© Nathan 2012 – Transmath Term S – Enseignement spécifique. Corrigés – Chapitre 1//Page 3 sur 3
Corrigés des exercices
53 Initialisation : 24 = 42 = 16 : (P4) est vraie.
Hérédité : Supposons (Pn
2
) vraie pour n ≥ 4 :
n ≥ n2
2
.
n+1 = 2 × 2n
(n + 1)² en étudiant le signe de leur différence d :
≥ 2 × n². Comparons donc 2n² et
d = 2n² – (n + 1)² = n² – 2n – 1.
La fonction f : x
x² – 2x – 1 est croissante sur
[4 ; +∞[ (f est dérivable sur [4 ; +∞[ et pour tout x
de [4 ; +∞[, f’(x) = 2x – 2).
Donc, pour tout entier naturel n ≥ 4,
f(n) ≥ f(4) = 7.
Il en résulte que d ≥ 0 et 2n² ≥ (n + 1)²
soit 2n+1
(P
≥ (n + 1)².
n) vraie entraîne (Pn+1) vraie.
Conclusion
2
: Pour tout entier naturel n ≥ 4,
n ≥ n2
.
60 1. u1 = 1, u2 = –1, u3 = –5, u4 = –13, u5
2. a) v
= –29.
0 = –1, v1 = –2, v2 = –4, v3 = –8, v4
v
= –16,
5
b) Pour tout entier naturel n, v
= –32.
n = –2n
c)
.
Initialisation : v0 = –1, donc (P0) est vraie.
Hérédité : Supposons (Pn
c'est-à-dire v
) vraie,
n = –2n
v
, pour n entier naturel.
n+1 = un+1 – 3 = (2un – 3) – 3 = 2(un – 3) = 2 vn
= 2×(–2
n) = –2n+1
(P
.
n) vraie entraîne (Pn+1) vraie.
Conclusion : Pour tout entier naturel n, vn = –2n
3. Pour tout entier naturel n, u
.
n = vn + 3 = 3 – 2n
.
67
lim
n → +∞ u
a) En considérant les termes dominants,
n
b) lim
n → +∞ u
= lim
n → +∞ 5n²
n² = 5.
n
= lim
n → +∞
–3n²
2n² = –3
2.
71 lim
n → +∞ un
lim
n → +∞v
= lim
n → +∞ n
2n² = lim
n → +∞ 1
2n = 0.
n
• lim
n → +∞ (u
= +∞.
n + vn
•lim
n → +∞ (u
) = +∞ (théorème 3).
n × vn
•lim
n → +∞ (un
vn
) = 0 (théorème 5).
) = lim
n → +∞ n²
2n² = 1
2.
76
u
1.Pour tout entier naturel n,
n+1 – un
La suite (u
= 2n + 3 > 0.
n
2.
) est strictement croissante.
Initialisation : u0 = 1 > 0², donc (P0) est vraie.
Hérédité : Supposons (Pn
u
) vraie, c'est-à-dire :
n
u
> n², pour n entier naturel.
n+1 = un
= (n + 1)².
+ 2n + 3 > n² + 2n + 3 > n² + 2n + 1
Soit un+1 > (n + 1)². (Pn) vraie entraîne (Pn+1) vraie.
Conclusion : Pour tout entier naturel n, un
3. Comme lim
n → +∞ n² = +∞, le théorème de
comparaison (théorème 1) nous permet de
conclure : lim
n → +∞ u
> n².
n
= +∞.
84
u
1. Pour tout entier naturel n,
n+1 – un
la suite (u
= 1
(n + 1)3 > 0 :
n
2. a)
) est strictement croissante.
Initialisation : u1 = 1 ≤ 2 – 1
1 , donc (P1) est
vraie.
Hérédité : Supposons (Pn
c'est-à-dire u
) vraie,
n
u
≤ 2 – 1
n , pour n entier naturel non
nul.
n+1 = un
Comparons 1
n – 1
(n + 1)3 et 1
n + 1. :
+ 1
(n + 1)3 ≤ 2 – 1
n + 1
(n + 1)3 .
1
n – 1
n + 1 = 1
n(n + 1) > 1
(n + 1)² > 1
(n + 1)3
donc 1
n – 1
(n + 1)3 > 1
n + 1.
Il en résulte 2 – 1
n + 1
(n + 1)3 < 2 – 1
n + 1
et un+1 < 2 – 1
n + 1. (Pn) vraie entraîne (Pn+1) vraie.
Conclusion : Pour tout entier naturel non nul n,
un
b) La suite (u
≤ 2 – 1
n .
n
) est (strictement) croissante et
majorée par 2 : elle est convergente (théorème 8)
et sa limite est inférieure ou égale à 2.