(βi−ksin θsin φ)b
2=p0π
où pet p0sont des entiers. On a donc des lobes d’autant plus nombreux et étroits que aet bsont
grands.
Si on se limite au plan (x, z), on a φ= 0. La condition pour avoir un zéro d’émission est
(αi−ksin θ)a/2 = pπ. Pour αi= 0, le premier zéro est tel que ksin θa/2 = π, c’est-à-dire
sin θ=λ/a. C’est l’ouverture angulaire du faisceau rayonné. On retrouve ici l’ouverture angulaire
classique due à la diffraction.
c) Si αiet βisont nuls, alors les sinus cardinaux sont maxima pour α=β= 0, c’est-à-dire dans
la direction Oz. Le champ rayonné est donc maximum dans la direction normale.
On peut comprendre ce résultat de manière intuitive. Le courant dans la plaque étant uniforme
pour αi=βi= 0, tous les éléments de courants sont en phase. Dans la direction Oz, il n’y a
pas de différence de marche entre les champs émis par les différents éléments de courant : les
champs émis sont donc aussi en phase. On a des interférences constructives, et donc un maximum
d’émission dans cette direction.
d)
Cherchons la direction θpour laquelle les points en 0et a/2émettent en opposition de phase. Il
faut que 2π
λOM =2π
λ
a
2sin θ=π
soit sin θ=λ/a. Dans ce cas, on peut associer deux à deux tous les points de la plaque séparés de
a/2. Les champs émis par ces deux points interfèrent destructivement et s’annulent. On a donc
un zéro d’émission globale de la plaque.
2 Réflexion, diffraction, diffusion
a) Si les dimensions de la plaque sont grandes devant la longueur d’onde, cette plaque est un
miroir. Le maximum d’émission est obtenu pour α=αiet β=βi. On retrouve bien les lois de
Descartes, c’est-à-dire la conservation de la composante tangentielle du vecteur d’onde entre le
champ incident et le champ réfléchi (rayonné par le courant induit).
Le mécanisme physique conduisant à la réflexion est le suivant : une onde électromagnétique met
en mouvement les électrons du métal. Il apparaît alors un courant induit variable dans le temps.
Ce courant induit rayonne un champ, c’est le champ réfléchi.
3