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5 Applications
•ABCD est un parallélogramme ⇐⇒−→
AB =−−→
DC ⇐⇒ zB−zA=zC−zD.
•ABC est isocèle en A ⇐⇒AB =AC ⇐⇒|zB−zA| =|zC−zA|.
•Soit ∆la médiatrice de [AB] : M(z)∈∆⇐⇒ AM =BM ⇐⇒|z−zA|= |z−zB|.
•Soit Cle cercle de centre A et de rayon r: M ∈C⇐⇒ |z−zA|= r.
•(AB)//(CD) ⇐⇒(−→
AB ; −−→
CD) =0 (mod π)⇐⇒ ar g ÃzD−zC
zB−zA!=0 (mod π)⇐⇒
zD−zC
zB−zA∈R∗.
Autrement dit, ~
u(z) et ~
u′(z′) sont colinéaires non nuls ⇐⇒ z
z′∈R∗.
•A, B et C sont alignés ⇐⇒(−→
AB ; −→
AC) =0 (mod π)⇐⇒ ar g ÃzC−zA
zB−zA!=0 (mod π)⇐⇒
zC−zA
zB−zA∈R∗.
•(AB)⊥(CD) ⇐⇒(−→
AB ; −−→
CD) =
π
2(mod π)⇐⇒ ar g ÃzD−zC
zB−zA!=
π
2(mod π)⇐⇒
zD−zC
zB−zA
est un imaginaire pur non nul.
Autrement dit, ~
u(z) et ~
u′(z′) sont orthogonaux non nuls ⇐⇒ z
z′est un imaginaire pur non nul.
•ABC rectangle en A ⇐⇒(−→
AB ; −→
AC) =
π
2(mod π)⇐⇒ ar g ÃzC−zA
zB−zA!=
π
2(mod π)⇐⇒
zC−zA
zB−zA
est un imaginaire pur.
•ABC rectangle isocèle en A ⇐⇒ ar g ÃzC−zA
zB−zA!=
π
2(mod π) et ¯¯¯¯¯
zC−zA
zB−zA¯¯¯¯¯=1.
•ABC est équilatéral ⇐⇒ ar g ÃzC−zA
zB−zA!=
π
3ou −
π
3(mod 2π) et ¯¯¯¯¯
zC−zA
zB−zA¯¯¯¯¯=1.
6 La forme exponentielle
6.1 Définition
Posons f(θ)=cosθ+isin θ(θ∈R). On a démontré que f(θ+θ′)=f(θ)f(θ′).
La fonction fest donc une solution (complexe) de l’équation fonctionnelle f(a+b)=f(a)f(b).
Or, on sait que les solutions de cette équation fonctionnelle sont solutions des équations différentielles y′=ay.
Si on prolonge aux complexes les propriétés de la dérivation, on vérifie que f′(θ)=i f (θ).
D’où f(θ)=f(0)eiθ=eiθ.
Cette constatation rend parfaitement légitime la notation suivante :
Pour tout réel θ, on pose eiθ=cosθ+isinθ.
Cette forme est la forme exponentielle de z.
eiθdésigne donc le nombre complexe de module 1 et d’argument θ:|eiθ|= 1 et ar g (eiθ)=θ[2π]
Exemples :
ei0=1, ei
π
2=i,eiπ=−1ei2π=1, e−i
π
2=−i.
Un nombre complexe zde module ret d’argument θs’écrit z=r eiθ.
Remarque :
Le conjugué de eiθest e−iθ.