5
Sankova A. et al.,
2000
3
Etude évaluant l’effet de
CLIMENE sur le
métabolisme lipidique, le
métabolisme du glucose et
sur les facteurs
hémostatiques chez 20
femmes ménopausées avec
un diabète de type 2
traitées pendant 3 mois. Les
résultats ont été comparés
à ceux de 20 femmes non
traitées par THS.
Taux de LDL-CH, de
HDL, de Triglycérides,
d’HbA1c, de
fibrinogène
Après 3 mois de traitement par
CLIMENE, il é été observé une
diminution du taux de LDL-CH de
9%, de HbA1c de 3% et de
fibrinogène de 16%. Le taux de
triglycérides a augmenté de 3%, celui
des HDL de 17%. Il a été observé
une diminution de l’aggrégation
plaquettaire de 13%.
Pas de modification de ces
paramètres chez les femmes non
traitées par THS.
Polatti F. et al.,
2000
4
Etude randomisée
comparant après 2 ans de
traitement par CLIMENE
(traitement A) ou d’une
association d’estradiol en
patch + acétate de
médroxyprogesté-rone
(traitement B) l’effet sur la
survenue de fibrome chez
240 femmes ménopausées
avec ou sans fibrome.
Volume utérin à
l’échographie Chez les femmes sans fibrome, il a
été observé 0% de fibrome dans le
groupe de traitement A, 5% de
fibromes dans le groupe de
traitement B.
Chez les femmes avec fibrome, le
volume utérin a augmenté de 25%
dans le groupe B. il n’a pas été
observé de modification de volume
dans le groupe A.
Sidelmann J. et
al., 2003
5
Etude ouverte randomisée
évaluant l’effet de différents
THS (CLIMENE,
KLIOGEST, MIRENA,
PROGYNOVA) versus
placebo sur l’hémostase
chez 149 femmes
ménopausées sans
antécédents de maladie
thromboembolique veineuse
traitées pendant 12 mois
Dosage des facteurs
de la coagulation
après 6 mois et 12
mois de traitement par
THS
Il a été observé une réduction de
certains facteurs de la coagulation
(antithrombine, protéine S) dans tous
les groupes traités par THS.
Ces données ne sont pas susceptibles de modifier les avis précédents de la Commission.
E 3N est une étude épidémiologique française qui a concerné près de 55 000 femmes
ménopausées de la MGEN.(Mutuelle Générale de l’Education Nationale)
L’analyse globale des résultats a montré une augmentation sensible du risque de cancer du
sein chez les utilisatrices de THS après 2,8 ans de traitement, avec un risque relatif de 1,2
(IC 95% [1,1 – 1,4]).
L’examen, selon le type d’hormone, suggère qu’avec un estrogène seul, le sur-risque de
développer un cancer du sein est minime. En revanche, lorsque l’estrogène est associé à un
progestatif de synthèse, le risque de cancer du sein est augmenté de 40 %. La combinaison
estrogène + progestérone micronisée semble dépourvue d’effet cancérigène, au moins à
court terme (RR=0,9 – IC 95% [0,7 – 1,2]) et est significativement inférieure à celui de la
combinaison estrogène + progestatif de synthèse.
De plus, depuis quelques années, plusieurs études menées à l'étranger ont mis en évidence
les risques liés au traitement hormonal substitutif (THS) : augmentation du risque de
survenue de cancers du sein, d'accidents coronariens, d'accidents vasculaires cérébraux et
d'accidents thrombo-emboliques veineux.
3
Sankova A. et al; The influence of hormone replacement therapy on the risk facors of coronary heart disease in
postmenopausal women with non-insulin-dependent diabetes mellitus. Heart 2000 ; 83 (Suppl.2) : Abstract n°107.
4
Polatti F. et al. Uterine myoma in postmenopausae: a comparison between two therapeutic schedules of HRT.
Maturitas 2000 ; 37 : 27-32.
5
Sidelmann J.J. et al. Hormone replacement therapy and hypercoagulability. Results from the prospective Danish
Climateric Study BJOG: International J Obstet & Gynaecol 2003 ; 110 : 541-547.