Correction : 41 p. 24 a) La liste des diviseurs de 60 dans ℤ sont : - 60, - 30, - 20, - 15, - 12, - 10, - 6, - 5, - 4, - 3, - 2, - 1, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 10, 12, 15, 20, 30 et 60. b) La liste des diviseurs de (- 75) dans ℤ sont : - 75, - 25, - 15, - 5, - 3, - 1, 1, 3, 5, 15, 25 et 75. c) La liste des diviseurs de 34 dans ℤ sont : - 34, - 17, - 2, - 1, 1, 2, 17 et 34. Correction : 43 p. 24 Il existe des entiers relatifs a, b et c tels que a | bc sans que a | b et a|c. Par exemple, a = 30, b = 15 et c = 4. Correction : 44 p. 24 On considère n entiers relatifs. (n – 1), n et (n + 1) sont trois entiers relatifs. De plus : (n – 1) + n + (n + 1) = 3n est divisible par 3. La somme de trois entiers relatifs consécutifs est divisible par 3. Correction : 45 p. 24 a) On a : (a + b)3 = (a + b)(a + b)2 = (a + b)(a2 + 2ab + b2) = a3 + 2a2b + ab2 + a2b + 2ab2 + b3 = a3 + 3a2b + 3ab2 + b3 = a3 + b3+ 3(a2b + ab2) b) Raisonnons par double implication. • On suppose que : 3 | a3 + b3. Montrons alors que : 3 | (a + b)3 On a : 3 | 3 et 3 | a3 + b3. Par combinaison linéaire : 3 | a3 + b3+ 3(a2b + ab2), soit 3 | (a + b)3. • On suppose que : 3 | (a + b)3. Montrons alors que : 3 | a3 + b3 On a : 3 | 3 et 3 | (a + b)3. Par combinaison linéaire : 3 | (a + b)3 - 3(a2b + ab2), soit 3 | a3 + b3. Donc : 3 | a3 + b3 si et seulement si 3 | (a + b)3. Correction : 46 p. 24 n est un entier relatif. On suppose que : a | n – 3 et a | 2n – 1. Par combinaison linéaire, on a : a | - 2(n – 3) + (2n – 1), soit a | 5. Correction : 41, 43, 44, 45, 46, 48, 49, 51 et 52 p. 24 1/4 Correction : 48 p. 24 a) Les diviseurs stricts de 220 sont : 1, 2, 4, 5, 10, 11, 20, 22, 44, 55 et 110. b) Les diviseurs stricts de 284 sont : 1, 2, 4, 71 et 142. La somme des diviseurs stricts de 220 est égale à 284 et celle des diviseurs stricts de 284 est égale à 220. 220 et 284 sont des nombres amiables. c) Les deux nombres parfaits inférieurs ou égaux à 30 sont 6 et 28. En effet, les diviseurs stricts de 6 sont : 1, 2 et 3. De plus : 1 + 2 + 3 = 6. Les diviseurs stricts de 28 sont : 1, 2, 4, 7 et 14. De plus : 1 + 2 + 4 + 7 + 14 = 28. Correction : 49 p. 24 a) On suppose que : (2x + y)(3x – y) = 4. (2x + y) et (3x – y) sont des entiers relatifs. Donc : (2x + y) et (3x – y) sont des diviseurs de 4. b) (2x + y) est un entier naturel, puisque x et y sont des entiers naturels. Le produit (2x + y)((3x – y) doit être un entier naturel (soit 4). Donc, (3x – y) est un entier naturel. D’après la question précédente, (2x + y) et (3x – y) sont des diviseurs de 4, et positifs. Les diviseurs positifs de 4 sont 1, 2 et 4. Donc, on a les différents cas suivants : 2x + y = 1 2x + y = 2 3x – y = 4 3x – y = 2 2x + y = 4 3x – y = 1 On additionne les deux équations. 5x = 5 y = 3x - 4 5x = 4 y = 3x - 2 5x = 5 y = 3x – 1 x=1 x= x=1 y=-1 y= y=2 Seul le couple (1 ; 2) convient puisque x et y sont des entiers naturels. Réciproquement, si x = 1 et y = 2, alors (2x + y)(3x – y) = 4 × 1 = 4. Donc : S = {(1 ; 2)}. Correction : 51 p. 24 a) On a : (n + 4)(3n – 5) + 20 = 3n2 – 5n + 12n – 20 + 20 = 3n2 + 7n 2 Donc : 3n + 7n = (n + 4)(3n – 5) + 20. Correction : 41, 43, 44, 45, 46, 48, 49, 51 et 52 p. 24 2/4 b) On a : = = + = 3n - 5 + 3n – 5 est un entier relatif. Donc, est un entier relatif si et seulement si est un entier relatif. D’où : n + 4 est un diviseur, supérieur ou égal à 4, de 20 (puisque n entier naturel). Les diviseurs, supérieur ou égaux à 4, de 20 sont : 4, 5, 10 et 20. Donc : n + 4 est égal à 4, 5, 10 ou 20. D’où : n prend les valeurs : 0, 1, 6 ou 16. Réciproquement, si n vaut 0, 1, 6 ou 16, alors est égale à 0, 2, 15 ou 44. Donc : S = {0 ; 1 ; 6 ; 16}. Correction : 52 p. 24 On conjecture que, pour tout entier naturel n ≥ 1, on a : 9 | 22n + 6n – 1. Montrons cette propriété par récurrence. • Initialisation : 221+ 6 × 1 – 1 = 27 est divisible par 9. La propriété est vraie au rang n = 1. • Héréditaire : Soit k un entier naturel non nul. On suppose que : 9 | 22k + 6k – 1. Il existe donc un entier p tel que : 22k + 6k – 1 = 9p, soit 22k = 9p – 6k + 1 = 22 × 22k + 6(k + 1) – 1 = 22 (9p – 6k + 1) + 6k + 6 - 1 = 198p – 132k + 22 + 6k + 5 = 198p – 126k + 27 = 9(22p – 14k + 3) Or : 22p – 14k + 3 est un entier, soit 9 | 22k + 1 + 6(k + 1) – 1. On a : 22k + 1 + 6(k + 1) – 1 La propriété est donc héréditaire. On a donc démontré que : pour tout entier naturel n ≥ 1, on a : 9 | 22n + 6n – 1. Autre méthode (plus complexe) : Montrons cette propriété par récurrence. • Initialisation : 221+ 6 × 1 – 1 = 27 est divisible par 9. La propriété est vraie au rang n = 1. • Héréditaire : Soit k un entier naturel non nul. On suppose que : 9 | 22k + 6k – 1. Correction : 41, 43, 44, 45, 46, 48, 49, 51 et 52 p. 24 3/4 = 22 (22k + 6k - 1) – 22 × (6k – 1) + 6(k + 1) – 1 = 22 (22k + 6k - 1) – 132k + 22 + 6k + 6 – 1 = 22 (22k + 6k - 1) – 126k + 27 = 22 (22k + 6k - 1) + 9 (– 14k + 3) Par hypothèse de récurrence, 9 | 22k + 6k – 1. De plus : 9 | 9. Par combinaison linéaire, 9 | 22 (22k + 6k - 1) + 9 (– 14k + 3), soit 9 | 22k + 1 + 6(k + 1) – 1. On a : 22k + 1 + 6(k + 1) – 1 La propriété est donc héréditaire. On a donc démontré que : pour tout entier naturel n ≥ 1, on a : 9 | 22n + 6n – 1. Correction : 41, 43, 44, 45, 46, 48, 49, 51 et 52 p. 24 4/4