Chapitre 1. Suites Corrigés des exercices-tests Vrai ou faux a) Vrai : pour tout entier naturel n, u n+1 – u n = 7. b) Faux : u 1 – u 0 = 2 – 1 = 1 et u 2 – u 1 = 5 – 2 = 3. n+1 u c) Faux : pour n ≠ 0, n +1 = , rapport non n un constant. d) Vrai : si r est la raison, u n + u n+2 = u n+1 – r + u n+1 + r = 2 u n+1 . Vrai ou faux a) Vrai : pour tout entier naturel n, u n+1 – u n = 2. b) Vrai : pour tout entier naturel n, 1 1 1 u n+1 – u n = – = > 0. n n + 1 n(n + 1) c) Faux : La suite du b) est strictement croissante et ses termes sont tous inférieurs à 1. d) Vrai : pour tout entier naturel n, f(n+1) > f(n). QCM QCM 5 7 1. c) u 1 = 3, u 2 = , u 3 = . 2 3 1 1 • u 2 – u 1 = – ≠ u 3 – u 2 = – , donc la suite (u n ) 2 6 n’est pas arithmétique. u2 5 u3 14 • = ≠ = , donc la suite (u n ) n’est pas u1 6 u2 15 géométrique. 5 2. b) Pour tout entier naturel n, u n+1 = u n donc 3 la suite (u n ) est géométrique. 1. a) Pour tout entier naturel n, 3 u n+1 – u n = > 0. 7 2. c) u 0 = 1, u 1 = 3, u 2 = -1 : la suite n’est pas monotone. 3. a) Pour tout entier naturel n, u n+1 – u n = 3n² + n + 1 > 0. Corrigés des « Pour se tester » 29. Questions sur le cours a) Si q > 1, alors lim qn = +∞. c) Une suite telle qu’il existe un nombre M supérieur à tous les termes de la suite est dite majorée et le nombre M est un majorant de la suite. d) Toute suite croissante et majorée est convergente. e) Toute suite décroissante non minorée a pour limite –∞. f) (u n ) et (v n ) sont deux suites. Si pour tout entier n, n ≥ n 0 , u n ≤ v n et lim u n = +∞, 30. Vrai ou faux a) Faux : La suite 1 ; –1 ; 1 ; –1 ; … (u n = (–1)n) est bornée et non convergente. b) Vrai : les termes de la suite sont entre le premier terme et la limite de la suite. c) Vrai (théorème 5). d) Vrai : v n = (u n + v n ) – u n (et théorème 3). e) Faux : la suite (u n ) définie pour tout entier naturel n par u n = n × (–1)n n’est pas majorée et n’a pas pour limite +∞. 1 1 f) Faux : u n = n et v n = 2 . u n × v n = . n n lim (u n × v n ) = 0, mais la suite (u n ) n’est pas alors lim v n = +∞. convergente. n → +∞ b) Si –1 < q < 1, alors lim qn = 0. n → +∞ n → +∞ n → +∞ © Nathan 2012 – Transmath Term S – Enseignement spécifique. n → +∞ Corrigés – Chapitre 1//Page 1 sur 3 31. QCM (une seule réponse exacte) n² 1. lim u n = lim = lim n = +∞ . n → +∞ n → +∞ n n → +∞ Réponse exacte : b) 2. • Contre-exemple pour a). La suite (u n ) définie pour tout entier naturel n par 5 +cos(n) est telle que pour tout n : un = 2 1 1 2 – ≤ un ≤ 3 + . n n 1 1 lim 2 – n = 2 et lim 3 + = 3. n → +∞ n → +∞ n Cependant, la suite (u n ) n’est pas convergente. • Contre-exemple pour c). La suite définie pour tout entier naturel n, par : 5 1 un = + 2 n+1 5 1 est telle que 2 ≤ + ≤3 2 n+1 1 5 5 et lim 2 + n + 1 = . n → +∞ 2. • En revanche, une telle suite est bornée et n’a donc pas pour limite +∞. Réponse exacte : b). 3. • Sa limite est inférieure ou égale à 3 mais pas nécessairement égale à 3. En effet, la suite de 1 terme général égal à est convergente et majorée n par 3, mais sa limite est 0. • Contre-exemple pour c). sin(n) La suite de terme général u n = (avec n ≥ 1) n est convergente de limite 0, mais n’est pas croissante. Réponse exacte : b). 4. • Contre-exemple pour a). La suite (u n ) définie pour tout entier naturel n > 0 1 par u n = 2 – est telle que pour tout entier n+1 © Nathan 2012 – Transmath Term S – Enseignement spécifique. 1 1 naturel n > 0, – ≤ u n – 2 ≤ . Cependant, elle est 2 n croissante. • Contre-exemple pour c). La suite (u n ) définie pour tout entier naturel n > 0 3 1 par u n = + est telle que pour tout entier naturel 2 n 1 1 3 n > 0, – ≤ u n – 2 ≤ . Cependant, lim u n = . n → +∞ 2 n 2 1 1 3 1 • – ≤ u n – 2 ≤ équivaut à ≤ u n ≤ 2 + donc 2 n 2 n 3 pour tout entier naturel non nul n, ≤ u n ≤ 3. 2 La suite est bornée. Réponse exacte : b). 32. QCM (au moins une réponse exacte) 1. Pour tout entier naturel non nul n, 1 + 2 + … + n n(n + 1) n + 1 Sn = = = . n 2n 2 d) est vraie. On en déduit : pour tout entier naturel non nul n, S n+1 – S n = 1 : 2 la suite est croissante : a) est fausse ; lim S n = +∞ : c) est fausse et b) est vraie. n → +∞ Réponses exactes : b) et d). 2. Pour tout entier naturel non nul n, 1 + 2 + … + n n(n + 1) n + 1 1 1 Sn = = = = + . n2 2n² 2n 2 2n 1 a) est vraie. On en déduit que lim S n = . n → +∞ 2 1 1 Comme S n+1 – S n = – < 0 : la suite est 2(n+1) 2n décroissante. Réponses exactes : a) et c). Corrigés – Chapitre 1//Page 2 sur 3 Corrigés des exercices 53 Initialisation : 24 = 42 = 16 : (P 4 ) est vraie. Hérédité : Supposons (P n ) vraie pour n ≥ 4 : 2n ≥ n2. n+1 n 2 = 2 × 2 ≥ 2 × n². Comparons donc 2n² et (n + 1)² en étudiant le signe de leur différence d : d = 2n² – (n + 1)² = n² – 2n – 1. La fonction f : x x² – 2x – 1 est croissante sur [4 ; +∞[ (f est dérivable sur [4 ; +∞[ et pour tout x de [4 ; +∞[, f’(x) = 2x – 2). Donc, pour tout entier naturel n ≥ 4, f(n) ≥ f(4) = 7. Il en résulte que d ≥ 0 et 2n² ≥ (n + 1)² soit 2n+1 ≥ (n + 1)². (P n ) vraie entraîne (P n+1 ) vraie. Conclusion : Pour tout entier naturel n ≥ 4, 2n ≥ n2. 60 1. u 1 = 1, u 2 = –1, u 3 = –5, u 4 = –13, u 5 = –29. 2. a) v 0 = –1, v 1 = –2, v 2 = –4, v 3 = –8, v 4 = –16, v 5 = –32. b) Pour tout entier naturel n, v n = –2n. c) Initialisation : v 0 = –1, donc (P 0 ) est vraie. Hérédité : Supposons (P n ) vraie, c'est-à-dire v n = –2n, pour n entier naturel. v n+1 = u n+1 – 3 = (2u n – 3) – 3 = 2(u n – 3) = 2 v n = 2×(–2n) = –2n+1. (P n ) vraie entraîne (P n+1 ) vraie. Conclusion : Pour tout entier naturel n, v n = –2n. 3. Pour tout entier naturel n, u n = v n + 3 = 3 – 2n. 67 a) En considérant les termes dominants, 5n² = 5. lim u n = lim n → +∞ n → +∞ n² –3n² 3 b) lim u n = lim =– . n → +∞ n → +∞ 2n² 2 71 lim u n = lim n → +∞ n → +∞ n 1 = lim = 0. 2n² n → +∞ 2n lim v n = +∞. n → +∞ • lim (u n + v n ) = +∞ (théorème 3). n → +∞ n² 1 = . n → +∞ 2n² 2 • lim (u n × v n ) = lim n → +∞ un • lim ( ) = 0 (théorème 5). n → +∞ vn © Nathan 2012 – Transmath Term S – Enseignement spécifique. 76 1.Pour tout entier naturel n, u n+1 – u n = 2n + 3 > 0. La suite (u n ) est strictement croissante. 2. Initialisation : u 0 = 1 > 0², donc (P 0 ) est vraie. Hérédité : Supposons (P n ) vraie, c'est-à-dire : u n > n², pour n entier naturel. u n+1 = u n + 2n + 3 > n² + 2n + 3 > n² + 2n + 1 = (n + 1)². Soit u n+1 > (n + 1)². (P n ) vraie entraîne (P n+1 ) vraie. Conclusion : Pour tout entier naturel n, u n > n². 3. Comme lim n² = +∞, le théorème de n → +∞ comparaison (théorème 1) nous permet de conclure : lim u n = +∞. n → +∞ 84 1. Pour tout entier naturel n, 1 u n+1 – u n = >0: (n + 1)3 la suite (u n ) est strictement croissante. 1 2. a) Initialisation : u 1 = 1 ≤ 2 – , donc (P 1 ) est 1 vraie. Hérédité : Supposons (P n ) vraie, 1 c'est-à-dire u n ≤ 2 – , pour n entier naturel non n nul. 1 1 1 u n+1 = u n + ≤2– + . (n + 1)3 n (n + 1)3 1 1 1 Comparons – et .: n (n + 1)3 n + 1 1 1 1 1 1 – = > > n n + 1 n(n + 1) (n + 1)² (n + 1)3 1 1 1 donc – > . n (n + 1)3 n + 1 1 1 1 Il en résulte 2 – + <2– n (n + 1)3 n+1 1 et u n+1 < 2 – . (P ) vraie entraîne (P n+1 ) vraie. n+1 n Conclusion : Pour tout entier naturel non nul n, 1 un ≤ 2 – . n b) La suite (u n ) est (strictement) croissante et majorée par 2 : elle est convergente (théorème 8) et sa limite est inférieure ou égale à 2. Corrigés – Chapitre 1//Page 3 sur 3