TD 2: Nombres complexes c Emmanuel Vieillard-Baron, 1 2.3 Équations trigonométriques 1.1 1. Calculer les parties réelles et imaginaires de Première série z1 = (3 + 2i)2 (2 − i) z2 = Résoudre dans l’ensemble des nombres réels les équations trigonométriques suivantes : 1. cos(2x) + cos(x) = 0 2. cos(2x) + cos(x) = −1 3. tan 3x − π5 = tan x + 1.2 4π 5 √ 2. Calculer z3 = (1 + i 3)9 . 3. Soit z un nombre complexe différent de 1, calculer les parties réelles et imaginaires de Z = 2+z̄ 1−z̄ . √ 4. cos x − 3 sin x = 1 √ √ √ 5. ( 3+1) cos x+( 3−1) sin x+ 3−1 = 0 2.4 Seconde série Soit z ∈ U \ {1}. Montrer que : Résoudre dans l’ensemble des nombres réels les équations trigonométriques suivantes : 1. cos 2x − π 3 = sin x + (3 + 2i)(1 + i) . 1−i 3π 4 4. sin x + sin 2x + sin 3x = 0 √ √ 5. 3 cos x − 3 sin x = 6 √ 6. 2 sin x cos x + 3 cos 2x = 0 2. cos4 x + sin4 x = 1 3. sin x + sin 3x = 0 z+1 ∈ iR. z−1 2.5 Soient : 2 P = {z ∈ C | Im (z) > 0} Forme algébrique - Forme trigonométrique D = {z ∈ C | |z| < 1} 2.1 f : C \ {1} −→ C z−i z 7−→ z+i 1. Montrer que l’image par f d’un élément de P est élément de D. 2. Montrer que tout élément de F possède un unique antécédent par f dans P . Mettre sous forme algébrique puis trigonométrique le nombre complexe : Z= −4 √ . 1+i 3 Calculer Z 3 . 3 2.2 3.1 Calculer les parties réelles et imaginaires des nombres complexes : 3 1. (1 − i) 2. Modules et arguments √1+i 3+i 3. e−24iπ + e4iπ 4. (1+2i)2 −(1−i)3 (3+2i)3 −(2+i)2 On donne les nombres complexes √ √ √ 1 √ 3 −1 + i 3 √ . z1 = ( 6 + i 2)( + i ) z2 = 1 3 4 4 2 +i 2 1. Mettre z1 et z2 sous forme algébrique a + i b. 4.2 2. Déterminer le module puis un argument de z1 , z2 et z1 z2 . Résoudre de deux façons différentes l’équation (z + 1)5 = (z − 1)5 . Comparer les 3. Déterminer le module puis un argument de Z = zz12 , Z ′ = z26 . Écrire Z et Z ′ sous résultats. forme algébrique. 4.3 3.2 Résoudre dans C les équations : Soient les nombres complexes : √ z1 = 1 + i z2 = 3 + i √ √ z3 = 2 − i 2. 1. z 2 = −7 + 24i 1. Déterminer le module puis un argument de chacun de ces nombres. z14 2. z 2 = −3 − 4i z14 z3 z2 . Ecrire Z sous forme 2. En déduire le module et un argument de et de Z = exponentielle puis sous forme trigonométrique. 3. Calculer la forme algébrique de Z. 7π π π 4. En déduire la valeur exacte de cos( 7π 16 ), sin( 12 ), cos( 12 ), sin( 12 ). 2 3. z − 2(2 + i)z + 6 + 8i = 0 6. z 6 + (2i − 1)z 3 − 1 − i = 0 Déterminer : 1. Les racines cinquièmes de −i p p √ √ Déterminer le module et l’argument de z = 2 + 2 + i 2 + 2. 2. Les racines sixièmes de −4 √ 1+i 3 4.5 Déterminer le module et l’argument de, pour θ ∈ R : eiθ + 1 et eiθ − 1 3.5 Simplifier, pour θ ∈ ]−π, π[ : Calculer le produit des n racines nième de l’unité. 5 Application des nombres complexes à la géométrie 5.1 iθ e −1 eiθ + 1 Polynômes, équations, racines nième de l’unité 4 5. z 4 + (3 − 6i)z 2 − 2(4 + 3i) = 0 4.4 3.3 3.4 4. z 2 + z + 1 = 0 4.1 Montrer que |z − i| = |z + i] si et seulement si z est réel. 5.2 Soit P le polynôme défini dans C par : P (z) = z 3 + (−2 − 3 i)z 2 + 3(1 + 2 i)z − 9 i. 1. Montrer que P possède une racine imaginaire pure. 2. Montrer qu’il existe un polynôme Q(z) de degré 2 tel que P (z) = (z − 3 i)Q(z). 3. Résoudre alors P (z) = 0. Terminer la factorisation de P . Déterminer les points M du plan d’affixe z tels que : 1. 1+z 1−z ∈ R. 2. 1+z 1−z ∈ IR. 1+z 3. 1−z = 1. 4. M est aligné avec les points d’affixe i et iz. 5.3 5.6 1. Résoudre dans C l’équation : z 2 − 2z + 2 = 0. 2. On note K, L, M les points d’affixes respectives zK = 1 + i zL = 1 − i Soient x ety deux réels. On considère les nombres complexes : z1 = x − 4 + i(y − 5), z2 = x + 4 + i(1 − y), z = x + iy et son image M (x, y) dans le plan. 1. Pour quel point M a-t-on z1 = 3z2 ? √ zM = −i 3. 2. Déterminer et représenter l’ensemble D des points M tels que z1 − z2 soit réel. Placer ces points dans le plan muni d’un repère orthonormal direct (O,~i, ~j) d’unité graphique 2 cm. On complètera la figure dans les questions suivantes. 3. On note A le point d’affixe −2i. Montrer que z1 z2 est imaginaire pur si et seulement si |z + 2i| = 5. En déduire l’ensemble C des points M tels que z1 z2 soit imaginaire pur. 3. (a) Soit N le symétrique √ du point M par rapport au point L. Vérifier que l’affixe zN de N est 2 + i( 3 − 2). (b) La rotation de centre O et d’angle π2 transforme le point M en le point A, le point N en le point C. Déterminer les affixes zA et zC de A et C. 6 (c) La translation de vecteur w ~ d’affixe 2i transforme le point M en le point D et le point N en le point B. Déterminer les affixes zD et zB de D et B. 6.1 4. (a) Montrer que le point K est le milieu de [BD] et [AC]. (b) Montrer que zC − zK = i. zB − zK (c) En déduire la nature du quadrilatère ABCD. 5.4 Identité du parallélogramme Application à la trigonométrie Linéariser : 1. cos2 x 2 2. cos x sin x e ikθ =e in θ2 k=0 n X cos (kθ) et k=0 AC 2 + BD2 = AB 2 + BC 2 + CD2 + DA2 . On pose u = e . – Calculer 1 + u + u2 + u3 + u4 + u5 . – En déduire la valeur de cos 2π 5 . – Application :comment construire à la règle et au compas un pentagone régulier... 6. cos2 sin3 x n X – En déduire que dans un paralélogramme ABCD, la somme des carrés des diagonales En déduire : est égale à la somme des carrés des côtés : 2iπ 5 4. cos a cos b Soit n ∈ N. Montrer que : |z + z ′ |2 + |z − z ′ |2 = 2(|z| + |z ′ |2 ). Construction à la règle et au compas du pentagone régulier 5. cos a cos b cos c 6.2 – Montrer que pour tout complexes z et z ′ , on a : 5.5 3. cos2 x sin2 x sin (n+1)θ 2 sin θ2 n X sin (kθ) k=0 6.3 1. Calculer Cn = n X k=0 cos(x + kα) et Sn = n X sin(x + kα). k=0 2. (Polynômes de Tchebychev) Soit n ∈ N∗ . Exprimer cos nx sous la forme Tn (cos x) et sin nx sous la forme sin xPn (cos x) où Tn et Pn sont des polynômes. 7 Application à la géométrie (b) L’image du point A par une rotation d’angle θ et de centre O. (c) L’image du point A par une homothétie de centre O et de rapport k. 2. Montrer que le triangle ABC est équilatéral si et seulement si 7.1 On considère les points A et B du plan complexe d’affixes respectives : zA = 1 + i et zB = −2 + 3i 1. Déterminer l’affixe du point E en sorte que le triangle ABE soit équilatéral direct. 2. Déterminer les affixes des points C et D tels que ABCD soit un carré direct. 7.2 On considère les points A et B du plan complexe d’affixes respectives : zA = 2 + 4i et zB = 8 + i Prouver que le triangle OEF est rectangle. 7.3 a2 + b2 + c2 = ab + bc + ca. 7.6 → → Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal (O, − u ,− v ). Á tout point M du −1 ′ ′ plan on associe un point M d’affixe z = z̄ : 1. Déterminer une relation entre les arguments de z et de z ′ . En déduire que les points O, M et M ′ sont alignés. 2. Montrer que z ′ + 1 = 1z (z − 1). On appelle A et B les points d’affixe respective 1 et −1 et C le cercle de centre A et contenant le point O. 3. On suppose dans cette question que M appartient à C \ {O}. (a) Justifier l’égalité |z − 1| = 1. Montrer que |z ′ + 1| = |z ′ |. Interpréter géométriquement cette égalité. (b) Déduire de ce qui précède une construction du point M ′ à partir du point M . On considère les points A, B et C du plan complexe d’affixes respectives : zA = 1 − i, zB = 3 − i et zC = 2i 4. On suppose que M est d’affixe non réelle. On nomme M1 son symétrique par rapport à l’axe des réels : 1. Déterminer k ∈ R en sorte que O soit le barycentre de (A, k), (B, 2) et (C, −2). 2. Si les points A, B et C ont pour affixes respectives z, z ′ et z ′′ ∈ C, à quelle(s) condition(s) O est-il le barycentre de (A, k), (B, 2) et (C, −2) ? Exprimer alors la valeur de k. ′ 7.4 → → Dans un repère orthonormal (O, − u,− v ), on considère la suite de points Mn d’affixes zn définies par : √ 1+i 3 zn . z0 = 8 et pour tout n > 1, zn+1 = 4 √ 1. Mettre 1+i4 3 sous forme trigonométrique. 2. Calculer z1 , z2 et z3 et placer les points M0 , M1 , M2 , M3 . z n 3. Calculer n+1−z zn+1 . En déduire que (O, Mn , Mn+1 est rectangle et que |zn+1 − zn | = √ 3|zn+1 |. 7.5 Soient A, B et C trois points du plan d’affixe respective a, b et c : 1. Donner l’affixe des points suivants : → (a) L’image du point A par une translation de vecteur − v. ′ z +1 (a) Calculer zz′ +1 −1 en fonction de z̄. Exprimer alors l’argument de z ′ −1 en fonction −−−→ −−−→ \ de (M1 A, M1 B). (b) Montrer que M ′ appartient au cercle circonscrit au triangle AM B. (On pourra −−→ −−→ \ utiliser le fait que 4 points A, B, M et M ′ sont cocycliques si (M A, M B) = −−→ −−−→ \ (M ′ A, M ′ B) [π]). 7.7 8 Similitudes 8.1 Étudier la similitude qui transforme A(1; 2) en A′ (0; −3) et B(3, −1) en B ′ (1, 1). 8.2 √ On considère l’homothétie h de centre A(3; −1) de rapport − 2 ; la rotation r de centre −−→ B(0; 2), d’angle 3π 4 ; la translation t de vecteur BO. On considère l’application composée s = t ◦ r ◦ h. Déterminer lepoint Ω tel que s(Ω) = O.