III
Résumé
Cette thèse a pour objet une étude comparative des droits français et
chinois des sûretés réelles.
Au cours de ces dernières années, les sûretés réelles ont connu une
profonde mutation tant en droit français qu’en droit chinois, sous l’influence de
facteurs tantôt identiques tantôt très spécifiques. En droit français, le Code civil
regroupe les sûretés réelles en deux grandes catégories : les sûretés sur les
meubles (le gage avec ou sans dépossession, le nantissement, la fiducie-sûreté,
la réserve de propriété, les privilèges mobiliers) et celles sur les immeubles
(l’hypothèque, le gage immobilier, la fiducie-sûreté et les privilèges
immobiliers). En droit chinois, l’hypothèque (l’hypothèque immobilière et
l’hypothèque mobilière qui est comparable au gage sans dépossession en droit
français), le gage (le gage de meubles corporels et le gage de droits qui
s’approche du nantissement en droit français) et le droit de rétention forment la
structure essentielle du droit des sûretés réelles et, sont les seules sûretés
nommées en droit chinois. À part cette différence formelle, la différence du
fond des régimes des sûretés réelles dans les deux pays mérite aussi une étude
approfondie et, cette étude devrait ainsi toujours être conduite du double point
de vue français et chinois.
Mots clefs : droit chinois, sûretés réelles, droit réel, meuble, immeuble, gage,
nantissement, fiducie-sûreté, réserve de propriété, privilèges, hypothèque, droit
de rétention