VI. ÉQUATIONS TRIGONOMÉTRIQUES
Soit a un réel donné. On cherche à résoudre les équations (1) cos t = a et (2) sin t = a.
• 1
er
cas : a ∉
∉∉
∉ [– 1 ; 1] Les équations (1) et (2) n’ont pas de solution.
• 2
e
cas : a = – 1 cos t = – 1 ⇔ t = π [2π] sin t = – 1 ⇔ t = – π
2 [2π]
• 3
e
cas : a = 1 cos t = 1 ⇔ t = 0 [2π] sin t = 1 ⇔ t = π
2 [2π]
• 4
e
cas : – 1 < a < 1
Soit α une solution de l’équation, trouvée à l’aide des valeurs remarquables des
fonctions cos et sin, ou dont on détermine une valeur approchée à l’aide des
touches cos
– 1
et sin
– 1
de la calculatrice. La valeur ainsi trouvée, en radians,
appartiennent à l’intervalle [0 ; π] pour cos
– 1
a et à [– π/2 ; π/2] pour sin
– 1
a .
cos t = a ⇔ cos t = cos α ⇔
t = α [2π]
ou
t = – α [2π]
sin t = b ⇔ sin t = sin α ⇔
t = α [2π]
ou
t = π – α [2π]
En associant à chaque solution t le point M de c tel que (
i ;
OM ) = t (2π) on peut représenter graphiquement les
solutions sur le cercle trigonométrique c.
VII. DÉRIVATION DES FONCTIONS TRIGONOMÉTRIQUES
propriété 18 Les fonctions cos et sin sont dérivables sur et cos’ = – sin et sin’ = cos .
On peut en déduire les limites suivantes :
• lim
x → 0 sin x – sin 0
x = lim
x → 0 sin x
x = sin’ (0) = cos 0 = 1.
• lim
x → 0 cos x – cos 0
x = lim
x → 0 cos x – 1
x = cos’ (0) = – sin 0 = 0.
• variations sur [0 ; π ] des fonctions cos et sin
Pour déterminer les variations des fonctions cos et sin sur [0 ;
] on peut
étudier le signe de la dérivée ou utiliser le cercle trigonométrique.
Soit M le point du cercle trigonométrique c associé au réel x.
Quand x varie de 0 à π le point M se déplace sur le cercle c en allant
du point I au point K, en passant par le point J.
Il suffit alors d’observer l’évolution respectivement de l’abscisse et de
l’ordonnée du point M.
x 0
2 π
cos x 1
0 – 1
x 0
2 π
sin x 1
0 0
• représentation graphique
Pour tout réel x et tout entier k, cos (x + 2kπ) = cos x et sin (x + 2kπ) = sin x .
On dit que les fonctions cos et sin sont périodiques de période 2π
ππ
π, ou encore 2π
ππ
π-périodiques.
Les courbes ont périodiquement la même allure.
À partir du tracé de la courbe sur [0 ; π] on trouve, en utilisant la parité ou l’imparité des fonctions, le tracé sur [– π ; 0].
On obtient ainsi le tracé de la courbe sur [– π ; π] , un intervalle dont l’amplitude est égale à la période 2π.
Il suffit alors de reproduire périodiquement ce tracé pour obtenir le reste de la courbe.
Ces courbes s’appellent des sinusoïdes.
propriété 19 La fonction tan est dérivable sur les intervalles ] – π
2 + 2kπ ; π
2 + 2kπ [ et tan’ (x) = 1
cos ² x = 1 + tan ² x .
5/5
a
b