[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 27 avril 2017 Enoncés Isométries vectorielles Exercice 1 [ 00345 ] [Correction] Soient f ∈ O(E) et V un sous-espace vectoriel de E . Montrer que : V est stable pour f si, et seulement si, V ⊥ l'est Exercice 2 [ 02730 ] [Correction] Soit E un espace euclidien. Quels sont les endomorphismes de E tels que pour tout sous-espace vectoriel V de E f (V ⊥ ) ⊂ (f (V ))⊥ ? Exercice 3 [ 00342 ] [Correction] Soit f ∈ O(E) diagonalisable. Montrer que f est une symétrie. 1 Exercice 6 [ 02731 ] [Correction] Soit n ∈ N∗ . On note M l'espace vectoriel réel Mn (R). On pose ϕ : (A, B) ∈ M2 7→ tr t AB (a) Montrer que ϕ est un produit scalaire. (b) Donner une condition nécessaire et susante sur Ω ∈ M pour que M 7→ ΩM soit ϕ-orthogonale. Exercice 7 [ 03076 ] [Correction] Soit (E, h., .i) un espace euclidien. Pour ϕ ∈ O(E), on note M (ϕ) = Im(ϕ − IdE ) et F (ϕ) = ker(ϕ − IdE ). Si u ∈ E \ {0}, su désigne la symétrie orthogonale par rapport à l'hyperplan u⊥ . (a) Soit ϕ ∈ O(E). Montrer que M (ϕ) ⊕⊥ F (ϕ) = E . (b) Si (u1 , . . . , uk ) est libre, montrer : M (su1 ◦ · · · ◦ suk ) = Vect(u1 , . . . , uk ) (c) On suppose (u1 , . . . , uk ) libre. Soient v1 , . . . , vk ∈ E \ {0} tels que Exercice 4 [ 03082 ] [Correction] Soient E un espace euclidien et f un endomorphisme de E conservant l'orthogonalité : su1 ◦ · · · ◦ suk = sv1 ◦ · · · ◦ svk Montrer que (v1 , . . . , vk ) est libre. ∀x, y ∈ E, (x | y) = 0 =⇒ (f (x) | f (y)) = 0 (a) Calculer (u + v | u − v) pour u, v vecteurs unitaires. (b) Établir qu'il existe α ∈ R+ vériant ∀x ∈ E, f (x) = αx (c) Conclure qu'il existe g ∈ O(E) vériant f = α.g Exercice 5 [ 02740 ] [Correction] Dans un espace euclidien E , soit f ∈ L(E). Montrer que deux des trois propriétés suivantes entraînent la troisième : (i) f est une isométrie vectorielle ; (ii) f 2 = − Id ; (iii) f (x) est orthogonal à x pour tout x. Exercice 8 [ 02748 ] [Correction] On note (. | .) le produit scalaire canonique de Rn . Pour toute famille u = (u1 , . . . , up ) ∈ (Rn )p on pose Mu = ((ui | uj ))1≤i,j≤p (a) Montrer que la famille (u1 , . . . up ) est libre si, et seulement si, Mu est inversible. (b) On suppose qu'il existe u = (u1 , . . . , up ) et v = (v1 , . . . , vp ) telles que Mu = Mv . Montrer qu'il existe f ∈ O(Rn ) telle que f (ui ) = f (vi ) pour tout i. Exercice 9 [ 02554 ] [Correction] Soit u une isométrie de E euclidien et v = u − IdE . (a) Montrer que ker v = (Im v)⊥ . Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 27 avril 2017 Enoncés (b) Soit un = 1 n n−1 X uk (d) Montrer qu'il existe U ∈ Op (R) tel que A = U B . [Énoncé fourni par le concours CENTRALE-SUPELEC (CC)-BY-NC-SA] k=0 Montrer que un (x) n∈N converge, pour tout vecteur x, vers le projeté orthogonal de x sur ker v . Exercice 10 [ 03379 ] [Correction] Soit u un automorphisme orthogonal d'un espace euclidien E de dimension n. (a) On pose v = u − Id. Montrer ⊥ ker v = (Im v) (b) Soit x ∈ E . Justier l'existence de (x1 , y) ∈ ker v × E tel que x = x1 + v(y) Montrer 2 N −1 1 X k 1 u (x) = x1 + (uN (y) − y) N N k=0 (c) On note p la projection orthogonale sur ker v . Montrer N −1 1 X k ∀x ∈ E, lim p(x) − u (x) = 0 N →+∞ N k=0 Exercice 11 [ 03743 ] [Correction] p, q sont deux entiers strictement positifs. A, B deux matrices de Mp,q (R) telles que t AA = t BB . (a) Comparer ker A et ker B . (b) Soit f (respectivement g ) l'application linéaire de Rq dans Rp de matrice A (respectivement B ) dans les bases canoniques de Rq et Rp . On munit Rp de sa structure euclidienne canonique. Montrer que Exercice 12 [ 03741 ] [Correction] Soit E un espace euclidien ; on note O(E) le groupe des endomorphismes orthogonaux de E et on dénit l'ensemble Γ = {u ∈ L(E) | ∀x ∈ E, ku(x)k ≤ kxk} (a) Montrer que Γ est une partie convexe de L(E) qui contient O(E). (b) Soit u ∈ Γ tel qu'il existe (f, g) ∈ Γ2 vériant f 6= g et u = 1 (f + g) 2 Montrer que u ∈/ O(E). (c) Soit v un automorphisme de E ; montrer qu'il existe ρ ∈ O(E) et s un endomorphisme autoadjoint positif de E tels que v = ρ ◦ s. On admet que ce résultat reste valable si on ne suppose plus v bijectif. (d) Soit u ∈ Γ qui n'est pas un endomorphisme orthogonal. Montrer qu'il existe (f, g) ∈ Γ2 tels que f 6= g et u = 1 (f + g) 2 (e) Démontrer le résultat admis à la question c). [Énoncé fourni par le concours CENTRALE-SUPELEC (CC)-BY-NC-SA] ∀x ∈ Rq , hf (x), f (y)i = hg(x), g(y)i (c) Soient (ε1 , . . . , εr ) et (ε01 , . . . , ε0r ) deux bases d'un espace euclidien F de dimension r vériant 2 ∀(i, j) ∈ {1, . . . , r} , hεi , εj i = ε0i , ε0j Montrer qu'il existe une application orthogonale s de F telle que ∀i ∈ {1, . . . , r} , s(εi ) = ε0i Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 27 avril 2017 Corrections Corrections 3 Montrons qu'alors ∀x ∈ E, kf (x)k = α kxk Exercice 1 : [énoncé] ( =⇒ ) Si V est stable pour f alors f (V ) ⊂ V et puisque f est un automorphisme f (V ) = V . Soient x ∈ V ⊥ et y ∈ V (f (x) | y) = (x | f −1 (y)) = 0 car f −1 (y) ∈ V donc f (x) ∈ V ⊥ puis V ⊥ stable par f . ( ⇐= ) Si V ⊥ stable par f alors V = V ⊥⊥ aussi Exercice 2 : [énoncé] Un tel endomorphisme conserve l'orthogonalité. Pour tout x, y vériant kxk = kyk, on a x + y et x − y orthogonaux donc f (x) + f (y) et f (x) − f (y) aussi. Par suite kf (x)k = kf (y)k. Ainsi un tel endomorphisme transforme une base orthonormée (e1 , . . . , en ) en une famille orthogonale aux vecteurs isométriques. Par suite f = λg avec g ∈ O(E). La réciproque est immédiate. Soit x ∈ E . Si x = 0 alors on a f (x) = 0 puis kf (x)k = α kxk. Si x 6= 0 alors en introduisant le vecteur unitaire u = x/kxk, on a kf (u)k = α puis kf (x)k = α kxk (c) Si α = 0 alors f = 0̃ et n'importe quel g ∈ O(E) convient. Si α 6= 0 alors introduisons l'endomorphisme g= 1 f α La relation obtenue en b) assure que g conserve la norme et donc g ∈ O(E) ce qui permet de conclure. Exercice 5 : [énoncé] Supposons (i) et (ii). Pour x ∈ E , on a (f (x) | x) = − f (x) | f 2 (x) = − (x | f (x)) Exercice 3 : [énoncé] Soit λ valeur propre de f . Pour x vecteur propre, on a f (x) = λx avec kf (x)k = kxk d'où λ = ±1. Une diagonalisation de f est alors réalisée avec des 1 et des −1 sur la diagonale, c'est une symétrie. et donc (f (x) | x) = 0 Supposons (ii) et (iii) Le vecteur x + f (x) et son image par f sont orthogonaux donc (x + f (x) | f (x + f (x))) = (x + f (x) | f (x) − x) = 0 Exercice 4 : [énoncé] (a) (u + v | u − v) = kuk2 − kvk2 = 0 pour u et v unitaires. (b) Soient u et v des vecteurs unitaires de E . u + v et u − v sont orthogonaux donc f (u + v) et f (u − v) le sont aussi. Or par linéarité f (u + v) = f (u) + f (v) et f (u − v) = f (u) − f (v) de sorte que l'orthogonalité de ces deux vecteurs entraîne kf (u)k = kf (v)k Ainsi les vecteurs unitaires de E sont envoyés par f sur des vecteurs ayant tous la même norme α ∈ R+ . puis kf (x)k2 = kxk2 . Ainsi f est une isométrie. Supposons (i) et (iii) Pour tous vecteurs x et y f 2 (x) + x | f (y) = (f (x) | y) + (x | f (y)) Or (f (x + y) | x + y) = (f (x) | y) + (f (y) | x) = 0 donc f 2 (x) + x | f (y) = 0 Puisque f est surjective, f 2 (x) + x = 0E . Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 27 avril 2017 Exercice 6 : [énoncé] (a) On reconnaît le produit scalaire canonique sur Mn (R). (b) Posons f : M 7→ ΩM . (f (M ) | f (N )) = tr(t M t ΩΩN ). f est ϕ-orthogonale si, et seulement si, pour tout M, N ∈ M, (M | t ΩΩN ) = (M | N ) i.e. pour tout N ∈ M, t ΩΩN = N i.e. t ΩΩ = In . Ainsi f est ϕ-orthogonale si, et seulement si, Ω l'est. Corrections 4 Par suite F (ϕ) ⊂ Vect(u1 , . . . , uk+1 )⊥ L'autre inclusion étant immédiate, on obtient F (ϕ) = Vect(u1 , . . . , uk+1 )⊥ puis M (ϕ) = Vect(u1 , . . . , uk+1 ) Exercice 7 : [énoncé] (a) Soient y ∈ M (ϕ) et x ∈ F (ϕ). ϕ(x) = x et il existe a ∈ E tel que y = ϕ(a) − a. On a alors Récurrence établie. (c) Posons ϕ = su1 ◦ · · · ◦ suk = sv1 ◦ · · · ◦ svk Par l'étude qui précède hx, yi = hx, ϕ(a)i − hx, ai = hϕ(x), ϕ(a)i − hx, ai = 0 car ϕ ∈ O(E). Ainsi M (ϕ) et F (ϕ) sont orthogonaux et par la formule du rang dim M (ϕ) + dim F (ϕ) = dim E donne M (ϕ) ⊕⊥ F (ϕ) = E (b) Par récurrence sur k ≥ 1. Pour k = 1 : la propriété est immédiate. Supposons la propriété vraie au rang k ≥ 1. Soient (u1 , . . . , uk+1 ) une famille libre et ϕ = su1 ◦ · · · ◦ suk+1 ∈ O(E). Étudions F (ϕ). Soit x ∈ F (ϕ). La relation ϕ(x) = x donne su1 ◦ · · · ◦ suk (x) = suk+1 (x) puis su1 ◦ · · · ◦ suk (x) − x = suk+1 (x) − x Or suk+1 (x) − x ∈ Vect(uk+1 ) et par hypothèse de récurrence su1 ◦ · · · ◦ suk (x) − x ∈ Vect(u1 , . . . , uk ). Puisque la famille (u1 , . . . , uk+1 ) est libre, on obtient su1 ◦ · · · ◦ suk (x) − x = suk+1 (x) − x = 0 Ainsi x est point xe de su1 ◦ · · · ◦ suk et de suk et donc x ∈ Vect(u1 , . . . , uk )⊥ ∩ Vect(uk+1 )⊥ = Vect(u1 , . . . , uk+1 )⊥ F (ϕ) = Vect(u1 , . . . , uk )⊥ De façon immédiate Vect(v1 , . . . , vk )⊥ ⊂ F (ϕ) En passant à l'orthogonal Vect(u1 , . . . , uk ) ⊂ Vect(v1 , . . . , vk ) Puisque la famille (u1 , . . . , uk ) est supposé libre, un argument de dimension permet d'armer que la famille (v1 , . . . , vk ) l'est aussi. Exercice 8 : [énoncé] (a) Notons C1 , . . . , Cp les colonnes de Mu . Si (u1 , . . . , up ) est liée alors il existe λ1 , . . . , λp non tous nuls vériant λ1 u1 + · · · + λp up = 0E On a alors ∀1 ≤ i ≤ p, (λ1 u1 + · · · + λp up | ui ) = 0 et donc λ1 C1 + · · · + λp Cp = 0 La matrice Mu n'est alors pas inversible. Inversement, supposons la matrice Mu non inversible. Il existe λ1 , . . . , λp non tous nuls vériant λ1 C1 + · · · + λp Cp = 0 Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 27 avril 2017 Corrections et donc ∀1 ≤ i ≤ p, (λ1 u1 + · · · + λp up | ui ) = 0 Ainsi λ1 u1 + · · · + λp up ∈ Vect(u1 , . . . , up )⊥ or λ1 u1 + · · · + λp up ∈ Vect(u1 , . . . , up ) 5 Enn, on prolonge h en un automorphisme orthogonal solution déni sur Rn en introduisant une application linéaire transformant une base orthonormée de Vect(u1 , . . . , ur )⊥ en une base orthonormée de Vect(v1 , . . . , vr )⊥ Exercice 9 : [énoncé] (a) Soient x ∈ ker v et y = v(a) ∈ Im v . On au(x) = x et y = u(a) − a donc donc (x | y) = (u(x) | u(a)) − (x | a) = 0 λ1 u1 + · · · + λp up = 0E et la famille (u1 , . . . , up ) est liée. (b) Posons r = rg(u1 , . . . , up ) et quitte à permuter les vecteurs (u1 , . . . , up ), supposons que les r premiers vecteurs de la famille u sont indépendants. On permute de la même façon les vecteurs (v1 , . . . , vp ) et ainsi l'hypothèse Mu = Mv est conservée. Par l'étude qui précède, on peut armer que les r premiers vecteurs de la famille v sont indépendants et que les autres en sont combinaisons linéaires. Considérons alors l'application linéaire h : Vect(u1 , . . . , ur ) → Vect(v1 , . . . , vr ) déterminée par car u conserve le produit scalaire. Ainsi ker v ⊂ (Im v)⊥ puis l'égalité par égalité des dimensions. (b) Pour x ∈ E , on peut écrire x = a + b avec a ∈ ker v et b ∈ (ker v)⊥ = Im v . On a u(a) = a et donc uk (a) = a pour tout k ∈ N. D'autre part, il existe c tel que b = v(c) = u(c) − c de sorte que uk (b) = uk+1 (c) − uk (c). Par télescopage, un (x) = a + Puisque u conserve la norme : 1 n u (c) = 1 kck → 0 n n ∀1 ≤ k ≤ r, h(uk ) = vk Pour tout x = λ1 u1 + · · · + λr ur , on a par construction h(x) = λ1 v1 + · · · + λr vr . Or r r 2 kxk = X λi λj (ui | uj ) et kh(x)k = X 2 i,j=1 λi λj (vi | vj ) i,j=1 et puisque (ui | uj ) = (vi | vj ), on obtient 2 kxk = kh(x)k 1 1 n u (c) − c n n et donc un (x) → a Exercice 10 : [énoncé] (a) Soit x ∈ ker v et y = v(a) ∈ Im v . On a u(x) = x et y = u(a) − a donc (x | y) = (u(x) | u(a)) − (x | a) = 0 2 L'application h conserve donc la norme Pour tout k ∈ {r + 1, . . . , p}, uk est combinaison linéaire des u1 , . . . , ur ce qui permet d'écrire uk = λ1 u1 + · · · + λr ur On a alors pour tout i ∈ {1, . . . , r}, (uk − (λ1 u1 + · · · + λr ur ) | ui ) = 0 et donc (vk − (λ1 v1 + · · · + λr vr ) | vi ) = 0 On en déduit vk = λ1 v1 + · · · + λp vr puis vk = h(uk ). Car u conserve le produit scalaire. On en déduit ker v ⊂ (Im v)⊥ puis l'égalité par un argument de dimension. (b) Par ce qui précède, on peut armer E = ker v ⊕⊥ Im v et cette supplémentarité assure l'existence de x1 et y . Pour tout k ∈ N, on a uk (x1 ) = x1 et uk (v(y)) = uk+1 (y) − uk (y) En sommant et après télescopage, on obtient N −1 1 X k 1 u (x) = x1 + (uN (y) − y) N N k=0 Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 27 avril 2017 Corrections (c) Avec les notations qui précèdent p(x) = x1 . Ainsi N N −1 N u (y) + kyk 2 1 X k u (y) − y u (x) = ≤ = kyk → 0 p(x) − N N N N k=0 Exercice 11 : [énoncé] (a) Soit X ∈ ker A. On a t BBX = t AAX = 0 donc t X t BBX = 0. Or 2 t t X BBX = kBXk et donc X ∈ ker B .Ainsi ker A ⊂ ker B et même ker A = ker B par une démarche symétrique. (b) En notant X, Y les colonnes des coordonnées de X et Y t t t hf (x), f (y)i = (AX)AY = X AAY et 6 Introduisons (εr+1 , . . . , εp ) une base orthonormée de l'orthogonal de l'image de f et (ε0r+1 , . . . , ε0p ) une base orthonormée de l'orthogonal de l'image de g . On vérie alors 2 ∀(i, j) ∈ {1, . . . , p} , hεi , εj i = ε0i , ε0j On peut alors introduire une application orthogonale s : Rp → Rp vériant ∀i ∈ {1, . . . , r} , s(εi ) = ε0i On a alors l'égalité d'application linéaire u◦f =g car celle-ci vaut sur les xi donc sur H et vaut aussi évidement sur ker f = ker g . En introduisant U matrice de s−1 dans la base canonique de Rp , on obtient A = U S avec U ∈ Op (R) hg(x), g(y)i = t (BX)BY = t X t BBY d'où la conclusion. (c) Considèrons l'application linéaire s ∈ L(F ) déterminée par ∀i ∈ {1, . . . , r} , s(εi ) = ε0i Il s'agit de montrer que s est orthogonale, par exemple en observant que s conserve la norme. Soit x ∈ F . On peut écrire x= r X xi εi et s(x) = i=1 r X 2 r X i=1 r X 2 xi xj ε0i , ε0j = xi xj hεi , εj i = kxk i,j=1 k(λu + (1 − λ)v(x)k ≤ λ ku(x)k + (1 − λ) kv(x)k ≤ kxk donc λu + (1 − λ)v ∈ Γ. Pour u ∈ O(E), on a xi ε0i On a alors ks(x)k = Exercice 12 : [énoncé] (a) Soient u, v ∈ Γ et λ ∈ [0 ; 1]. Pour tout x ∈ E , i,j=1 (d) Soit H un sous-espace vectoriel supplémentaire de ker A = ker B dans Rq . Introduisons (x1 , . . . , xr ) une base de H et posons (ε1 , . . . , εr ) et (ε01 , . . . , ε0r ) les familles données par εi = f (xi ) et ε0i = g(xi ) En vertu du b), on peut armer 2 ∀(i, j) ∈ {1, . . . , r} , hεi , εj i = ε0i , ε0j ∀x ∈ E, ku(x)k = kxk ≤ kxk et donc u ∈ Γ. (b) Puisque f 6= g , il existe un vecteur x vériant f (x) 6= g(x). Si kf (x)k < kxk ou kg(x)k < kxk alors ku(x)k = kf (x)k + kg(x)k 1 kf (x) + g(x)k ≤ < kxk 2 2 et donc u ∈/ O(E). Si kf (x)k = kxk et kg(x)k = kxk alors la condition f (x) 6= g(x) entraîne kf (x) + g(x)k < kf (x)k + kg(x)k car il y a égalité dans l'inégalité triangulaire euclidienne si, et seulement si, les vecteurs sont positivement liés. On en déduit que dans ce cas aussi ku(x)k < kxk et donc u ∈/ O(E). Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 27 avril 2017 Corrections (c) L'endomorphisme f = v ∗ ◦ v est autoadjoint déni positif. Moyennant une diagonalisation en base orthonormée, on peut déterminer s autoadjoint déni positif tel que f = s2 . Posons alors ρ = v ◦ s−1 ce qui est possible car s inversible puisque déni positif. On a alors ∗ −1 ρ ◦ρ=s ∗ −1 ◦v ◦v◦s = IdE et donc ρ ∈ O(E). Finalement v = ρ ◦ s est l'écriture voulue. (d) Soit u ∈ Γ \ O(E). On peut écrire u = ρ ◦ s avec ρ ∈ O(E) et s endomorphisme autoadjoint positif. Puisque 7 On peut alors écrire vk = ρk ◦ sk avec ρk ∈ O(E) et sk ∈ S + (E) Puisque O(E) est compact, il existe une suite extraite (ρϕ(k) ) qui converge ρ∞ ∈ O(E). On a alors −1 sϕ(k) = ρ−1 ϕ(k) ◦ vϕ(k) → ρ∞ ◦ v + + En posant s∞ = ρ−1 ∞ ◦ v , on a s∞ ∈ S (E) car S (E) est fermé et donc v = ρ∞ ◦ s∞ donne l'écriture voulue. ∀x ∈ E, ku(x)k = ks(x)k on a s ∈ Γ et donc les valeurs propres de s sont éléments de [0 ; 1]. Dans une base orthonormée de diagonalisation, la matrice de s est de la forme λ1 (0) .. . (0) avec λ1 , . . . , λn ∈ [0 ; 1] λn Si les λi sont tous égaux à 1 alors s = IdE et u = ρ ∈ O(E) ce qui est exclu. Il y a donc au moins un λi diérent de 1. Considérons alors l'endomorphisme t dont la matrice dans la base orthonormée précédente est 2λ1 − 1 (0) On peut écrire s= .. (0) . 2λn − 1 1 (IdE +t) 2 avec IdE ∈ Γ, IdE 6= t et t ∈ Γ car les coecients diagonaux précédents sont inférieurs à 1 en valeur absolue. On en déduit u= 1 (ρ + ρ ◦ t) 2 avec ρ, ρ ◦ t ∈ Γ et ρ 6= ρ ◦ t. (e) Soit v ∈ L(E). Pour k > 0 assez grand vk = v + 1 IdE ∈ GL(E) k car v ne possède qu'un nombre ni de valeurs propres. Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD