : alors || 0 > ( et > Si~, ce r , ~ ~~. dense, qui est K , E Axe E Wx soit où et il exis- C, ~( x) , 03BB x soit dans C . Soit alors, A tel que est dans C =~ j/ E )1 , 1 + s. (~, (x) ) ~ ; bsurde. Donc, ~i~ ~ ~~ ~ t ( r} . x~ ‘J~, ‘ ~ 1 r) où r E R~ , il n’y a rien à démon- tel que, pour la valuation étant ce ne ~h, r) ~~ ~( K ). 1 . propriété ci-dessus, une boule non rédui- absorbant et vérifie la ~ ~1 C , x E il suffit de poser 1 ; donc ouverte si la valuation est discrète point, un > m-ouvert pour tout 1 + . trer. (b) applique (a), On en remarquant qu’il existe effectivement B E K , ’ jBi )1 , e C 1 convexe Et si, + E(x)) pour obtenir :t absorbant pour tout m-ouvert C , x s (x) _ ~). Î - 1 , et, d’appliquer (a). (a) (b) que Si C = un ~x I K , E s (x) _ ~t~) , + , C’est l’analogue > absorbant C est m-fermé, 1 > Àx et 1 Àx on a du théorème les boules fermées sont semi-norme, convexe 1 K,?~ ~1 x E il existe B pour~, ~ (PROPOSITION 35 ). Pour toute V ==> E E et ~x E C , on pose C . * C . Il suffit précédent. m-fermées. il existe une semi-normé telle p p(x) ~. 1~ . . Démonstration. (a) . Il suffit de montrer qu’une boule de centre si 0 . Or, Si p(x) = 0 , ~~ ~ ~ (b) E x E K , est m-fermée autour de E , K9 si cet ensemble est ~A~ ~ p(x) est c’est donc toujours Nous allons montrer que est à valuation discrète. tel 0 Supposons nul, un m-fermé. 1 pl (x) 1 C K que c’est l’ensemble : non résultat déjà soit à valuation dense, C~ est m-fermé, donc 1 unité, puisque ~~~1 =~~~~ K, que p.(x) = disque fermé. De plus il contient le disque ouvert traîne p(xx) 1 , donc xx E C ; B peut donc être considéré 1 . Alors B E ~x E connu et soit de centre si K x E E est un en- 0, et J.-P. CARPENTIER supérieur ou égal à tout , pour l-7~ ~( 1 ; la valuation étant supérieur ou égal à 1 ;3 donc|03BB| 1 entraîne 03BBx E C . En parti. est dans C , et, compte tenu de (J), le théorème est démontré. rayon est son il est dense, culier x Achevons paragraphe ce PROPOSITION 36. - Si tenu dans est F,y quelques propriétés avec f : E 2014 est F application affine,et une (resp. m-fer!1lé), f-1 (C) m-ouvert m-fermés. m-ouverts et des si (resp. m-ouvert est m- fermé). Démonstration. - Si p f 1 (C) F , sur po f. : boule ouverte (resp. fermée) (resp. fermée) pour E une est une une boule ouverte pour le. semi-norme la semi-norme sur , PROPOSITION f : 37. - Si tenu E est Ainsi,si C est un sont des C est un convexe conv exe s convexe - F est m-ouvert, f(C) m-ouvert, C + application affine, est convexe un x , où x e et con- f(E) . K - {0}, m-ouvert dans xx , ou 03BB E , C si E m-ouverts. Démonstration. - La proposition précédente permet de conclure que C + x , J~C quand C l’est. On peut alors supposer que 0 E C ~ donc C est absorbant dans F;, et suite f(C) absorbant dans f(E) . Si K à valuation discrète, f(c) est m-ouvert. Si K est à valuation dense, ap- (~. ~ 0) que est m-ouverts sont pliquons le lemme Il existe À PROPOSITION est ~ h ~( > 1 , ~.x E 03A0 c. m-ouvert est un E . Si de y pour C , Ci est soit 7~y e p. , Il i~I 1 I C. est la boule on suppose 0 unité ouverte de + 38, x , ~C , pour les et seulement fermé : un n’est pas sont des convexes m-fermés, si, C + m-fermés, E Ker f est en général m-fermée, = sup p. i~I mais m-fermé. Si on a et C. , est faux. Il est facile sous-espace vectoriel est y = f (x) . tel que est m-ouvert. C E, Cl Ei’ C2 + I 03A0E.. i~I précédente, Nous ferons encore les remarques suivantes : Si C C m-ouvert de Démonstration. - Compte tenu de la proposition trer la seconde assertion. Si x E f(C) . m-ouverts de convexes un convexe m-ouvert de convexe i~I f(C) , E donc sont deux 38. - Si C1 et C~ un convexe fini : (proposition 33) : K , E semi-norme p 03A0I Ei sur . i~I C est un convexe m-fermé, l’analogue des propositions 37 et de voir ~ue f(C) est m-fermé si, f m-fermé. La cependant C. il suffit de démon- boule unité ouverte de est injectif, somme de deux f(C) est convexes le résultat suivant : m- m-fermés SEMI-NORMES ET ENSEMBIES CONVEXES PROPOSITION 39. - finie, C~ 0 Supposons étant contenu dans C1 est C~ + est maximalement K convexes m-fermés, E 0 y C2 .°, E si complet, remarque d’abord que on ramène à remontrer la propriété quand soient ’ et C qui montrera mée. Posons ce c’est On C2 . + z e C.i E que C.I et C~ ~ E une C1 ainsi que ~ suite de + Àn on , est : C~) Dn = Cn1 03BB . De existe . alors hnn z = tel que : y y À + E x n+1ln resulte, K étant e 03BBn+1 y hn et Àn+1n ln y maximalement complet. et x E x E aussi K , ou t K , E a plus E ou une C + car n z par = y CZ . ~ boule fer- D , n+ ’’1 ’ 03BBn+1 C1 , donc 1 ’ espace engendré croissant Àz ;? 1 , que somme ou un n x E dimension (voir II.3), ce qui module monogène. fini type droite, A~ 7~z K , boule fermée de C1 , vne + estune montrer que va sont des est alors la Ci directe d.’un sous-espace vectoriel et d’un module de Dans les deux cas, etCZ Ci sous-espace vectoriel de m-fermé. convexé un un + si x3 Il x E Dn . C1 de dimension en n=l ce. Soit x0 i) n E 1 hn i .. Soit 3lors 03BBx0 E C2 étant Il v E C2 m-fermé, .A (z - ~ | 03BB| tel , C1 étant m-fermé et que z = À n x., + yn , CZ 03BBn x0 ~ C1 , on a . J~ (z - aussi -et on a C2 . ° proposition que, si Ker f est de dimension finie et K complet, l’image d’un m-fermé par f est m-fermee. Par contre, si m’est pas complet sphérique pour la jauge de C,y supposé absorbant, ceci plus vrai. Nous allons en donner un exemple. de cette maximalement Ker f n’est Reprenons rayons des (2) ==> le Bn; g si la boule fermée de xC + E , E donc f(c) : PROPOSITION n Ci est un (1 ) de la proposition 4 du 1.2. Soit r le "inf" des l’application canonique de F sur F/E = G , et C centre 0 et de rayon r dans F,y elle ne rencontre pas et + E n f(C) . Pourtant, pour tout À 1 ,~ f r(c) 40. - Si (Ci)i~I convexe est n’est pas fermé. est une alors famille de convexes, tous m-fermé. Il existe donc un plus petit convexe m-fermé ’ J.-P. CARPENTIER contenant une partie donnée. Si C est un convexe absorbant, on voit que le plus m-fermé contenant C pst 1 pi (x) ~ I~ . petit d’une famille filtrante de convexes m-ouverts est Je manière analogue, l’union m-ouverte (appliquer la proposition 33). Le plus ~rand convexe m-ouvert, contenu 13 (il est non dans un convexe absorbant et contenant G , e st Z x i seulement maximal à 2voir la propriété, mais maximum). rI.3. Structure des dans un espace vectoriel convexes ~~ trique maximalement complet.i’ Soient K vectoriel corps value un espace vectoriel de sorbant dans ultramétrique C K . Soient sur engendré E la et. F, ~ ~ ’ ’ E ’ ’ ’" ~~~ complet et E 0, et F proposition ?,’_,~ C . dans F ’ ~~’~ un " ’~~’~" espace le sous- contenant ’)’après la proposition 27, il existe par corps value ultramé- sur un ’ maximalement de convexe un "~"’ ~ C une est ab- semi-norme telle que p C étant un Il existe A-module, famille de une d’un sous-ensemble 1° ~t(t’) _ 0 2° T une vides, admet peut En effet si XE C , on Introduisons de E la cp sur engendrée G par soient it tes t proposition 10. engendrées par les vecteurs telle que : t’ et .e T ; deux ensembles en exprimer si t E C . voit que pour t~E ce qui entraîne ,Soient t ~ t’, la les droites sur p ~ (0) , E - éventuellement et Tl un et i , 0 on ;a 1 o si C t E quand t ~ t’ ,y 1 T2 . Dans les deux t pour tout e T , on a, (X) ) ~ ~ (x) ) ) C .~ - supplémentaire par T , Inversement, si TTt(X) E x) E ~1 et, pour t E T.> ._> projection de E parallèlement à u parallèlement engendrées disant : T1 , E Ent (x) ) ) x E en t e pour tout 1 o cas, projections partition encore p(03C0t 03C0t(x)) et pour appliquer telle que que l’on ce de T ,, alors peut on pour t E T t E et G de F dans E , et une base U de G . parallèlement à G , et 03C8 la projection F . Soit ~ru la projection de G sur la droite au sous-espace engendré par U - [u) . Enfin, sur F T et u ~. U , les injections canoniques u eU, dans E . Posons : des SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES On peut alors écrire, ue U ~ V avec = T u U , puisque x E équivaut à F 0 pour tout il est comme immédiat, et On obtient le théorème suivant : THÉORÈME (PROPOSITION 4.i.) [ ET sous-ensemble un C ~ " K est maximalement corplet est un ensemble convexe de E , dans tous les énonces de contenant de E - {0} et une famille d’applications de il 0~ E ~ existe dans E s -~ 1° In 2° ?i o = v C 3° soit la droite 03C0v 0 v On voit que C Z ; x e {x[ = v x E v = E 3 V On a C’ = C + x . donc le corollaire On (x) C v’, v e C) . (x) ? v E = C’ : vy 03BF 03C0 =03C0 v ~ s particulier du théorème que ’E (C) convexe quelconque de E, non vide, ta de par if et ,’2014 "2014 fx j = engendrée v ~ v’ , si ~ 03C0v (E) C soit = un C ~ 03C0v n (C)} puisqu’il résulte Kv . Si alors convexe contenant 0 est et transla- suivante le même résul-t,at etc.r.t évident pour C’ (PROPOSITION -42). - Si C est un ensemble convexe de Ey un sous-ensemble V de E - (0) et une famille d’applications de E (03C0v)v~V telle 1° Im 03C0v 2° T~ ~,=0 3° C (Math. que soit la droite o = {,x ~ Semin., 1) engendrée si v ~ v’ , x e E ~g V en un a COROLLAIRE 1 te C’ par o v e ~ v ,’ T~ =~ , (x) e ~~ (c)~ = H veV o V == ~. il exisdans E:t J . -P . CARPENTIER te (PROPOSITION 43) . -- Si C est un indépendant de sous-ensemble linéairement un (C ) :,n outrey C est La *? C m-ouvert si,et seulement est si, et , ,,-v (C ) , pose si, seulement si, tous les première partie est appl i cation linéaire C _ a et des une dévaluation du corollaire 1 : définie := ,y ~w ,y dans e t la vérification de la cp(-~) ~ Si û --. Si C - Si (C )03C6~03A6 - Si 9 associe à on chaque 03C0v par mv(x) _ w(x) .v . première partie On évidente. est la situation du corollaire 1 ; rappeler. déjà donc , est m-ouvert, - sont m-ouverts C03C6 m-fermés. sont utiliserons :Le passage de l’une à 1 ’ autre sans le On , tous les C Les deux remarques finales peuvent s’énoncer noue E , il exisconvexes de K : de convexe tels que , une ensemble E* : G :; -1 (C ) est (proposition 3?). est m-ouvert, pour tout 03C6 ~ 03A6 . est (proposition 36). m-fermé est (C- ) C = ~ 03C6-1 est m-fermé ;3 m-fermé est (proposition 40). Il reste c . vérifier : C 03C6(C) est puisque 03C0:v (C ) - et est vrai ?.lors pour tout - Si, Le sE: ramener au G ~ un et v E étant V F a izv (E) p(03C0 donc C e C . Alors trivial, C v0 ( x) seit v(E) , nv (C ) ~ 03C0v(E) ). p(03C0v(7 (x) ) I ,y est de voir quand G E C e st supposons la valuation dense. On m-ouvert entraîne p E . m-ouvert dans sa C03C6 ~ {0} , jauge ~.°, si x E (voir proposition 10) . m-ouvert de jauge p donc soit C , Tous les v0 (C03C6)03C6~03A6 v (E) dans donc ~ C est En une boule ouverte. explicitant (on écarte les 03C6 - C , on peut énoncer le corollaire 2 de la façon suivante correspondants aux égaux à K sans inconvénients) : les C03C6 C, (propo sition 40). K , maximum î qu’il suffit ce m-ouvert dans est absorbant. Soit C m-ouverts .dans à O cas _î :s = tel que (puisqu’égal On n de la valuation discrète étant cas peut est $ ,, 03C6 ~ v SEMI-NORMES ET ENSEMBIES CONVEXES (PROPOSITION 43’). - COROLLAIRE 2’ te deux R+ de et " .. ,Si C est Si C est ’20142014" convexe une ’ 4j~ = jS , 4l~ de ces propositions, on existe d’une regarde; le 44. - Si E part cas où ’E E Il u tement I2 u f(X) E finie, et E, I3 , des éléments positifs tels et séparer - - - Kv : - une d’après {I4) , un point :t boule ouverte : de une qui C et une K , pour conséquence une la de la proposition 14, les cas, suivant que réduit à une et 03B1i X soit f (C) pour qu’une partie ne certaine famille de dépend C .. que de convexe partition dans i E 1 u E , de cette base part, il en pour des réels stric- que1 Démonstration. - C’est proposition, en . I3 , I4 , d.’ autre i $ est de dimension finie. est de dimension base de une exis- (r ) soit contenue dans dont le cardinal n’excède pas la dimension de f partition de = 4l fait de faire la vérification pour en E ? il "’ voit que, pour il faut et il suffit que C , - de ~ - on peut il suffit f ; ensemble de E* , "’ " m-ouvert, on peut assurer : contenue da_ns tout - conséquence Conne (a(DD~$ famille une un éventuellement vides, une famille ) - d’éléments de K , tels que : ensembles $ et 03A62 20142014 2014 C Soit linéairement indépendant $ sous-ensemble un TF V proposition 41, puisque dans cette est une base. Il ne reste plus qu’ à est : _ { I3 ) , (I2) , boule fermée de rayon Nous terminons par deux non nul :t (Il). propositions qui sont les traductions des propositions 8 et 15. PROPOSITION 45. - Pour tout a pace vectoriel. E sur un corps K discrète,et pour tout convexe C de E, contenant 0, il existe 1° Deux espaces vectoriels N et L , a° Un ensemble I et un sous-espace vectoriel !il de l’ espace à valuation : des fonctions J.-P. CARPENTIER 1 de fonctions à support !’ini. 3° Un isomorphisme oui amené C sur partout inférieures N L x 03C8 x des fonctions sous-ensemble de M II I , conte- . F de est le F suivant le filtre de Fréchet de 0 tendit K dan- nant les {0} x B , ou x égales ou a 1 e~ 46. - Pour tout espace vectoriel à base dénombrable complet j-~ Doux espaces 2° Une i~~ vectoriels N de partition de et une suite M 3° et pour tout L . et il sous-ensemble de L x 1. x tXn) ~’ 2014.-2014.2014--2014~2014- des "courrait Soient ? ’" N = {x !1 x e ur- Si ;’ L = ’ à . 3i à ’ x ’ /- = Supposons où c: base ment " :; B vides, ’ partout ~ L maintenant :jue s. et de E E n = pour n un est le B ~ 201420142014 dans le cas 1~~ . générale engendré C L et C , par un norme par ?: e. ± , :L proposition 4~ que on " (e.)- ~ ). C n M trou- avec onidentifie a pour M image démontrée. soit de dimension dénombrable. Ecrivons ? peut y y ’ est s (À,). 1 1(=I la famille vérifie La. . et v p I: C p . = ~ n on a ’ sup- et F dans M= U E , de dimension finie. Nous construisons alors par récurrence et B et B , n B , où o/ ’ maximum de discrète, ,B. ~~~ espace de fonctions et un x i t~ n ’ L "base orthonont’t.ale" de propositior’. -~ on {0} vectoriel maximum contenu dans dan’3 1~ val-.Brtion los fonctions une la i~ ~ -o(e.) 1 sectoriel ’L) , p(x) = on ~ l’espace supplemo-.t.’.irc d’~.~~s la I ë n x propositions analogues " da’;c pour -20142014 N 1 ’ d ’ un c e rt ain r ang , partir sur et I2 , 03B1 ’ie fonctions bornées. des de 0 y C I vides [03B1 , 1] OÙ amine ~"./ n 201420142014201420142014 ’ fais-i’Jit en qui un corps il existe: .. ) ~N avec 03B1n ~ Tuiles l’esnar’c sur sur y " E de iso.uo rph i s;.ic E contenant 0 ensembles éventuellement en réels, (03B1n designant convexe E de C n une partition tels Que : - de cette base en deux ensembles éventuelle- SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES de n+1 B1 n ’ B~~ : Bn résulte facilement de la " proposition ’ 44. Si BLL , construits, définissons comme une partie maximale les ayant Bn et sont propriétés : . ~ - 1 - V " e E p ( e ) -- : On définit alors "- - B - ~’n+~ aurait on ’~ n’t 1 ~ on r~n , e ~ "" et |03BBe| = donc e " B1n+1 , et | unité ouverte de C/D base de p(y) 1, 03BB~|p(e) x une base "orthogonale" ( sinon ~ff ~ e~Bn+103A3 = 03BB d’après est dans e sur B2n+ 1 . ~3n avec e E Réciproquement, x , indexant par comme N, ~ = ~ Bn , I. des indices Iz M U quand |03BBe| si la qui démontre la proposition puisque ce Cn+1 e proposition 11, k ; donc, tout x OE C , s’écrit p , et en est puisque -’ et = 1 pour e ~ On pose alors 03B1e = 1 p(e) montre ~n+1 a ). Enfin il est évident que e ~ lA , proposition 14, Si J. maximale vérifiant : partie 1~ . la démonstration de la . , propriété (rr) . la n+~ de :~ E comme une P ~ n. a e propriété (~~) (voir 1.3) ’ la - et ï = image a pour y + 03A3 e Bn ~ pour est l a boul e D par e est une base C = En , 1 rr une avec orthogonale. ; le théorème est dé- Cn étant l’ ensemble des indices de U B,Z , ° n=i On remarques. - Ainsi, si M ni : D ’après 03B1 , 03B2 non à à A ~ ce qui précède déduire espace vectoriel des de ou il a {0} (les sous-A-modules â ~ 4~ ) . Un tel module est donc K ou c’ est que T-:’ _ ~ Q~ .. propriétés algébriques le corps maximalement type fini, proposition ~~, il est isomorphe des entiers positifs ou nuls et M’ type fini. Comme il est évident fermés, sur est un sous-A-module de m-fermés K ,y de la sont , peut de ~ ,, complet des K . un espace de type fix K~ où produit ka x un produit de sous-A-modules engendre un est m-fermés de un quotient K sont isomorphes donc est de de de K sont Quand la valuation n’est pas triviale, K n’est pas que les sous-nndules de type fini m- type fini, donc ) 0 , et Hi est isomorphe à A03B1 : c’ est un module m-fermé contenant pas de droitesg on voit en outre qu’il est libre. Par contre, si C est un convexe absorbant dans E , et que E est complet pour la jauge de C , de ne = J.-P. CARPENTIER C n’est pas libre si et écrire que Il .4 E est L n’ es,t pas de dimension finie (regarder complet poBir aboutir à une impossibilité). Enveloppes convexes-segment. Partition définie par la base de C hyperplan. un t DEFINITION. - Si le plus petit Cet ensemble sition existe, c(B) 18, B convexe est contenu dan’s c(p) E , on appelle enveloppe convexe de B , contenant P . E cc.r est un convexe est l’intersection des contenant convexes C la propo-- et, d’après E . En contenant outre : n PROPOSITIO 47. - de L’enveloppe convexe x.i , ... ~ xn ***2014~"201420142014 (ou l’ensemble des 2- A ZBX ). ~~ ~.~ ~ x où 2014 ~ ~.i ~ 1 Àjy dans A ~ vérifiant .*’ ... , ’ ~ 03BBi xi , où ~~ i i ’ , 2- est l’ensemble des I; ’ - À ~ = 0 sauf pour un nombre fini de x , et "~ . = . . xeb r. et En particulier, si x c((x , y}) , , est immédiat que, dans àe rayon j x - yi . contient le segment xy qui contient le segment propriété On a . alors la proposition Ky c ({ x , y}) convexe et si C 8n xy équivalente à est sont des éléments y de appelle segment xy , E et : peut se demander est la boule x et y fermée de centre sont éléments de si, réciproquement, une et x G C , partie C , des qu’elle contient x et y , est convexe. Cette la suivante, nommée "faiblement convexe" par MONNA [,9j: suivante : PROPOSITION 48. (a) Si C est convexe, il vérifie (T G ) . (b) Si E est de dimension 1 , C vérifiant (F C) est nécessairement convexe. (c) Si l’ indice de K est su.périeur ou égal à 3 , (F C) implique la convexité. (d) Si E est de dimension supérieure ou égale à 2 , et K d’indice 2 , il existe des parties de E non convexes et vérifiant (F C). Démonstration. (a) est évident. (b) Si contient 0 C vérifie (F C) et est élément de et, pour B non A C . Alors vide, soit et avec y = x - ï~ = C - x~ où x0 x E C, SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES puisque i~i est Ax une (c) Si A avec est élément de C et ;_; est (~ C) si ,. !i , E montrer que J~ + C . Donc M = = U et C . Alors 0~M, convexe. vide vérifie non Nous montrons que on va C boule et vérifie ~:: et (1 - + ~T, = ~.~ (F C) xC où xC E x2 - xC sont iv - C - soit 9 et xC __ éléments de C 1 : i~i ’3t sous-A-module de Bx + ~y e ~t flans yax + E . Soient _ - Or . x y E i~i ~ ~ ~ ~ E Ay p x,y y , E E A9 E A entraines et alors pour y égal à 3. , Y , vérifie tel queY, _ ~ 1 et;::~ ~ ~ 1 (d) Puisque vérifie et un enfin si pouvant (1 - cx)~,’ ~1 + vexe indépendants (F C) :t 1 , Àe. + au car il contient n’est pas dans Remarque. c3 ents dans et si M = 1 est au moins, soient =~, et el Q’ , supérieur ou =2014--~2014Y G ’ Y sont dans . part, Donc x est dans mais n’est pas C et - - des élé- e2 un dans a A : ( 7~’ ‘ d’autre , seul des nombres , plus vaut 1 0, e1 , e2 ’y |03B103BB + C . Mais , (1 - 03B1)03BB’| C module puisque et n’est pas el + con- e2 C . Il n’y a A. Ainsi U à K existe et alors a + )j.e~ , égal Il suffit de choisir E . Soit de d’une être . Si l’indice de . seul des nombres Î . = est de dimension 2 E ments linéairement est dans (1 - 03B3)03B2 . et bien C (1 - 03B = 03B 03B1 03B2 , y , pour que 1.1., pas de théorème un résultat, "d’associativité" tel que, si des barycentres Nil , ~3~ , ... , f1n sont à coefficonvexes J.-P. CARPENTIER est faux. PROPOSITION 49. - Soient application affine de (c.) SiSi B1 ~ E , on a : (a) c(f(B1)) (b) B2 ~ F Démonstration. , on = de f(c(B1)) s’ ]L À. 1 = e st s. : Jonc’ f(c(B1)) = c(f(?J)(B2)). Soit nir des = . quand ff quand = est surjective. él ément un À. e A , 1 y et ’ évidemment (cf, proposition = a : f (x) _ où xi 03A3 03B i yi , où estil ément de d’ un même côté de xy K , yi1 f est E x B22 , f(0) . Alors, . . hyperplan affine de E , d’équation f (x~ _ ~ identiquement nulle, et où 03B1 est élément de parties de y analogues aux demi-espaces des espaces si le segment E Mais si E , -un x 19) . Aii non DÉFINITIONS. - Si et sont éléments de y rencontre H . Dans le cas , où forme une K . Nous allons défi- vectoriels réels. E , x et contraire, séparés par y sont x et un élément de y sont dits H . particulier, si x et (jouant le rôle d’hyperplan En or_ est élément de H une donc : T linéaire = c(f-1 f(c(B.)) évidemment (cf. proposition 19)’ Mais y =- f(x) où X. xi , avec x. = By ~- x f et sur F . f-1 (c(B2)) , ‘ des espaces vectoriels F ~_t x où 03BE vérifie f(( , ) H E dans c(~’1 (3~) ) f~1 (c(~~) ) de f-1 (c(B2)) 1 ’Si ::1 yl fi :i) , ) et , E y sont dans affine dans K K , et si cx }~ x et y est sont séparés par K si SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES élément du segment est .Y )x - et de rayon .. xyy c’ ûst-à-dire,: Par . suite, dire que dans la boule fermée de centre o’ (y sépare et x y , c’est dire que (ce qui Revenant lx - yj : équivalent a est d’un même c8té de 03B1 cas génér21, au . et seulement si , on a la Il s’ensuit que J x - y| si, et x sont y |x - 03B1| . proposition :ô PROPOSITION 50. - Les propriétés suivantes sont équivalentes :i (1 ) H, d’équation f {x ) _ ~ , sépare x et y, éléments (2) c~ sépare f(x) et f(y) , (3) Î f {X) - f(y)1 . y y ~ On également a la proposition : propriétés PROPOSITION 51. - Les (1’) (2’) (3 ’ ) x De ce et sont f(x) et i’(y) qui a ~~ sont d’un même côté , I p o été dit résulte que ( 1. ’ ) implique {2’ ) , sont équivalentes : (c([x , y}) n H = de c~ {c ({ f {x) , suivantes d’un même côté de y (2) est équivalent à (3), (2’ ) à (3’) .car que 03B1 ~ f(c({x , y})) . et (2’) implique (l’)~ 9 et que H n car 9 f (y) ~ ) _ ~ a ~ c((f(x) , f(y)}) . négations (1) et (2) sont équivalentes. résulte de Donc, (l’ ) est équivalent à (2’), et propositions sont donc démontrées. leurs i Les Fixant alors dans x~ soient d’un même côté de E , cherchons les points E E de tels que x et ;x~ . On voit que la condition nécessaire et suffisante f(x) x H . > sur x est boule ouverte de centre f(xO) et de J . -P . CARPENTIER - 03B1| . Or deux boules rayon |f(x0) e de |y1 - 03B1|) K , sont ,|y2 -~.. 03B1|) p = B(y2 ,c confondues : si et est élément de z ~* r ~B ~T ; - ~ I) de et, n ~. (~% z _. s ,~ I ) ~ a : on même, établit le fait Ce tion de Si l’on K . (On regarde envisage alors forme blé de , e h. r.nfin, est dar.s la classe de la x résulte que "être d’un même dans lation "être DÉFINITION. - et x une Les une même classe" pour classes Ceci est cohérent est avec de la la x.. de K par :ie rapport à ce :’ul {0} . précèdei Ce cardinal parti- une la famille des .) B c ett. e partition ( sou s -en sem- c’ est une d’équivalence, partition que H x~ . il si, Il en c’ est la car de E de partition re- E . sont les côtés de H . "être d’un même coté". 1,3 c:.:-linal I( l’ensemble des cotes resuite facilement forment sont d’un même côté de certaine partition autre terminologie non partition qui contient relation une {03B1} et et l’iu". réciproque par f de des f-1 (By) et do f 20141 ({03B1}) ), dont l’une des classes est et seulement B(y )y - 03B1|), les les sous-ensembles de ne dépend que de Ky comme il c’ est le cardinal del’ensemble des côtés ne peut être fini que si est à valua- K tion triviale et fini. et Y sont des parties de H s est d’un seul côté de H si X est contenue dans un côté de - X et Y sont séparées par H s’il existe deux côtés différents les contiennent. o PROPOSITION 52. (a) Les côtés de F sont les convexes maximaux disjoints de (b) Les côtés sont m-ouverts. (c) Tout convexe ne rencontrant pas H est d’un seul côté de d’un seul côte de H , (d) Si X c (X) aussi. il . H . a H . de H qui SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES (a) (b). et. ouvertos par Les côté~; sont c ((x , y}) ~ H est y H . Un . maximal convexe (c). C Si tout Donc H est donc C de E disjoint est est c ( { x.., , x)) C , y est dans le côte de x est côté de un convexe un côté de 11 n est à images réciproques de boules H, et car un rapport par x~ C maximal ne rencontrent pas (c). résulte de I’ rencontrant pas un convexe ne de x 3i 0 non vide, m.-ouverts, convexes application une et vide, H , et non vide, 9 soit dans x~ C contenu dans car n H . est d’un seul côté de C .. (i) immédiat, puisque est On Remarque. - convexes. même mieux puisque le côté a maximum disjoint les côtés sont et contenant H de contenant étudions l Il .5 Séparation séparation aes des ensembles 53. - Soient vectoriel Alors il est donc convexes. Dans la suite, convexes. convexes. - K et le convexe x0. Sénarer des parties revient à séparer leurs enveloppes nous x0 ~~~ . Voir o corps value maximalement un complet, E un espace K ,, C un convexe de E , et a un point de E en dehors de C . Existe un hyperplan affine de E ,contenant a et disjoint c?e elle intersection des classes d’équivalence par rapport aux hyperplans de E , sur o s le contiennent. Démonstration. - L’énoncé est a~ C Alors H {nv{û) ) = est (PROPOSITION sont des convexes des restes de qui sépare a et de la proposition 42 puisque dans pas K un est contenant a et disjoint si maximalement de Cii C . et C2 k , corps il existe un hyperplan affine de F , H , espace vectoriel sur Z/(2) , K , C2 . * H procède en K . On hyperplan, 54) . - Si K , n’ est Ci un disjoints Démonstration. E conséquence immédiate et défini sera deux par une équation : f(x) = x , où temps : 1° Trouver f pour que 2° Choisir a pour f (C~ ) et qu’il sépare, f(e2) dans K , soient f {C~ ) disjoints3 et f(C~) . f E E* et J . -P . CARPENTIER 1° Puisque et C1 étant disjoints, et disjoint et 0~ donc k ~ ~ ~~) , donc sépare G’ :x et I et C~ contenant E ~9 0 K . Soient cx~ soit a B2 ;3 u f (CZ) - ~ . , f (C1 ) , a2 f(C~) , e E fermée de centre et de rayon B fi B~ on a f_ {C~ ) - f(C2) de r = la boule ouverte de centre Si hyperplan et C~ convexe. de la’proposition 53 : f(C ) et f (C~ ) sont des boules ~a~ - ~2~ . Notons B la boule 2° h~ un est 8 C~ - C2 = C . Soit donc f (0) ~ f(C) , 0 = Cn voit que 0~ d’après C de sont convexes, C~ on a a~ q c~ ~ Bi ’ r . E On et de rayon B , cx ~ B~ sépare donc a Bi r ~ les inclusions :s a B~ , u f(C1)} donc et BI f (C2) . et D’après la PROPOSITION 55. - Si C de f il que a , tel C 56. - un alors il existe H = que HO . f(V) étant K un n f1 Si y commence f (C ~ _ f6 , est C un V on une C voit que HO E Xc contenant autre ~~ et soient E V9 et un espace vectoriel E disjointe de di sjoint proposition 54, K f (C). ; à point un r,y sous-variété affine de f (u) ,~ un Soit la distance de 03B1 et de rayon a pour la comme hyperplan qui est et r , maximalement complet, de C , il existe x0 . strictement E hyperplan affine H, convexe x0 E , x0 ~ E n da.n3 Soit, sépare Démonstration. - On telle que tel que = PROPOSITION K , de maximalement complet, non K , sur dans la boule ouverte de centre existe, sur E strictement C et sépare Il existe E* , l’équation E sépare Ci un corps valué est F ;,qui E ,9 Démonstration. où K d’un espace vectoriel un convexe hyperplan (a) proposition 5C, entraîne et de Cs C . ayant obtenu f E f(V) = (c~} ~9 donc convient. m-ouvert, la proposition exprime que la jauge suppose E ,y p) propriété que K n’est pas maximalement complet, la proposition 53 et, a fortiori, les propositions 54 ~ 55 ,s 56 sont fausses;9 il suffit de reprendre le contre-exemple de ___ proposition 4â avec les notations d’alors, il n’existe pas de droite de F de C étant p, (K ~ 9 un convexe v ,p a la de Hahn-Banach. Si on SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES (’.i passant par tout juste ment complet : C , donner la u) et ne rencontrant pas la boule unité ouverte de F . On peut il n’est pas maximale. résultat extrêmement partiel, quand un une base dénombrable, proposition 35 rc-ste vraie si une conséquence facile du résultat suivant s et que m-ieme. Il est est (K , p) Soient un semi-normé espace vectoriel dénombra’-le), étant de dimension (il existe (On démontre " de projection une L , sur [4] E finie] ,,o-:-r de r ~i > C , 9 soit dense dans positif un qu’il exisE , G 3 alors il non en par récurrence ( ! + ~i) 1 ’+’ méthode 1 la codimension de cas puis on raison e tel ;3 que L L suffit même telle que , dans le d’abord ce résultat ,iuc dans + nombre réel -un E le corps value sur sous-espace vectoriel de codimension dénombrable de E te un sous-espace vectoriel G de " , tel que G réalisant Ey et x0; -- n ’ e st pa en une suite i=1 ’= ; ’ en type.) :.lü d’extension -. C est alorsg_ gendr alore p(xi)ù; L la étant trivial, :’ par m-fermé = ,: _ , et l’on pose droite engendrée xC £ C, il qv.5- é-. un n’;,j a, sens c a. ù où -5 dan s 1 ’ espac e p . On absorbant de jauge peut sup oser C a 1 par x0 : ori a x,-= / m(11) , Nous -j_ions maintenant >§;;,,jiier. le ce i e on puisqu’un hisp=rp,lar> pa,s ,l’ espoir de séparer problème 11 de côtés ë". couvexes = de i,=, a. i:,1> trois et pa.r suite 03C0-1(x0) convient. plusieurs convexes, Cependant j;.el conqUe?, deux à deux: . îs-ni :x K , limitation pour droite. On a déjà rencontré une peuvent être sépara p~~-’ aucune on ne pourra pas touIci encore, > 2 . k card la séparation de deux convexe. :o si de K , disjointsdeux à deux, convexes n quelconques séparer jours ne o puisque l’on ne peut évidemment séparer Nous allons utiliser le lenme i algébrique classes de suivant :1 A - nodules 3 . J.-P. CARPENTIER (PROPOSITION 57). - (xi)i~I Soient V famille d’éléments de une espace vectoriel sur un corps k, et {0} . Faisons l’une des hypothèses suivan- un K - ’ tes : la card I ~ card 2~ c.-’-rd 1 card Alors il existe f V* e J sous-espace i = est un exemplaire de 03A0 l’hypothèse Supposons une établit un isomorphisme x1 ~ . ~ ~ i x. ~ , du 03A3 tel que, pour 3°, c’est évident, car I = J Î1 et doit montrer on 9 ~ et si à f E V* Kx. , V* entre sur V . Soit alors engendre = ~ , K . Si K. , forme linéaire définie une V ; on a V base Je I E Ki , où K.J qu’il existe 03B ji j ~ 0 . et j = 1 , tout j , pour maintenant card I (03BBJi(i,j)~I J card k . Alors cT.rd i infini et puissance card I ,y donc la sous-corps de k, k’, qu’elle de puissance au plus card 1Alors k est un espace vectoriel sur card I , on en déduirait est une base. Si on avait card H I9 donc card H > card I , et on peut indexer une famille famille de est engendre, k’ ; dont card k card d’éléments de non on une i pour tout convient. par est (x. J. J soit , 0 peut toujours prolonger peut supposer que vectoriel, (f(xi))i~J dans Dans on on que associe on k , f(xi) ~ telle que Démonstration. - Comme un card est linéairement indépendante. 3° (xi)i~I ’ k , f ini et tous k indépendante nuls, donc 2 _ k’ . Alors sur 0 ~* entraîne 03B ji à ~* fixé i 0 . card k , et raisonnons par réfini et -lard I T~e résultat étant l’espace engendré par les évident quand cette dimension est 1 , supposons-la vraie quand elle est n - 1 . Soit alors ï ’ l’espace engendré par (x. ) 1~T, et soit H un hyperplan de V’ I Suppo sons currence la dimension de sur . contenant au moins un Xi:0 et la fajnille (zi) dans ( I’ est non card I’t ~T card I i . Il existe donc, H donc f pour tout i. Soit -r~ E V , yd y~ + E à = g est un colinéaires T~ I ~s par y~ + H, yl , par étant de dimension n - considérons 3 , strictement contenu dans card H,y soit yl h , parallèlement sur i, . des vecteurs de Projetons E pour tout x.. zi élément de g E* vecteurs i~ ~ i pour tout on a i 1, aux exemple n(xi) f 0 + y~ xi l’ ). de I’ . . pour tout tel que qui vérifie H 4 SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES Si maintenant C si e;t. est espace vectoriel un ’:. de fennec est B, boule vectoriel de E convexe B k . Soient sur C dans non ., Si F on p(B n F) _ card k . Or si car verte de p , ’’/~ 0 ! s~/~’ c ~ n/C , fl = est base de une est base f c’ est *: est 9 et n f,(e.) = K tel que définie et que E 1 03BF linéaire larme û et si et x x. ~ y*x . ... pour tout B0- est la i. , unité appliquant B/B0 une = f1_ base de +f i , ._ Or, ou- sur N = {x |x~039, N, > A ~ A/J = c’est vrai car f1(ej) = 03B1jk)pour j.= sm voit qwe (ej) . la base sur . .9P ek et si définit m.e forme linéaire on (T :t 03C3(ek) = ek : p(x) = 0} k+h, .. ° si (ek(k-1, vérifie p . k B/B0 . su.r et si F . 3i de pour j = 03C4 f (X. ) ~ par - éléments n B/C , ... , engendré si B/B0 , sur k, sur e, . , ... , où 03B1j E k, sur par est telle que sur card = de B d’espace on, o 0 P applique p orthogonale par qui i appliquant o Notons de forme ime ind K engendré vectoriel le sous-espace sur F Il existe p ; dont la de jauge l’application canonique 0 , notons ~ F = complet K , minimum 0 avec x , o .. , est le corps maximalement est muni d’une structure que x , p sur contenant sur 1 ,9 ... , k bien fi1 Il F f1 en résulte que 0 entraîne f1(xi) ~ C . et que On a tout ~(C) Si démontré E, nous reprend un n ques de E est une et tout sur x Posons alors obtem. la propriété n = ... ,’ de ... ,’ E sur C , q (x) dans f une f {r ) _ 0 , F ; pour le projection de proposition 41. E F sur donc f1 (C) cA. prolonger 2- telle que = fl proposition un eh système T . projections quelcon... , 9 ek+1 ’ projection ., r el ’ (e.)...peuvent , , lesêtrevecteurs incorporés dans la base , alors que raffinement de la système vérifiant la. Soient fl allons introduire C . C’est on A n’ est E , , et ~h+1 ~ des ... ~, un ek Alors, F, et on a suivante : C puisque C . pour tout x C dans pour tout i = 1..., h+k C . pour j = 1 , ... , . n .Nous avons J.-P. CARPENTIE paorosition 5. ;.- ,0 " " " c si _ 1 si - 11 est 1;, " .o- _1i. uni j,.-, i’op.>nn,-.e et .---O-’- " ’ ~~ -, , ", i de ~" -~~ ~ ’ ~~~ ~ ~ ,à -Ô - - . > r«, ce, , . ou , ’ .’ , î~ . ~ ~’ ~ ~ n à-1 , com- jauge d’1 éléments de ’ p ’~ sur E , B 1, .>deux ’ »L:’ z= ’ ..°. ,1 1( ’-.Eidions maint .’ deux. .;-Li i>.. Etulions images disjointes ;:?an t 1laa sépa maint man t deux ia deux tion de plusie urs s pl ; ’ si eur ration de © , «; . ) . - :,, , -;r sy g.i:;,c :i-. :. ; .ii.:i :i tni=_t.:i;.ia;,r =1 1 at £ =>e =. j,-, >-;-; at ,- =,i , =i- . é ’ ;.; tlebtontr . i.=..;i;; .;+,i.:..=. _:,i,, ji;;-,;j . (X .~) . de (> , - .disioints "" ’ "-i -i.i ,m ’ -converic , - . ;,,rp, , ’.. , , - ’ toute famille >io’_tI. ’ ---’---’-~- , ’ îe corps maximalement sur absorbant et contenant ------~i- 1 " -- E f(xi) / f(C) . I , tel e que espace vectoriel a£ -- n g :==/ .t_=iit, , ç ? ~ ’ non dans un e zt #- -# .,: . , ;i e i ,nat* ; t. ai-i à ia, 03B1i2 , 03B1i3 , 03B1i4 ndition du co és ad jacent s deux côt a gaux. >1, £. ’ ’1’ _’ J ’i ’ , =-ç->, y;>T?.i- le ;i - .i: , quadrilatère 1 " , .il, x1 1Jou " x1 , o x2 x3 " :. 1, , î;, 5--. tout égaux; deux côtés a lc ..-i ° .- x J’autre p J rt , si OE sépare x" a dé’Ùx àd’iacentJ é£aUX° dE; un 2 .Fi-_ quadrilatère t.Jut ;cL .i,;-.:.,;. i a .;=i :,,,i>, c ,1 ’ peut , , ’ a.; . ’ m suppeser , (Ci1> . 1% - , À vérifie , i, , àoEeC- G. r.::: ;>. la condition 1J. c OE. , , , e gi, ’ = Ci4 Ci3 , 03B1i4 03B1i3 ~ le a qu dri latere 03B1i1 03B1i2 03B1i3 dépend n c= que cet e propriété .. , 03B1i4 ôt és deux c a p ;7 ;s des 03B1i1 djacen a 03B1i2 , ts , 03B1i 3 , -’" 0’ à ’-- >,O . , à , (- Il -"’-°--- o . - -" dis- deux a deux lat ère, i l exis xe c . o , ’.1 --- ~~~"~~~~~~~’~ -,- ’CI-£’ est S" SiC Ci . Démonstration. - boules fermées de T:.. ~ tî°oïs Eoùpal-e ~ _ ~~~---~-- ’ ’~ convexes ’ ’ ~ __. C1 , deiàc centre Ceii’£±= ;.:. xi et, £le e rayon et d es qv,elles p. ,, montrons que 03C1i |xi - xi|ont et, de rzi.o!;. x. une intersection vide. * 3 # serai-t contradiction a%-ec 1* x . - 1 z= . j ,[ et |=fi ( - xl .) seraient tou s deux ei’î;t, n tère, puisque ( xi . en o K deux à1 C’ , 2,. non de ind -. :],o_;#= 1; .1> 1_:x =i-na=-e -- n convex s K ;, ’i_B-_làO -1 "%né 1 ,1.on -’ÀU 15,, C, , ,=Y particulier, .ii £iV,1 ’% l’, .ll. 1 ? ? nt é,_ ,oli L -= Cn sont Si Ci , ... , 53. - PROPOSITION xk| ~ nombre h... Gin i oà o da--fls , Ci’ ( xi . - x" ) jj et fini, é- B ant n ;..;>e C. i c. en = par su it e le s intersection fi ; , B., ’ car non B.. î qui est impossible. 0 PJ.r ri ’ i’J sont propriété = ’ s-u.i.le, entraînerait iE B n Ci est que emboîtées, et, vide. Leur intersection est G i du plus p etit s une x io , une x. étant boule B £ tous deux 3o partie propre de B SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES la subdivision de e t, cl:e.ci;se: F; ind en boules ouvertes de même rayon que K contenu dansun ensemble de la donc il des point : de points sépare 03B1 les ’ L~~~s propositions B qui sont dans ne il y partition, des aucun a By ind K n C.. Soit 03B1 un tel deux a deux. Ci 5~ et 59 permettent de résoudre des problèmes de séparation particuliers. PROPOSITION 60. - Si E (K , v) , soit complet ,.~ r boule unité C fermée C _’.~l e ~ Cn B avec C) n de ~~ , convexes n(n - 1) 2 Cn deux à deux (il ..., corps value maximalement ind jauge p , translates de il existe K ,p suffira de n(n-1) 2ind K, 4 ). si o Démonstration. - Si i~j; avec néaire en Ci déduit f(Ci) ) ~ f(Cj ont tous leurs côtés posons puis, f(Ci) , deux les tient (ei)i~I est une p . e est k-linéaire de alors, quons enfin que si C triction x x e n ’ voit que les quadrilatères deux à deux les f = T card 1 card I , p(x) : ° = E un convexe 3~ (x ) card ceci va fini possède Alors il existe 1~ f e E* f . On ob- espace vectoriel absorbant résultats suivants. non sur le corps value à valuation Si {xl) est K , et o plus généraux. Remarf(x) ~ C , il suffit d’assurer nous permettre d’écarter la res- un vide : iEI E, vérifiant l’une des hypothèses suivantes s 2° . proposition 57, x ~ C , pour assurer E ~9 C 1° C.. 9 telle que f ~ B . :r-. obtient alors facilement les de de , des résultats avec 6l . - Soient discrète d’éléments comme On proposition 58, C est la boule unité sur k , et si ei = 03C1(ei) , et Eï 10] ce qui permet, pour toute ùe trouver y = x 03BB où i~j. la traduisant la en ind li- une base de base orthonormale de une a n(n-1) 2 yij Il existe car on sépare difficultés. Revenons à la situation de forme xj . Il y n supposer _. ,. valuation discrète pour obtenir des Nous écartons le cas de la valuation triviale qui est sans plus généraux. ouverte de xi - = équivalent Ci Cj = Ø . f {G ) pour tout i et j , égaux. Alors Nous allons yij à si à sépare deux qui + C , xi est telle que f, , K = C or E , sur 03B1 dans ‘. sont e .. , et contenus un hyperplan qui sépare C1 , sur un absorbât contenant ur: convexe B . deux à disjoints est un espace vectoriel C card la I card k , propriété (n) . telle que C pour tout i e 1 . o une famille J . -P . CARPENTIER E PROPOSITION 62. - Soit (K , v) . On ind suppose -- te un de On Démonstration. - espace vectoriel sur 4 . - Soit p qui sépare E peut i3. exis- deux à deux.. B3 exemple Nv . deux à deuxdisjointes, p B1 , B2 , supposer par corps à valuation discrète le semi-norme vérifiant Np = une sont trois boules de B f , B2 ’ B3 H un K > sont des boules B1 , B~ , B~ que écartant d’abord le cas où certaines seraient de rayoh nul. Si p , est alors la boule unité ouverte de p , on a Bi = xi + 7~i B pour i=l ,2 , ’3 ouvertes de B en ~i ~ 0 . avec B. - B.J = (x. - x.) J + (i ~ j) E wi. ~-J -L 1 où si jilJ= 03BBi~- -*- J l ou inversement . x. Pour forme linéaire une f (0) ~ f, > f(B. - B.) J est ~ . équivalent à ~n ~ x. - x. Soit il n’y f(B.) = i j ij , y.. forme une linéaire telle f et, n J en B. n , la appliquant Alors, (f (L . ) ) Z i=i 9 2, 3 . deux à B, . B. = Ø , on a yij ~ B (i ~ j) et il existe car que f(yij) ~ f(B) pour tout i , j i ~ j , entraîne yij i ~ j . Alors f(xi - xj) ij ~ f(B) puisque que trois éléments a -x. f (=-~-) ~ f {L) . ) qui sépare F" ,, et il existe a proposition 60, H = deux à deux sépare .. Alors, de B1 si B3 est de rayon de revient à ou B’~ > telle que f che nul, est B., J séparer un une variété affine9 mais point de B B1 ~" {B~) _ f~ ~ f (x3 ) ~ f(Bl)> n séparer B,, B2 . ou On cher- f (~, ) ~ f (B2) , et et l’on achevé de même. Si et ’:’fv d’abord f sont de rayon B3 nul, soient f ( x ~) ~ f(x - x2) ~ f(B) , est assuré par 9 sont de rayon Si B1 , B2 ,B3 Remarque. - La x~ E et r~ f ’ (xJ ) ~ f(B,) , telle que B~ . ° et f {xz ) ~ et l’on achevé de même par la il nul, n’y a pas de On cherche ce qui proposition 60. difficultés. proposition 52 serait fausse pour trois convexes ne provenant pas (Voir le contre-exemple déjà donné avant la proposition 57.) de la même seni-norme. En particulier, Pour E dans on peut séparer par généraliser plus, relativement à on un est amené à la jauge de hyperplan introduire tous partir de celles données dans K . Il faudra qu’ elle conserve la condition du quadrilatère. Pour (vérifiant N N )~, B. p ces boules sont des boules gue et sans = difficultés. est ouvertes, donnée, nous les autres distincts. la condition du p . I~es définitions ment à de points cas en se quadrilatère transposent immédiate- outre choisir f afin cela si la famille de boules supposons d’abord que toutes se traitant de manière a~.nalo- SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES Alors si . de centre est de centre B. xi x. et de rayon p(xi - x~ ) . et de rayon r. , Si par soit Bi~ exemple xl xz quadrilatère avec x.-) = p (xl - x4) ’ on a y et ~~’~ _ ~i~~ . Si on choisit f de manière que î (x4) ~ f (B.~ 2) , on voit que, puisque xz et x4 sont dans est un générateur de J f(x2) et f(x4) sont dans 03BE-1 condition du vérifie .la x3 x4 B1 z ’ f(x2) ~ ~"1 où f(B1,2) y ’ la boule ouverte 9 donc que chaque quadrilatère ait une image ayant deux côtés égaux. nous séparer deux points d’une boule de p . Comme il est facile de voir que, par permutation des sommets, la condition du quadrilatère. est conservée, sont distinctes, on doit envisager a priori conditions, dont au plus i ~ j , ~ui est puisque ces conditions sont de la forme ce qui sera lente à f (Bî i) ’ On doit ensuite assurer f(B. ) n encor e réalisa des que (1 ~ j). puisque B. Ainsiy pour que amenés à sommes C4n . f(B .. ) , f(xi) ~ f(Bj) ~ Ø , f(xj) ~ f(B..) a On à introduire et 03B1 , séparant les conditions t’(D1) , ô3 0 - Soient E discrète Soient B 1 non un triviale (fi,,v) , , ... , Bn n .. p boules de E n H , qui sépare deux ù deux $eS f (p1. ) . une f existera si ind K.- B’où n espace vectoriel et étant deux à deux les f(xj) ~ existera si avec disjointes, (B.)... ind K, le corps value à valuation sur semi-norme sur E n C2n s ind K vérifiant - n(n - 1) 2 un hyperplan de E , il existe Np ind = K , y 1) Séminaire CHOGUET, Initiation à l’Analyse, 4e année, 1 ~~4/E; 5 , n J 7c, i ~ p. 11 DANS UN ESPACE février 1965 SECTORIEL SUR UN CORPS par Jean-Pierre CARPFNTIER Troisième partie Ensembles dans convexes espace vectoriel un topologique ’ exposerons quelques résultats obtenus sur les convexes dans un espace vectoriel topologique sur un corps value ultramétrique. Cette étude a été commencée par MONNA [8] (*), mais le théorème essentiel, sur la troisième partie, Dans cette structure des nous compacts convexes dans un espace vectoriel "localement convexe", est nouveau. III.1. Propriétés générales {x ~v) sur ce est liant les convexes et la corps value un ultramétrique, y E topologie. espace vectoriel un topologique corps. PROPOSITION 64. - Si C est convexe, C - Si C est convexey C = j3 - Si C ~ f~ , est convexe. C = C, ou et C est donc convexe. est à la fois ouvert et fermé. C Démonstration. - Si C - Si G~~, que C est est y ~ C, l’ adhé-rence d’un sous-A-module est un il existe un voisinage C , de tout On définit ensembles et C dans x est voisinage un C , C~ 0 , l’enveloppe convexes un sous-A-module. x0 9 il en résulte Comme si C est aussi fermé. C . on a convexe de car est ouvert et on a Remarque. - Si (*) x~ e fermée d’un ensemble fermés contenant M . Elle est égale iR à cor~me l’intersection des ou encore à c (hi) . Les chiffres entre crochets renvoient à la bibliographie placée à la fin du et les références aux propositions 1 à 63 se rapportent aux pre- présent exposé, mière et deuxième parties. SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES , :~ Remarquons aussi que l’enveloppe est ouvert non vide, c(l1) est d’un convexe ensemble c (M) = Î ~ convexe, et ouvert est ouverte : si = ~~, M c(M) donc ou- vert. PROPOSITION 65. - Soit où f est H défini par r(x) ~cx~ H~~x i ,propriétés suivantes sont équivalentes : hyperplan un forme linéaire. Les une ~le ~ (1 ) f est continue, (2) H est fermé, (3 ) C H intérieur, (4) Un côté de H a un point intérieur, (5) Tout côté de H est ouvert (sauf H ), (6) Tout côté de H est fermé, (7) Un côté de H est fermé. ’ Démonstration. ~ (l) -_...--~ (5) > (4) -~-~ (5) , (1 ) par f (2) (3) ==> car t est connu. est trivial. les côtés de de boules ouvertes de (l) ===> fermées). pour la même raison est trivial. ===> (7) (7) _-> (l) :s fermé est sissons a E H et À E K , pour tout H b B = ~ x ~1 tel que A~0, x E de Il revient U au H , il n’y ces b) convexe convexes quand sur un topologique varie, a E + est a fermé encore : H est donc fermé. corps valué ultramétrique. sur s’il existe dans choi- E avec ~ H . Cet ensemble s’écrit ensembles sont aussi K rien à démontrer. Si le côté a (~ - ~ ~ ~ . Un espace vectoriel voisinages images réciproques les boules ouvertes de K, et contient est l’intersection de est dit localement sont des f (b) _ ~, III.2. Espaces vectoriels localement que K (car si le côté fermé est où H autres que H K . (6) (6) donc (3) _-~ E le corps value ultramétriun système fondamental de convexes. même de dire que la topologie de semi-normes, d’après le § II.2. E est définie par un système de J . -P . CARPENTIER On p. :~ celles des espaces vectoriels localement des convexes a sur 66. - lement convexe sur Sji !. li, et est maximalement h’ forme linéaire continue définie continu de III.3. ~ tout f’ E complet, un vectoriel de un F sur il existe , un loca- vectoriel espace si , f l; prolongement linéaire E’t F ... de s Séparation compléter Nous allons ici d’af irmer l’existence les résultats du (; fermés d’hyperplans ~~~jr séparant des conditions permettant ueux Ici convexes. encore ’ tude est analogue PROPOSITION 67. e}: topo logique toriel fermé de 1° Si F n 01 R . à celle faite dans les espaces vectoriels l: On suppose I~’, sur C,~ C1 , des convexes de E Soient maximalement complet. H , I~’ un un espace vec- sous-espace vec- E . -- Ø et C1 ouvert, il existe ferme de un E : tel H que H ~ C1 = Ø et H ~ F . 2° Si de E , , Cl El n C2 = Ø , CL ouvert, et k J Z/(2) , séparant Ci et -~ . il existe un hyperplan fermé . pourrait multiplier les transcriptions de ce type des ouvert entraîne H II .5, elles résultent toutes du 1 proposition 65, un des côtés de ~i ..lyant un point intérieur. Démonstration. - On rèmes la (PROPOSITION 68). - Si A est E c A - pour toute l’oawu: linéaire continue sur E . qui le contiennent. côtes est intersection des - A fermé, un point intérieur : un f(E) C f(A) =:=:> théo- Démonstration immédiate. liaintenarit, C un convexe se ramène supposons de au cas E de compact entraîne que point, on nous K où . convexe que L’ existence de convexes est a valuation discrète : K est complet, et alors on séparé. Soit réduits à un compacts, les envisageant complétés, voit que K est localement non en donc à valuation discrète. PROPOSITION 69. - On suppose convexe un élément de C1 E . un convexe K maximalement compact de E , complet. C2 So ient E lo calement convexe fermé de E, a SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES 1° Si 11 a ~ C2 , il existe hyperplan fermé un de F. ’ H , tel que a E et H C~ - ~ n e Si 2° et sépare C1 et C2 n C1 existe un hyperplan ferme i1_ , de H , qui E , . Démonstration. 1° Puisque a ~ C2 , (e. + , C? n C qui il existe C et l’ on s. point intérieur, 2° étant compact et G1 (C1i C , tel que ouverts, on + C) n (C est il existe C1 Ce sont d,es III.4. Structure des E 0 . Alors il existe et telle que tout première partie K . Soit C xi ei , I = { x ~( engendre x E E ~ E . C p (x) ~ 1 ~ 9 stant borné, ce la p . iEI - K , p{ei) sur 1e xi~ E corps conte- E , F , qui est A libre et ~ une p , pour se ramène p est est une la quelle au cas plus oùC fine que la r_orme, à laquel le famille d’ éléments de E : vérifiant : ~. 1 pour tout tendant au sens fermé proposition. borné de avec C , qui est po ssible si on topologie définie par topol-ogie donnée sur E . Il en résulte d’ abord que nous pouvons appliquer le. propo sition 8 ;t il existe - convexe .. Démonstration. - Introduisons la jauge maximum de C de la d’ éléments de (ei)i~I famille suivant le filtre de Fréchet de 0 vers 0 la contiennent. un convexe s’écrive :x = 03A3 C de sont des convexes topologique séparé espace vectoriel un une de convexe C vectoriel top ologique. " ~ tend x Cz + convexe, toute variété li-- est localement hyperplans fermés qui faciles de la va.lué ,com_pLet à-valuation discrète nant et convexes compacts dans un espace PROPOSITION ?2. - Soit voisinage un C fermés qui le contiennent. E Ci est intersection des conséquences + est localement convexe, tout côtés d’hyperplans (FROPOSITION ?1 ) . - fermée comme E Si COROLLAIRE néaire est Ø; COROLLAIRE (PROPOSITION 70). intersection des convexe + proposition ~?. la appliquer C C2 fermé9 C2) = + voisinage + - a t;n de 0 , C , tel que car il contient ouvert, C2 peut appliquer la propo sition ~? . un ~ donc aussi i pour tout x vers dans 0 de la norme, E,. E I , e il existe une famille {x ) i iEI suivant le filtre de Fréchet de avec p {x) _ sup iEI {x1) . unique, d’éléments de et telle que x = 03A3 I , xi ei , J.-P. CARPENTIER résulte que, si x donnée étant moins fine,y Il en e C , on a ~xi ( 1 pour tout i ,y et que, la topologie x = ~ a fortiori, pour cette topologie, ce qui i~I xi1 e. 1, achevé la démonstration. On aurait Remarque. - théorème du même type un en valuation maximalement et dimension dénombrable. (PROPOSITION 73 ) . - Soient IL un ~.I produit ( A muni de la structure est l’anneau des entiers de corps à valuation discrète un espace vectoriel topologique séparé contenant 0 de E . Alors, il existe un E complète ~ corps, et C complet, compact isomorphisme-homeomorphisme de C algébrique et de la topologie produit sur ce un convexe I~ ) . conclusion du théorème entraîne : il exi ste Remarque. telle que : quement libre d’éléments de Z , tout x dans C s’écrit de manière unique x = ~L xi e. une famille topologie (ei)i~I , - somme - est prise de la sens au ~ ~ En Ai effet, (e ) 1 1E 1 E xi ~ propriété. ~’ ~ cette a topologie (xi) ; FI , pour toute famille de Fosons de la définition des structures de s’écrit x = ~. K . Ecartant le localement On notera ~’’ compact, Nous dirons Y en = ce existe dans x avec e. = part, 03B4ij où la E et xeC . symbole de pour toute famille et c’est il résulte comme h = ~ serait réduit à cas où C qui est équivalent outre que Ker f propriété Soit C une = vérifie P ; nX ~ Ce dernier fait entraîne que n C . C à. K engendre E, , 0y nous pouvons suppoà. valuation discrète et k donc que F est {/y )( Rappelons qu’un sous-ensemble X Montrons que la = l’ensemble des formes linéaires continues f noteras .~. " fini. Nous supposerons on e e.. x . Démonstration. ser xi e. libre. D’autre topologiquement k , 03A3 xl ei existe d’éléments de y E , 2- A , est , xi de E’ a a e propriété est absorbant. E . Si . K , f e E~ , 1) . P si : U-inductive. E’ chaîne de sous-ensembles de or la sur C il est évident que Y vérifiant P. Il faut montrer que vérifie p supposons qu’ il ne SEMT-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES vérifie pas f-10(J) P2. Soit donc est ouvert et Alors si X est un f~ Ker0 E Y est g tel que fermé, ensemble de la chaîne C étant compact, il existe ’’’ contenant gl ’ ... ,y ~n et f~ , on a qui contredit le fait que X a la propriété P2. Donc Y vérifie P2. D’après Montrons Zorn, il existe un ensemble _‘v , ayant la propriété P, qu’alors X vérifie ce l’ axiome de Sinon on pourrait définie f0 trouver la droite sur la valuation D nul dans engendrée par KerC g j9 soit la forme linéaire n perplan fermé n = tel que H la forme linéaire H et continue, permettant y0 E H de définir C 1 . par Xû C~ _ a~. ;,x~, posons ‘~~ 1 . Soit ~ un élément engendrant l’ est triviale) ; on a ~B et c,B compact, pact absorbante a : non x0 de k donc il (proposition 69). ~~ par Comme 1 = H = com- N f0 - ~ , y ( ~ _ 0~, existe Si [ go on si un hy- est g0(x) = l~ on a donc, (qui par est suite, évident si § Montrons que X = u{g0} 0 , puisque a la K propriété =A). P. Il a déjà la propriété P1. Vérifions P2: J.-P. CARPENTIER ( xC entraîne Ker g f1 e ’ y0 f-1 (J)> ~ KerC g g, et Ker ~ E (KerC gC) = n ( E y0 geX " gcX entraîne C KerC f) f1 ~ ~ yp f quand E g)> KerC gEX X . g~f ’n i1 e ffet9 existe y ~ KerC A , posons y’ g0(y) = 03B1 ~ Si tout donc X , g dans 1 H (J) yy /~ î~~ et g0 g , e st gC (y’ ) _ a KerC f) . ( ~ 0 KerC f . g(y’) = 0 et Cependant y0 pour. f-1 (J) ~ et Éui qui démontre P~_ P2.. 1 g ~ {0} on i ~ f-10 (J) ~ ~ ~ f-f (J) , puisque y y - 03B1y0 f-1 (J) t y’ t ~f ~ (Y ) , ~ KerC 1 y’ _ ~ KerC AJ.=;n _ï: trrî ..-nt .e nn ...r En résume, ~ f E démontre ce ce incompatible X avec maximale, et. l’on a : {0} = . ‘’ gcX et de la soi t l’ application 03C6 de topologie produit,, définie est linéaire et qp C AX dans muni de la structure continue ;9 elle est injective, (1 car g~X sur un de compact sous-espace espace est. AX lui-même. remarquons d’abord que si donc il existe x un ef E prise si g ~ (a ) y,où a _ 0 co {C ) au sens X morphisme, = ag 03B4fg , f pour tout E X9 si de la x = or (a) X topologie produit. f , g = ~ 0~ ~ ~ Montrons que f ce est sous- EX,y le ag = ef s’écrit Par 1 si g f . En utilisant ef= Cbg)gEx’ sous-espace vectoriel fermé engendré par note on ~. A‘1 puisque est KerC tel que de Kronecker symbole on ’ C de isomorphisme un algébrique par suite, x = le vecteur de = 03A3 ag eg , 03C6(C) = AX et A’: la cp somme est étant un iso- étant compact. Remarque. nous pact Si K est un corps fini à valuation discrète, alors le théorème donne le résultat : Un espace vectoriel topologique localement convexe, comsur h’., quence d’un est Ce dernier résultat est une conséisomorphe à un produit fort plus (voir BOURBAKI, Algèbre commutative, chapitre 3, SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES exercice 20) : morphe à un Un espace vectoriel linéairement K . produit de manière ~~ Est-il qu’ il- englobe ce Nous allons achever possible sur un est iso- K corps le théorème 73 lui-même dernier énoncé ? ce étudiant plus en compact généraliser de précisément les d’un compacts convexes es- pace norme. . ~ Remarquons d’abord qu’un compact engendre convexe dré par C absorbant topologique canonique de AI tend I flénombrable, et, est Soit d’ autre (e. ) 1 1_E _ T E part l’espace I , Supposons K est une application cy Fréchet de 1 , de I est de E, isomorphe à un convexe compact ~vous allons ~’démontrer la E , comme il existe une - de discrète ou bien : (a) t ~’ existe j- ~ on Ar~ ( on voit que le résultat est établi. 0 C 0, > est dans Z norme peut vers réciproques si C est E dans (E , p) , avec tendant f~ de la convergence voir facilement que, si suivant le filtre de effet en un un d’es- produit compact contenant 0 puisse l’exprimer convexe laquelle on ... , espace vectoriel normé un et soit N =N, est de = ~ x ~ ou bien : (b) base orthonormale - tendant p (ei) C : C un convexe sur un corps complet compact absorbant dans Alors, E telle que si ~~ - 0 . contenant 20142014 " dans ci-dessus. valuation E ,y F , base orthonorrnale de PROPOSITION 74. - Soit à image muni de la Alors compact. la base Soient compact). pace de l’ espace engenn’est pas indispen- des fonctions d’un ensemble localement uniforme. ce est de di- F I . Comme étant total dans suivant le filtre de Fréchet de 0 vers , la famille et suivant le filtre de Fréchet de 0 vers C . Soit ~I . isomorphe à et dans F est engendre affine proposition 73 (mais C . Mous pouvons utiliser la sable) : espace admettant un système un dénombrable ; il suffit de montrer que l’espace mension dénombrable, et l’on peut alors supposer 0 e total 03B1n n ~ E . ~ R*+ "~ admet f’ f2 ’ , dimension avec B. X. e . 1 1 tel ’ un 2014-’ système réels strictement positifs, tendant ~’ 1 F ~ , C ={x | que ... ,, et il existe finie, f x ~ p(x) = E ,y une base . sup - 2014.1 ,. n e1 , ~ 1_ ~ , y i -1 total dénombrable :s il existe dans pour vers 0, p , et une tels que : suite et " .i. x = 03A3 03BBi e1 , 11 ... , e qu’ il i i E une de nombres y J.-P. CARPENTIER F. Far suite est q (x) me ~~~~ M sup f = peut en v a-3ire rapprocher la proposition 75. - Si ~~ est F , = une d’éléments pour tout de K , i9 muni de la nor- . à valuation discrète complet = vérifiant A . ,1 E 1 ~ 1--.1 On à l’ensemble des suites isomorphe telles ^u’ il , base ilexiste el , une muni de deux semi-normes , base de enn ... , espace vectoriel de dimension finie sur un I; suivante : orthogonale telle E pour p1 que, si x p1 et dans p2 un corps p! vérifiant et E, c’ est- = 03A3 ~~ 03BBi i e. i, Démontrons d’bord la proposition 75. Montrons que pl (0) = (qui existe, est nous pouvons supposer que et , projection une , S’il existe base de une est une N sur norme. Sinon, 1 Posons soient p2(03C01(x)) p2(x) vérifiant sphérique) . étant complet {i~T_ une norme. pZ E de E1 - et orthogonale pour y ..., e~, orthogonale pour p~ , il est E orthogonale pour p~ et que, puisque elle est aussi orthogonale pour p~ . E~ i et si e17+, , en en (x) ) , ... , , diat que el , p~ (x) - ... , , est base de une est base de une p~ (x - ~2 {x) ) ) , Supposons maintenant que p~ soit une norme, de boule unité p~ . La proposition est évidente si la dimension de fine que nons sup p2(x) telle par récurrence. Soient Soit 03C9 ~ x ~1 une projection E, construction, x E pour tout x il existe une de E p^. {x) ~ bl ~ , Ke1 n dans sur El _ Ke1 E. base de ~?Z ~ Bz , E,z , on a on a n Alors, si E1 ; x~ , + oo , et que ... ,, tel que el p2(03C9(x)) pz (x) . B~ . et par suite El est de dimension nil , orthogonale. Les plus 1 . Raison- est donc Ker W, est p~ E p2(e1) =b1 . Si B2 p1 (03C9(x)) p1 (x) n - i , on en déduit que e~ , ... , en est une base orthogonale et relations obtenues entrainent :a et est Comme par pour et p~ . SEMI-NORMES ET ENSEMBLES CONVEXES Le de ‘e la proposition un cas m , et (E , i.,) :,o san-t iy - notE~rons p, soit tel que proposition 75 p . fournie . -_ïe la particulier en ~;~ ) . le 74. jau- faisant intervenir la en . b __ bi f’ini9 et il existe ~ eC e~ . construit la on . est b. la boule unité de B C , de p(x) ~i sup xcC de È projection 03C91 sur telle que Posons E. = E~ * x~ . e 03C9-11 (0) , ~ et recommençons la. même tel que - p(e~) ~ ’ ~ ’ = opération :t ~ et h~ , ~ construit on b2~ sup = projection C?~ - E de sur j- Ke2 vérifiant On répète ainsi les car et l’on construit a voit facilement qu’elle vérifie la inégalités p(03C9j(x)) sinon il existerait p(x) , pour e. ... ,, y ~k fixe, et la suite des ~-k ?(e. - e. )) ’-h ~k ~ esc et 03B1 pour tout k et (E , p) . total ° 03C6k = ik - 03C9k+1 , puis 03A6k = 03C6k n :i C ne Soient s pour tout j , pour tout Posons : ~ donc i , 03C0j(x) p(x - L est total dans ~’ p(03C0j(x)) p(o.) , E C pour tout . p(ei) 03B1 0, > ~k puisque serait pas compact, Montrons que de ° ... utili- en a telle que i, o o k donc que 03A6k(C) ~ C , x = 03A3 Tï.(x) : (ei)i~N i=l ~ On voit que On p avoir de valeurs d’a.dhérence pourrait ne e. e ..dont on ...9 et pour pl e. ~L c/ el ’ p1(03C9j(x)) p1(x) . sous-suite une suite une propriété (~r) o 03C60 . E , E = E , avec Notons enfin . 03C0j(x)) p(ek+1 ) , j- (E , p) . Enfin, et, Si i , donc x E E si donc que : x E 03C0j(x) C ,9 vérifie , E C J . -P . CARPENTIER 7-68 le théorème est démontré. BIBLIOGRAPHIE [1] FLEISCHER (Isidore). - Sur les espaces normés non-archimédiens, Koninkl. Nederl. Akad.Wetens., Proceedings, Series A, t. 57, 1954, p. 165-168. [2] INGLETON Proc. [3] (A. W.). - The Hahn-Banach theorem for non-archimedean valued t. 48, 1952, p. 41-45. fields, Cambridge phil. Soc., KAPLANSKY (Irving). - Maximal fields with valuation, Duke math. J., t. 9, 1942, p. 303-321. [4] MONNA (A. F. ) . - Sur les espaces linéaires normés, Koninkl. Nederl. Akad. t. 49, 1946, p. 1045-1062. Wetens., Proceedings, [5] MONNA (A. F.). - Sur les espaces normés non-archimediens, Koninkl. Nederl. Akad. Wetens., Proceedings, Series A, I et II : t. 59, 1956, p. 475-489 ; III et IV : t. 60, 1957, p. 459-476. [Cf. les références données dans ces articles.] [6] MONNA (A. 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