DOSSIER Le poids et la gynécologie THM, insuline et cancer du sein : une nouvelle étoile est née HRT and breast cancer: a new star is born Christian Jamin* THM et cancer du sein : généralités * Association francophone de l’aprèscancer du sein (AFACS), 169, bd Haussmann, 75008 Paris. Jusqu’en 1997, environ 60 études ont été produites sur l’association potentielle entre traitement hormonal de la ménopause (THM) et cancer du sein. Les résultats de ces études étaient tellement discordants qu’il était impossible de se faire une opinion. Ce qui les différencie des études suivantes est qu’elles portaient sur des populations en postménopause immédiate et que la majorité des traitements ne comportaient que des estrogènes. La méta-analyse du Lancet, en les compilant, a retrouvé un risque relatif (RR) de 1,26, ce qui était trop faible pour affirmer la réalité du risque du fait des innombrables biais, en particulier d’inclusion et de surveillance inhérents à ces études d’observation. L’étude WHI a levé le doute sur l’augmentation du risque de cancer du sein au-delà de 5 ans d’utilisation. Il faut noter que le risque est augmenté uniquement chez les femmes traitées par THM avant l’étude. Dans le groupe non antérieurement traité, le risque n’est pas modifié : 1,06 (NS). Cela rend de ce fait impossible l’évaluation de la durée nécessaire de THM avant que n’apparaisse une augmentation significative du risque. Même si cette étude est ce que nous avons et – probablement – aurons de mieux, elle ne permet cependant pas, avec son RR de 1,26 (0,83-1,92), de lever toutes les incertitudes tant est faible cette augmentation non significative : +0,08 cas par an pour 100 femmes traitées. Elle concorde cependant avec la méta-analyse du Lancet et avec la quasi-totalité des autres études publiées depuis. Mais les mêmes biais ne sont-ils pas susceptibles de reproduire les mêmes résultats ? Il n’y a pas, à ce jour, de raison indiscutable de penser que le risque est différent selon l’estrogène utilisé et sa voie d’administration. Les rares études ayant évalué l’effet de la dose d’estrogènes n’ont pas mis en évidence d’effet-dose. 10 | La Lettre du Gynécologue • n° 348-349 - janvier-février 2010 Ainsi, la recommandation demandant d’utiliser les doses minimales efficaces n’a pas de niveau de preuve supérieure au simple bon sens. Pour le poids, seules les femmes ayant un indice de masse corporelle (IMC) inférieur à 25 kg/m² voient leur risque augmenter. Les femmes plus fortes après la ménopause ont un surrisque qui n’est pas modifié par le THM. Cela permet une réflexion de la plus haute importance et pourtant bien souvent ignorée : l’augmentation du risque observée, dans les études WHI en particulier, n’est applicable qu’aux populations étudiées et non aux sous-populations à risque comme les femmes fortes ou celles ayant des antécédents familiaux de cancer du sein. Une étude ancienne a d’ailleurs montré que le THM n’augmentait pas le risque déjà élevé chez les femmes avec antécédents familiaux de cancer du sein ou chez celles ayant des mastopathies à risque proliférantes. Globalement, le RR est faible mais, il semble qu’il augmente sur de longues durées de traitement (10 ou 15 ans), induisant de ce fait un risque attribuable élevé d’autant que le risque spontané augmente avec l’âge. Le RR, faut-il le rappeler, est le facteur multiplicatif du risque spontané induit par le traitement. Un RR induira donc d’autant plus de nouveaux cas (risque attribuable) que le risque spontané est élevé. Cependant, on manque de données sur l’influence des traitements sur de très longues durées. En effet, s’il s’agit d’un risque de promotion, il serait logique de constater une diminution après un certain temps, du fait que tous les cancers présents auront été révélés. Cette diminution avec de très longues durées, possible d’après certains travaux, est cependant loin d’être prouvée. Dans l’étude WHI, les femmes recevant le placebo ont un risque de cancer du sein plus faible lorsqu’elles ont pris un THM avant l’étude, comparées aux femmes sous placebo dans l’étude non traitées antérieurement (calcul personnel). La rapidité d’apparition Résumé Mots-clés Sous traitement hormonal de la ménopause (THM) et après une durée d’administration encore mal définie, on observe une augmentation des diagnostics de cancer du sein avec un risque relatif d’environ 1,3. Cela ne s’observe que chez les femmes minces et les cancers du sein ainsi révélés sont ER+, lobulaires et de meilleur pronostic. Cependant, nombre d’observations épidémiologiques ne s’expliquent pas par le seul effet des estroprogestratifs. Des travaux de plus en plus nombreux évoquent un effet synergique de l’estradiol et de l’hyperinsulinisme. L’insuline, facteur de risque démontré aussi important que l’estradiol, joue un rôle dans de nombreuses observations cliniques et épidémiologiques comme l’augmentation du risque chez les femmes obèses après la ménopause, sa diminution par l’exercice physique, son maintien en postménopause malgré la baisse de l’estradiol, l’augmentation du risque chez les diabétiques de type 2 avec sa diminution probable sous biguanides, son augmentation sous sulfamides hypoglycémiantes et insulinothérapie, etc. Mais, encore plus intéressant est de se reporter à l’influence des THM sur le risque de cancer du sein : – l’apport d’estradiol seul n’augmente pas le risque de cancer du sein (étude WHI) ; rappelons que l’estradiol améliore l’insulinosensibilité ; – les progestatifs artificiels en association avec les estrogènes augmentent le risque alors que l’association avec la progestérone ne le modifie pas (E3N). Rappelons que l’étude PEPI nous a appris que les progestatifs artificiels augmentent l’insulinorésistance alors que ce n’est pas le cas de la progestérone naturelle ! Ainsi les hormones stéroïdes sexuelles sont loin d’être seules en cause dans la genèse et la promotion des cancers du sein. Cancer du sein Estrogènes Progestatifs Progestérone Insuline Insulinorésistance Traitement hormonal de la ménopause du surrisque, le fait que cette augmentation du risque disparaît rapidement à l’arrêt du traitement et l’absence d’augmentation des cancers in situ rend très probable le fait qu’il s’agit d’un phénomène de promotion (stimulation de cancers infracliniques présents), de cancers existants et non d’initiation (création de cancers de novo). Ainsi, comme le risque spontané de cancer du sein augmente avec l’âge, la révélation de ces cancers par stimulation exogène augmente elle aussi logiquement avec l’âge. Le bras estrogènes seuls de l’étude WHI et de nombreuses autres études de cohorte ne montrent pas d’augmentation avec les estrogènes seuls (RR : 0,77 ; 0,57-1,06). Seule une étude de très long suivi (plus de 15 ans) évoque une augmentation très tardive du risque sous estrogènes seuls. L’étude française de cohorte E3N ne met pas en évidence d’augmentation du risque sous l’association estrogènes + progestérone naturelle ou rétroprogestérone. Pour la rétroprogestérone, une autre étude épidémiologique, finlandaise cette fois, ne met pas en évidence d’augmentation du risque de cancer du sein. En revanche, l’étude E3N trouve une élévation du risque sous estrogènes seuls après 5 ans de traitement (effet dépistage ?) et lors de l’association estrogènes + progestatifs de synthèses, quels qu’ils soient (RR : 1,7 [significatif]). Tous ces résultats sont en harmonie avec la mesure du rapport apoptose/prolifération, qui montre une promotion maximale avec l’association estrogènes + médroxyprogestérone acétate (MPA) ou NETA (ce qui concorde avec l’étude MWS, dite du Million), intermédiaire avec les estrogènes seuls, et minimale avec l’association estrogènes + progestérone et rétroprogestérone ou la tibolone. Pour cette dernière, une étude randomisée versus placebo ne met pas en évidence d’augmentation du risque de cancer du sein après 3 ans de traitement, faisant même ressortir une diminution significative du risque. L’influence des traitements sur la mortalité par cancer du sein fait, aujourd’hui encore, l’objet de débats. Il est admis, malgré les récents résultats de l’étude WHI, que les cancers découverts seraient de meilleur pronostic, de forme histologique mieux différenciée (quasi uniquement des cancers lobulaires ou lobulocanalaires) comportant davantage de formes hormonosensibles (E3N). De plus, le risque métastatique évalué sur 20 ans est plus faible qu’avec les cancers “sauvages”, quel que soit le site considéré. Ces caractéristiques de bon pronostic ne s’observent pas chez les femmes traitées par estrogènes seuls et par l’association estrogènes + progestérone, précisément lorsque les traitements ne seraient pas promoteurs. Enfin, concernant l’utilisation de THM après un cancer du sein, nous disposons de trois études de niveau 1 (randomisées versus placebo en double aveugle) : deux d’entre elles montrent une augmentation des récidives, l’une avec l’association estrogènes + MPA (étude Habits), l’autre sous tibolone (étude Liberate) ; la troisième (étude Stockholm), majoritairement sous estrogènes seuls, ne met pas en évidence d’augmentation des récidives. Keywords Breast cancer Estrogen Progestogen Progesterone Insulin Insulin-resistance Hormonal replacement therapy Un nouvel acteur de poids : l’insuline Le fait que le cancer du sein touche principalement les femmes après la puberté et le fait que l’on ait assisté à des régressions de cancer après ovariectomie ont incité à juste titre à attribuer aux stéroïdes sexuels une part prépondérante dans la genèse et dans la promotion du cancer du sein. Pour nombre de chercheurs, cette part prépondérante s’est transformée en part unique, les amenant à traquer l’estrogène comme bouc émissaire de toutes les observations épidémiologiques et cliniques. Quelques faits gênants, comme la poursuite de l’augmentation de l’incidence du cancer du sein après la ménopause, ne pouvaient cependant pas trouver leur explication dans cette approche simpliste. N’en déplaise aux monomaniaques du “tout-estrogènes”, un nouvel acteur a toutes les chances de prendre une place prépondérante : il s’agit de l’insuline. Dans l’étude observationnelle WHI, un bilan biologique hormonal exhaustif a été pratiqué à l’entrée La Lettre du Gynécologue • n° 348-349 - janvier-février 2010 | 11 DOSSIER Le poids et la gynécologie dans l’étude ; les corrélations entre les niveaux de départ de ces hormones et le risque subséquent de cancer du sein a permis de mettre en évidence non plus un mais deux acteurs fortement prédictifs du risque : l’estradiol et l’insuline. À noter que dans ce travail, ni l’IGF1 ni l’IGFBP3 ne sont des facteurs de risque indépendants. L’effet de l’insuline n’est pas affecté par l’ajustement du taux d’estradiolémie ; de même, l’ajustement du taux d’insuline n’affecte pas l’effet de l’estradiol. Il s’agit donc de deux facteurs indépendants. Au total, à ce jour, quatre études ont évalué le niveau d’insuline comme facteur de risque prédictif de cancer du sein. Deux d’entre elles ne trouvent pas de corrélation mais incluaient des femmes sous THM, et une étude en plus de WHI qui n’incluait pas de femmes sous THM retrouve le même résultat que l’étude WHI observationnelle. Un autre essai a montré que le taux d’insuline d’une femme ménopausée atteinte d’un cancer du sein mesuré le jour du diagnostic est fortement prédictif de son risque de mortalité à 10 ans. Le résultat est identique pour le C peptide et pour le rapport C peptide/fructosamine. Une autre étude retrouve, après stratification de l’insulinémie en quartiles, que le quartile supérieur d’insulinémie (versus quartile inférieur) donne des RR de mortalité de 8 et de récidive de 4. Dans l’étude MA14, l’insulinorésistance est associée à une réduction de la survie sans récidive. Enfin, un travail préliminaire montre que si l’on mesure les récepteurs de l’insuline dans les tumeurs, les tumeurs les plus riches en récepteurs sont de plus mauvais pronostic. Sur le plan cellulaire, l’insuline stimule la prolifération des cellules mammaires normales et cancéreuses et elle a un effet de promotion des tumeurs du sein. Chez l’animal, le récepteur de l’insuline est surexprimé dans le cancer du sein et, chez la femme, l’hyperinsulinisme est associé à une augmentation de la production ovarienne d’estrogènes, à une diminution de la protéine porteuse de l’estradiol (SHBG), et de ce fait, à une augmentation de l’estradiol libre. La fixation de l’insuline à son récepteur sur les cellules de cancer du sein augmente l’activité MAP-kinase (k) et phosphatidylinositol-kynase. De plus, l’insuline active la transcription du récepteur de l’estradiol alpha dans les cellules cancéreuses, même en l’absence d’estradiol. Par ailleurs, l’estradiol active la voie MAP-K de l’insuline. Enfin, dans les milieux de culture de cellules de cancer du sein, l’estradiol n’exerce son effet prolifératif qu’en présence de facteurs de croissance, dont fait partie l’insuline. Cela permet d’éclairer sous un autre jour nombre de situations jusqu’à présent mal expliquées. La méno- 12 | La Lettre du Gynécologue • n° 348-349 - janvier-février 2010 pause s’accompagne de l’apparition d’une insulinorésistance, ce qui pourrait expliquer la persistance de l’incidence des cancers du sein à la ménopause, alors que l’arrêt des traitements hormonaux s’accompagne d’une chute rapide de l’incidence des cancers du sein. Le surpoids est un facteur de risque reconnu de cancer du sein après la ménopause, alors qu’il est plutôt protecteur avant la ménopause. Rappelons à ce propos que l’obésité gynoïde préménopausique n’altère pas l’insulinosensibilité, alors que l’obésité androïde postménopausique, elle, s’accompagne d’une insulinorésistance. Le syndrome métabolique multiplie par 2 le risque de cancer du sein, et ce indépendamment du taux de testostérone et de son marqueur clinique, le rapport tour de taille/tour de hanche. De plus, ce rapport est prédictif de la mortalité par cancer du sein lors de la découverte du cancer. Le HDL-cholestérol est, lui, inversement corrélé à l’insulinémie et au risque de cancer du sein. L’activité physique est aujourd’hui un facteur de protection prouvé du cancer du sein, ainsi qu’un facteur de diminution de la mortalité par cancer du sein. Cette protection existe aussi chez les femmes ayant une mutation BRCA 1/2. L’activité physique, en augmentant la masse musculaire, améliore en effet l’insulinosensibilité et diminue donc le taux d’insuline circulant. La consommation d’aliments riches en acides gras trans est associée à un risque élevé de cancer du sein (RR : 1,75 ; 1,08-2,83) dans l’étude E3N. Or, cette consommation s’accompagne aussi d’un risque plus élevé d’insulinorésistance et de diabète. L’alcool, facteur de risque reconnu de cancer du sein après la ménopause, diminue l’insulinosensibilité et augmente les récepteurs de l’insuline dans les tumeurs. L’index glycémique des aliments est un marqueur de la réponse insulinique à leur ingestion. Plus un individu a un régime riche en aliments à index glycémique élevé, plus son risque de cancer du sein augmente. Les diabétiques de type II non insulinodépendants ont un hyperinsulinisme et un RR de cancer du sein de 1,2. Des études ont montré que le traitement de ces diabètes de type II par la metformine s’accompagnait d’une diminution de la mortalité par cancer du sein, alors qu’un traitement par sulfamides hypoglycémiants ou par insuline augmente cette mortalité. Cette synergie estradiol/insuline éclaire les rapports entre THM et risque de cancer du sein. Rappelons que les estrogènes à dose moyenne par voie orale DOSSIER ou cutanée améliorent l’insulinosensibilité et donc diminuent l’insulinémie, alors que les estrogènes oraux à forte dose et/ou associés aux progestatifs artificiels, en particulier le MPA, augmentent l’insulinorésistance. De plus, l’étude PEPI a montré que, contrairement au MPA, la progestérone naturelle n’altère pas l’insulinosensibilité améliorée par les estrogènes conjugués équins. Ainsi, ce serait par l’intermédiaire de l’insuline que les THM estroprogestatifs artificiels augmenteraient le risque de cancer du sein, que les estrogènes seuls diminueraient ce risque et que, contrairement aux progestatifs, la progestérone n’aurait pas d’effet délétère. De plus, les effets délétères du THM contenant des progestatifs artificiels sont maximaux immédiatement en postménopause lorsque l’insulinorésistance ne s’est pas installée, alors qu’à distance de la ménopause, les mêmes traitements ont un effet moins brutal du fait que l’insulinorésistance liée à la ménopause a déjà eu un effet propre. Autres hormones d’origine adipocytaire et cancer du sein Le tissu adipeux sécrète des hormones appelées “adipokines”. Le volume du tissu adipeux est augmenté par l’insuline, qui pourrait avoir un rôle direct sur les cellules cancéreuses, mais aussi par l’augmentation des sécrétions d’adipokines liée à une masse grasse plus élevée. Parmi ces adipokines, la résistine est plus élevée chez les femmes ayant un cancer du sein ; elle est associée à la gravité du cancer et est en partie responsable de l’élévation de l’insulinémie dans l’insulinorésistance, ellemême dépendante de la masse adipeuse. Une autre adipokine, la leptine, est également élevée chez les femmes ayant un cancer du sein, en particulier métastatique ; de plus, la leptine augmente l’aromatase, donc la production intramammaire d’estrogènes. L’interleukine-1, elle aussi sécrétée par le tissu adipeux, a un taux corrélé au risque de cancer du sein et à sa progression. Enfin, l’adiponectine est abaissée en cas de syndrome métabolique, de diabète de type II et d’obésité androïde. Elle est basse chez les femmes ayant un cancer du sein et son taux est inversement associé à l’envahissement ganglionnaire. Elle augmente l’apoptose des cellules cancéreuses mammaires et diminue la néovascularisation. Ainsi, le couple insuline/estrogènes a un effet synergique et indépendant sur le risque de cancer du sein et il semble que l’estradiol ne soit pas ou peu promoteur de ces cancers en l’absence d’hyperinsulinisme. Le tissu adipeux insulinodépendant pourrait aussi être l’un des organes effecteurs de cette synergie par l’intermédiaire des adipokines. Cette nouvelle approche, maillon manquant possible à la compréhension des rapports entre hormones stéroïdes et cancer du sein, pourrait dans l’avenir être à l’origine de nouvelles voies thérapeutiques et/ou préventives du cancer du sein. ■ Une bibliographie exhaustive est disponible sur simple demande à : [email protected] agenda 4-5 mars 2010 – Deauville – 10es Journées gynécologiques, pédiatriques et obstétricales modernes. Renseignements et inscriptions : JP Com, 1, rue Isidore-Pierre, 14000 Caen. Tél. : 02 31 27 19 18. Fax : 02 31 27 19 17. Internet : www.jpcom. fr 5 mars 2010 – Angers, Château de la Perrière, Avrillé – 10es Journées angevines de gynécologie obstétrique sur le thème : Le praticien et l’expert : même combat ! Renseignements et inscriptions : Isabelle Girault, secrétariat du Pr Ph. Descamps, service de gynéco- logie obstétrique, CHU, 49933 Angers Cedex 09. Tél. : 02 41 35 48 99. Fax : 02 41 35 55 32. isgirault@ chu-angers.fr 20-22 mai 2010 – Deauville – 7e Congrès de la Société de chirurgie gynécologique et pelvienne. Renseignements et inscription : JP Com, 1, rue Isidore-Pierre, 14000 Caen. Tél. : 02 31 27 19 18. Fax : 02 31 27 19 17. Internet : www.jpcom.fr 4-5 juin 2010 – Hôtel Marriott, Paris – 1er congrès du Groupe d’étude sur la ménopause et le vieillissement hormonal. Renseignements et inscription : JP Com, 1, rue Isidore-Pierre, 14000 Caen. Tél. : 02 31 27 19 18. Fax : 02 31 27 19 17. Internet : www.jpcom.fr/www.gemvi.org La Lettre du Gynécologue • n° 348-349 - janvier-février 2010 | 13