L'étirement complet :
Après ce préliminaire indispensable, passez à l'étirement complet. Là encore, pas question de
forcer. Bougez millimètre par millimètre. Dès que vous sentez à nouveau une légère tension,
gardez la position 10 à 15 secondes. Même principe, si la tension persiste, relâchez doucement.
L'étirement complet constitue une excellente mise en train et améliore la souplesse.
La respiration :
Votre respiration doit être lente, bien rythmée et contrôlée. Lorsque vous vous penchez en avant
pour une étirement, expirez en même temps que vous courbez le corps. Pendant que vous restez en
position, respirez lentement, ne bloquez pas votre souffle. Si une position gêne votre respiration
naturelle, c'est que vous n'êtes pas vraiment détendu. Relâchez votre effort pour respirer sans
contrainte.
La durée :
Si vous êtes débutant, comptez les secondes pendant chaque exercice afin de vous assurer que vous
gardez la position suffisamment longtemps. Bientôt, vous saurez d'instinct la dure qui convient
sans avoir à procéder à ce décompte susceptible de nuire à votre concentration.
Le réflexe d'étirement :
Si vous étirez trop vite ou de façon trop importante vos muscles, le réflexe d'étirement provoquera
une contraction musculaire réflexe qui vous évitera de vous blesser. Ce réflexe est du même ordre
que celui qui vous fait retirer la main quand vous touchez un objet brûlant.
En exagérant un étirement, vous contractez les muscles que vous cherchez précisément à détendre.
Vouloir aller trop vite, forcer, provoque un réflexe de défense mais aussi des effets en chaîne
particulièrement nuisibles. La douleur ressentie résulte du traumatisme qu'occasionne le
déchirement microscopique des fibres musculaires. Celui-ci entraîne la formation de tissu
cicatriciel dans les muscles qui, progressivement, perdent leur élasticité et deviennent douloureux.
Non à la souffrance :
L'idée qu'il n'y a pas « de profit sans souffrance » est encore largement répandue. Notre culture
véhicule encore trop souvent l'adage « plus ça fait mal, meilleur c'est ». Oubliez ces préceptes et
soyez à l'écoute de votre corps, car la souffrance trahit toujours un dysfonctionnement.
Précisons que les exercices proposés ici ne provoquent jamais ni douleur ni réflexe d'étirement.
L'échauffement :
Si l'on réalise les exercices à son rythme, sans forcer, l'échauffement n'est pas indispensable.
Toutefois, il est conseillé de marcher quelques minutes sur place en balançant les bras avant de
commencer.
Vous définirez vos propres limites en prêtant attention à vos sensations et en restant toujours en
harmonie avec votre corps.
Quelle que soit l'activité pratiquée, une mise en route en douceur est nécessaire jusqu'à ce que l'on
transpire légèrement, puis on peut faire quelques étirements.
De même, après la pratique d'un sport violent, ne vous arrêtez pas brutalement, mais continuez à
faire les mouvements au ralenti, jusqu'à ce que votre rythme cardiaque soit redescendu à la
normale. Faites ensuite vos étirements pour prévenir les douleurs et raideurs musculaires.